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traversay1
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3,5
Publiée le 3 août 2016
Expert en rénovation de vieux manuscrits, Jean-Louis Matouzec n'est pas heureux en mariage et sa femme refuse le divorce. Il se résout alors à trouver un couple marié prêt à consentir à un échange et à utiliser ses talents de faussaire pour modifier les registres de l'état civil. Ainsi sera-t-il remarié illico presto sans avoir eu à divorcer. Mais l'inspecteur Leloup flaire l'escroquerie et décide de s'en mêler. Une farce bien écrite, bien réalisée (ce n'est pas si courant chez Mocky), bien jouée (Blanche, Serrault, Rich). Quand Mocky tire à boulets rouges sur les institutions et, en particulier, le mariage, l'amoralité règne et ce n'est pas l'anarchie pour autant (voir ses films suivants pour la plupart trop vindicatifs). Une très bonne cuvée, gouleyante à souhait.
Une comédie vraiment réussie. Mocky délire mais sans tomber dans la fumisterie, l’esprit libertaire est là, le film est tourné juste avant 68 et plaide à sa façon pour l’amour libre, mais sans tomber dans la grivoiserie débile (comme des tas de Mocky postérieurs). Pas de coté anar poujado non plus. La brigade de flics, aussi bêtes que chez Guignol, tueurs et bouffeurs de pigeons, est hilarante. Le casting de premiers et seconds rôles du cinéma comique de l’époque est formidable. Ça tient bien le coup plus de quarante ans après, et on s’amuse beaucoup.
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3,0
Publiée le 28 juillet 2010
Dans cette fable allègre et fraiche qui s'attaque aux institutions du mariage et de la police, Jean-Pierre Mocky donne livre cours à son irrèvèrence et à son extravagance! Entourè d'une brochette d'acteurs dèchaînès, parmi lesquels le gentil Claude Rich en escroc candide qui prêche "l'union libre", Francis Blanche en dindon de la farce et Michel Serrault en flic dèvoyè, le cinèaste signe une comèdie joyeusement satirique dans la veine d'"Un drôle de paroissien" offrant à la France des annèes 60 une utopie à sa portèe: la dèmocratie conjugale! Une joyeuse comèdie made in Mocky avec de vieilles connaissances dans les seconds rôles (Michael Lonsdale, Jean Tissier)...
C'est une comédie complètement déjantée et loufoque, une histoire à dormir debout ou presque. Celle d'un faussaire utopiste qui pense faire le bonheur des gens, en les affranchissant des contraintes administratives, en leur facilitant le divorce et ou le mariage, bref le bonheur de vivre avec son âme sœur. Tout ça en falsifiant les registres de mairies. Cette comédie dénonce de façon amère l'administration, les règles en général, et prône d’un autre côté la liberté totale. On est en plein dans les années 60. C'est très jubilatoire de voir Rich en parfait Bobo très propre sur lui qui se croit rempli d'une mission et de l'autre Blanche en formidable policier coincé et étriqué. C'est un duo comique fameux. Le film a peut être mal vieilli, les gags sont gros mais ça reste très plaisant à regarder et quelle bonne critique de notre société.
De la très inégale filmographie de Jean-Pierre Mocky, on peut distinguer quelques pépites. "Les Compagnons de la Marguerite" est une de celles-là. C'est avec une jubilation contagieuse que le réalisateur se moque à la fois de l'Institution du mariage, de celle de la police et de l'Administration. Et quand les personnes au casting de ce film s'appellent Claude Rich, Francis Blanche ou encore Michel Serrault, le plaisir est total alors il faut surtout pas le bouder.
Si cette comédie ne déclenche pas de grosse rigolade elle met de bonne humeur, la farce est énorme mais fonctionne parfaitement grâce à une brochette d'acteurs qui jouent parfaitement le jeu : Clauide Rich est étonnant, un brin lunaire, Blanche fait du Blanche mais il le fait si bien, Serault manque un peu d'espace, les seconds rôles sont aussi très bon et j'ai été surpris par la fraicheur de Paola Pitagora, mais il faudrait citer, Jean Tissier, Michel Lonsdale ou l'impayable Micha Bayard. Il règne une ambiance anti-administration ou anti-paperasserie, naïve mais plaisante ainsi qu'une amoralité de bon aloi
Un an avant mai 68, la société d'ordre craque de toutes parts. Des flics qui font rotir les pigeons dans leur bureau à Claude Rich, le bibliothécaire sérieux, qui met son talent de faussaire au service de la subversion du mariage, plus rien ne peut tenir. Les acteurs sont merveilleux dans cette histoire complètement loufoque où les comiques ne se prennent pas encore au sérieux et ne cherchent pas à rééduquer le spectateur
Un grand Mocky protestataire, du niveau "d'un drôle de paroissien". Avec la grande frousse, c'est le trio de tête des film de Mocky. Celui-là avec ses dialogues, m'a fait penser à Lautner ! On ne fera plus de films comme ca, le moule est cassé.
