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    L'Homme irrationnel
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    RedArrow
    RedArrow

    1 682 abonnés 1 538 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 octobre 2015
    Toujours un plaisir de retrouver un Woody Allen. Cette impression d'être avec un vieux tonton qui vous a vu grandir et qui vous raconte la sempiternelle même histoire à quelques variations près.
    Cette fois, c'est un prof de philo (avec tirades existentialistes et citations de philosophes connus à la clé) perdu aux tréfonds de son âme qui va reprendre goût à la vie en commettant le crime parfait.
    On est en terrain conquis, Woody le sait et il le fait très bien... quitte à se saborder (un peu) dans une dernière partie prévisible à souhait.
    Emma Stone domine entièrement le film, gommant, pour une fois, un Joaquin Phoenix bien pâle (et c'est rare) et on se prend même à rêver d'une autre fin où elle se serait alliée avec la géniale Parker Posey.
    Totalement anecdotique (comme 80% de la filmo de Woody ces dernières années), on ne peut pas s'empêcher de passer un bon moment devant "L'Homme Irrationnel".
    Il est fort, ce Woody, car il nous donne toujours une envie folle d'aller voir son prochain film... et on ira.
    velocio
    velocio

    1 326 abonnés 3 169 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 octobre 2015
    Tiens, pour une fois, on entend dès le début de la musique qui me plait dans un film de Woody Allen : "The "In" Crowd" par Ramsey Lewis. Cela augure bien de la suite. Une suite qui fait de ce film un des meilleurs de Woody Allen depuis une bonne douzaine d'années, ce qui, avouons le, n'est pas trop difficile. Ce film, Woody Allen est allé le tourner dans l'état de Rhode Island et il nous raconte l'histoire de Abe Lucas, un professeur de philosophie à la fois atypique et jouissant d'une grande renommée, devenu dépressif à la suite de 2 événements : sa femme l'a quitté, son meilleur ami est mort dans des conditions atroces. Dès le début de ses cours, le ton est donné : la philosophie ? trop souvent de la masturbation intellectuelle. Kant ? une très belle philosophie sur le papier mais qui ne tient pas la route dans la vie réelle. L'arrivée de ce professeur réputé dans une petite Université avait surpris et réjouit les étudiants et le corps professoral. Surtout la gente féminine, tant, malgré sa petite bedaine, Abe Lucas jouit d'une grande réputation de séducteur. Deux femmes, en particulier, vont chercher à le mettre dans leur lit : Rita Richards, une collègue d'âge mûr, mariée, mais qui a déjà couché avec presque tout ce que l'université compte d'hommes et Jill Pollard, une jeune étudiante brillante, attirée par Abe malgré l'amour qu'elle porte à Roy, son petit ami. Mais Abe est trop mal pour penser à la bagatelle, et, plus encore, pour arriver à la pratiquer. Jusqu'au jour où il va renaître à la vie et à tout ce qui va avec, en commettant un acte radical dans le seul but de se rendre utile auprès d'une personne qu'il ne connait même pas. Il y a dans ce film l'éternel questionnement allenien sur ce qui détermine la destinée des êtres humains, il y a du Dostoïevski et du Hitchcock, il y a la très belle photo de Darius Khondji, il y a le jeu de Joachim Phoenix et d'Emma Stone, déjà présente dans "Magic In The Moonlight", le précédent film de Woody. Après tous ces points positifs, on ne s'attardera pas trop sur le jeu particulièrement médiocre de Parker Posey qui interprète le rôle de Rita.
    TDK-TDKR
    TDK-TDKR

    1 abonné 20 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2015
    Un agréable Woody Allen.
    Je ne suis pas vraiment un grand adorateur de ce cinéaste, trouvant le corps de ses films quelques peu répétitifs, mais celui-ci comportent des éléments qui changent la donne.
    Notamment les acteurs. Phoenix et Stone sont très bons, très crédibles, touchants.
    Les thèmes abordés sont originaux, avec en autre cet écrivain-philosophe intéressant, mais le côté "sombre-dépressif-alcoolo", c'est du déjà-vu malheureusement. Sans parler de l'élève qui tombe amoureuse du professeur...
    Toutefois, je recommande.
    poet75
    poet75

