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    L'Homme irrationnel
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    vincenzobino
    vincenzobino

    114 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 octobre 2015
    Opus 2015 de Woody Allen bien inférieur a ses 2 précédentes sorties.
    La bande-annonce mentionnant flirt et meurtre sur un campus universitaire avait de quoi rappeler sexcrimes et je m'attendais a un mélange entre scoop et meurtre mystérieux a Manhattan, de belles réussites tous 2. Ici, la mayonnaise a du mal a prendre au début vu une absence totale d'empathie envers Abe, véritable névrosé et bête de sexe qui va s'amouracher avec une collègue et une étudiante, rappelant la trame initiale de Sexcrimes et subitement en surprenant une conversation dans un restaurant, être tenté par une expérience morbide en supprimant un illustre inconnu ne lui ayant directement causé aucun tort.
    Autant l'idée de départ est tout a fait louable, autant la mayonnaise, sur un plan moral, a du mal a passer: je ne suis pas du tout expert en philosophie mais j'avoue être amère que l'on puisse en arriver la.
    Et ce qui n'arrange pas la donne, c'est que l'on devine trop vite comment tout cela va se terminer... en dépit d'une chute et d'une moralité finale assez originale malgré tout.
    Mais on a connu Woody Allen beaucoup plus inspiré et je fus guère convaincu par Phœnix dont le registre peine ici a convaincre. Emma Stone et Parker Posey s'en tirent fort bien...
    A vous de voir
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 octobre 2015
    scénario déjà vu et manque de complicité entre les personnages
    dommage j'adore les films de Woody Allen
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 octobre 2015
    Très bien écrit et joué avec du jazz en musique de fond. Un régal !
    Caine78
    Caine78

    6 693 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 novembre 2015
    Ah, Woody Allen... D'un côté on ne peut nier l'intelligence, le brio d'un artiste toujours capable de nous dessiner des personnages intéressants et subtils, à l'image de celui interprété par un excellent Joaquin Phoenix. De plus, le film se pare ici d'un certain cynisme lui allant plutôt bien, et s'avérant même le moteur d'un scénario assez bien huilé. Mais bon... Le problème, c'est que cet « Homme irrationnel », le réalisateur aurait dû le faire il y a une quinzaine d'années, à moins que cela ne soit déjà fait tant il nous évoque à plusieurs reprises « Match Point ». Cela se regarde sans trop d'ennui (quoique), parfois séduit par l'écriture et la tournure inattendue que pouvait prendre l'intrigue, mais sans jamais le frisson ni le plaisir qu'a pu me procurer l'auteur d' « Annie Hall » et « Manhattan » par le passé, à l'image d'une Emma Stone charmante mais peu marquante. Tout le cinéma du maître new-yorkais est là, sans jamais retrouver l'inspiration ou l'étincelle qui aurait fait à une époque de l' œuvre une nouvelle grande réussite. Heureusement, le dénouement « brutal » faisant la part belle au destin et au « hasard » permet de sortir de la salle un peu moins blasé qu'on aurait pu le craindre, sans pour autant être conquis. « Minuit à Paris » semble déjà loin.
    sylounette
    sylounette

    45 abonnés 189 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 novembre 2015
    film a éviter des clichés, une histoire sans intérêt.. on ne retrouve pas le brio des films de W Allen
    film purement commercial ?

    Je n'ai pas été enthousiasmée non plus par le jeu des acteurs.....
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 15 octobre 2015
    Il y a un sentiment "bizarre" entre le "un peu bâclé" et le "je suis tellement pro." que je m'en tire quand même....Je parle de Woody Allen bien sur.

    Baclé :
    -Le casting : Joaquin Phoenix n'est pas crédible, ni physiquement (trop décati pour tomber une fraîche étudiante!), ni intellectuellement (Ses cours, ses pensées sont d'une grande banalité).

