AlloCiné
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Votre avis sur Vue sur mer ?
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La bande annonce annonçait un film lent et austere. Et bien oui c'est tres lent , long et il ne se passe quasiment rien pendant 2 heures. Tres cliche dans l'histoire et sur le sud de la France.
WutheringHeights
Beau programme et la première demi-heure, envoûtante, est pleine de promesses, avec une mise en scène soignée. Malheureusement, le dispositif tourne bientôt à vide à cause d’un scénario trop faible, étiré sur deux longues heures et qui finit par nous plonger dans l’ennui qu’il voudrait pourtant ausculter.
LA SUITE :
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FaRem
"By the Sea" est un film assez étrange qui nous fait vivre les vacances d'un couple en crise qui va peu à peu se rapprocher du couple habitant la chambre d'à côté au point que cela va devenir une sorte d’obsession comme si à travers eux, ils pensaient pouvoir résoudre leurs problèmes. Pourquoi étrange ? Parce que d'un côté, on a un scénario assez faiblard avec le fond du problème qui nous est caché jusqu'au bout alors qu'il est évident, mais de l'autre, on a un ensemble bizarrement fascinant voir captivant, car on ne sait pas où cette nouvelle "occupation" va mener le couple. C'est un film qui a du charme, les quelques scènes en français y sont pour beaucoup, les paysages maltais sont sublimes, la photographie et la lumière sont superbes, les acteurs sont convaincants et le faux rythme n'est jamais gênant. Je trouve qu'il y a plus de qualités que de défauts, mais je retiens ce scénario finalement trop simple, j'espérais vraiment un dernier tiers plus original, c'est ce qui m’empêche de mettre une meilleure note même si j'ai trouvé le film pas mal.
Caine78
Deuxième film d'Angelina Jolie en tant que réalisatrice, il est peut-être plus intéressant de voir « Vue sur mer » aujourd'hui lorsque l'on sait comment s'est terminé le mariage très médiatique de celle-ci avec Brad Pitt. C'est assez curieux car lorsque j'y pense, il y a à la fois ce que j'aime et ce que je n'aime pas ici. D'un côté, Jolie donne indéniablement à son œuvre un côté très « poseur », « arty », ce soleil écrasant la Côte d'Azur apparaissant quelque peu cliché, le sérieux manque de densité comme le sentiment de répétition finissant par s'installer ne manquant pas de se faire ressentir, le « contexte historique » des 70's étant uniquement exploité à travers quelques détails et objets : un peu court. De l'autre, et de façon assez étonnante, je ne peux pas dire que je me sois réellement ennuyé : malgré les réserves évoquées précédemment, on sent que l'actrice y croit, non sans maladresse, mais avec une certaine grâce. On a beau être constamment au bord de la caricature, ça passe, ces images très léchées, ce travail sur la lumière témoignent d'un vrai soin formel pour accompagner ce mélo qui, à défaut d'être franchement original ou réellement crédible, sait plutôt bien capter notre attention quant au roman de ce couple en pleine crise, sans que l'on sache exactement les origines de celle-ci. Ce qui aurait pu être ridicule fonctionne plutôt bien : le tenancier interprété avec délicatesse par Niels Arestrup, le couple Melvil Poupaud - Mélanie Laurent apportant un pendant « heureux » aux deux héros, les crises conjugales laissant place aux moments de complicité... L'équilibre est assez juste, la prestation tout en retenue de Brad Pitt également, la sculpturale Angelina faisant preuve d'un bel effort pour apparaître le plus triste possible, sans convaincre totalement. Dommage que le dénouement soit aussi médiocre, non seulement ne justifiant absolument pas (notamment vis-à-vis de son mari) le comportement de l'héroïne depuis le début, mais surtout s'avérant extrêmement banal et décevant, à l'image d'un
spoiler:
« happy end »
sonnant franchement faux. De quoi être moins indulgent que je ne m'apprêtais à l'être, même si ce drôle d'objet signé par l'une des plus grandes stars du cinéma américain peut susciter la curiosité, notamment pour son raffinement formel un peu forcé, mais plutôt séduisant. Douglas Sirk peut toutefois reposer en paix sans la moindre inquiétude...
sonnant franchement faux. De quoi être moins indulgent que je ne m'apprêtais à l'être, même si ce drôle d'objet signé par l'une des plus grandes stars du cinéma américain peut susciter la curiosité, notamment pour son raffinement formel un peu forcé, mais plutôt séduisant. Douglas Sirk peut toutefois reposer en paix sans la moindre inquiétude...
un couple à la dérive, une épouse névrosée, un lourd secret (assez vite perceptible), un jeu pervers-voyeuriste : un scénario assez léger qui se déroule au fil du rythme de vacances d'été d'un bord de mer... le cadre, la photographie, la lumière sont aidant mais l'apparence ne suffit pas. de plus, il y a certaines similitudes avec swimming pool d'Ozon. l'ensemble est inégal, plaisant sur le moment et ne fera pas date en même temps.