Poursuivant mon parcours de la filmographie de Jean-Pierre Mocky, je n’ai pu voir le film succédant à ”La Cité de l’indicible peur”, à savoir ”La Bourse et la vie”, inexistant en DVD malgré la présence de Fernandel. La faute aux difficiles héritiers de ce dernier? Peut-être! J’ai donc effectué un petit bond dans le temps, en scrutant ”Les Compagnons de la Marguerite”, film qui m’a plu, malgré une première moitié de film bien plus captivante que la seconde. Mais encore une fois, Mocky parvient à couvrir les imperfections de son film par son scénario original et un casting incroyable, jusqu’aux rôles les plus mineurs. A nouveau, Francis Blanche se fond dans un personnage de flic drolatique à souhait, tandis qu’on succombe face à celle qui campe sa femme, Paola Pitagora, actrice toujours très connue en Italie. Expert en rénovation de vieux manuscrits, Jean-Louis Matouzec (Claude Rich, dans la même année qu’”Oscar”), utilise ses talents de faussaire pour modifier les registres de l’état civil pour faciliter son divorce. Ce qui au passage, préfigure ”La Grande Lessive”, critique virulente de la petite lucarne qui sera le film suivant de Mocky. Falsification de documents, divorce compliqué: cette histoire se déroulant à la fin des années soixante peut aujourd’hui nous sembler anachronique, où dans les ordinateurs ont pris le dessus sur l’administration, et où les divorces se comptabilisent autant que les unions sacrées. Mais voilà, au moment du film, Mocky venait lui-même de divorcer de Véronique Nordey, et l’homme s’est semble-t-il lui-même rendu compte des complications d’une séparation. Une farce qui démarre en trombe, qui nous offre ensuite une pléiade de situations drôles, mais qui se perd finalement dans plusieurs séquences inutiles. D’où une qualité d’ensemble moindre qu’”Un drôle de Paroissien”, par exemple. Bien que le film reste à ce jour l’un des plus gros succès publics de Mocky.
Mocky nous raconte ici l'histoire d'un génial faussaire en écriture (C. Rich)qui utilise ses talents pour simplifier la vie des couples mal assortis ; c'est frais, léger, sympa, et pour une fois chez Mocky bien ficelé du début à la fin. Bien sûr, l'ensemble fait un peu vieillot à l'heure d'Internet ; mais si l'on y réfléchit bien et on oublie le côté daté, c'est un formidable éloge à la liberté, totalement politiquement incorrect.
Un bon vieux film comique au scénario original d'échange d'époux /épouses par un procédé administratif légal orchestré par Claude Rich. Lequel sera poursuivi par Francis Blanche et Michel Serrault, des policiers qui vont se faire passer pour volontaires dans les échanges. Amusante mise en scène pour ces compagnons de la marguerite, signe de reconnaissance des personnes désirant changer d'époux / épouses. Toujours drôle aujourd'hui même si le film aurait besoin d'un dépoussiérage et qu'un remake serait bienvenu !
Super film, superbes acteurs et une bonne critiques des mœurs comme on aime en voire chez Mocky. Claude Rich est magistrale comme toujours traqué par un Francis blanche au sommet. Classique du cinéma français.
On retrouve encore un citoyen au dessus de tout soupçons qui va contre l'ordre établi et les institutions en fasilfiant les registres d'état civil afin d'éviter toutes les petites tracasseries qu'un divorce peut amener... Encore une fois , les interprètes sont géniaux ! Rich toujours aussi flegmatique , Blanche toujours égal à lui même dans sa folie et un michel serrault bucolique ( faut voir le film )! Bref , un régal ! A voir et revoir etc etc... Je vous souhaite bon visionnage!