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    L'Homme irrationnel
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    449 critiques spectateurs

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    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    113 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mars 2016
    A chaque nouvelle année son nouveau Woody Allen. Le cru 2015 se nomme donc l’Homme irrationnel, un long-métrage dans la stricte et même verve que les précédentes réalisations du plus prolifique des cinéastes américains. Du haut de son âge avancé, Allen ne semble jamais défaillir, quand bien même ses œuvres sont inégales. Sans faire trembler toute la baraque, jamais un film de Woody Allen n’aura pour moi été prodigieux, qu’importe les avis généraux, cet opus s’avère en définitive plutôt réussi. En dépit de son entrée en matière laborieuse, des commérages incessants des personnages, l’Homme irrationnel est, il semble qu’il s’agisse d’un avis partagé, un film sympathique, un pur produit de l’écurie du vieillard alerte new-yorkais assaisonné d’une once de tout ce pourrait constituer un thriller intimiste. Une fois encore, Woody Allen aime à philosopher, aux travers de ses personnages, sur le sens de la vie, et une fois encore, il semble parvenir à ses fins contre vents et marées.

    Ce qui marque, ici, du moins qui dénote quelque peu des régulières tribulations d’Allen, c’est qu’il consacre un personnage masculin comme étant le personnage principal de son film. L’idée est sincèrement bonne tant Joaquin Phoenix est excellent. Le comédien tire pleinement profit des errances de son drôle de personnage, parvenant à composer avec le reste du casting, la bavarde, un peu niaise mais touchante Emma Stone, nouvelle muse du cinéaste, ou encore Parker Posey. Professeur de philosophie dépressif, n’ayant plus goût à rien, il redécouvre la joie de vivre dans le fait de s’affranchir du plus odieux des actes. Accessoirement, son amitié, puis son amour, pour son élève, rouquine narquoise, y sera pour quelque chose. Phoenix parvient parfaitement à cerner les motivations du cinéaste, livrant une prestation captivante qui, il faut l’avouer, relève sacrément le niveau général du film.

    Il semble alors indéniable qu’en dépit de ses réussites et échecs, Woody Allen sache à chaque occasion s’entourer de comédiens prodigieux, du moins le réalisateur semble être un directeur d’acteur hors norme. On ne peut enlever ça à Woody Allen, que l’on apprécie son œuvre ou non. Ici, Joaquin Phoenix est méritant, certes, mais l’opportunité lui est offerte par un homme de bon goût. Ce fût le cas pour Cate Blanchett sur Blue Jasmin. Hormis cela, l’Homme irrationnel est d’une fraîcheur toute particulière. Les décors universitaires et paisibles du nord-est américains, le luxe dans lequel évolue le personnage, tout ça offre une note passablement amicale à ce curieux long-métrage. Mais l’homme irrationnel souffre aussi des tics et autres tocs du cinéaste, à savoir des dialogues à rallonge souvent peu signifiants, des personnages à la naïveté étonnante et j’en passe.

    En définitive, voici un énième déroulé par le réalisateur, un film parmi d’autres dans une filmographie dont on ne tient plus les comptes depuis longtemps. Pour autant, celui-ci est frais, plutôt sympathique, et outre la philosophie de comptoir qu’Allen s’efforce de développer, l’Homme irrationnel est plutôt accessible au tout public. 12/20
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 mars 2016
    Je ne parlerai pas de Woody Allen dont je connais mal les films mais de celui-ci en lui-même. Je le trouve très intéressant philosophiquement parlant. SI le film suit son histoire sans nous perdre et en nous amenant petit à petit à comprendre ce qu'il va se passer, il nous donne surtout l'histoire de ce à quoi pourrait ressembler la vie d'un homme qui vivrait sans la raison. Je le recommande aux profs de philo. Intéressant et sympa.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 4 mars 2016
    Fan de W.Allen depuis longtemps, je regarde tous ses films, mais celui là m a particulièrement déçue. Le scénario ni queue ni tête, on parle trop pour rien. Je me suis ennuyée des le début jusqu'à la fin.
    brunocinoche
    brunocinoche

