Magnolia
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390 critiques spectateurs

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anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 26 mai 2011
Qu'est ce que c'est que ce film? j'ai l'impression qu' Anderson se la joue. Ou alors il était sous amphét? En plus T.Cruise est d'un ridicule...
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 4 février 2009
très bon film certains cependant le trouveront un peu long je pense moi en tout cas je suis rester passionne du début a la fin
Guide de Survie du Cinéphile Amateur
Guide de Survie du Cinéphile Amateur

20 abonnés 484 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 20 septembre 2018
Le film qui a inspiré mon roman « Vivre seul, mourir ensemble » (un peu d’auto promo, ça ne fait pas de mal !) de par son idée géniale de faire se croiser plusieurs histoires, des tranches de vie réalistes, touchantes.

Paul Thomas Anderson livre un film choral basé sur plusieurs personnages, dont aucun ne tire la couverture à lui. Ils se croisent, sont unis par un lien, une personne, ils sont plus ou moins proches et vivent des moments importants de leurs vies lors de cette journée si particulière. Ces individus sont des gens comme vous et moi, des personnages imparfaits, tracassés par leurs problèmes qu’ils cherchent le plus souvent à fuir (maladie, amour, trahison, rejet) ou à enfouir sous une épaisse carapace. On trouve ainsi un homme mourant en quête de rédemption auprès de son fils, ce même fils devenu un parfait donneur de leçons (je reviendrai sur le personnage joué par Tom Cruise qui pour moi trouve le rôle de sa vie ici), un infirmier bouleversant joué par le regretté Philip Seymour Hofmann, un homosexuel à la recherche de son passé glorieux oublié, un enfant génie exploité par son père, une fille toxico, un flic à la recherche de l’âme sœur, une femme qui a trompé son mari et se rend compte qu’elle l’aime trop tard… Toutes ces personnes, c’est nous, ou ça peut être nous. Des personnages banales, dans leur vie banale et surtout avec leurs démons, leurs passés, leurs souffrances aussi et leurs combats pour avancer. Ce film est bouleversant, sincèrement, il ne souffre d’aucun défaut tant il sonne vrai dans son intrigue, ses dialogues et son interprétation.
Mais ce film est avant tout un film à la dramaturgie forte, un film qui dégage une atmosphère permanente de regret, une émotion palpable dans chacune des scènes. Il se regarde comme un lire qu’on feuillette, bourré de détails, de richesses des sentiments, de personnages tous plus fascinants les uns que les autres. Tout est pensé, travaillé avec grand soin, pour que l’on soit spectateur de ce drame du quotidien en plusieurs actes et que jamais l’on ne décroche. PTA (je trouve ça classe comme acronyme) nous offre un moment de grâce, une mise en scène exceptionnelle de par des plans séquences fabuleux et une bande son inoubliable. On retiendra les deux chansons d’Aimee Mann, « Save me » et surtout « Wise up », interprétée en chœur par tous les protagonistes et qui nous tirent les larmes. Cette chanson me fout la chair de poule à chaque écoute, impossible de ne pas repenser à cette scène sublime…
Le casting est brillant, on retrouve une pléiade de monstres du cinéma tous plus investis tels que Tom Cruise, Philip Seymour Hoffman, William H. Macy ou Julianne Moore pour les principaux. Mais sans le vouloir et contrairement à nombre de ses films, Tom Cruise sort du lot dans un registre bien différent de son habitude. Emouvant, il nous montre toute l’étendue de son talent dramatique et nous bouleverse dans sa rage contenue qu’il tente de maitrisée puis dans son « craquage » lors du décès de son père.
Bref, un film magique, trois heures de pleurs, de beauté, d’émotion et une chose à retenir : les coïncidences n'existent pas, comme nous le prouve cette scène d’ouverture absolument superbe et terriblement décalée, digne d’une des morts de « Six feet under ».
Auteur du livre "Guide de Survie du Cinéphile Amateur" (sortie janvier 2019)
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 9 août 2009
C'est d'un ennui et mal joué, j'ai tenu les 3h en espérant que ça aller s'arranger, mais rien! Je crois que je ne comprendrais jamais toutes les critiques élogieuses sur ce film!
Shidoobie
Shidoobie

