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    The Go-Go Boys
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    8 critiques spectateurs

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    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    63 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 novembre 2014
    Le casting est limite mensonger, mais peut-être est-ce un hommage aux méthodes qui ont fait le succès de Golan et Globus. Ni Stallone, ni Chuck Norris, ni Bronson, ni la plupart des autres stars qui ont trempé dans l’aventure des studios Cannon ne font réellement d’apparition dans "The Go-Go Boys". Tout juste voit-on rapidement un ou deux extraits de leurs films. Seuls Jon Voight (pour "Runaway Train"), l’inénarrable Michael Dudikoff (pour l’ensemble de son œuvre de ninja yankee) et, à tout seigneur tout honneur, le sidéral et sidérant Jean-Claude Van Damme disent quelques mots. Menahem Golan et Yoram Globus, les vrais héros de ce docu, c’est un peu Dominique Strauss-Kahn et Thierry Leyne en version producteurs de cinéma. Deux semi-margoulins, lancés par quelques succès en Israël, qui vont épater la galerie en révolutionnant (soi-disant) le monde des studios hollywoodiens : films pré-vendus par paquets de douze aux distributeurs et tournés à l’arrache, cavalerie financière érigée au rang de huitième art, campagnes de promo masquant le vide des scénarios, crétinerie et bourinage élevés au rang de valeurs fondamentales… Tout cela se cassera rapidement la figure, sur fond de voltige comptable et de détournements de fond massifs, avec l’intervention en guest star d’un Bronson de la finance, le plouto-mafieux Giancarlo Paretti, et comme cocu définitif le contribuable français, obligé de combler avec l’argent de ses impôts les pertes abyssales du Crédit Lyonnais, agent du rachat de la MGM, pendant que Golan et Globus poursuivaient leur carrière en Israël. DSK et Leyne, on vous dit (le suicide en moins) ! La grande faiblesse de "The Go-Go Boys" est de jeter un voile pudique sur le côté franchement escroc des deux producteurs. Un ex-ponte d’un studio concurrent dit seulement « vouloir croire que Globus ne savait rien des magouilles de Paretti » - un peu léger comme argumentaire. De même, le film ne dit rien de l’arrière-plan idéologique sur lequel s’est construit le succès éphémère de la Cannon : l’Amérique reaganienne avait besoin de héros testostéronés et d’une vision du monde bourinement simpliste, qu’elle trouva dans "Invasion USA", "American Ninja" et autres œuvres phares du studio . Soyons juste : tout nanarophile d’hier, d’aujourd’hui et de demain sait ce qu’il doit à Golan et Globus qui auront au moins légué cet héritage à l’humanité. Pour le reste, "The Go-Go Boys" suscite un mélange d’admiration amusée et de dégoût devant tant d’énergie, tant de science du baratinage, tant de poudre aux yeux, tant de situations baroques (Golan produisant, sur un malentendu, un film de Godard…) et tant de talent pour rebondir une fois la catastrophe consommée.
    pierrre s.
    pierrre s.

    428 abonnés 3 304 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 mars 2016
    Documentaire intéressant mais qui adopte peut être trop le point de vue de la Cannon. On peut donc lui reprocher un manque d'esprit critique.
    Caine78
    Caine78

    6 703 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 septembre 2018
    Un documentaire retraçant l'incroyable histoire de la Cannon, de sa naissance jusqu'à sa liquidation, et de ses créateurs, l'inénarrable duo Menahem Golan - Yoram Globus. Globalement on ne s'ennuie pas, on apprend des choses, et si les interventions sont un peu inégales, elles restent globalement de qualité. Le choix de la réalisatrice est de donner à 80% la parole aux deux trublions, ce qui s'avère un choix plutôt pertinent, mais souffrant inévitablement de partialité. Si les entendre permet de bien distinguer le rôle de chacun (le « meneur de projets » d'un côté, le financier de l'autre), il est très vite évident que Golan manque totalement de lucidité sur son travail, au contraire de Globus, beaucoup plus réaliste et reconnaissant quelques grosses erreurs (son témoignage sur la mise en chantier de « Superman IV » est éloquent). C'est à la fois intéressant et en dit pas mal sur le bonhomme, mais de l'autre celui-ci est tellement incapable d'avoir un regard lucide que cela empêche tout esprit critique concernant l'entreprise. Il y a d'ailleurs un peu trop de complaisance : pas un mot sur le niveau pourtant désastreux de Golan comme réalisateur, par exemple, ou des choix étonnants : l'empire des cassettes vidéos sur lequel a régné un temps en maître la Cannon n'est pas évoqué une seule seconde... Sincèrement, je pense que cela aurait pu, dû être mieux. Maintenant, le montage est plutôt équilibré, ce n'est pas trop long et on ne nous abreuve pas d'images de films : juste ce qu'il faut, celles choisies étant d'ailleurs très... éloquentes (mon Dieu, que de navets!), sans oublier les (rares) projets ambitieux mis en chantier par le studio, notamment leurs collaborations avec John Cassavetes, Jean-Luc Godard et Andreï Kontchalovski. Surtout, la première partie évoquant les débuts de la firme, notamment en Israël avec des productions parfois pour le moins étonnantes (dont quelques comédies musicales semblant valoir leur pesant de nanaritude), montre une autre facette de ces deux amis (ou cousins, pour être précis) qui étaient quand même un peu prêts à tout pour faire du pognon (de dingue), au point de finir par se foutre complètement de l'art cinématographique : assez déconcertant, mais sans doute assez proche de la mentalité de nombreux producteurs américains aujourd'hui... Divertissant et plutôt instructif, donc, à défaut d'avoir le recul et l'objectivité nécessaire pour en faire un documentaire de référence.
    Yetcha
    Yetcha

