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    Near Death Experience
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    75 critiques spectateurs

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    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 618 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 octobre 2020
    Near Death Experience est un film avec un seul acteur qui est dans une spirale dépressive et déprimante. Qui développe une série de monologues existentialistes alternant avec des images de la montagne où il se trouve. Un exercice de cinéma avec des choses rachetables mais fondamentalement très ennuyeux. Je ne peux rien dire sur Houellebecq. Il joue bien mais on ne sait jamais s'il agit. S'il voulait transmettre une personne visuellement désagréable il a réussi. Le scénario est plus que bref. Fondamentalement les divagations philosophiques baignent dans l'obscurité. Certaines sont très intéressantes, certaines plus acides, d'autres plus drôles mais avec peu de cohésion entre elles. S'ils avaient fait un court métrage de 20 minutes seulement de la partie parlée peut-être que le résultat aurait été meilleur. En ce qui concerne l'esthétique, de nombreuses images fixes de la nature avec une faible qualité d'image du genre photographie brute. Pour dire la vérité c'est un film difficile à endurer. C'est un film seulement pour les courageux qui veulent faire son expérience...
    nathalie R
    nathalie R

    12 abonnés 227 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 septembre 2014
    Un film d'une grande douceur, avec des touches sombres, des pointes d'humour et authentique. Michel Houelbecq est un stupéfiant et touchant. Un film à voir pour s'oxygéner.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2014
    Il faut au moins Michel Houellebeck, même déguisé en téléconseiller, pour porter un tel scénario, si frèle,
    dans la montagne, et ne pas ennuyer le spectateur. De temps en temps, il perce le masque, à mon grand plaisir, mais parfois au mépris de la vraisemblance du scénario. Le plus souvent, il erre dans un environnement étonnament accueillant, et on s'interroge sur la sincérité de sa démarche ou comment les scénaristes vont réussir à conclure. La fin balaie les doutes. Je ne peux pas dire que j'ai trouvé le film passionnant, mais indéniablement original. Et certaines envolées de son monologue valent à elles seules le déplacement.
    Poupée zoom
    Poupée zoom

    10 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2014
    C'est pas parfait ,déroutant , à éviter en cas de dépression. Mais c'est profondément touchant. Mélancolie des temps modernes. Qui mieux que cette icône littéraire pouvait l'incarner? Tout en humour et délicatesse, Houellebecq promène son allure de petit prince débarqué sur une planète hostile .
    Ce film est un poème , un ballet,une musique: la voix aérienne , les mots nous envoutent jusqu'au poème de Charles Baudelaire qui résonne comme le chant du cygne à la toute fin du film. Et la c'est extatique!
    Audace
    Audace

    48 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 septembre 2014
    Je ne comprends pas ceux qui aiment ce film, mais je veux bien débattre. C'est d'ailleurs le seul intérêt de ce film (à mes yeux) on a envie d'en parler tellement c'est nul... Ah oui, je n'ai pas du cerner l'humour je n'ai pas ris une seule fois.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 18 septembre 2014
    Si l’on apprécie la teneur des films décalés et engagés du duo Kervern/Delépine, on reste cette fois-ci dubitatif quant au choix de l’interprète. Michel Houellebecq a beau être un écrivain reconnu, il n’en est pas pour autant acteur. Certes, le côté lugubre du personnage est fort bien rendu par la dégaine débraillée de l’apprenti-comédien, ainsi que par son phrasé incompréhensible, son regard vide et la tonalité employée qui n’est pas sans rappeler celle d’un certain Droopy. Mais le jeu navrant dudit acteur plombe le film au point de faire oublier ses nombreuses qualités (la beauté des plans, les monologues plein de subtilité, l’humour acerbe, la nature sublimement filmée…).

    Un film singulier porté sur l’introspection, à la tonalité désespérée… malgré une interprétation désespérante.
    ferdinand75
    ferdinand75