5 abonnés 216 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 12 juin 2007
Certains crient à l'arnaque, moi je crie au chef d'oeuvre. L'important est de capter le message délivré par chaque personnage tous plein de faiblesses et joués à la perfecion. Toute la réalisation et parfaite et en particulier la musique. Les 3 heures sont passées trés vite pour moi.
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 30 avril 2010
Je suis allée au bout des 3 heures que durent le film et on en sort avec plus de questions que de réponses-du moins moi je n'en ai pas trouvées-. ###Attention spoiler ####D'abord quel est le rapport entre l'intro du film et le film lui même? Qui a tué l'homme retrouvé mort chez la femme black? Pourquoi il pleut des grenouilles à la fin? Et enfin quelqu'un a-t-il compris quelque chose à ce film? Personnellement non. J'ai l'impression d'avoir été flouée!
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 21 décembre 2012
Paul Thomas Anderson est un des meilleurs réalisateurs actuels. Il sait s'entourer d'un casting dithyrambique et proposer des longs-métrages originaux ou délicats sans être lourd (cf. Boogie Nights). Le film est superbe bien qu'un peu long sur les bords. La scène finale est sublime.
Pomacantha
Pomacantha

15 abonnés 59 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 21 août 2013
C'est la première fois que je me suis endormie au cinéma ! Véridique... Le succès public et critique de ce film demeure pour moi un mystère abyssal...
Arkhos
Arkhos

47 abonnés 440 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 29 septembre 2006
Je n'ai jamais réussi à pénétrer dans l'ambiance du film. On aime ou on aime pas, pas de demi mesure, moi j'ai detesté et je me suis ennuyé.
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 4 janvier 2010
Vraiment, je suis déçue par ce film. Je m'attendais à un pêle-mêle d'histoires qui se rencontrent à la fin qui fait que, soudain, on comprend tout (un peu comme dans "Collision", que j'ai adoré) : au final il n'y a pas vraiment de rapport entre les personnages ; tout ce qu'on découvre ce sont leurs secrets respectifs, qu'on imaginait par ailleurs dès le début de l'histoire.
Le film est d'une lenteur insupportable, souvent envahi par une musique qui couvre les voix des personnages (je pensais que ça avait un sens, mais non) ; on s'attend tout le long du film à un dénouement, un effet de surprise, mais il ne se passe rien. Quant à la pluie de grenouille finale : j'en cherche toujours l'explication.
Seul le jeu d'acteur, mené par un casting de qualité, permet de faire ressortir quelques émotions ici et là, lorsqu'on n'est pas assourdi par la musique ou endormi par les scènes creuses.
soniadidierkmurgia
soniadidierkmurgia

