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    Near Death Experience
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    2,7
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    75 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 septembre 2014
    Michel Houellebecq nous fait ses adieux dans un docu-fiction étrange. Ses adieux à une nature qui n'existe plus, qui l'ensevelit.
    fmolko
    fmolko

    3 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 septembre 2014
    Intéressante réflexion. mais qu'est -ce que c'est long ! et autant je comprend pourquoi tout est filmé flou, autant c'est pénible ...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 18 septembre 2014
    Si l’on apprécie la teneur des films décalés et engagés du duo Kervern/Delépine, on reste cette fois-ci dubitatif quant au choix de l’interprète. Michel Houellebecq a beau être un écrivain reconnu, il n’en est pas pour autant acteur. Certes, le côté lugubre du personnage est fort bien rendu par la dégaine débraillée de l’apprenti-comédien, ainsi que par son phrasé incompréhensible, son regard vide et la tonalité employée qui n’est pas sans rappeler celle d’un certain Droopy. Mais le jeu navrant dudit acteur plombe le film au point de faire oublier ses nombreuses qualités (la beauté des plans, les monologues plein de subtilité, l’humour acerbe, la nature sublimement filmée…).

    Un film singulier porté sur l’introspection, à la tonalité désespérée… malgré une interprétation désespérante.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 17 septembre 2014
    Que voila un film bien déconcertant, ce qui pour moi est déjà un point positif. Michel Houellebecq en anti-héros flou, marmonnant parfois son texte, mais le marmonnant tellement bien, dansant comme je n'aurais jamais imaginé qu'il puisse le faire sur Black Sabbath, il faut vraiment voir ça. Certes, quelques scènes sont parfois peut-être un peu trop étirées, et le flou volontaire peut parfois déconcerter. Le duo Kervern-Delépine a tout de même réalisé là un film dont l'originalité et le ton méritent le détour, comme il est dit dans certains guides touristiques. A conseiller donc à ceux qui ne se contentent pas des films convenus et des grosses machines à faire du fric.
    Poupée zoom
    Poupée zoom

    10 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2014
    C'est pas parfait ,déroutant , à éviter en cas de dépression. Mais c'est profondément touchant. Mélancolie des temps modernes. Qui mieux que cette icône littéraire pouvait l'incarner? Tout en humour et délicatesse, Houellebecq promène son allure de petit prince débarqué sur une planète hostile .
    Ce film est un poème , un ballet,une musique: la voix aérienne , les mots nous envoutent jusqu'au poème de Charles Baudelaire qui résonne comme le chant du cygne à la toute fin du film. Et la c'est extatique!
    Audace
    Audace

    48 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 septembre 2014
    Je ne comprends pas ceux qui aiment ce film, mais je veux bien débattre. C'est d'ailleurs le seul intérêt de ce film (à mes yeux) on a envie d'en parler tellement c'est nul... Ah oui, je n'ai pas du cerner l'humour je n'ai pas ris une seule fois.
    nathalie R
    nathalie R

    12 abonnés 227 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 septembre 2014
    Un film d'une grande douceur, avec des touches sombres, des pointes d'humour et authentique. Michel Houelbecq est un stupéfiant et touchant. Un film à voir pour s'oxygéner.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 septembre 2014
    Gros grain sur fond de midlife crisis, near death experience, un film experimental dans la ligné des précedents, du duo De kervern et Délépine.
    On y retrouve toute la mélancolie et les interrogations de la vie moderne, le héros interpreté magnifiquement par Houelbecq, reflète un personnage touchant, tiraillé par la routine et la compétition social que nous impose la société.
    Un film qui donne a penser, et une belle tranche de vie...
    Ricco92
    Ricco92

    227 abonnés 2 153 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 septembre 2014
    Que c'est long !!! Near death experience ne montre presque tout au long du film qu'un Michel Houellebecq dépressif, suicidaire et incroyablement squelettique déambulant seul méditant en voix-off. Hélas, à l'exception de certains dialogues et de quelques rares séquences (celle avec le vagabond), l'humour caractéristique de Gustave Kervern et de Benoît Delépine est quasiment absent. Ne reste qu'une vision dépressive et ennuyante de la vie filmée visiblement volontairement avec un 16mm assez sale (étrange à une époque où le numérique permet d'obtenir une image propre de manière économique). Décevant de la part d'un duo de réalisateurs dont l'humour décalé a souvent fait mouche à la télévision et au cinéma.
    btravis1
    btravis1

    110 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 janvier 2015
    'La vie doit être enivrante' crie Paul dans le film, les films aussi devraient être enivrants, ce n'est pas le cas de celui-ci. Images de piètre qualité, alors que certains plans sont bien trouvés, sabotage artistique qui comme l'ensemble du film s'avère ennuyeux malgré quelques bonnes réflexions en voix-off, dignes d'ailleurs des écrits de Michel Houellebecq. Une scène tendre et drôle nous fera heureusement sourire et sortir de cette monotonie avec la course de petits cyclistes. Scène que beaucoup de spectateurs, partis avant la fin, n'ont d'ailleurs pas pu profiter, faute de courage.
    Pat o'Gruyer
    Pat o'Gruyer