    558 abonnés 3 879 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 octobre 2015
    Une déception quand on avait tellement aimé l’univers de Kervern & Delépine et tellement apprécié « Mammuth » et « Le grand soir », deux « monuments » du cinéma d’auteur contemporain. Le challenge : réaliser un film tellement statique, au personnage unique, était de toute façon trop difficile à relever. On est presque dans de l’expérimentation. Tout un film sur un seul personnage, qui se promène dans la montagne, déambulant sous le soleil, dépressif, avec l’envie de se suicider, est un peu dur. Difficile de rentrer dans la fiction, et de rester captivé, beaucoup trop de plans fixes ou il ne se passe rien. Alors que le cinéma du duo est plutôt d’habitude, un cinéma du mouvement, de l’enchaînement, du changement de lieu ; i.e. voir le road movie de « Mammuth ». Pourtant les dialogues sont excellents ( enfin le monologue) , le texte lu par la voix de Houellebecq est très bon , on dirait d’ ailleurs du Houellebecq, très littéraire, très cynique, très pessimiste, mais avec allégresse, et une certaine légèreté de style. Il faut aussi noter que Houellebecq lit très bien et rajoute de la profondeur par sa diction (on ne peut pas se prononcer sur ces qualités d’acteur, car il marche seul pendant deux heures, sur des sentiers de montagne, en plein cagnard, avec peu de répliques, et peu d’action) . On peut voir le film comme un exerce de style, une dissertation, ou plutôt une digression sur la vie, avec une position très existentielle sur le fonds, très « Célinienne ». L’homme en a assez de sa petite vie médiocre, banale, il veut en finir, n’étant plus attaché à rien, ni à sa femme, ni à ses enfants, ni à son boulot, mais il s’aperçoit que le suicide est un acte difficile, que malgré sa déprime il est attaché à la vie, que l’instinct animal de survie l’empêche de passer à l’acte. La dernière demi-heure est un peu plus dynamique, avec la rencontre avec cet asiatique et le petit jeu de vélo et de billes dans le sable. On est dans l’absurde, dans le surréalisme. Avec ce jeu de billes il y a probablement une régression au stade enfantin, à l’insouciance de la jeunesse, quand l’on ne sait pas encore la finalité de la vie, à un petit bonheur facile . Et puis aussi l’érection de ces tas de pierres qui symbolisent sa famille, ( 2 gros tas et deux petits )comme un dernier hommage, antique, préhistorique, à son clan. Il se recueille, évoque ses souvenirs, et fait ses adieux, au genre humain. L’allégorie est belle. Et puis le final qui est aussi excellent. Il revient sur la route, sur le chemin de la civilisation, il prépare son retour. Il monte dans cette voiture et pense être guéri. Il semble avoir fait la paix avec lui même. Et puis le twist final, le clin d’œil extrêmement astucieux, la phrase de trop de la jeune femme ; la surprise, violente et soudaine, et le magnifique mouvement de caméra final, avec la voix de l’ange qui l’emmène cette fois pour de bon. C’est du grand art .On retrouve dans cette dernière demi-heure la force, la sensibilité et l’originalité de Kervern/Delépine.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    132 abonnés 2 230 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 septembre 2015
    LE MISANTHROPE. Les mammuth du cinéma Grolandais se penchent sur Michel Houellebecq. Une bonne pioche et le grand soir pour le romancier. Une expérience unique d'un mort cérébral, le gouffre, le désespoir dans des scènes loufoques, longues et belles. Je voulais vivre peinard, j'm'en fou, j'suis mort. Le soleil ni la mort ne peuvent se regarder fixement. Un film qui fout le cafard,I'm happy.
    soulman
    soulman

    89 abonnés 1 225 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 mai 2023
    Apprécier l'écriture de Houellebecq et son univers suicidaire, c'est une chose, voir l'écrivain dans le rôle d'un dépressif qui lui ressemble comme un frère, c'est en une autre, et cette autre chose est tout sauf cinématographique. C'est, pour l'essentiel, une purge qui en devient par moments presque fascinante tant le dispositif est poussé à l'extrême. Volontairement mal filmé, s'appuyant sur un scénario qui tient sur un timbre-poste, "Near Death Experience" est réservé à ceux qui supportent tout de l'auteur de "Plateforme", y compris de le voir fumer pendant d'interminables plans, la clope entre le majeur et l'annulaire.
    zhurricane
    zhurricane

    83 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 juillet 2016
    Le film nous présente les déboires de Houellebecq pendant 1 heure 20. Le problème c'est que le film est sombre et pas constructif. On voit un homme se déliter, qui n'aime pas le monde et les gens qui l'entourent, un homme dont la société à totalement rincé. Jamais le film n’amène quelque chose de constructif. Le personnage de Houellebecq est neutre au possible, bien qu'il joue très bien son rôle de roi de la déprime. Mais presque aucune interaction n'est créé, mis à part c'elle très drôle (parce que absurde) de la partie de vélo. La fin aussi est dans un super humour noir. spoiler: avec endorphine
    Mais le principal du film n'est qu'une contemplation noir de la vie. En plus de cela les réalisateurs se forcent à mal filmer, pour donner un fond au film, qui est vraiment lassant et facile. Bref je serais pas loin de penser que ce film est une grosse arnaque, si les monologues de Houellebecq n'était pas superbement écrit. Mais cela ne suffit pas pour faire un bon film. De plus le titre est assé éloigné des NDE, ou alors négatives.
    Nicolas F.
    Nicolas F.