    278 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 octobre 2015
    Le moins qu'on puisse dire, c'est que l'arrivée d'Abe Lucas (Joaquin Phoenix) en tant que professeur au département de philosophie d'une université des Etats-Unis ne passe pas inaperçue. Elle est précédée de rumeurs plutôt négatives : le nouveau professeur est réputé non seulement pour ses méthodes peu conventionnelles mais pour son manque de scrupule dès qu'il trouve une occasion de vivre une aventure avec l'une ou l'autre de ses étudiantes. Pour ce qui concerne le premier reproche, cela s'avère vite exact au point qu'on a le sentiment que l'enseignant tient en piètre estime la matière même qu'il enseigne. Quant à mettre des étudiantes dans son lit, pas si simple... La vérité, c'est qu'on a affaire à un homme dépressif, peu enclin à goûter quelque plaisir que ce soit. Ce ne sont pourtant pas les occasions qui manquent, deux femmes étant irrésistiblement attirées par ce qui lui reste de charme : avec Rita Richards (Parker Posey), l'une de ses collègues, cela tourne vite au fiasco, la libido d'Abe Lucas étant à peu près au point mort ; avec Jill Polard (Emma Stone, superbe), une de ses étudiantes, éprise au point de délaisser son fade fiancé pour préférer sa compagnie, il préfère se contenter d'une fervente amitié (quitte à alimenter les ragots, prompts à se répandre dans ce microcosme qu'est un campus).
    Le hasard tenant souvent un rôle déterminant dans les films de Woody Allen, c'est à l'occasion de l'un d'eux que tout bascule. Alors que Jill et Abe sont attablés dans un café, ils surprennent une conversation mettant gravement en cause les méthodes et la probité d'un juge. Naît aussitôt dans l'esprit torturé du professeur une idée affolante qui, si elle se réalise, pourrait bien redonner du sel à sa morne existence. Commence alors la deuxième partie du film, celle qui conduit à la réalisation du projet criminel d'Abe et à ce qui ressemble à son retour à la vie. Car, dès son forfait accompli, l'homme retrouve instantanément tout ce qu'il se désolait d'avoir perdu, et son appétit de vivre et sa libido. A ses côtés se trouve une sorte de victime désignée: c'est Jill qui, d'abord consentante, devient, lorsqu'elle découvre à qui elle a affaire, comme la voix de la conscience égarée du professeur. Jusqu'à un dénouement qui doit (une fois encore) beaucoup à quelque chose de hasardeux.
    Peut-être l'a-t-on déjà compris, la source d'inspiration avérée, affirmée, de ce nouvel opus de Woody Allen se trouve dans « Crime et Châtiment », l'un des chefs d'oeuvre de Dostoïevski. Dans le film comme dans le roman, il est question de commettre le crime parfait qui débarrassera le monde d'un être abject qui, de ce fait, ne mériterait pas de vivre. Ne se porterait-on pas mieux si disparaissaient de la surface de la terre l'usurière du roman et le juge inique du film ?
    Cela étant dit, Woody Allen se garde bien de n'être qu'un copieur ou un pâle imitateur de Dostoïevski. Il s'approprie le récit du romancier russe pour en faire quelque chose de différent et de typiquement allenien. On peut même affirmer, me semble-t-il, qu'il en prend le contre-pied. Raskolnikov, le personnage de Dostoïevski, une fois son double crime perpétré, se rongeait de remords et de culpabilité. Rien de tel chez Abe Lucas qui, engoncé dans son orgueil, reste persuadé jusqu'au bout de son bon droit. Chez Dostoïevski, le chemin de la repentance et du salut était inspiré au criminel par Sonia, la lumineuse prostituée imaginée par l'auteur. Chez Woody Allen, Jill l'étudiante, qui se découvre plus conventionnelle qu'elle ne voulait le croire, a beau faire et beau dire, elle ne fait pas bouger d'un iota la conscience égarée de son professeur. Quant au châtiment, s'il était voie de rédemption dans le roman russe, il n'est plus ici que le fruit du hasard. A la déportation en Sibérie se substitue la chute dans un gouffre.
    Qu'on se rassure, il n'est nullement nécessaire d'être un fin spécialiste de Dostoïevski ni même d'avoir lu le roman susnommé pour apprécier « L'Homme irrationnel ». Il suffit de se laisser conduire par une intrigue assez limpide et par la mise en scène élégante de Woody Allen. Il faut aussi accepter de se laisser interroger par la vision de l'humanité somme toute très pessimiste de ce dernier. Les criminels ne trouvent pas tous un chemin de salut et il en est d'impénitents comme celui que le cinéaste a choisi de faire évoluer. Nous aimerions sans doute que tous acceptent de saisir la main salvatrice d'une Sonia, comme chez Dostoïevski. Mais il en est aussi qui, tout enfermés dans leur suffisance, n'entendent rien d'autre qu'eux-mêmes et rejettent tout rachat. Sous ses apparences de fluidité, voire presque de légéreté, Woody Allen sait, mieux que quiconque, nous confronter à nous-mêmes, à ce que nous sommes, à notre pauvre humanité qui s'égare si facilement. Une fois encore, il nous fait le cadeau d'un film capable d'alimenter nos réflexions et nos méditations pour de longues heures. 9/10
    vidalger
    vidalger