    2 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2014
    Il est difficile de parler de ce genre d'oeuvres qui sont à des années lumières de ce qui se fait d'habitude dans le domaine cinématographique ou artistique. Autant essayer d'expliquer Dada, le Surréalisme, Beckett. C'est une expérience à part, une plongée dans un nihilisme froid qui vous fera hurler de rire ou de douleur, c'est profond sans jamais se prendre au sérieux, glacé mais pas sans âme. Houellebecq est un grand monsieur, même quand il se fait tout petit. Je m'en serais voulu de rater ça.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 083 abonnés 3 968 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2014
    Cela faisait une paye que je n'étais pas allé au ciné et même si le dernier Delépine et Kervern n'avait pas de si bons retours que ça, je me voyais mal ressortir déçu d'un des réalisateurs de Mammuth !
    On retrouve tout ce qui fait plaisir dans les films du duo, c'est-à-dire beaucoup de noirceur, de l'humour, mais surtout beaucoup de vrai. Parce que ce type qui est loin d'être con qui en marre de sa vie médiocre, ça pourrait être n'importe qui… Enfin "n'importe qui", je tiens malgré tout à relativiser, parce que pour réussir à parvenir au constat que fait Houellebecq faut pas être le dernier des abrutis non plus. Réussir à se rendre compte que regarder TF1 toute la journée ça tape sur le système par sa bêtise et son avilissement de la population… malheureusement la majorité des français n'en est pas capable.

    Du coup, c'est vraiment un film qui enlève tout espoir, c'est un film sur la désespérance. Voir, ainsi, toute motivation à vivre s'envoler dans la nature avec une immense lucidité, ça déprime, parce que ce n'est pas un film sur la "liberté" qui fait que l'on va se sentir bien à la fin. On n'est pas dans un trip bobo écolo gauchiste à la Into the wild où il n'y a aucune conscience de la réalité, où tout est fantasmé. On est dans le contraire, dans la réalité ! Il le dit lui-même lorsqu'on lui demande s'il est bien là : "Non". L'homme n'a pas inventé le lit pour rien, le chauffage central pour rien.

    On a un film qui arrive à avoir conscience de ce qu'il raconte sans tomber dans la caricature du "si on vivait tous à poil le monde serait bien mieux".

    Je me suis reconnu dans le personnage de Houellebecq, parce que même si on ne sait pas grand chose de lui (ou justement parce qu'on ne sait pas grand chose de lui) il y a une grande capacité d'identification… Cet agacement de la routine, cette compréhension pragmatique du monde…
    Quelque part c'est triste de voir ce type qui est parvenu pendant des années à se mentir, à croire qu'il aimait son travail misérable, sa petite vie bien rangée… croire à ce mensonge…

    Le film n'est pas exempt de défauts, toutes les scènes ne sont pas égales, on en revient souvent au même point… C'est long de mourir… Cependant il y a une vraie poésie, certes un peu macabre, mais c'est un beau film… Ce n'est pas un film qui fait du bien, mais ça ne l'empêche pas d'être beau. Notamment lorsqu'il utilise de la musique… Black Sabbath en tête… Voir ce pauvre type avec sa clope qu'il n'arrive pas à allumer.
    Ou bien lorsqu'il tente de dessiner un bœuf, on se croirait au début d'Hélas pour Moi de Godard…

    En tous cas c'est un film à voir au cinéma où il n'y a pas d'échappatoire ! Sinon c'est trop facile de faire autre chose, de zapper, c'est un film qu'il faut endurer et qui ne vaut que pour ça. Difficile de sentir la poésie, la beauté du truc si on est focalisé dessus. L'inverse d'un film pop corn taillé pour mettre des pubs au milieu.

    Touchant en tous cas ! Et plus déprimant qu'un album de Shining… Vu qu'il ne laisse aucune illusion sur la vie… Comme quoi, peut-être qu'il fallait prendre les paroles du Christ au premier degré lorsqu'il disait "Heureux les simples d'esprit".
    Nicolas F.
    Nicolas F.

