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Un visiteur
4,0
Publiée le 3 février 2007
Malgré un scénario d'une grande compléxité , epaul thomas anderson sait nous tenir en haleine jusqu'a la fin . Les histoires , hilarantes,folles, pathétiques, émouvantes se mélangent . Mention spéciale a julianne moore qui tire son épingle du jeu dans toute cette palette de personnages attachants . un trés bon film a voir au moins une fois !
Un film chorale étourdissant d'une modernité exquise dont la fin en surprendra plus d'un. Un film magique avec un casting caviar un vrai objet de cinéma. 16/20
J'ai beaucoup hésité entre 2 ou 3 étoiles, et ce sera finalement 2. Mais il ne faut pas voir en 2 étoiles un film moyen. Voilà pourquoi: Paul Thomas Anderson à tenté de décrire toute la complexité du hasard et de l'absurde, il faut donc saluer cette experience. Mais est elle reussite? Je crois que chacun se fera son propre avis l'a dessus. Plusieurs histoires différentes n'ayant aucun rapport entre elles sont disséquées, étudiées dans leurs moindres détails. Et la grande force du film est que l'on rentre complètement dans ces tranches de vies, et l'on tremble, et l'on pleure, rie pour ces personnages. Tom Cruise exelles dans le rôle du golden boy mysogine. Un personage qui lui va parfaitement, car c'est ce qu'il lui est proposé sans cesse à hollywood, et c'est dans lequel il est le plus célèbre. Malheuresement ces rôle ne sont pas approffondis et l'on reste à chaque fois sur un cliché. Comme dans "Vanilla ski", ou "Rain man". Içi, il trouve tous ce qui lui manquait, et Cruise devient super! Surement sa meilleur interprétation. Seymour Hoffman toujours trés bon. Ce mec à une incroyable présence! A première vu, la pluie de grenouille est incompréhensible et tient de l'absurde la plus pur, mais on peut y voir une métaphore des sauterelles ayant ravagé toute l'Egypte dans la Bible. Pour signaler qu'un malheur n'arrive jamais seule et que quelque soit la situation social des Hommes, ils sont TOUS de lourdes peines. Un peu compliqué là je pense! P.T.Anderson en grand virtuose nous montre de sublimes images, et possède une mise en scène qui lui est propre, il alie le grandiose et l'insignifiant durant tout le film. Je repproche tout de même à Magnolia son rythme tantôt saccadé (le début jubilatoire), tantôt lent et lourd, certains passages son ennuyeux car il veut trop appuyer sur les sentiments des personnages. Donc, attention les 3heures que dure le film peuvent être durent pour certaines personnes. Cruel, Beau, Original, il faut le voir.
Encore du bien bon! Ce qu'on retient de "Magnolia" en général, c'est sa fameuse pluie de grenouilles énigmatiques au mille et une interprétations. Mis à part cela, les acteurs sont au top. Mes préférés sont William H. Macy et John C. Reilly. "Magnolia" pourrait être une version plus triste et plus fantaisiste d'Amélie Poulain. Il faut aussi dire que cette façon de traiter de plusieurs personnages à part et de les ramener ensemble vers la fin m'intéresse beaucoup. Two thumbs up!
Il y a des films qui vous marque à vie, Magnolia en fait partie. Tout simplement pour moi le meilleur film de tout les temps. Acteurs geniaux (william H Macy en tête, trop rare au cinéma), musique d'aimme mann envoutante.Magnolia ne se raconte pas, il se vit.ALORS UN SEUL CONSEIL :ACHETEZ LE
Définir Magnolia n'est pas chose aisée. Tenter de résumer son scénario non plus d'ailleurs. Que se passe-t-il donc durant les 3 heures que dure le film ? Paul Thomas Anderson nous présente tout d'abord son sujet à travers 3 courtes histoires. Sorte de prologue à une réflexion sur le destin et ce que l'on pourrait appeler l'ironie de la vie. Pour lui, rien n'arrive par hasard et il va le démontrer à l'aide d'une poignée de personnages qui ne se connaissent pas. Ou presque. Le film débute sur la présentation de tous les cobayes, sur fond de paroles de Aimee Mann. On se laisse porter. Transporter et toucher par toutes ces vies qui se frôlent, se touchent, s'entrechoquent. La grande forcce du film réside en son écriture toute en nuance et subtilité, servie par des acteurs au diapason. En complète union avec leurs rôles. Le numéro de Tom Cruise. Les larmes de Philipp Seymour Hoffman. La déchéance de Julianne Moore. Et bien d'autres. Le tout, magnifié par une réalisation aux plans séquences fabuleux et un montage au cordeau. Virtuosité. Et que dire de la chanson collégiale sinon qu'il s'agit d'un pari osé et d'un grand moment de cinéma. Touché par la grâce, le film n'est pourtant pas dépourvu de défauts. Mais hormis quelques longueurs ici et là, Magnolia captive. Et vous, croyez-vous que rien n'arrive par harsard ?
Ce serait vraiment dommage de ne pas mettre 4 étoiles, tant ce film est un chef-d'oeuvre... Le sujet, vraiment très original, est maintenant copié par pleins de films... Dommage... Néanmoins, malgré la longueur, il se regarde facilement et on ne s'ennuie pas une seule seconde, les histoires sont très bien choisies, et surtout, j'ai aprécié le jeu de Tom Cruise que je n'avais vu jusqu'à maintenant que dnas des films d'actions genre "M:I".