    24 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 novembre 2014
    Difficile de dénouer ce qui relève du poétique ou du pompeux dans cette expérience de mort imminente que les réalisateurs parviennent à transmettre à leurs spectateurs. Si, comme ils le disent eux-même, lorsque l'on regarde Houellebecq, il se passe toujours quelque chose, le personnage de dépressif arrivé au bout de l'impasse qu'est son existence nous laisse un peu sur notre faim. Les longs plans fixes sur l'immobilisme de ce dernier d'abord intrigant, deviennent à la longue interminables et ne débouchent pas sur grand chose, si ce n'est une fascination pour la laideur physique de l'écrivain. Reste quelques déclamations poétiques sur fond de paysages provençaux rythmés par du Black Sabbath.
    En outre, le dégoût pour notre société éprouvé par le personnage -- que l'on retrouve dans la philosophie de Houellebecq qui transpire forcément ici -- et l'incapacité à franchir le pas pour en finir avec la vie débouchent sur une attente plutôt ennuyeuse de la mort. Les inconditionnels du Goncourt 2010 s'y retrouveront sans doute ; ses détracteurs le moqueront d'avantages, tandis que les amateurs du cinéma du duo grolandais auront peut-être de quoi être déçu.
    Car, là où le style caractéristique de plans fixes et d'humour à froid permettait de mettre en avant les Depardieu, Poelvoorde ou Dupontel des films précédents, cet opus semble singulièrement manquer de sel. On en arrive presque à prendre cette mort imminente comme une délivrance. Peut-être cela est-il voulu ? C'est dans ce cas ce qui sauverait NDE.
    7eme critique
    7eme critique

    537 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 avril 2015
    Les compères Grolandais continuent de s'attaquer à notre société et aux problèmes qu'elle sème sur son chemin. Leur humour habituel laisse place cette fois-ci à une philosophie de vie penchée du coté pessimiste, et plus particulièrement sur l'effet dépressif d'une routine. "Near death experience" ou quand le goût de la vie devient bien fade. De jolies musiques, quelques belles lignes, une forme molle mais nécessaire à l'accentuation de son sujet, Delépine et Kervern misent sur une douleur psychologique pourtant bien réelle, mais sans surprise sur leur mise en scène. De plus, je ne sais pas si le choix de Michel Houellebecq fut judicieux, non pas pour l'homme, ni pour son physique, mais pour sa voix difficilement audible par moment.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    136 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2015
    Michel Houellebecq, une voix, un texte, un corps, un visage, une présence. Tout cela. Il incarne littéralement le film à lui tout seul. Révélation sur un voyage au bout de soi-même qui tient sur les frêles épaules d'un seul homme.

    La dernière séquence, sublime, de Near Death Expérience rappelled'ailleurs combien il aura follement incarné 1h30 durant le spleen Baudelairien, achevant par une déclamation extraordinaire je trouve du poème Elévation. Comme ce dernier envol par delà l'asphalte brûlant d'une route de montagne.

    Encore ! Encore !
    Ciné2909
    Ciné2909

    70 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2014
    Entre quelques épisodes du Groland, le duo Benoit Delépine & Gustave Kervern ont trouvé le temps de signer leur 6ème collaboration au cinéma. Si vous avez un petit coup de déprime, ce n’est peut-être pas le film à vous conseiller puisqu’on y suit un homme totalement suicidaire. Le coup de maitre c’est d’avoir confié ce rôle à Michel Houellebecq qui a assurément la gueule de l’emploi (et qui semble imbattable au "Tu me tiens je te tiens par la barbichette"). Une fois encore, le duo propose un film très particulier où promenades au cœur de paysages montagneux se mêlent à des discussions avec des tas de pierres. Near death experience est assurément curieux mais accrocheur.
    Pomme Acide
    Pomme Acide

    7 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2014
    Ni obsolète ni flou Michel Houellebecq, peut-être post punk, no future, et très bon acteur pour le plus riche des "sans-dents" français. Un conte sur l'angoisse de la Mort dans son Moi intérieur et dans le Nœud familial. Pas Trash pour un sous comme je le pensais et une histoire d'amour avec Endorphine qui finie mal ?
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