    24 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 novembre 2014
    Difficile de dénouer ce qui relève du poétique ou du pompeux dans cette expérience de mort imminente que les réalisateurs parviennent à transmettre à leurs spectateurs. Si, comme ils le disent eux-même, lorsque l'on regarde Houellebecq, il se passe toujours quelque chose, le personnage de dépressif arrivé au bout de l'impasse qu'est son existence nous laisse un peu sur notre faim. Les longs plans fixes sur l'immobilisme de ce dernier d'abord intrigant, deviennent à la longue interminables et ne débouchent pas sur grand chose, si ce n'est une fascination pour la laideur physique de l'écrivain. Reste quelques déclamations poétiques sur fond de paysages provençaux rythmés par du Black Sabbath.
    En outre, le dégoût pour notre société éprouvé par le personnage -- que l'on retrouve dans la philosophie de Houellebecq qui transpire forcément ici -- et l'incapacité à franchir le pas pour en finir avec la vie débouchent sur une attente plutôt ennuyeuse de la mort. Les inconditionnels du Goncourt 2010 s'y retrouveront sans doute ; ses détracteurs le moqueront d'avantages, tandis que les amateurs du cinéma du duo grolandais auront peut-être de quoi être déçu.
    Car, là où le style caractéristique de plans fixes et d'humour à froid permettait de mettre en avant les Depardieu, Poelvoorde ou Dupontel des films précédents, cet opus semble singulièrement manquer de sel. On en arrive presque à prendre cette mort imminente comme une délivrance. Peut-être cela est-il voulu ? C'est dans ce cas ce qui sauverait NDE.
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    249 abonnés 884 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2014
    Ceux qui ont vu les précédents films de Benoît Delépine et Gustave Kerven savent que les deux réalisateurs ont un univers bien particulier. Trash, punk, déjanté avec toujours un petit coté art et essai très référencé, ce n'est clairement pas un cinéma tout public. Après Le Grand Soir, probablement leur film le plus accessible grâce à la présence de Benoît Poelvoorde et Albert Dupontel, ils reviennent avec un nouvel Objet Filmé Non Identifié avec Michel Houellebecq comme seul et unique acteur visible à l'écran.

    Encensé par certains et décrié par d'autres, l'écrivain Michel Houellebecq ne laisse clairement pas indifférent. Un brin lunaire mais extrêmement talentueux, il colle typiquement au genre de personnages qu'affectionnent tout particulièrement les réalisateurs Benoît Delépine et Gustave Kervern. On pense notamment à Yolande Moreau (héroïne de Louise-Michel) ou à Brigitte Fontaine (mère des deux héros dans Le Grand Soir). L'auteur ne donne pas l'air d'avoir eu vraiment à se forcer pour devenir ce nouveau personnage.

    Il semble en tout cas avoir été une bonne source d'inspiration pour le sixième film du duo Grolandais. Après avoir vogué chacun de leur coté, Benoît Delépine avec le scénario d'Ablations et Gustave Kervern excellent dans le rôle de concierge de Dans La Cour, ils se retrouvent pour signer pour la première fois un drame. On sent dans les dialogues du film ou plutôt les monologues de Michel Houellebecq que l'écrivain leur a donné source à une réflexion sur le sens de la vie vraiment bien observée.

    La "Near Death Experience" (expérience de mort imminente) du film n'est pas exactement telle qu'elle est normalement vécue. Ici la N.D.E de Paul s'est le fait de frôler la mort sans jamais l'atteindre simplement parce qu'il n'ose pas faire le pas fatal pous se jeter dans le vide. Il traîne du coup sa dépression à la manière du personnage inspiré par Kurt Cobain dans Last Days de Gus Van Sant mais au lieu de marmonner dans sa barbe, il nous raconte sa lassitude de la vie.

    Le style de Benoît Delépine et Gustave Kervern est toujours le même : des plans souvent fixes, un peu flous où l'action principale n'est pas forcement au centre du cadrage. Un façon de filmer très peu dynamique couplé à la déprime de leur personnage principal qui pourrait certainement faire fuire les spectateurs non initiés. Cependant, il se dégage beaucoup de poésie des certaines séquences du film accompagnées par moment de morceaux de musique classique ou de titres du groupe de hard rock Black Sabbath.

    On pouvait être un peu suspicieux sur les premiers pas au cinéma du romancier Michel Houellebecq, pourtant il faut reconnaître qu'il arrive à rendre son personnage attachant malgré la dépression. Comme une sorte de Droopy, sa mélancolie et son air bougon le rendent parfois vraiment drôle même si le film est avant tout réellement dramatique. Il marche dans la nature en réflechissant à la vie et les spectateurs peuvent entendre ses penseés comme une sorte de voix off sur les images de déambulation. Si il croise par moment d'autres personnages, ceux ci sont bien souvent à peine visible, laissant l'acteur la plupart du temps seul à l'écran.

    On ira pas forcémment jusqu'a donner un César à Michel Houellebecq pour sa prestation dans Near Death Experience mais il faut reconnaître qu'il est bien meilleur que ce que l'on aurait pu craindre. Si au premier abord Near Death Experience pourrait paraître déprimant, il faut bien prêter attention aux réflexions du personnage qui sont au contraire très positives pour justement ne pas subir les mêmes désillusions que lui. Encore une très grande réussite pour Benoît Delépine et Gustave Kervern.
    nikolazh
    nikolazh

    60 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 septembre 2014
    Un film étrange, quasi expérimental, où on suit le cheminement du héros au milieu de la nature (Houellebecq, complètement dans son rôle est génial de naturel). C'est minimaliste, contemplatif, il ne se passe rien et mis à part quelques réflexions en voix off il n'y a presque pas de dialogues (une sorte de 'Gerry' français en quelque sorte). Une voix off d'ailleurs très agréable, quasi hypnotique, avec un texte travaillé qui n’apparaît jamais ridicule. Certains (beaucoup) penseront que c'est du grand n'importe quoi, d'autre y trouveront de la poésie et l'amour de la littérature. Dommage simplement que l'image soit aussi sale et désagréable à regarder la plupart du temps.
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