    96 abonnés 1 107 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2016
    "L'homme irrationnel" fait partie des films les plus noirs de Woody Allen qui sous une apparence de comédie sociale va se transformer en drame. Comme dans "Crimes et délits" ou "Match point" ( deux chefs d'œuvre du cinéaste), le personnage central va commettre un crime et se révéler bien plus complexe qu'il n'en avait l'air. "L'homme irrationnel" est un film qui va directement à l'essentiel sans perte de temps et le spectateur n'a pas le temps de s'ennuyer. Il manque pourtant quelque chose à "L'homme irrationnel" pour en faire un grand Woody Allen. Surement pas les acteurs, tous excellents, Joaquim Phoenix en tête, mais peut-être l'absence de l'aspect collégial, qui fait souvent le charme des films de Woody. Le film est effet très (trop ?) resserré sur les 2, voire 3, personnages principaux. Ceci dit, ça reste très bien écrit, joué et réalisé, c'est déjà beaucoup.
    Chris V.
    Chris V.

    3 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2016
    J' ai l' impression que Woody Allen s' améliore avec l'âge! Un excellent moment, une vraie comédie, ou l' on a le sourire aux lèvres bien que ce soit un drame....
    Pauline G.
    Pauline G.

    40 abonnés 561 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 février 2016
    À force de trouver toujours les mêmes ficelles dans la continuité des oeuvres d'un artiste, on finit par se dire que ce qui s'apparentait à une signature de créateur devient en fait une espèce de cliché répétitif auquel il se raccroche pour satisfaire à la demande, par facilité et complaisance. C'est malheureusement le cas avec Woody Allen, qui semble avoir renoncé à sa créativité pour se consacrer à la réalisation de films purement et simplement "Alleniens". Certains apprécieront de savoir à l'avance le ton employé, le type de narration et même d'anticiper les personnages. D'autres se lassent d'entendre toujours le même refrain, aussi sympathique soit-il. Car il ne s'agit pas là d'une mauvaise expérience que de visionner le dernier Woody Allen, le film n'est pas mauvais et soulève encore une question intéressante. Mais je regrette que ce soit toujours exactement pareil ! Même les rebondissements sont prévisibles ! Enfin, il me semble aussi que le seul fait de soulever des questions de justice et/ou de société ne doit aucunement être une fin en soi, l'aboutissement d'un raisonnement. Encore une fois, Woody Allen joue les intellos, comme lui seul sait si bien le faire, avec trois bouts de ficelle et laisse les plus assoiffés de curiosité artistique sur le carreau. Autrement dit, ce film n'est pas un moment désagréable, mais soyons honnêtes : il ne dit rien.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 février 2016
    L'homme irrationnel est un excellent film. Le meilleur Woody Allen depuis Match point, avec lequel le parallèle est évident. Joaquim Phoenix est un grand acteur, et si "Her" nous l'avait rappelé, ce film le confirme. Il est bouleversant, brillant, dérangeant, agaçant. Emma Stone, non satisfaite de lui donner la réplique, survole et prouve qu'elle est une actrice qui compte. Sa voix donne aux passages narratifs quelque chose de vrai, d'intense (tout comme celle de Joaquim Phoenix, ceci dit en passant). Qu'elle soit mutine, aguicheuse ou furieuse, elle est d'une justesse imperturbable.
    Woody Allen conduit ces deux Rolls Royce à la perfection, et les fait traverser un scénario à l'improbabilité jouissive, ponctué de dialogues maîtrisés.
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 février 2016
    Abe Lucas, professeur de philosophie talentueux et à la réputation sulfureuse, vient d'être nommé à l'université de Newport. Totalement désabusé par la vie, il se traîne entre alcool et dépression. Un jour, il s'attribue une mission qui lui redonne l'envie de vivre.
    Sur la forme, "l'homme irrationnel" laisse un très fort goût de déjà vu et les dialogues le sentiment d'avoir été rédigés sous écriture automatique. Il faut dire que Woody nous pond un film tous les ans, il en a forcément acquis quelques automatismes. Ainsi, l'ensemble laisse à penser que le réalisateur s'est fait son petit film de façon un peu pépère. "L'homme irrationnel" se regarde sans déplaisir mais, s'il n'y avait pas la chute finale, on l'oublierait sans doute assez vite. Un petit Woody donc (mais un petit Woody est toujours un film de qualité supérieure à la moyenne de la production).
    Bland I
    Bland I