    879 abonnés 4 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2016
    Success story incroyable que celle de ces cinéastes / hommes d'affaires israéliens. La Cannon nous a fait rêver et on en prend conscience en regardant ce documentaire. On peut le compléter par Electric Boogaloo, réalisé par d'autres personnes que les Golan eux-mêmes mais qu'ils n'ont pas vraiment accepté.
    this is my movies
    this is my movies

    701 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mars 2016
    Pour les fans de film de genre des années 80, la simple évocation du nom de la Cannon suffit à faire remonter à la surface une foultitude de souvenirs de films bis voire Z qui offrait son lot de nichons, de sang et d'explosions dans des films décompléxés et fun qui font désormais les beaux jours du site nanarland après avoir garnis les rayons de VHS des vidéos clubs des 90's. Ce documentaire passionnant et très bien documenté revient avec beaucoup de recul et certains des protagonistes de l'époque sur cette période qui aura vu 2 cousins partis de presque rien gravir les échelons à Hollywood et avoir pignon sur rue au festival de Cannes. Ils ont découvert des stars uniques, produit des films très divers (Cassavetes ou C. Norris), gagné beaucoup d'argent, dépensé encore plus d'argent et changé la face du cinéma d'exploitation. Si la mauvaise foi l'emporte parfois et que Menahem exagère parfois un peu ses chiffres, le film revient avec honnêteté sur cette période et trace le portrait très contrasté d'hommes qui ont tout donné au cinéma. Le sacrifice de leur vie personnelle est évoqué avec pudeur aussi bien par leurs enfants que par eux et ça reste très touchant. Un docu indispensable pour les fans du bis et des 80's, bien documenté et fourmillant d'images cultes. D'autres critiques sur
    CeeSnipes
    CeeSnipes

    283 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2014
    La société Cannon fut cible de deux films en très peu de temps en 2014 : The Go-Go Boys d’Hilla Medalia et Electric Boogaloo de Mark Hartley. Le premier fut présenté à Cannes Classics.

    The Go-Go Boys est un film qui prend clairement la défense de Golan et Globus dans la mesure où celui-ci explique leur soif d’American Dream et de cinéma, sans jamais remettre en cause les méthodes de la boîte. C’est un point de vue qui se défend, surtout au vu des témoignages recueillis, entre un Michael Dudikoff qui a connu ses meilleures années dans la boîte et un Tom Pollock qui raconte amusé le Grand Barnum que faisait Cannon sur la Croisette pendant les nombreux festivals que Golan & Globus ont assisté (et surtout animé). Si Yoram Globus est un type conscient qu’ils étaient plus vendeurs qu’artistes, Menahem Golan est le vrai Harvey Weinstein israélien, se défendant de toutes ses erreurs personnelles et refusant de parler des professionnelles, préférant deviser et donner des leçons de vie, pas forcément détestables mais définitivement inconsistante pour celui qui a vraiment envie de connaître l’histoire. Une hagiographie comme Waking Sleeping Beauty sur Disney était-elle bien plus intéressante.

    Il n’empêche que The Go-Go Boys est un bon documentaire qui aurait plus sa place à la télévision qu’au cinéma. Menahem Golan est mort quelques semaines plus tard. Il avait l’air fier du film. C’est déjà ça.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 août 2016
    Le film raconte les débuts, l’ascension et la chute de Menahem Golan (Globus de son vrai nom et décédé le 8 août 2014 à 85 ans) et Yoram Globus. Cousins israéliens, ils ont commencé par produire (Noah Films) et réaliser des films dans leur pays d’origine avant d’émigrer aux Etats-Unis où ils rachètent en 1979 la petite société Cannon films. Ils ont été parmi les premiers à réaliser des films d’action avec des vedettes comme Charles Bronson, Sylvester Stallone (« Over the top »), Chuck Norris ou Jean-Claude Vandamme. Sans oublier la production de films de qualité avec des cinéastes réputés comme John Cassavetes (« Love streams ») (1984), Franco Zeffirelli (« Othello) (1986) ou Jean-Luc Godard (« King Lear ») (1987). Ils ont rencontré les grands de ce monde (la reine d’Angleterre Elisabeth II par exemple !) et ont monté les marches au festival de Cannes (6 films en compétition en 1986). Leur ambition leur a été fatale : s’associant à l’escroc Giancarlo Parretti dans le rachat en 1990 de la M.G.M. (l’époque flamboyante du Crédit Lyonnais !), ils ont accumulé des dettes qu’ils n’ont pu rembourser, provoquant la disparition de leur société et leur séparation, Globus devenant président de la M.G.M. et Golan rentrant en Israël.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 octobre 2014
    Ca fait plaisir de voir un film sur nos classiques de jeunesse, surtout que ce sont eux qui ont influencé tous nos réalisateurs de films de genre ! Et en plus on se marre, le film est drôle et émouvant !
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