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Un visiteur
1,5
Publiée le 8 juillet 2015
Je ne comprends pas cet engouement pour ce film.... Les dialogues sont creux, banals et niais. Victoria a une allure à l'hygiène douteuse. C'est une bonne actrice dans le sens où elle sait faire ressentir les émotions mais sans plus. Le film est lent . il ne se passe strictememt rien pendant longtemps. 4 Personnes sont sorties de la salle telllement ils s ennuyaient. Même l'action principale est d'une banalité sans nom. En ce qui concerne l'aspect technique : le plan sequence ne m'a pas bluffée. Bref tout ca pour ça..... ?
Certes l'exercice de style de filmer en continu est interressant mais vite pesant avec cette camera qui virevolte et bouge sans arret. Certes les acteurs ne sont pas mauvais mais l'histoire et le scenario pas credible gache tout le reste.
Bonjour et bienvenue dans un des films les plus chiants et absurdes au monde ! Ou un réalisateur à l'idée stupide d'utiliser le plan séquence genre "regardez comme je suis talentueux" en laissant ses acteurs improviser mollement et en bouchant les trous par une musique inadaptée, parfois sur 5 minutes de métrage. La première heure est à cet égard un véritable calvaire, nous comptant l'histoire d'une fille qui, sortant de club, accepte de suivre un groupe de types franchement louche sans se poser de question. Ma voisine me disait déjà "mais elle est idiote ou quoi ?". Car si ce groupe de jeunes hommes étaient vraiment drôle et cool, on aurait compris la demoiselle, mais on a le droit qu'à des blagues improvisées nullissimes (le summum atteint avec la blague du chocolat). Au bout d'une heure, on est déjà fatigué mais on a pas encore vu le pire de l'affaire, c'est à dire le scénario. Normal, jusqu'içi il n'y en avait pas. Les mecs qui semblent de plus en plus louches proposent à Victoria de l'accompagner dans une voiture qu'ils viennent de voler en cachant leurs intentions. Ce à quoi cet idiote de Victoria répond : "OK". Personne au monde n'aurait suivi ces types, mais cette couillonne, si. Je ne vais pas relever tout ce qui ne va pas dans l'histoire, sinon je publierais un essai de 350 pages.
SPOILER Je tiens juste à raconter le passage le plus absurde, ou le petit groupe, qui vient de braquer une banque, décide d'aller flamber le pognon dans un club à coup de 100 euros, en aillant préalablement garée la voiture utilisée pour le casse à 20 metres dudit club. Et dans le club, en plus de faire étalage de leurs pognon, ils foutent le bordel histoire de se faire encore plus remarquer. Je pense qu'on a jamais vu, même dans des parodies, des braqueurs aussi stupides. FIN SPOILER
Ensuite, car le film n'est malheureusement pas terminé, il se déroule tout ce à quoi s'attend jusqu'au générique de fin qui est assurément le meilleur passage du film, nous délivrant de notre torpeur au bout d'interminables 2h15 de film. Que raconte Victoria ? Quel est le sous texte ? On ne le saura jamais.
Excellent film, j'ai beaucoup apprécié ! Quelques longueurs dues au plan séquence mais qui s'en plaindra tant on vit le film? On a réellement l'impression d'être avec les personnages durant leur aventure et personnellement je trouve ça fort. Et puis Boxer ressemble quand-même beaucoup à Nemanja Vidic pour ceux qui connaissent... 😉
Je rejoins les points de vue mitigés. Super actrice (fille un peu commune mais avec un charme certain) qui tient magnifiquement le film. Quelques scènes vraiment très belles (celle du piano qui en dit beaucoup sur l'héroïne). Le plan séquence impressionne bien évidemment... mais il a ses qualités (immersif) et ses défauts (obligation de maintenir un rythme, une tension). Du coup, le scénario enchaine des invraisemblances. Et surtout Victoria prend sans cesse des décisions que même l'alcool, la drogue, la soif d'adrénaline (tout ça bien mélangé) ne peuvent justifier... Cela annihile quelque peu le côté immersif du plan séquence. Dommage car on sent que ce film aurait pu être très bon, moyennant une réécriture et une esthétique moins Germano-Derickienne...
Victoria est une fille gentille et surtout très ouverte, ça se voit directement, car déjà, elle sort toute seule dans un bar, il faut vraiment avoir envie et ensuite, elle parle aux autres et se laisse facilement aborder notamment par ce groupe de jeunes, c'est à partir de moment-là que sa fin de soirée va être mouvementée. L'histoire n'est pas extraordinaire, il faut être honnête, le film ne repose pas sur son scénario, mais alors le réalisateur a fait un sacré boulot, car faire un film en temps réel avec un seul plan-séquence, c'est une énorme performance et franchement, c'est ce qui donne tout l’intérêt au film. On a vraiment l'impression d'y être, on partage tout avec ces personnages aussi naturels qu'attachants que ça soit les moments plus légers de la première heure ou les grosses montées d'adrénaline de la seconde, c'est vraiment un très bon film à la fois immersif et captivant du début à la fin.