    15 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2016
    J'ai personnellement adoré ce film.
    Enfaite, je crois que j'aime la manière de M. Allen de raconter les histoires.
    On ressent toutes les émotions des personnages, de la confiance, de l'espoir, de l'amour, du stress, de la rage, tout ! Et c'en est donc très fort. Mon seul bémol est un petit ralentissement au 2/3 pendant lequel j'ai baillé :p
    Bref, je le conseille !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 janvier 2016
    Après l'excellent Magic in the moonlight, cela faisait longtemps (depuis Scoop / Matchpoint ?) que le réalisateur new-yorkais préféré des Parisiens n'avait eu autant d'inspiration sur deux films consécutifs. Tout est parfait ici : les acteurs, la musique (merveilleuse), le rythme... L'admiration de Woody Allen pour Dostoïevski n'est un mystère pour personne, encore une fois la preuve ici, la trame rappelant un peu celle de Crime et châtiment, sans compter Nietzsche qui n'est également pas très loin. Placé sous le patronage de ces deux monstres de la pensée sombre et torturée, le film est naturellement pessimiste, philosophiquement très tranché ( = Kant, c'est mignon, sauf que ça ne tient pas dans la vraie vie), mais c'est également un remarquable thriller haletant dans sa seconde partie, sans oublier de purs moments de comédie (dialogues au sommet). Le mélange des genres pourrait être indigeste, il se révèle miraculeux et d'une incroyable harmonie. Woody Allen enfonce le clou après Magic in the moonlight, avec un héros encore plus sombre, plus désespéré, complètement nietzschéen (donc dangereux pour son entourage) et une Emma Stone plus pétillante que jamais.
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    67 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2016
    Romantisme, « masturbation verbale », légèreté et métaphysique… La synthèse parfaite du cinéma allenien?

    Présenté hors compétition au dernier festival de Cannes, L’Homme Irrationnel est le cru 2015 du toujours prolifique Woody Allen (son 47ème film en un demi-siècle). Sa seconde collaboration, après le décevant Magic Moonlight de l’an dernier, avec l’actrice Emma Stone fait déjà d’elle sa « nouvelle muse », la dernière en date étant Scarlett Johanson avec qui il a tourné trois films entre 2005 et 2010 (loin de la dizaine de films faits autrefois avec Diane Keaton et Mia Farrow). C’est en revanche la première fois qu’il dirige Joaquin Phoenix, qui réussit à si bien faire transparaitre l’intériorité tumultueuse de son personnage qu’il ne serait pas étonnant de voir Woody Allen refaire de lui son alter-égo diégétique (est-ce d’ailleurs pour cela que cet adepte de la « méthode » de l’actor’s studio a pris tant de bide ?). Davantage qu’envers les interprètes, Woody fait preuve de fidélité envers son chef opérateur, Darius Khondji, qui a déjà signé l’image lumineuse de cinq de ses films (pour l’anecdote, Khondji et Phoenix s’étaient rencontrés sur le plateau de The Immigrant, le dernier film de James Gray). C’est donc épaulé par une belle équipe que le réalisateur va tenter de s’éloigner de la tonalité de comédie romantique qui caractérisait ses précédentes réalisations pour revenir vers un thriller, un genre qu’il n’a toutefois jamais réussi à aborder sans une certaine approche comique. En effet, la trame de cette histoire d’amour renvoie tout autant aux œuvres d’Alfred Hitchcock qu’à celles de Douglas Sirk ou Billy Wilder, autant de classiques incontournables du cinéma américain dont Allen s’est fait le digne héritier, mais -et c’est là tout son génie- auxquels il mêle une intrigue criminelle d’une noirceur digne d’un David Fincher ou un Denis Villeneuve, et surtout cette petite pointe toute personnelle qui donne à la légèreté de ses dialogues une certaine résonance philosophique.
    Delwinn
    Delwinn