    328 abonnés 1 253 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 octobre 2015
    Ah, comment dire? Je suis sorti déçu d'un film impeccable dans sa forme, puisant son inspiration au plus haut de la pensée philosophique ou du roman russe et réalisé par un maître du cinéma américain. Alors quoi? L'impression d'un film sans nerf, sans ressort et qui témoignerait d'une certaine fatigue ou d'un manque de tonus. Woody Allen, comme son héros, voudrait encore mais ne pourrait plus et la plus belle muse ne suffit plus à l'inspirer...
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 110 abonnés 3 973 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 octobre 2015
    Je l'attendais le dernier Allen, j'avais juste adoré Magic in the Moonlight et j'étais excité comme une pucelle de voir qu'il tournait encore une fois avec la ravissante, la splendide, l'inégalable Emma Stone ! Cette fille est d'une fraîcheur inouïe !

    Alors au début du film je me reconnaissais un peu dans le personnage de Phoenix, je le voyais comme le personnage de Firth dans le film précédent mais qui aurait subi une dépression assez sévère. Je les voyais comme deux possibilités de comment je pourrai évoluer. Il a ma sympathie... Mais à partir du moment où il s'est mis à citer Simone de Beauvoir, j'ai su que je n'ai rien à voir avec cet homme !

    Ce qui n'empêche pas le film d'être bon. Alors on est plus proche de Match Point dans certains aspects que de Magic in the Moonlight (peut-être qu'on est à la croisée entre les deux), on garde le charme fou de l'un avec son actrice d'une beauté pure (je parle de Stone) et de l'autre le côté plus dramatique et surtout le goût pour la chance, le hasard, ces petites choses qui font toute la différence. On pourrait presque appeler ça l'effet papillon, la plus petite des choses qui a de grandes conséquences.

    Je ne savais rien du film et je pensais voir une simple comédie romantique... et c'est pas vraiment ça, j'aime comment Allen nous fait vraiment lorgner du côté de la comédie romantique, tout est en place... et puis... hop non...

    La fin est vraiment brillante, c'est vraiment ce que j'ai adoré.

    Cependant j'ai trouvé le personnage de Phoenix un peu pénible par moments lorsqu'il donne ses cours de philo, c'est un peu rien du tout... c'est vraiment basique. Et je n'aime pas qu'il se cache derrière la morale pour ses actions, là où Firth dans le film précédent aurait cité Nietzsche et l'absence de morale. Enfin bon... c'est le personnage qui veut ça. Reste que j'avais envie qu'il s'en sorte.

    Après je n'ai pas compris pourquoi il était vraiment touché par le témoignage de la dame dans le café qui fait alors basculer tout le film de la comédie romantique vers "autre chose"... J'en aurai rien eu à foutre... mais rien du tout...

