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    Near Death Experience
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    75 critiques spectateurs

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    WutheringHeights
    WutheringHeights

    110 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 septembre 2014
    Le film est parfois un peu ennuyeux mais il est traversé de fulgurances poétiques bouleversantes, portées par la voix de Houellebecq, au phrasé si particulier. (...) Malgré les longueurs, Delépine et Kervern livrent un film un peu expérimental, à mille lieux des conventions et du bon goût, dans leur pur esprit punk, avec un Houellebecq fascinant.

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    Kiwi98
    Kiwi98

    263 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 septembre 2014
    Michel Houellebecq, écrivain reconnu et aujourd'hui acteur. Déjà "L'enlèvement de Michel Houellebecq" diffusé récemment sur Arte était la surprise la plus agréable de la rentrée. Une comédie hilarante avec un acteur principal montrant un talent comique insoupçonné en campant sa propre figure publique en homme silencieux, timide et qui en quelque sorte n'en a rien à foutre. Ici l'attachant Miche-miche campe un peu le même personnage blasé et sans histoire. Mais dans un contexte différent, loin de la comédie on est ici dans une sorte de drame expérimental ultra contemplatif s'inspirant d'un fait divers réel ou un homme était allé dans les montagnes pour se suicider. Dès le début du film c'est le calme plat, Michel est dans un bar, il boit après le boulot en bon prolo pour retrouver sa famille ensuite et se coucher, l'homme normal quoi et pourtant assez attachant car facilement identifiable avec sa gueule ravagée et son ras le bol visible quand on le voit regarder la routine de Pernault sur TF1. Il va ensuite s'improviser une randonné à la montagne, randonné qui va se transformer en quête entre la vie et la mort. Le film fait beaucoup penser à "Last Days" de Gus Van Sant (n'ayant pas vu "Gerry"), ultra contemplatif, un seul protagoniste et gestion du rythme presque identique c'est à dire très lent, tellement qu'une dizaine de personnes sont partis 20 minutes après le début du film. Il faut dire qu'il faut accrocher et heureusement qu'un homme a eu la brillante idée de mettre une voix off de Houellebecq pour traduire les pensés tourmentés du protagoniste. Au final on ne voit qu'un homme marcher et servir une morale métaphysique pendant une heure et demi. Le tout est assez charmant encore une fois surtout grâce à Houellebecq, on ne se lasse pratiquement jamais de le voir jouer même si il fait toujours la même tronche pendant tout le film, c'est aussi ce qui le rend attachant et identifiable de plus qu'on ne voit que 3 visages pendant tout le long, une bonne idée de la part des réalisateurs qui font preuve de beaucoup d'audace sans arriver à un résultat visuellement identifiable malheureusement ni nous transmettre véritablement les émotions si ce n'est pas la lenteur parfois forcée du film.
    Bilan : Superbe balade contemplative pleine de sens avec un véritable fond de quête existentielle mais le camping avec Houellebecq ça devient rapidement chiant.
    Philippe G.
    Philippe G.

    24 abonnés 167 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 septembre 2014
    Pur chef d'œuvre qui illustre une vérité. La mort est bien moins épouvantable que l'illusion de la vie.

    L'histoire d'un homme condamné à vivre et qui trouve finalement la liberté.

    A déconseiller en cas de forte déprime. Ou alors passez d'abord voir l'entrepreneur des pompes funèbres, afin de tout préparer, pour faciliter les démarches de ses proches...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 13 septembre 2014
    Film à acteur unique: Houellebecq
    Les monologues sont poétiques mais ils y en a peu
    Julien D
    Julien D

    1 206 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 septembre 2014
    Le sujet des remises en question en fin de vie semble hanter le duo de réalisateurs que forment Gustave Kervern et Benoît Delépine puisqu’il déjà au cœur de leur fameux Mammuth et, dans une moindre mesure, de leur premier film Aaltra. En choisissant de s’allier à l’écrivain controversé Michel Houelbeck, qui n’en est pas à sa première expérience cinématographique puisqu’il avait déjà tenté de réaliser plusieurs courts puis un long métrage et avait joué son propre rôle dans une petite comédie autour de sa personne, pour lui faire incarner un sexagénaire suicidaire, ils signent un film qui s’éloigne complétement de la légèreté et de la loufoquerie qui caractérisaient leurs précédentes réalisations, qui n’en garde que leur gout pour le road-movie, les rencontres avec les personnages haut en couleurs en moins. Filmées avec un matériel obsolète qui aboutit à une image d’une qualité digne d’une vieille VHS, et par le biais d’une mise en scène qui semble obnubilée par son acteur plutôt que par une quelconque volonté de donner un sens à ce scénario minimaliste, les errances de ce dépressif dans les montagnes phocéennes et les élucubrations de la voix-off qui nous fait partager ses idées noires sont, malgré les quelques embardées musicales, d’un ennui mortel. Vouloir transposer à l’écran la morosité sinistre de l’auteur de La Carte et le Territoire n’aura abouti qu’à un triste moment à passer à fort potentiel soporifique.
    islander29
    islander29

