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    Near Death Experience
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    2,7
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    75 critiques spectateurs

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    Adri P
    Adri P

    12 abonnés 294 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 septembre 2015
    Pourquoi un film d'auteur ne repose toujours que sur des lenteurs? celle-ci a eu raison de moi. Dommage le sujet promettait bien plus.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    132 abonnés 2 230 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 septembre 2015
    LE MISANTHROPE. Les mammuth du cinéma Grolandais se penchent sur Michel Houellebecq. Une bonne pioche et le grand soir pour le romancier. Une expérience unique d'un mort cérébral, le gouffre, le désespoir dans des scènes loufoques, longues et belles. Je voulais vivre peinard, j'm'en fou, j'suis mort. Le soleil ni la mort ne peuvent se regarder fixement. Un film qui fout le cafard,I'm happy.
    De smet M.
    De smet M.

    11 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 août 2015
    Un film qui se suicide par sa bande annonce, quelle tragédie pour un film de suicidé !
    Il n'y aura pas ici de parallèle entre Houellebecq-homme et Houellebecq-personnage, la chose a été faite mainte fois, parce qu'on ne le connais pas : il a une vie qu'il gomme – contrairement à un Luchini qui sacrifie le peu qu'il a à l'art.
    Un film suicidé, donc : parce qu'il aurait dû s'en tenir à un format de court. Pourtant rien n'y est simple et des kilomètres de pellicule n'épuiseraient pas son sujet. Il s'agit de Paul, un suicidé en puissance à la recherche de sa mort et qui pense, un peu. Il nous parle de l'enfance et de la vie des gens du siècle mais très peu de lui : il veut mourir, et c'est tout.
    Il part Paul, sur un vélo qu'il n'a pas voulu, dans un accoutrement aussi peu saillant que désiré, à la recherche, via la solitude, de sa mort, une mort, la mort. Mais il nous faudra attendre qu'il la rencontre, là est tout le problème, on attend tout ce que l'on sait déjà (la mort, les scènes données par la bande-annonce, ...). En fait on attend trop. Par ailleurs, la passivité de l'attente ne s'inscrit pas dans une association à la recherche de la mort par Paul ; on ne devient pas lui.
    On va même jusqu'à s'y ennuyer, de par la vanité de beaucoup (trop) de scènes : elles ne portent rien. Et pourtant il y a un éclat [...] Suite sur Pours Cinephilie.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    140 abonnés 2 420 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mai 2015
    Des images bucoliques au service d'une prose mélancolique.
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    327 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juin 2015
    Quand le duo grolandais sort un nouveau film, c'est toujours pour moi un événement aussi important les soldes d'hiver pour une bourgeoise en mini-cooper. J'ai toujours apprécié leur cinéma, à la fois social, exigent, drôle et mélancolique.

    J'ai également apprécié Near Death Experience. Ce qui ne sera sans doute pas le cas de tout le monde, j'en conviens. NDE s'inscrit dans la même veine que le très étrange Avida. Le film tient plus de l'essai expérimental que de la comédie populaire.

    Il faut reconnaître que les deux compères ne font rien pour rendre leur film populaire. Les plans, souvent cadré de manière inhabituel, anti-académique, s'étirent en longueur. L'image est granuleuse et les lumières sont naturelles, pour le meilleur et pour le pire. Pratiquement un seul acteur, l'écrivain Michel houellebecq, qui trimbale sa tronche de droopy dégoulinante de sueur dans la cambrousse du sud de la France. Pour terminer le tableau, ajoutons que la trame scénaristique est réduite au minimum et pourrait être grossièrement résumé par "Michel houellebecq se ballade dans la montagne."

    Dis comme ça, je dois avouer que NDE ne fait pas très envie. Pourtant, le visionnage de ce film constitue une véritable expérience cinématographie que je conseille à tout le monde d'expérimenter. Il y a comme quelques chose d'hypnotisant dans ce film. Sans doute en grande partie grâce à Houellebecq et à la fascination de sa tronche détruite par la vie et la tristesse. Même constat avec la voix off, qui nous déclame d'une voix grave et désabusé toute l'absurdité de la vie que peut mener l'homme type de la classe moyenne d'un pays occidental. C'en est même assez déprimant de voir à quel point l'écriture de ces monologue vise juste quant à la description de la société moderne. Chose commune à la filmographie de Delepine et Kervern. C'est sans doute pour cela que j'aime à ce point ce duo. Cette capacité à avoir un regard absurde et juste sur le monde qui nous entoure.