Dire qu'il aurait été très facile de fustiger le film d'Angelina Jolie relève de l'euphémisme tant celui-ci s'est fait éreinter par la critique, y compris très logiquement, par la cour de journaleux d'ordinaire dévots qui aura trouvé là l'occasion de cracher son venin à la figure de l'objet de leur jalousie à peu de frais.
Or si en effet Vue sur mer n'est raisonnablement pas le chef d’œuvre de l'année, le vomir relève bien plus de la facilité que de la critique véritablement objective.
Car à y regarder de plus près, il y a quelque chose de touchant dans cette chronique d'un couple en péril. Pas tant dans la silhouette famélique d'une Angelina sous Prozac que dans les enjeux passablement accessoires expliquant in fine le pourquoi du comment, mais plutôt dans l'incapacité d'un Brad Pitt à satisfaire cette poupée fêlée quitte à s'auto détruire d'impuissance.
En cela, impossible de ne pas y voir la mise en scène tragique d'enjeux sentimentaux bien réels, l'alter ego fictif des deux acteurs étant sans doute plus vertueux à l'écran qu'à la vie. Mais si l'on exclue le strass autour du couple et la fascination qu'il exerce auprès des groupies en tout genre, ne reste que de l'humain dans ce qu'il a de plus commun, pour toutes celles et ceux qui se seraient persuadé que l'argent fait le bonheur.
Comme quoi, on a beau être riche, beau et célèbre, Il semblerait que ce ne soit pas le cas...
Or si en effet Vue sur mer n'est raisonnablement pas le chef d’œuvre de l'année, le vomir relève bien plus de la facilité que de la critique véritablement objective.
Car à y regarder de plus près, il y a quelque chose de touchant dans cette chronique d'un couple en péril. Pas tant dans la silhouette famélique d'une Angelina sous Prozac que dans les enjeux passablement accessoires expliquant in fine le pourquoi du comment, mais plutôt dans l'incapacité d'un Brad Pitt à satisfaire cette poupée fêlée quitte à s'auto détruire d'impuissance.
En cela, impossible de ne pas y voir la mise en scène tragique d'enjeux sentimentaux bien réels, l'alter ego fictif des deux acteurs étant sans doute plus vertueux à l'écran qu'à la vie. Mais si l'on exclue le strass autour du couple et la fascination qu'il exerce auprès des groupies en tout genre, ne reste que de l'humain dans ce qu'il a de plus commun, pour toutes celles et ceux qui se seraient persuadé que l'argent fait le bonheur.
Comme quoi, on a beau être riche, beau et célèbre, Il semblerait que ce ne soit pas le cas...
Angelina Jolie Pitt continue mollement de faire ses gammes avec By The Sea, sorte de thérapie de couple dans laquelle est embarque son mari pour un résultat mitigé. Tout d'abord, j'aimerais préciser que le nombrilisme du film n'est pas du tout en question dans mon appréciation plutôt réservée. On ne parle jamais aussi bien que de soi, c'est logique, surtout quand on en vient à traiter des sujets aussi psychologiques. Au moins, le couple glamour a le mérite d'assumer complètement l'entreprise, faisant de ses personnages misanthropes et pas franchement aimables des supports derrière lesquels il ne peut se cacher. Les ex Mr and Mrs Smith s'étudient, sans chercher à se déguiser, sans éluder les parts d'ombres de leurs personnages pour éviter le risque de voir l'image de ceux-ci s'amalgamer à celle leurs interprètes. Le film n'est ni trop fasciné, ni moraliste : il arrive à l'équilibre exact de celui qui voit clair en lui-même et y trouve des traits douteux et salis, qu'amender revient à se délester d'une autre part de soi. Non, vraiment, l'étude est profonde, réelle et honnête, la mise en abyme amenée avec conviction. Le cliché, véritable mot-d'ordre sur lequel est bâtie toute la diégèse du film, n'a pour moi rien de toc. L'univers de By The Sea est prismatisé par ses deux personnages principaux, c'est l'image de la France du Sud retenue par leur esprit d'américains bourgeois, celle qu'ils se sont construite pour répondre au besoin qu'ils voulaient satisfaire par elle. By The Sea en devient d'autant plus facilement une prison, où rien n'échappe au domaine de l'intime, dans tout ce qu'il peut avoir