1 230 abonnés 4 211 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 4 juin 2021
Après le succès inattendu de « Boogie Nights » qui retrace l’itinéraire chaotique d’un acteur de films pornographiques dans les années 1980, Paul Thomas Anderson dont on va vite s’apercevoir qu’il n’entend pas se faire dicter sa conduite par les studios, met en chantier « Magnolia » un film choral qui rappelle de toute évidence la relation particulière que le jeune homme entretient avec Robert Altman qu’il considère comme son mentor ( il prendra en 2005 la place d’assistant sur « The Last show » alors que le réalisateur est déjà malade). Ayant reçu carte blanche de la part de New Line Cinema qui venait de produire « Boogie nights », Anderson se met à l’écriture du scénario original de « Magnolia » en pensant à certains acteurs un peu à la manière d’Altman qui tout au long de sa carrière a cherché à instiller autour de lui un esprit de troupe. En premier lieu, c’est Tom Cruise rencontré sur le plateau de « Eyes wide shut » (1999) de Stanley Kubrick qui l’occupe, les deux hommes s’étant promis de travailler ensemble. Viennent ensuite Jason Robards qui un temps se désiste pour raison de santé avant de se raviser et Burt Reynolds qui lui renonce pour de bon. Julianne Moore, Philip Seymour Hoffman, John C. Reilly, Alfred Molina, William H. Macy ou Philip Baker Hall, quant à eux faisaient déjà partie d’un ou de ses deux films précédents. Ce qui devait tout d’abord être un drame intimiste à petit budget, prend rapidement de l’ampleur quand Anderson qui a décroché le final cut si rare à Hollywood, comprend que New Line Cinema lui accordera une confiance aveugle. Très soucieux de son statut d’auteur, le jeune réalisateur, se lance dans sorte de « Shorts cuts » (Robert Altman en 1993) revu et corrigé sauce trash. Lors d’un préambule plutôt pompeux, la couleur est clairement annoncée, les destins qui vont s’entrecroiser au sein de San Fernando Valley se joueront essentiellement sur des hasards circonstanciels comme dans la plupart de nos vies. Puis les neuf personnages qui vont s’agiter trois heures durant devant la caméra d’Anderson sont doctement présentés lors d’une mise en bouche qui constitue un hommage évident à Robert Altman. « Ainsi parlait Zarathoustra » de Richard Strauss évoquant « 2001, Odyssée de l’espace » du rigoriste formel qu’était Stanley Kubrick, arrive ensuite pour rappeler que les admirations d’Anderson peuvent être duales voire symétriques. En effet, Altman et Kubrick sont deux réalisateurs aux univers et aux tempéraments opposés dont Paul Thomas Anderson se voudrait être la synthèse en embrassant pour cela un champ d’expression très large. Très ambitieux mais certainement risqué pour un réalisateur qui a encore tout à prouver. « Magnolia » se décline donc comme une réflexion sur la mort (deux des personnages sont condamnés par un cancer incurable comme le fut le père d’Anderson), la maltraitance des enfants via les ambitions frustrées des parents (le jeune garçon empêché par son père d’aller aux toilettes alors qu’il est sur le plateau d’un célèbre Quizz télévisé pour enfants mais aussi le tout premier petit prodige du même jeu, spolié par ses parents qui ne s’est jamais vraiment remis de cette trahison), la solitude qui colle aux basques (un flic empathique et une junkie cherchant maladroitement à unir leurs destins) ou encore la difficulté à communiquer notamment entre pères et fils. Pour nourrir l’entrelacs de ses mini-intrigues, Anderson puise largement dans son expérience et ses souvenirs personnels. A l’arrivée, le tout s’avère il faut bien l’avouer un peu foutraque, Paul Thomas Anderson n’ayant visiblement pas encore trouvé sa véritable voie qui de toute évidence ne le portera pas vers la chaleur communicative et le lyrisme parfois échevelé de Robert Altman qui savait presque à tous coups trouver la recette qui servait à rendre palpable l’humanité des nombreux personnages qui peuplaient ses films. Films dont les tournages étaient une aventure collective qui constituait peut-être l’ingrédient principal de cette recette miracle. Paul Thomas Anderson s’avérera en réalité être un rigoureux obsessionnel à l’image de Stanley Kubrick pour qui chaque détail de la mise en scène doit être maîtrisé. Au contraire d’un Altman très prolifique, Kubrick et Anderson ont chacun une filmographie plutôt restreinte, conséquence de leur volonté de contrôle total sur leur œuvre. Ses meilleurs films comme « There will be blood » (2007), « The master » (2012) ou « Phantom Thread » (2017) le démontreront par la suite. Plus de vingt ans après sa sortie en salle qui fut pour beaucoup un choc en partie lié à son mode narratif explosif, « Magnolia » expose les tâtonnements d’un réalisateur qui sans doute un peu grisé par le succès de son précédent film n’a pas su encadrer son propos. Reste malgré tout et ce n’est pas rien, la grande surprise du film toujours aussi opérante offerte par la prestation complétement hallucinée d’un Tom Cruise absolument génial en gourou comportemental, obsédé sexuel, éructant et s’agitant ostensiblement à la vue du moindre jupon élégamment porté. Un Tom Cruise dont on se dit qu’il aurait pu s’il avait voulu s’en donner la peine, orienter autrement sa carrière. On connaît malheureusement la suite faite de films d’action formatés, où l’acteur court après le temps qui passe en voulant montrer qu’il peut toujours rivaliser avec les plus jeunes.
Cinememories
Cinememories

493 abonnés 1 476 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 2 janvier 2023
Et si le destin y est pour quelque chose ? Et si les coïncidences ne sont présentes que pour justifier le croisement des vies au travers de leurs drames passés et à venir ? Paul Thomas Anderson répond à ces problématiques dans un lyrisme assurément triomphant, du haut de ces trois heures de film choral, où les narrations s'entremêlent, pour le meilleur et pour le pire. Ceux qui ont pu passer par le « Short Cuts » de Robert Altman pourront témoigner de cet hommage, réapproprié avec brio par la sensibilité d'un nouvel auteur à suivre. Après « Sidney » et « Boogie Night », le cinéaste américain démontre une certaine aisance à laisser son cadre flotter, durant de longs plans-séquences qui relèvent autant de l'immersion dans le réel que dans un environnement fantastique.