    Pas mal:
    - Je suis tellement pro. que le scénario (à la Match Point) est magnifiquement twisté......W.A. s'en sort
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    133 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 décembre 2015
    Des dialogues qui n’en finissent plus, une Emma Stone qui ne fait qu’exagérer son rôle tandis qu’un Joaquin Phoenix énerve plus qu’il ne sidère en alcoolique endormi, poète du dimanche à deux sous. Le montage, de style lent, exaspère, les plans, longs plus qu’il n’est possible, nous font fermer les yeux. La musique, extrêmement répétitive, n’a le don que de nous provoquer de l’urticaire et sûrement pas une certaine grâce qui ne serait pas de refus. Qu’y-a-t’il à sauver face à cette interminable heure et ces trente-cinq minutes qui dépassent avec flemme de la couette de la table autour de laquelle sont réunis des acteurs en sous-régime, qui discutent d’une philosophie tellement de comptoir qu’elle se retrouve être sans aucune importance pour nous, spectateurs… Ou la question serait peut-être la suivante : peut-on faire une overdose de Allen et de son cinéma? Si on considérerait ses films comme des étendues d’eau, cet « Irrationnal Man » ne serait qu’un lac trop paisible et surtout trop faible niveau quantité, donc on se retrouve avec des situations ridicules, jouant, paraît-il, du comique de l’absurde, mais on a affaire qu’à un pétard mouillé, une véritable grenade qui ne peut exploser car elle est calquée sur l’une des pires et l’une des plus durs choses à mettre en scène au cinéma : la philosophie. Le problème avec ce nouveau Woody Allen, c’est que les dialogues semblent être écrits le matin même du jour de tournage. Une suite sans queue ni tête de conversations sur le mal-être bien-pensant d’un professeur d’universités qui n’arrive plus à respirer. Voilà ce que c’est et ce que représente ce film : un continu de scènes prolongées au maximum, durant lesquelles on voit des personnes marcher, parler sans entrain ou avec trop d’entrain, sur-jouant ou sous-jouant, buvant du vin et converser sur le sens cabalistique de la vie. Il n’y a purement et simplement rien de passionnant à voir, et encore moins à entendre, car on s’ennuie sans fin et on ne parvient jamais à être passionnés par ce casting en vacances, qui n’est présent sur le tournage juste pour dormir et manger dans un dinner le midi puis dans un restaurant de luxe le soir, et qui ne sortent de leurs appartements que pour sortir quelques répliques qui, comme dans la plupart des Allen, sont des exemples d’immondices d’écriture idiotes et barbantes. C’est dramatiquement bavard, ennuyant et trop sec. À un moment on décroche face à ce lot d’idioties sorties par un réalisateur qui n’a, si rien à prouver, plus aucune idée de mise en scène et ce depuis une bonne dizaine d’années. Que dire d’autre de plus sur un trou noir artistique dont on sort comme répugnés? Rien, sinon parler de ce final hautement ridicule, voire de cette voix OFF qui n’arrête jamais, avec celle de Stone en fond, déjà trop énervante lorsqu’on la voit à l’écran, mais ce sont deux autres affaires qui rabaisseront encore plus un film déjà bien minable et pauvre. « Il y’a deux ans sortait Jasmine, enveloppée dans son Blue, qui lui allait si bien… Cate, ton caractère nous manque ». Le tien aussi, Woody.
    Mederlow
    Mederlow

    39 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 octobre 2015
    Ce n'est pas un mauvais film en soit mais c'est certainement un mauvais Woody Allen!
    Les discours entre personnages qui font des Allen des si bons films sont noyés dans des théories philosophiques sans corps, on ne ressent pas du tout la légèreté habituelle de ses films et il n'y a pas de scénario qui rattrape le reste (même si ca c'est habituel)
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 15 octobre 2015
    Comme chaque automne, Woody Allen offre son film-nouveau en pâture au public. Son quarante-cinquième long métrage nous apporte son autodérision, son amour des femmes dans une comédie policière aux senteurs de thriller philosophique. Comme souvent, le réalisateur sait s’entourer d’actrices à la vivifiante fraîcheur et d’acteurs irradiant leur jeu fougueux. Ainsi, on applaudira le professeur affectivement dévasté, perdu devant l’inutilité de tout ce qu’il a entrepris, militantisme, enseignement ou écriture. On admirera la femme inassouvie campée par Parker Posey. On savourera la pétulance d’Emma Stone irrésistiblement troublée par le caractère fantasque et torturé d’Abe.
    Outre la merveilleuse description des coulisses d’une université provinciale, toujours aussi inventif, le réalisateur sait nous amener là où il excelle, nous faire réfléchir, sans pour autant quitter ni l’écran ni l’action des yeux. En dépeignant délicieusement les errances existentielles de cet enseignant romantico-dépressif, il nous amène à nous situer par rapport à la morale et à l’action. Schématisant l’une par l’idéalisme de Kant, l’autre par le réalisme d’Heidegger, il nous conduit sur un chemin que l’existentialisme a souvent parcouru, la liberté dans le choix assumé. Désespérant de ne pouvoir donner à sa vie l’absolu qu’il souhaite vivre, ni l’implication dans des O.N.G., ni l’écriture de volumes appréciés par ses pairs ne lui ont donné la plénitude qu’il recherche. Mais Tyché, le malicieux destin des Grecs, le destin moteur de l’univers, vont l’amener à pouvoir agir. Une conversation surprise dans un bar, une injustice discernée, et voilà que se pose la question morale qu’il attendait tant. A-t-on le droit de supprimer un être abject, immoral mais puissant afin que justice puisse être rendue ? Au nom de quoi peut-on le faire ?
    Marchant dans les traces de Lafcadio, le héros perpétrant un acte gratuit dans les "Caves du Vatican" de Gide, il va se convertir en justicier masqué afin de rétablir l’équilibre entre le pot de fer et le pot de terre. Mais un crime n’entraîne-t-il pas un autre crime ? Un forfait intéressé ne suit-il pas un assassinat gratuit ? C’est là encore qu’intervient, tel un "deus ex machina", le retournement de situation providentiel, le clin d’œil humoristique, mais grinçant, qui éclaire la tresse filée par des Parques intervenant au bon moment.
    Débutant comme une comédie romantique, usant de son savoureux sens des dialogues croustillants, la maestria jubilatoire avec laquelle Woody Allen nous raconte cette histoire d’une succulente noirceur, ce spectacle à l’ironie mordante débouche dans un film noir aux accents hitchcockiens. Le réalisateur joue ainsi de l’intrigue, des pirouettes divertissantes et même du suspens pour se moquer de lui, vieux misanthrope désespéré.
    Sans être un merveilleux film, ce sera un excellent moment.
    Michel Tellier
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 2 novembre 2015
    J'ai été très déçu par ce film bourré de clichés (les frasques d'un professeur de philosophie alcoolo) avec une intrigue qui cherche à être crédible sans jamais y arriver( l'improbabilité de la situation où il décide d'assassiner un juge qui lui est étranger), avec un humour absent et un pseudo romantisme sauce américaine qui voudrait défier toute moralité. Moralité neuf euros foutus à la poubelle! Woody Allen nous avait habitué à mieux. Heureusement , je reste sur le souvenir de "Minuit à Paris", plus léger, plus frais et jubilatoire. Rien de tout çà dans ce film!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 octobre 2015
    Woody Allen renoue avec ce film à des classiques comme match point ou le rêve de Cassandre.
    On apprécie le scénario, le suspense, le déroulement du film. Au niveau des acteurs bravo à Joaquim Phœnix et Emma Stone.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 octobre 2015
    histoire rocambolesque mais bien ficelée du grand woody Allen. ..
    Jorik V
    Jorik V