de cruellement impersonnel, de vide malgré le charme dont on veut le nourrir. Non, vraiment, le problème est pas dans l'intention, le parti pris. Ce qui me gêne, c'est l'exécution qui voit l'idée se transformer en métrage. La narration, surtout, annonce beaucoup trop ses effets ; les dialogues paraphrasent ou ouvrent la porte aux errements psychologiques du couple et aux objets qui les matérialisent. Tout est trop explicatif, pas assez rentré, pas assez recroquevillé. Le mouvement de refoulement de ses personnages, le film le désamorce par le manque d'ombre qu'il laisse planer, et c'est à ce titre que ce couple qui se cache à lui-même et dont nous savons pourtant tout finit par devenir un peu toc, comme s'il était trop évident qu'il était écrit et non réel pour que le film prenne la peine de l'accompagner jusqu'au bout. Cela vient peut-être, d'ailleurs, de ce que Mrs Jolie Pitt a du mal à se défaire d'une logique d'actrice, qui est de clarifier son jeu, de s'offrir à tout moment au spectateur comme un possible miroir de lui-même. Un réalisateur, lui, aura plutôt tendance à préférer l'énigme ou le trouble, à cacher jalousement ses secrets, qui tant qu'ils ne sont pas révélés laissent toujours cette impression si profonde qu'il demeure quelque chose que le cadre ne peut pas embrasser en entier. Brad Pitt, plutôt sobre, est bien dirigé, ce n'est pas le problème. Mais By The Sea manque encore de maîtrise et de radicalité, et finit par fonctionner sur un plan abstrait, objet un peu trop beau et pas assez bousculé pour que j'y voie autre chose que de l'art, ou la volonté d'en faire. Émotionnellement sans prise.
Brad Pitt et Angelina Jolie se mettent en scène. On observe un couple en souffrance psychologique, séjournant sur la côte d'azur dans un hôtel au bord d'une petite crique. Leur seule activité est d'aller au café d'en bas ou d'espionner le couple dans la chambre d'à côté par un trou dans le mur, répétitivement, le film tourne en boucle comme ça durant 2 heures. Un mystère aussi ténu qu'énervant est présent dans les quelques phrases laconiques échangées entre eux, on ne comprend pas de quoi ils veulent parler, et il faut attendre la fin pour le savoir. Esthétiquement, Mélanie Laurent agrémente le film par des scènes dénudées, on peut aussi découvrir la nouvelle poitrine d'Angelina Jolie dans sa baignoire à plusieurs reprises. Son fasciés reste désespérément inexpressif et totalement figé, et les scènes où le couple exprimant un malaise mutuel pose face à la caméra constituent l'essentiel du film jusqu'à l’écœurement (ou la fascination). Qu'ont-ils voulu faire ? Un film d'auteurs sans doute dans la France des années 70, style nouvelle vague, mais quelle catastrophe !
Je veux bien qu'il y ait de beaux paysages, mais l'ambiance est pesante. On s'ennuie au bout des 20 premieresmn dommage, je l'attendais ce film
NeoLain
Un verre de l'avant divorce Brangelina. Le power couple de Hollywood se retrouvent une seconde fois derrière la caméra, après la passion dans Mr & Mrs Smith, voici la dépression dans Vue sur mer. Brad fume, boit, tient ça rappelle pas mal la vie réelle de l'homme en question. Jolie quand à elle, n'a plus goût, elle sombre dans un traumatisme passé. La cause ? un secret ! d'ailleurs un secret qui honnêtement n'en ai pas un. Vue sur mer, dézingué par pas mal de critiques, en prétextant je cite, chiant ou lourd, des longueurs ou scènes récurrentes. Admettons, en effet le jeu pervers du couple aurait pu être raccourcis. Pourtant, j'ai eu aucune fixation sur ce point. Le coté Hitchcokien est pas mal, puis il faut dire également que la réalisation de Angelina nous plonge petit à petit dans une atmosphère dépaysante.
LE TROU. La mer sur qui prie la Vierge Jolie. Monsieur et Madame Smith se sont rencontrer sur un film raté, ils divorcent sur un bon coup. Malgré les critiques néfastes, cette thérapie de couple pervers aux accents et à l'hommage de leur France, reste vicieux et cruel. La mer est ton miroir, tu contemples ton âme. Un plein soleil où les Pitt dans leur chambre avec vue regardent l'astre de leurs nuits.