    Je ne suis pas déçu, mais je crois vraiment que je préfère les comédie d'Allen, celles qui sont des odes à la vie que ses "drames" ou films plus "sérieux".
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    112 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 octobre 2015
    Peu de cinéastes parviennent à cette grandeur de Woody Allen qui consiste à osciller sans cesse entre une noirceur insondable et une légèreté désarmante. (...) "L'homme irrationnel" passe du portrait d'homme brisé à une comédie policière, d'un drame existentiel à une tragi-comédie qui se joue habilement de la morale. Woody Allen se moque autant des grandes questions sur la vie qui hante son œuvre que de l'altruisme, jamais vraiment innocent (...). Intelligent, brillant même, éclairé par l'immense directeur de la photo Darius Khondji, ce nouveau film est dans la veine des grands films alléniens (de Manhattan à Blue Jasmine) : apparemment pétillant mais profondément sombre.

    LA SUITE :
    Fabien D
    Fabien D

    183 abonnés 1 144 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 octobre 2015
    Le dernier Allen est loin d'être un grand cru. Le cinéaste n'évite pas la redite et offre un film en demi-teinte, assez plan plan et convenu malgré une idée de départ originale, bien que rappelant Match point. La légèreté de l'ensemble, la moquerie vis à vis de la pseudo-philosophie de comptoir en font une œuvre agréable et amusante porté par deux acteurs en état de grâce. Joaquin Phoenix est excellent comme à son habitude face à un Emma Stone, aussi pétillante que lumineuse. L'alchimie de leur duo fait passer la pilule d'un film paresseux qui suit un chemin tout tracé sans jamais nous surprendre. On peut se demander si Allen refera un jour un grand film mais néanmoins cette œuvrette mineure se regarde sans déplaisir, c'est déjà pas si mal.
    dagrey1
    dagrey1

    101 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 octobre 2015
    Toujours sur un ton badin et sur un thème musical guilleret et récurrent, Woody Allen nous distille un polar sentimental à mi chemin entre matchpoint et la corde d'Hitchcock, l'aspect comique en plus. Le rôle principal convient à merveille à Joaquim Phoenix, cérébral dépressif et suicidaire avant de devenir un jouissif desinhibé. Bien sûr, le film est bavard et tourne à la masturbation intellectuelle, mais peut il en être autrement avec un film de Woody Allen?
    traversay1
    traversay1

    3 677 abonnés 4 890 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 octobre 2015
    Imaginez : séance spéciale au paradis organisée à la demande de Kant, Kierkegaard et Sartre. Et un débat à suivre avec Dostpïevski. Le film projeté ? L'homme irrationnel de Woody Allen, variation acidulée et moderne d'un roman célèbre de l'auteur russe susmentionné avec moult allusions à la philosophie du trio cité plus haut. On donnerait cher pour assister à une telle rencontre. Restons sur terre et délectons-nous de ce nouveau Woody Allen, pas loin d'être au niveau de Match Point. Tant pis pour ceux qui prendront (trop) au sérieux cette histoire de professeur de philo dépressif qui va trouver un moyen radical de reprendre goût à la vie. C'est une fable noire écrite avec un timing parfait, des dialogues corrosifs, un sens de la morale subversif et une narration maligne comme tout avec deux voix off lesquelles, pour une fois, n'alourdissent que modérément le propos. Cependant, s'il y avait un reproche à faire, ce serait ce côté parfois trop explicatif qui aurait pu faire dérailler le film. Mais que nenni, se jouant des codes de la comédie universitaire américaine, L'homme irrationnel prend un sacré virage dans son récit quand il cesse d'être drôle pour se métamorphoser en thriller épicé de macabres pensées. Ce qui frappe d'emblée dans le film, c'est sa mécanique de précision qui ne laisse rien au hasard, diversifiant les points de vue pour mieux en revenir à son personnage principal. La part de jeu est constante dans cette oeuvre au demeurant conceptuelle et cérébrale qui rappelle un grand crû hitchcockien (en donner le titre serait criminel mais c'est assez facile à deviner). Autres qualités incontestables du film : son montage, ciselé, la qualité de sa photo, merci Darius Khondji, et son interprétation. Celle de Joaquin Phoenix est géniale et Emma Stone s'avère être une muse tout à fait talentueuse, apte à résister à son charismatique partenaire. Malicieux, désinvolte et rusé, L'homme irrationnel ne fait sans doute que reprendre les thèmes de prédilection de son réalisateur. La sauce prend quand l'assaisonnement réjouit et titille le palais. C'est le cas ici.
    ghislaine18
    ghislaine18