Il joue effectivement sur la fine corde qui relie tous les protagonistes, les uns avec les autres, brassant ainsi tout un éventail social, culturel et générationnel dans le même mouvement. Tout le monde parvient à exister dans ce riche univers, sans socle ou de limites si ce n'est la créativité de son auteur. L'exposition saura ainsi stimuler notre curiosité avant de s'attaquer au véritable plat de résistance, que sont la condition humaine et la psyché commune qui divisent et éloignent les individus. Ancré dans une relecture intuitive d’une Amérique, qui bourgeonne au même rythme que les regrets fanent, Anderson fait de son collectif de comédiens une clé de voûte précieuse et représentative d'une époque où les éclaircies se font rares ou ne sont alors que des illusions dans lesquelles on s'enferme. Frank (Tom Cruise) se noie dans le machisme sectaire, en dépit de ses racines biologiques, tandis que Linda (Julianne Moore) voit ses sentiments apparaître sur le chevet de son mari (Jason Robards) mourant.

Le cancer est encore une fatalité que l'on ne peut ignorer et Anderson le sait bien. Il l'associe donc avec la disparition tragique de son père quelque temps avant le tournage, ce fléau, qui peut aussi bien ravager des vies que les épargner. Un déluge biblique le confirme et met l'accent sur la prescience qui échappe à tous les personnages manipulateurs. On finit par avoir des remords, on culpabilise, mais on finit par s'écouter, sans se juger, à l'image de cette romance minimaliste entre un policier maladroit (John C. Reilly) et une toxicomane brisée (Melora Walters). Et pourtant, on y croît à chaque instant, qu’on retienne ses larmes ou sa vessie, le résultat est le même, on garde cette frustration qui nous pousse à fuir, à ne pas franchir le pallier de la porte, à ne pas s’accorder une seconde vie ou à y renoncer.

Ce voyage est rempli d’une humanité qui fait bouillir cette bulle d’émotion que le film nous invite à remodeler au fur et à mesure de l’intrigue. Les partitions symphoniques et chantées de Jon Brion et Aimee Mann cultivent ainsi toute l’angoisse des personnages, qui ne savent plus comment réagir, qui ne savent plus comment ressentir. La qualité rare de « Magnolia » réside dans son ton, torturée et qui visite le passé pour mieux questionner le présent et cet avenir incertain, qui se confondent par moment. Le cinéaste en est conscient et ne cherche jamais à masquer les plaies, mais plutôt à retirer lentement le pansement, jusqu’à en ressentir chaque picotement qui rapproche la foule de leur propre émancipation et de leur réconciliation avec une vie qui ne les a finalement pas tant gâtés que cela. Dans cet élan du plus pragmatique et du plus sensationnel, on se rend ainsi compte que ce même hasard, que Paul Thomas Anderson sauvegarde, nous a conduit jusqu'à son film, pleines de grâces et d'émotions.
moket
moket

560 abonnés 4 384 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 13 décembre 2018
Des destins s'entrecroisent dans cette oeuvre de Paul Thomas Anderson. Le réalisateur parvient à ménager tension et suspense, même si le film aurait mérité d'être allégé de quelques redites. La caméra virevolte et le casting est somptueux. Un film fascinant malgré une durée qui pourrait être rebutante.
Hotinhere
Hotinhere

598 abonnés 5 078 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 19 juin 2020
Une oeuvre chorale qui entrelace le destin de personnages liés par la faute et le poids du remord. Un film foisonnant, un peu redondant parfois, à la mise scène virtuose, qui manque un peu d'empathie envers ses personnages, pour en faire un grand film auquel on s'attache.
LittleDreamer
LittleDreamer

65 abonnés 17 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 3 mars 2019
Emblématique de l'année 1999! Avec de très belles scènes, des acteurs excellents, très bien dirigés. Et beaucoup de vérité.
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