    1 268 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 octobre 2015
    Il semblerait que Woody Allen soit moins inspiré par sa nouvelle muse, en l’occurrence Emma Stone, qu’il ne l’était par Scarlett Johansson il y a dix ans. En effet, cette dernière lui avait inspiré le chef d’œuvre du thriller « Match Point », la comédie romantique inoubliable « Vicky Cristina Barcelona » et le sympathique et ludique « Scoop ». L’an dernier, « Magic in the Moonlight », déjà avec Emma Stone, se révélait être un sympathique jeu de faux-semblants sans pour autant être inoubliable. Aujourd’hui avec « L’homme irrationnel », monsieur Allen semble s’être reposé sur ses lauriers en nous livrant une réflexion sur le sens de la vie mâtinée de thriller guère enthousiasmante. Et surtout, des impressions désagréables de déjà-vu, et en mieux, chez l’auteur.
    La première partie navigue entre discussions philosophiques et littéraires interminables entre les différents protagonistes et ne nous enchante guère. Lorsque le crime entre en jeu, on est loin des sommets de suspense de « Match Point » justement mais plutôt dans une légèreté distrayante mais guère stimulante et encore moins accrocheuse. Tout cela se suit néanmoins relativement bien et la conclusion reste étonnante et futée. De plus, le contexte de la faculté fictive de Providence donne un petit coup de jeune bienvenu au film. Il aurait en effet pu paraître plus vieilliot et rébarbatif sachant que ce n’est pas une œuvre de la filmographie de Woody Allen qui marquera le renouveau dans sa carrière. Le metteur en scène semble en effet se mettre paisiblement dans ses chaussons sans chercher à surprendre… Au détriment de ses spectateurs.
    Les réflexions sur le hasard et le destin sont parfois bien vues mais le plus souvent nébuleuses. Heureusement, comme toujours chez Allen, les acteurs qui les ont en bouche sont bons. Il est donc clair que, sans pour autant être déplaisant, la cuvée annuelle du cinéaste binoclard ne figurera pas au panthéon de ses meilleurs œuvres. Trop bavarde et verbeuse, elle risque d’en décevoir plus d’un. Gageons qu’après deux œuvres mineures, sa prochaine réalisation atteigne les sommets de « Blue Jasmine » dernier film mémorable en date du cinéaste. « L’homme irrationnel » sentant un peu trop la naphtaline et le manque d’ambition.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 17 octobre 2015
    Étant fan de Woody Allen...j'ai été très déçu...j'ai eu l'impression d'avoir déjà vu ce film avant...c'est un mélange de plein de films de Woody Allen...une sorte de best of...très bavard beaucoup plus que d'habitude...seul Joachim Phoenix est grandiose comme d'habitude la seule raison de voir le film à mon avis
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 octobre 2015
    je sors de la séance et je suis littéralement emballée !! Woody allen, une fois de plus, traite dans ce film de sujets graves avec légèrete, intelligence et sensibilité. J'ai ete en haleine de bout en bout, pas de omets creux pour moi. Dans ce film, il y a la vie, l'amour, la mort, le questionnement inévitable, la quête de sens, l'émotion, la densité, un excellent jeu d'acteurs le tout avec une musique de fond comme ce génie sait les choisir ! Je le recommande vivement à tous
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