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Alice025
1 683 abonnés
1 370 critiques
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1,0
Publiée le 14 septembre 2015
Mauvais. Thriller ? Histoire d'amour ? Rien de tout ça, l'histoire est très prévisible, les dialogues sont lourds, il y a beaucoup de scènes qui ne servent à rien et on y croit pas une seule seconde. Même Patricia Clarkson ne sauve pas ce film dont l'intrigue reste au bas de l'échelle, un film à éviter et à oublier.
Projeté lors de la venue de la comédienne principale Patricia Clarkson au 41e Festival du film américain de Deauville, « October Gale » est un thriller correct. Le scénario est un peu mince mais le casting assume une performance remarquée : on se doute que cela ne sera pas un long métrage incontournable et qu’il ne marquera malheureusement pas les esprits.
Si la bande annonce présente un film au suspense évident, la réalité n’est pas aussi dense qu’on pourrait le croire. En effet, même si l’atmosphère mise en place par Ruba Nadda est inquiétante, l’intrigue reste lente et ne permet pas de ressentir la détresse de nos deux protagonistes. On reste pris au piège de ce chalet sans jamais vraiment entrer dans la tourmente qui les préoccupe.
Heureusement pour lui, « October Gale » est servi par une interprétation impeccable des comédiens. Et plus particulièrement par celle de Patricia Clarkson ! Lumineuse et pétillante dans la vie, la comédienne arbore ici un visage fermé durant l’entièreté du film et pour cause : récemment veuve et emprunte de souvenirs douloureux, elle peine à faire son deuil lorsque surgit par surprise un jeune blessé. Autant dire que cela n’aidera pas vraiment notre héroïne à trouver la tranquillité qu’elle était venue chercher. L’actrice habite réellement son personnage et offre une prestation de qualité ! Preuve que l’américaine de 55 ans n’a rien à envier à d’autres grandes dames de sa génération. Trop souvent mise au second plan, elle prouve ici que son jeu offre une palette infinie d’émotions et qu’Hollywood ferait bien de lui confier davantage de premiers rôles. La réalisatrice canadienne d’ « Octobre Gale » lui avait déjà confié un rôle d’envergure dans « Coup de Foudre au Caire » et réitère sa confiance ici… à raison !
Scott Speedman (« Captives », « Barefoot », « Le monde de Barney »), le jeune traqué, est lui aussi brillant. Déclencheur événements inattendus, il créera une alchimie plaisante avec notre héroïne, tout en gardant une distance pudique qui sied au personnage. Enfin, Aidan Devine et l’excellent Tim Roth, seront les poursuivants malintentionnés. Tim Roth (« Lie to me », «Grace de Monaco » et prochainement à l’affiche des « Huit Salopards » de Tarantino) offre d’ailleurs une courte prestation glaciale qu’on aime tant. L’acteur britannique a encore de belles heures devant lui et ajoute sa petite touche talentueuse dans ce huit clos légèrement prenant.
Un film beaucoup trop prévisible pour être réellement captivant heureusement qu'il y a Patricia Clarkson pour tenir la baraque. Le gros problème du film, c'est qu'on a l'impression que la réalisatrice ne sait pas où aller, le mélange entre drame et thriller ne fonctionne pas du tout puisqu'on connait la finalité de l'intrigue fil rouge et pour combler le vide, on nous bassine avec des dialogues sans fin. Je ne comprends vraiment pas pourquoi elle n'est pas allée droit au but en faisant un bon petit thriller avec en plus la possibilité d'en faire un huis-clos en profitant du cadre intéressant.
La bande son, les bruits des choses que les personnages touchent, déplacent, sont quasi inexistant. C'est dommage, l'histoire est plutôt pas mal en soit. Même si elle n'est pas bien recherchée. Patricia Clarkson joue très bien son rôle.
Helen Matthew (Patricia Clarkson), médecin qui vient de perdre son mari, vient se ressourcer dans le chalet de sa famille dans une île de la baie Georgienne (séparée du lac Huron par la péninsule Bruce et l’île Manitoulin) : son mari s’est noyé au cours d’une tempête en allant chercher du ravitaillement. Elle recueille, un soir, un homme, blessé par balle à l’épaule et dont le canot s’est échoué. On a un film hybride qui n’est, ni un thriller (trop lent), ni un mélodrame sur le deuil d’autant que les personnages auront des chemins différents. D’où une impression d’inachevé ou de raté. .
Ce film se met en place de façon terriblement lente, sur un ton mélo. Et son scénario tient sur une demi page, en caractères pas trop gros. Aucune surprise, aucun rebondissement. On se demande ce qu'un comédien comme Tim Roth est venu faire dans cette galère. Sinon, c'est plutôt bien interprétè, mais ça ne suffit pas.
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1,5
Publiée le 2 novembre 2020
Du début à la fin ce thriller indépendant n'a jamais semblé sonner vrai. Le dialogue du film m'est apparu comme non crédible tout comme beaucoup de situations et de complot absurdes. La talentueuse actrice Patricia Clarkson incarne ici le Dr Helen Matthews qui pleure la récente perte de son mari de 32 ans. Elle est déterminée à voyager seule de son domicile à Toronto au chalet familial isolé au bord du lac où elle et son conjoint ont passé de nombreux jours heureux ensemble. En résumé je suis désolé de dire que ce film écrit et réalisé par Ruba Nadda est apparu comme creux et n'était tout simplement pas crédible pour moi gaspillant ainsi les talents d'un casting de premier ordre...