    8 abonnés 165 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2015
    Un bon Woody Allen servi par d'excellents acteurs : Joaquin Phoenix est formidable et plein de charme dans ce rôle de professeur dépressif qui recouvre goût à la vie d'une manière peu "conventionnelle" et Emma Stone est radieuse dans le rôle de l'étudiante partagée entre son copain et ce professeur qui la fascine... une réflexion sur ce que l'on peut faire mais aussi sur ce qu'on n'a pas le droit de faire. De jolis plans et paysages. Une scène notamment romantique avec son coucher de soleil mais où Abe rumine ses pensées machiavéliques. C'est bien ficelé, bien fait. Bravo !
    Nicolas T.
    Nicolas T.

    7 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2015
    Très bon film. Woods Allen signe ici un thriller philosophique plein de romance avec une fin assez surprenante... Les acteurs sont très bons et particulièrement J. Phoenix qui campe un prof désabusé et dépressif.... j'ai passé un très bon moment.....
    missfanfan
    missfanfan

    93 abonnés 851 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 octobre 2015
    Comme toujours l'arrivée du nouveau Allen est attendu avec impatience , bon celui-ci est pas mal une bonne trame sur un sujet qui lui est cher mais assez classique d'assez bons comédiens , mais le film est un peu bavard et traîne un peu en longueur même si la fin m'a beaucoup plus alors que je ne m'y attendais pas du tout
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 15 octobre 2015
    L’homme irrationnel

    Le dernier film de Woody Allen? une très séduisante manière de poser en action les grandes questions de la philosophie: qu'est ce qui détermine l'homme: sa raison, ses principes moraux, sa volonté, ses passions, le hasard? Hélas pour nous humains, le cinéaste ne se contente pas de poser ces questions; il y répond aussi et nous fait plonger, certes avec la délicieuse mais si cruelle légèreté de traitement qui le caractérise, dans un océan de noirceur. Le professeur de philosophie blasé et revenu de toutes les théories dont il a abreuvé ses étudiants et qui l'ont amené à un terrifiant constat d'impuissance (à tous égards), reprend goût à la vie quand il croit pouvoir lui redonner un sens en servant une noble cause, en l'occurrence le meurtre d'un "salaud". Mais rien n'est aussi simple. Pour Woody, pas de héros, rien que des gens dupes d’eux-mêmes et de leur vanité. Tout comme le pseudo héroïsme du professeur, la pathétique romance vole en éclat. La jolie petite étudiante bourgeoise, qui rêve de s’offrir dans les bras de son professeur l’illusion d’être à la hauteur de ce qu’elle prend pour la malédiction du génie, s’effondre dès que le conformisme de sa petite existence étriquée risque d’être mis en danger. Au total, aucun espoir de grandeur pour l’homme de Woody, le blabla prétentieux de l’un et de l'autre ne recouvre qu’un vide existentiel où l’un "sombre" et l’autre continuera probablement d’errer sa vie durant. Mr Allen ne croit plus en l’homme, il rejoint ainsi définitivement ces moralistes français du XVII siècle dont il est le frère de cœur, humour et dérision compris. Mais sa chance, sa veine intarissable, c’est qu’il nous parle de ses compatriotes américains, ces puritains invétérés dont les troubles de l’âme ont des résonances d’infinie drôlerie à nos oreilles de vieux européens abreuvés de nihilisme. Ce qui fait de ce film noir une réjouissante comédie humaine dont l’impeccable mécanique semble être le pendant de Match Point dont elle inverse le dénouement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 octobre 2015
    Woody Allen dresse le portrait d'Abe et de Jill, un thriller romantique manié avec une main de maître. On reconnait bien la patte du réalisateur et on en profite. La philosophie nous offre des moments de réflexion tout en nous permettant d'apprécier un film par un autre biais : on ne s'intéresse plus forcément aux actions mais à tout ce qui nous amène à agir... Suivez le lien !!!
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