Un film fort, sans coupure puisqu'un un seul shoot, une seule prise a été nécessaire pour le réaliser. 2h comme ça est une réelle prouesse technique, d'acteur, de logistique, c'est dingue. Rien que pour ça le film est à voir mais le reste n'est pas à jeter loin de là. Le dynamisme est poignant et les acteurs incarnés, surtout Frederick Lau que j'avais découvert dans son rôle de Tim dans le film La vague (Die Welle). ON est tenu en haleine jusqu'au bout. Une superbe performance et un film sincère et fort, une pièce maîtresse du cinéma outre Rhin pour ma part.p
Trois prises auront été nécessaires pour accorder du rythme et de la véracité à ce plan séquence. De l'émotion et du vrai, il y en a et ça se ressent. Le projet tient toutes ses promesses et le réalisateur a bien fait d'y croire. On peut y voir les défauts mais ne surtout pas omettre ses grandes qualités.
Une expérience de cinéma unique en son genre. Le jeu des acteurs, l'improvisation et les enchainements d'actions sont très forts. Le fait que le film soit tourné sur un seul plan séquence a des avantages et des inconvénients. Sur la première partie, elle défini clairement l'intrigue et le fait d'être au plus proche des personnages, la tension et l'adrénaline monte vraiment sur la 1ère heure, c'est assez incroyable. Dans la deuxième partie du film, surtout au moment des scènes les plus intenses, la qualité et le rendu laisse parfois à désirer spoiler: (tremblement de camera dans les scène de poursuites) , avec un spin plutôt long à découdre. En conclusion, "Victoria" reste dans tous les cas une très bonne expérience avec ces nombreuses qualités techniques et artistiques.
Le plan séquence est probablement le plan le plus prestigieux dans le monde du cinéma et est la signature des réalisateurs qui osent des performances techniques impressionnantes. S'il y a des maîtres en la matières tels des Brian de Palma, Martin Scorsese ou plus récemment Alfonso Cuaron ou Alejandro Inarritu, peu de réalisateurs ont osé le vrai film en plan séquence complet, à savoir sans trucage de raccordement. Et bien, un réalisateur allemand du nom de Sebastian Schipper l'a tenté et réussi. Victoria est une prouesse technique d'avoir réussi à tenir une équipe de technicien et d'acteur sur une durée aussi longue de 2h15. Et rien que pour cette prouesse, le film mérite d'être vu. Les acteurs sont très bons et tiennent leur rôle jusqu'au bout sans la moindre fausse note. Après ses aspects techniques et d'interprétation de haut vol, qu'en est-il du scénario ? Et bien, c'est probablement là que le film n'est pas aussi fort et efficace qu'espéré. La scénario est assez léger pour une durée aussi longue, traîne un peu trop en longueur, manque de surprise et au final manque d'intensité. Et c'est d'autant plus dommage qu'un parti pris technique si audacieux soit un peu plombé par un scénario trop peu marquant. Victoria est, malgré son principal défaut, une expérience tout à fait recommandable pour tout cinéphile mais ne me laissera pas un souvenir impérissable malgré son audace formelle indéniable.
Ce film s'apparente à un véritable choc cinématographique qui fera à coup sur date dans l'histoire du cinéma. On pouvait être sceptique quant à l'originalité du film qui consistait à le tourner en un seul et unique plan séquence, allait il dépasser le stade du projet conceptuel. La réponse est oui, et de quelle manière. Révolutionnaire dans sa mise en scène et véritable défi technique, le concept est totalement justifié et nous plonge littéralement au cœur de l'action, ne quittant jamais les acteurs de l'objectif. Le réalisateur fait de nous les complices et les témoins directs de cette virée nocturne qui va déraper. Démarrant sur un rythme tranquille, le film bascule dans le polar pur où la légèreté du début est remplacé par une âpreté et une intensité de tous les instants. Ce changement radical de ton et le scenario qui nous est alors offert va nous scotcher au film jusqu'au bout, nous entrainant dans un grand huit d’émotions et de tension que peu de films de genre ont su nous procurer. La quasi improvisations des dialogues par les acteurs est tout autant incroyable, ils occupent une place majeure dans la réussite du film. Nous sommes bien devant la merveille annoncée, et ce en tous points, notamment grâce à son concept de mise en scène révolutionnaire totalement maitrisé dans sa technique qui réussit une chose rare : briser la frontière de l’écran pour nous plonger dans l'action d'une façon inédite. Le réalisme des situations tout comme les émotions des personnages sont vraiment vécues intensément par le spectateur, sans aucun filtre. Du grand cinéma !!