    J'ai désormais un but dans ma vie. Tout faire pour ne pas ressembler au personnage de Michel Houellebecq
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 mai 2015
    "Il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux : c'est le suicide" a écrit Albert Camus. Autant dire qu'on s'attaque ici à du lourd. Un film de cinéma là dessus, il fallait oser. Et c'est vraiment bien fait. C'est simple, c'est plein de sens, et on a presque l'impression de regarder "Into the wild".
    Paul a décidé de se suicider, parce qu'il estime être arrivé au bout de sa route. Il prend son vélo, et part seul dans les collines pour se jeter dans le vide. Mais c'est sans compter avec l'instinct de survie...
    Il part en vélo, donc il est en tenue de cycliste. C'est rouge vif, ça moule son corps maigre, et c'est un cadeau pour la fête des pères. On ne sait pas si on doit en rire ou en pleurer. Et c'est comme ça pour tout le film. Le ton est donné. On aborde la question la plus sérieuse qu'on puisse jamais se poser, pas question de choisir entre le rire et les larmes. On est au-delà. Le titre du film déjà nous a annoncé la couleur.
    Les premières tentatives foireuses font rapidement place à une expérience forcée de vie sauvage, ponctuée de réflexions existentielles. C'est ainsi qu'on peut le voir essayer de faire du feu en frottant deux bouts de bois pour s'allumer une clope, ou encore l'entendre envier son grand-père d'avoir eu le droit de n'être qu'un pépé. Tout évoque la désillusion.
    Ce n'est pas extravagant, ce n'est pas exagéré. C'est juste extrèmement réaliste. Et difficile de s'ennuyer avec un personnage aussi attachant. ou alors c'est une échappatoire.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 14 avril 2015
    au secours, le film le plus pourri de l'année aui commence pourtant mal. Des grosses lenteurs, un houellebecq tout déglingué, non vriament pas un film à voir !!
    tixou0
    tixou0

    704 abonnés 2 000 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 avril 2015
    Ce 6e film des très aypiques Kervern/Delépine est sans doute leur plus "gonflé" (le générique "orageux" annonçant la couleur), leur plus singulier - plutôt loin de l'univers grinçant "Groland" (la tenue de cycliste à part). Toujours la même "grammaire" cinématographique, faite de plans fixes, un seul personnage, solitaire et soliloquant : plus minimaliste serait difficile ! Paul, 56 ans, assez lucide pour admettre qu'il a vécu une vie sans intérêt, choisit d'y mettre fin. Mais l'instinct de vie est puissant, même dans une telle configuration... Cette "NDE" (ne pas se laisser abuser par le titre..) tourne bien vite à la balade existentielle et désabusée, dans l'arrière-pays marseillais, spectaculaire et désolé. La trouvaille de base des 2 scénaristes/réalisateurs (et producteurs !) est évidemment d'avoir "casté" Houellebecq, dont l'impressionnante figure de gargouille et la silhouette d'araignée donnent corps au sujet de façon saisissante - et qui raconte, et se raconte, à merveille, en "off". Long métrage exigeant, du genre "qui se mérite", et dont les indéniables qualités littéraires du monologue-confession constituent justement l'atout majeur...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 avril 2015
    Passé les dix premières minutes j'ai commencé à m'interroger sérieusement. Je trouvais certains plans trop longs, inutiles, ou des cadrages maladroits. J'en suis même venu à me demander si ce dernier film de Kervern et Delépine ne trahissait pas un certain amateurisme commun à leurs œuvres c'est pour dire ! Et puis non, pas du tout. Ces deux-là ont du génie et comme d'habitude on est transporté dans leur histoire. On retrouve ce thème apparemment chère à leur cœur qu'est l'absurdité du travail moderne. Ici c'est d'avantage le cas, on pourrait parler de burnout même, puisque c'est le mot à la mode en ce moment. Mais c'est la vie actuelle et son sens qui sont plus généralement traités. Pas très original me direz-vous ? Or c'est d'une façon tout à fait atypique qu'ils le font. Alors oui c'est vrai que le rythme du film aura de quoi surprendre. Je m'attendais à rigoler un bon coup comme avec "Le Grand Soir" mais apparemment j'étais mal renseigné, surtout qu'on a pas l'habitude d'autant de pessimisme de leur part. Comme quoi ils savent très bien se renouveler dans leur style en abordant différemment les sujets. Pour ma part j'ai passé un intense moment à me triturer les méninges sur ces longs et très beaux plans, aidé bien sûr par cette indispensable voix off de l'acteur. Et puis finalement j'ai trouvé ça parfait jusqu'au dénouement. Avec le recul c'est juste cette mise en place au début qui m'a perturbé. Je ne suis vraiment pas déçu comme d'habitude.
    7eme critique
    7eme critique

    537 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 avril 2015
    Les compères Grolandais continuent de s'attaquer à notre société et aux problèmes qu'elle sème sur son chemin. Leur humour habituel laisse place cette fois-ci à une philosophie de vie penchée du coté pessimiste, et plus particulièrement sur l'effet dépressif d'une routine. "Near death experience" ou quand le goût de la vie devient bien fade. De jolies musiques, quelques belles lignes, une forme molle mais nécessaire à l'accentuation de son sujet, Delépine et Kervern misent sur une douleur psychologique pourtant bien réelle, mais sans surprise sur leur mise en scène. De plus, je ne sais pas si le choix de Michel Houellebecq fut judicieux, non pas pour l'homme, ni pour son physique, mais pour sa voix difficilement audible par moment.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 avril 2015
    Un bon film qui retranscrit à merveille les aléas que tout chacun vit dans son existence personnelle. Une fois de plus Houellebecq est un très bon acteur.
    le clunisois
    le clunisois