Une réussite ce film. Sans atteindre les sommets extatiques du chef d'oeuvre qu'était Short Cuts, dans le même genre, il nous émeut beaucoup grâce aux personnages, si passionants. A la différence de Short Cuts où l'on ressentait un pessimisme généralisé morbide à l'égard du monde, ici ce sont les personnages qui sont tragiques. La fin semble plus optimiste. La pluie de crapauds à la fin me semble renvoyer à une libération de la tension accumulée depuis des lustres. En effet, l'éclatement au grand jour des vérités cachées, des fautes avouées, des prises de responsabilités (voir l'enfant qui fait pipi dans son pantalon) entraîne cette chute surprenante et donc une libération finale. Dans Short cuts, le tremblement de terre était plus une punition.
Depuis ses débuts bluffants, on a appris à circonscrire P.T. Anderson : génie moderne pour les uns, lourdaud pénible pour les autres, le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il ne laisse pas indifférent. Et "Magnolia", son film qui m'avait le plus "parlé" à l'époque de sa sortie, témoigne parfaitement de cette ambivalence que le temps n'a non seulement pas résolue, mais a au contraire accentuée. D'un côté, il y a cette maitrise brillante du tempo, de la montée en puissance, des rythmes extrêmement complexes qui sous-tendent une mise en scène réussissant à transcender régulièrement le sujet de "Magnolia". Car, d'un autre côté, le "sujet" est ici un gloubi-glouba indigeste sur la souffrance du monde - généralement liée ici aux rapports familiaux pervertis (par le sexe, par l'argent, par le pouvoir) ou à la solitude - que Anderson "anime" par la magie de coïncidences et d'événements improbables (culminant de manière lourdement biblique - mais néanmoins impressionnante - avec une pluie de batraciens). C'est terriblement banal, occasionnellement relevé par un coup de force de l'interprétation (le meilleur rôle de Tom Cruise que ce contre-emploi pervers ? Pas sûr, parce que l'effondrement final du personnage contredit profondément sa dynamique), et surtout extrêmement artificiel, comme l'est la majorité des scénarios "choraux"... On sort de ce marathon de trois heures saturé de larmes et de drames faussement "profonds", pas vraiment éclairés sur la nature humaine, ni sur le but recherché par Anderson, hormis bien entendu de nous convaincre de sa parfaite maîtrise du medium cinéma. "Magnolia" est loin d'être un mauvais film, puisque certaines scènes restent profondément marquées dans notre mémoire, c'est juste un objet largement "excessif".
Même si le film a un côté moralisateur qui ne peut pas plaire à tout le monde, on ne peut pas lui reprocher sa densité et sa richesse. Magnolia est un véritable chef duvre tant sur la mise en scène virtuose que sur la construction du scénario. Lintroduction est insolite tout comme la fin. Les plans des caméras changent constamment de point de vue suivant les différentes histoires des personnages qui se croisent, se recroisent. La musique dAimée Mann est magnifiquement adaptée aux situations. Tout les acteurs (Tom Cruise, Julianne Moore, Philip seymour Hoffman, William H C Macy, Melora Walters, John C. Reuilly entre autre ) interprètent divinement leur personnage. Bref, le film ma entièrement captivé par son excellence,je conseille vivement de le voir.
Dans ma petite tête de cinéphile, le mot "virtuosité" est invariablement associé à "Magnolia". "Magnolia" est le film d'un esthète, un génie de l'image et de la réalisation : Paul Thomas Anderson. J'ai vu 3 fois le film du jeune réalisateur, en salle, et je reste encore ébahi devant tant d'audace et de maîtrise. Avec ses longs plans séquences, ses travellings à la précision incroyable et la parfaite symbiose entre l'image et la musique (épatante BO d'Aimée Mann), P.T.Anderson m'avait donné une sacré claque et une belle leçon de cinéma. Mais "Magnolia" n'est pas qu'un bel exercice de style, c'est également un film profond et boulversant sur la solitude et la difficulté de communiquer avec l'autre .P.T.Anderson prend de vrais riques à flirter avec le pure mélodrame pour arriver à la vrai émotion, une émotion brute : un véritable numéro d'équilibriste. Son scénario à tiroirs (mode "Short cuts") est formidablement construit et une brillante gallerie de personnages faillibles et malheureux qui tentent, tant bien que mal, d'acceder à une petite part de bonheur. Le casting est au delà de toutes espérances (P.Seymour Hoffman, J.Moore, ) et ce sont surtout le jeune J.Blackman ,W.H.Macy et T.Cruise (dans son meilleur rôle: un gourou du sexe arrogant et macho) qui décrochent le gros lot .Et puis il y a le final invraisemblable : comme une sorte d'apothéose d'audace visuelle. "Magnolia" est une authentique merveille et l'avénement d'un grand réalisateur.
Dune virtuosité incroyable, Magnolia réussit la prouesse de captiver pendant 3 heures le spectateur avec un scénario alambiqué. La musique (dAimée Mann et Jon Brion) et le montage deviennent des personnages majeurs. Seul le personnage interprété par Tom Cruise fait un peu tâche dans cette galerie de portraits.