    868 abonnés 2 359 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2014
    On retrouve ici, un peu l'esprit du film Mammouth, avec un acteur Houellebecq, qui se pose des questions sur sa vie et part en randonnée dans la nature......
    C'est un monologue espacé , le film n'étant pas forcément bavard, il y a des moments de contemplation, de recueillement serait on tenté d'écrire.....
    Le film est indubitablement écrit et se pose comme une réflexion philosophique sur la vie , sur le suicide....Pour soulager le spectateur il y des clins d'œil humoristiques.......Le message final est assez clair et complètement réaliste, l'homme doit son bonheur non pas à la nature, mais à la technique, et de faire l'éloge de façon ambiguë du canapé, mon corps n'aspire qu'à la douceur du canapé de préférence à la nature rugueuse.....On notera là une petite contradiction du film qui aurait été évidemment beaucoup moins crédible dans un salon, et qui ne se soutient que par la beauté des paysages et de la nature où chemine notre héros.....Monsieur Delepine, ne mélangeons pas tout, l'homme est fait pour le confort de la ville, indubitablement, cela ne veut pas dire qu'il ne doit pas aimer la nature ni la fréquenter......Approfondissons la réflexion, ce que fait le film non sans magie ni intelligence......J'ai aimé.....
    Pomme Acide
    Pomme Acide

    7 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2014
    Ni obsolète ni flou Michel Houellebecq, peut-être post punk, no future, et très bon acteur pour le plus riche des "sans-dents" français. Un conte sur l'angoisse de la Mort dans son Moi intérieur et dans le Nœud familial. Pas Trash pour un sous comme je le pensais et une histoire d'amour avec Endorphine qui finie mal ?
    momo M.
    momo M.

    40 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 septembre 2014
    Grolandais, ne vous attendez pas à voir un film drôle ! Celui-çi ne ressemble pas aux précédents films tournés par Delépine et Kervern. Un type au bout du rouleau s'en va se perdre dans la nature et se parle à lui même, pas loin du suicide. On le suit, c'est parfois un peu long, mais Houellebecq est tellement bien dans ce rôle qu'on se prend au jeu. On ressort de la salle un peu plombé..
    traversay1
    traversay1

    3 602 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 septembre 2014
    Vu de dos, sur l'affiche de Near Death Experience, Michel Houellebecq, en tenue de cycliste, ressemble vaguement à Poelvoorde dans Le vélo de Ghislain Lambert. La comparaison s'arrêtera là : NDE est un film du tandem Delépine/Kervern dont le dernier essai, Le grand soir, n'a laissé que de mauvais souvenirs. Autant dire que l'apathie était loin d'être gagnée, étant donné le sujet, la dépression existentielle, et le dispositif : pratiquement un seul acteur dont le monologue intérieur, résumé d'une vie "floue", se traduit par une voix off (presque) omniprésente. Oui, presque, parce que la B.O du film est remarquable, entre opéra et hard rock. NDE est une sorte d'Into the Wild qui sonne comme un requiem lugubre, transpercé par une poésie incongrue et un humour totalement noir. C'est un OFNI intégral et un festival Houellebecq, ce qui en soit peut sembler un redoutable oxymore. Mais l'écrivain, dans un personnage très proche de lui, est époustouflant et le texte, qu'il marmonne, est d'un lyrisme sobre qui fascine. A condition d'accepter cette expérience cinématographique qui tient plus de l'essai que de la fiction.
    Viviane R
    Viviane R

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 septembre 2014
    Que c'est long.... Quel ennui que ce film. Quelques passages très intéressants, 30 minutes auraient été très bien. Dommage!
    QBN
    QBN

    32 abonnés 147 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 septembre 2014
    Michel Houellebecq. Dépression. Plus d'alcool. Vendredi 13. Journal de Jean-Pierre Pernaut. Femmes, enfants, collègues sont seulement des masses informes et sans visages. Plus d'envie de vivre. Mourir dans la montagne. Vélo. Maillot de cycliste. Plus de cigarettes. Physique maladif, de mante religieuse. Soliloque intérieur. Derniers gestes ratées. Maladresse presque réussie. Michel qui danse. Qui disjoncte. Qui se rêve en astronaute. Qui joue aux petits cycliste avec un inconnu. Qui se confie à sa famille reconstitué en amas de pierre. Qui finis abandonné avec son bouquet de fleur.
    David Z.
    David Z.