Histoire prémonitoire pour le couple Brad Pitt - Angelina Jolie. L'actrice réalisatrice nous plonge dans les profondeurs de l'ennui durant 1 heure, puis dans le voyeurisme la 2e heure. Même si le jeu sonne juste, l'intérêt du film ne semble être porté que par l'expérience de diriger son mari et d'explorer de nouvelles émotions pour Angelina Jolie.
Troisième long métrage pour Angelina Jolie qui occupe ici les postes de scénariste, actrice, productrice et réalisatrice. C'est aussi le premier que je vois d'elle en tant que cinéaste.
Je suis agréablement surpris par sa mise en scène soignée et la photographie sublime qu'on peut voir dans "By The Sea". Cela apporte encore plus de beauté aux magnifiques paysages maltais (et non français comme dans l'histoire). Cette beauté formelle est malheuresement gâchée par un scénario médiocre.
L'intrigue ne décolle jamais réellement, laissant le spectateur dans l'expectative, dans l'attente d'une vague secouant cette mer beaucoup trop calme. Le manque de rythme, une histoire inintéressante et la répétition de mêmes scènes nous assomme aussi efficacement qu'un film de la Nouvelle vague.
Je suis agréablement surpris par sa mise en scène soignée et la photographie sublime qu'on peut voir dans "By The Sea". Cela apporte encore plus de beauté aux magnifiques paysages maltais (et non français comme dans l'histoire). Cette beauté formelle est malheuresement gâchée par un scénario médiocre.
L'intrigue ne décolle jamais réellement, laissant le spectateur dans l'expectative, dans l'attente d'une vague secouant cette mer beaucoup trop calme. Le manque de rythme, une histoire inintéressante et la répétition de mêmes scènes nous assomme aussi efficacement qu'un film de la Nouvelle vague.
Benito G
On comprend son passage inaperçu...Le couple glamour hollywoodien Jolie / Pitt rend hommage à cette France dans laquelle ils habitent. Comment ? En pondant une oeuvre qui aurait pu être du cinéma français. Clichés en veux tu en voilà. Du genre le duo s'interroge sur leur histoire de fesse (passionnant non?). Et avec cela, une légère avancée couru d'avance... J'ai cru revenir plusieurs décennies en arrière ou le cinéma tentait divers expérience.... Mais je crois que ce qu'il y a de plus agaçant dans le film de Jolie c'est qu'ils restrent prostré avec une vision fantasmatique et idiote de la France (
spoiler:
vieilles voitures, couple très sexué, buveurs, fumeurs, intellectualisation à outrance, nudité...)
. Bref pas grand chose de réellement passionnant ou prenant même avec ce duo. Ce film n'est qu'une réflexion caricaturale et pesante sur un couple en panne de sexe -et dont les enjeux sont dés le départ l'usure du couple. Rien de plus. Le film est interminable et il n'y si passe pas grand chose, alors que la base de l'histoire laissé entrevoir un petit je ne sais quoi qui aurait pu nous faire voyager, réfléchir... Mais rien de tout ça, c'est interminable.
. Bref pas grand chose de réellement passionnant ou prenant même avec ce duo. Ce film n'est qu'une réflexion caricaturale et pesante sur un couple en panne de sexe -et dont les enjeux sont dés le départ l'usure du couple. Rien de plus. Le film est interminable et il n'y si passe pas grand chose, alors que la base de l'histoire laissé entrevoir un petit je ne sais quoi qui aurait pu nous faire voyager, réfléchir... Mais rien de tout ça, c'est interminable.
La French Riviera dans les années 70, un hôtel de luxe, une chambre avec vue imprenable sur une baie (ou une calanque), un couple d'américains au top du glamour. Il est un écrivain en panne d'inspiration qui lève le coude plus qu'à son tour, elle, une ex-danseuse en pleine dépression ; tous deux viennent là pour se retrouver. Si vous aimez donc les gros mélos avec des couples qui se déchirent, ce film est fait pour vous. En ce qui me concerne, sans m'être ennuyé, je n'ai pas pour autant été réellement passionné. Et ce d'autant moins que le film dure deux heures qui m'ont paru un brin longuettes. L'interprétation est sans fausse note avec un couple Joli-Pitt qui y forge sa légende de couple aussi glam que talentueux. Mais cette histoire de couple à la dérive n'est pas non plus très originale, pour ne pas dire clichée et c'est vraiment aux décors et à cette ambiance languissante et romanesque que le film doit le peu de charmes qu'il a. Le long-métrage est très beau esthétiquement, comme ces deux principaux acteurs d'ailleurs, mais l'intrigue par elle-même n'offre rien de très excitant. Pour les fans des deux acteurs et les midinettes fans de couples de papier glacé, les autres n'ont nul besoin de se précipiter.
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