    37 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 janvier 2016
    Je sais parfaitement que le personnage principal n’était pas censé être très sympathique, mais je l’ai trouvé particulièrement désagréable de bout en bout (et sa théorie fumeuse, depuis le début, d’où mon manque de considération pour le personnage d’Emma Stone également), ce qui m’a empêchée d’accorder beaucoup d’intérêt à ce film. J’ai de ce point de vue encore préféré les aspects plus « thriller » de la deuxième moitié, plus dynamique, à la relation interdite d’une élève avec son professeur (ce qui, d’après le pitch, était quand même censé être le cœur du film). En somme, malgré un regain de rythme dans la dernière demi-heure, ce Woody Allen m’a globalement désintéressée et laissée de marbre ; je suis loin d’avoir vu tous ses films, mais je peux dire avec certitude que celui-ci n’est vraiment pas le meilleur de sa filmographie.
    ForestEnt
    ForestEnt

    2 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 janvier 2016
    C'est très bien joué, monté et filmé et tout mais ça ne sauve pas le scénario qui est beaucoup trop abstrait et dans lequel on ne rentre pas un seul instant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 24 janvier 2016
    "L'homme irrationnel" est un film divertissant mais qui ne marquera pas les esprits. Oscillant entre plusieurs genres (la comédie, la romance ou le film policier), le film n'arrive pas à surprendre réellement ou à fasciner, même si certaines scènes sont évidemment très réussies. Et c'est aussi un des problèmes du film, il est trop inégal: la première partie est très réussie puis, progressivement, l'ensemble devient plus bancal.

    La mise en scène est bonne, classique mais peu audacieuse, trop académique, au point qu'elle passe plutôt inaperçue. L'histoire, peu originale également, fait très vite penser à un autre film de Woody Allen, qui était autrement plus réussi, Match Point. La pirouette finale, plutôt amusante en soi, est assez mal exploitée, que ce soit dans la réalisation de la scène ou dans le jeu des acteurs et la fin paraît du coup un peu rapide, limite bâclée. L'humour fonctionne moyennement tout au long du film et il pourra même vous paraître un peu long. La musique ne m'a pas marqué mais elle passe plutôt bien (même si une chanson en particulier est utilisé un nombre incalculable de fois). On en vient à Woody Allen en lui même ; je n'ai rien contre ce réalisateur mais je le trouve un peu surestimé, surtout que beaucoup de ses films ne me paraissent pas follement intéressants. C'est aussi un problème de goût personnel, je suis juste difficilement excité a l'idée de voir un film de Woody Allen en général, même si ses films ne sont pas mauvais (de ce que j'ai vu en tout cas) et il faut absolument que je rattrape Blue Jasmine par exemple. Bref, je tiens quand même à dire que je n'ai pas détester le film du tout et que j'ai même plutôt apprécié, même si c'est un film plutôt anodin.

    Je finirais par les points (très) positifs du film: tout d'abord le très bon éclairage du film, qui lui rajoute un charme certain. Et puis le casting ! Joaquin Phoenix, toujours à la limite du surjeu, est excellent ici et prouve qu'il a vraiment un très bon jeu d'acteur qui lui permet d'incarner des personnages très différents. Quant à Emma Stone, elle est aussi proche de l'excès mais c'est voulu, c'est dû au caractère de son personnage; sa performance prouve donc que cette actrice est vraiment l'une des plus douées de sa génération et elle apporte un charme et une fraîcheur à chacun des personnages qu'elle incarne (même si j'adorerais la voir dans des rôles plus différents de ceux qu'elle joue d'habitude, elle devrait peut-être faire un tour chez Winding Refn ou Scorsese).

    Donc voilà, c'était mon avis sur "L'homme irrationnel", c'est un bon film qui m'a un peu laisser sur ma faim mais qui est loin d'être honteux et il plaira assurément aux fans de Woody Allen.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 janvier 2016
    J'ai beaucoup aimé ce dernier Woody Allen. On oscille entre polar, comédie, histoire d'amour, fable existentialiste, avec ce cynisme et l'impertinence propre au réalisateur. Phoenix est comme à l'habitude génial, et les personnages féminins sont à mon avis extrêmement bien travaillés et interprétés. Elégant, intelligent, j'ai pris beaucoup de plaisir à voir ce film.
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