    3 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 octobre 2014
    Alors ? Alors, c'est un Objet Cinématographique Non Identifiable. L'histoire ? Le bilan d'un nobody constatant la vacuité de l'existence et ses errements entre passage à l'acte et renoncement total. Dur, cru, intransigeant parfois poétique, voir d'une extrême pureté. Et Houellebecq... Expressif.
    Ah bein personne n'a vendu une comédie burlesque. Rien que le titre. On se demande quand même qui fait l'expérience de Near Death, je dois dire. Houellebecq ou le type collé dans don fauteuil dans la salle obscure.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 janvier 2015
    Le scénario, les monologues et les (rares) dialogues sont superbes, d'une justesse, d'une actualité, d'une imprégnation sociale et politique rare. Ce film met en exergue les incohérences de notre société, notre aliénation et nos failles névrotiques. La réalisation est grossière bien que travaillée, de même pour le mixage, mais on a rarement fait aussi juste et subtile dans les propos. Drôle et sensible, purement Houellebecquien, ce film est cathartique, mais fait réellement réfléchir sur notre quotidien en occident. Superbe.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 septembre 2014
    Je ne conseillerais à personne de voir ce film. Un ouvrage osé, un ovni qui demande du recul, de la sérénité, pour tous ceux qui ont déjà approché de près l'idée du suicide. Un film dans lequel on se surprend à rire au milieu de réflexions simples et profondes. Musiques superbes, beau texte, acteur qui s'impose de lui même. Seul la qualité de l'image ne suit pas, dommage.
    MC4815162342
    MC4815162342

    400 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 avril 2015
    Je découvre enfin le nouveau trip de mes Grolandais chéris, après mon coup de cœur incroyable pour le Grand Soir, ils se ramènent avec un plus petit film, plus discret, moins givré, moins rural, plus poétique et quelque part déprimant. Ça donne peut être pas envie à certains de savoir qu'on va pendant plus d'une heure vingt suivre un vieux bonhomme dans la montagne, mais moi ça me donne envie à 400% quand je vois qui est derrière le scénario et la caméra, et ici ce n'est autre que les modestes génies Gustave Kervern et Benoît Delépine.

    Un vendredi 13, Paul, un employé professionnel, qui fait son travail sans rechigner, alors qu'il est devant sa télé peinard, sa famille rentre, et ça jacasse, ça jacasse, lui ne voulant pas rester au milieu de cette conversation surement déjà entendue des centaines de fois, revêt sa tenue rouge sponsorisé BIC de cycliste et son casque, sort son vélo du garage et part sur la route. Arrivé au pied d'une montagne, il quitte sa monture à pédales, jette son casque et s'enfonce dans la nature, il marche pendant des heures après avoir usé sa dernière clope, il visite la montagne, s'allonge dans la terre, communie avec la nature, regarde les fourmis, touche les rochers, et on comprend qu'il ne rentrera pas chez lui.
    Pour utiliser un langage plus courant, Paul est victime d'un burnout, comme il le dit, c'est à cause du trop plein, du trop vide, il est arrivé au bout du chemin, se sent vide et sa vie de tous les jours, monotone et rarement passionnante n'aide pas, ressentir le vide, au point de vouloir en finir une bonne fois pour toute, comment c'est ? Quelle sensation ça procure de vivre une expérience de mort imminente ?

    Near Death Experience s'éloigne du comique de leurs précédents films, il est plus sage, plus posé, et surtout beaucoup plus poétique et philosophique, c'est comme une réflexion sur la vie, est-il difficile de faire un film à petit budget tout en ayant de l'ambition ? Absolument pas, les cinéastes marginaux Grolandais nous le prouve, nullement besoin d’effets spéciaux, ou de grands acteurs, ni même d'acteurs tout court, car à par l’interprète de Paul on ne voit quasiment personne, ou alors très peu de temps. Et bien sur quand on pense à un dépressif, capable de se taper des montés en vélo, de se rouler dans la terre ou encore de s'accrocher à une façade en pierre, à qui pense t'on pour jouer ce rôle ? Faut croire que Benoit et Gustave ne pensent pas comme tout le monde et d'un coté tant mieux car ils ont fait appel à l'écrivain bien barré Michel Houellebecq.
    Nous suivons donc ce dépressif philosophe à la tronche de paumé qu'est monsieur Houellebecq, quand on connait la folie du monsieur, il n'est pas étonnant de le voir gambader dans la montagne vêtu d'une tenue de cycliste, et le meilleur c'est qu'il est bon, foutrement bon si j'ose dire, je ne vois même pas qui aurait pu le remplacer après avoir vu le film.

    En bref, j'ai une fois de plus adoré ce nouveau film des deux fabuleux zozos, leur style de réalisation est toujours aussi fort et unique, leurs nombreux plans séquences sont simples et impressionnants. leur talent scénaristique est toujours là lui aussi, peut être plus restreint au vu du sujet plus discret et de ces nombreux moments de vides (par là, rien de péjoratif, seulement les moments sans textes sont nombreux), mais leur talent est toujours là. La bande son de son coté est vraiment loin d'être dégueux également, entre musique classique magnifique et morceaux rock, elle envoie comme il faut, les décors sont quant à eux simplistes, c'est la nature, et quelle belle nature, les endroits sont vraiment bien choisis, ça fait du bien de ne voir pendant une heure et demi que des arbres, de la végétation, le ciel, les pierres, de plus le choix de la tenue rouge pour Michel est bien trouvé car il ressort complètement au milieu de cette nature.
    Voilà voilà, que dire de plus sur ce drame poétique qui n'oublie cependant pas d'être drôle, je ne dirais rien mais moi j'ai vraiment pris du bon temps devant ce film que j'attendais énormément, rien de moins étonnant quand il est servi par deux réalisateurs que j'adule.
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