    9 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 février 2015
    L'erreur serait de croire qu'un film signé Delépine et Kervern est une comédie. Cela n'empêche pas des pointes d'humour, mais c'est celui du désespoir. Il n'en reste pas moins qu'on quitte la séance rempli d'une émotion rare. Je ne sais pas si Houellebecq est un bon écrivain, n'ayant lu aucun de ses livres, mais c'est un acteur hors pair. Les réalisateurs aiment les images "mal léchées", mais ils ont surtout un sens du cadrage qui leur est complètement particulier. L'expérience du titre s'applique donc aussi à ce film, un ovni difficile d'accès mais bouleversant si on réussit à "rentrer dedans".
    SapienS2.0
    SapienS2.0

    123 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 janvier 2015
    tres déçu par kervern et delepine
    aucun intérêt, long, scenario faible,
    acteur qui n'en ai pas un ..
    bref comparé aux precedents opus du duo, mais la qualité avait baissé avec le grand soir
    mais la c'est une chute
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 12 décembre 2014
    Evidemment un film à part. Les derniers jours d'un homme qui a décidé de mettre fin à sa vie. Thème éminemment tragique et d'emblée traité sur un mode grotesque, puisque notre anti-héros a pris pour se suicider sa bicyclette et se balade tout au long du film dans ce costume si subtilement ridicule d'une tenue de sport bic orange fluo. Le bonhomme est las d'une vie dont il vient de boire jusqu'à la lie la potion amère, non qu'il ait été malheureux particulièrement, il l'a été comme tous les hommes modernes le sont aujourd'hui, selon lui, forcés qu'ils sont de réussir, d'être performants, même s'ils ne sont aucunement doués pour ça. Le point de vue pourrait être simple, même simpliste, je l'ai ressenti plus complexe.

    D'abord l'homme est loin d'être un imbécile, cette conscience malheureuse est très aboutie, elle s'alimente à une réflexion philosophique que certaines séquences traitent avec beaucoup de talent. Deux scènes m'ont plu tout particulièrement, par le mélange des genres et l'habileté de l'aphorisme: celle où le personnage voulant allumer sa cigarette s'aperçoit qu'il ne sait pas faire du feu, à quoi s'ajoute son incapacité à dessiner un boeuf sur un rocher : 15 000 ans d’histoire pour en arriver là ! ; celle aussi où avec un homme qu'il rencontre sur son chemin il pousse pour jouer un petit cycliste miniature grâce à un jet de billes. Bon compagnon, l'autre qui a perdu, part d'une crise de fou rire très communicative, et le héros de conclure: "Voilà, j'ai tout foiré, j'ai pris la vie trop au sérieux, alors qu'elle n'est qu'une partie de billes entre 2 néants".

    En réalité cette balade ante-mortem révèle encore bien des choses à cet homme fini que la merveilleuse nature qu'il traverse laisse totalement indifférent, voire hostile (« Tu te crois beau, dit-il au soleil qui disparait dans ses voiles, va te coucher !). Mais rien n’y fera, même l’espoir traité de façon poétique et amusante du dernier recours, la fée endomorphine qui vient temporairement à son secours, ne suffira pas. Le dénouement est inéluctable. Sur un mode minimaliste que dément la somptuosité et la force d'une musique faite de chants de douleur, nous assistons à la mort d'un quidam certes mais aussi à celle de l'homme tout entier, celui qui a échoué à s'élever vers de splendeurs inaccessibles qu'évoque le poème final.

    Quant à l’acteur, que ce soit Houellebecq ne me gêne pas ; franchement il a la gueule de l’emploi et ses envolées lyriques au cœur d’un drame d’une intense banalité métaphysique sont tout à fait le reflet de son univers de création littéraire.
    Ciné2909
    Ciné2909

    70 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2014
    Entre quelques épisodes du Groland, le duo Benoit Delépine & Gustave Kervern ont trouvé le temps de signer leur 6ème collaboration au cinéma. Si vous avez un petit coup de déprime, ce n’est peut-être pas le film à vous conseiller puisqu’on y suit un homme totalement suicidaire. Le coup de maitre c’est d’avoir confié ce rôle à Michel Houellebecq qui a assurément la gueule de l’emploi (et qui semble imbattable au "Tu me tiens je te tiens par la barbichette"). Une fois encore, le duo propose un film très particulier où promenades au cœur de paysages montagneux se mêlent à des discussions avec des tas de pierres. Near death experience est assurément curieux mais accrocheur.
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