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Plume231
3 882 abonnés
4 639 critiques
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3,0
Publiée le 3 septembre 2013
Comme on ne change pas une équipe qui gagne, on reprend les mêmes et on recommence, on ajoute juste quelques nouveaux visages comme celui de Tom Cruise ou de Jason Robards, on met en scène une multitude de personnages, bref on a quasiment les mêmes ingrédients que le très brillant "Boogie Nights" sauf qu'on les greffe sur le scénario d'un film choral ; avec tout ça il n'y a pas de raison pour que Paul Thomas Anderson ne fasse pas une réussite digne de son illustre précédent film mais... Dès le début, Anderson ne cache pas son ambition à savoir nous montrer que le destin peut être souvent ironique et on comprend très vite évidemment que ceux des différents protagonistes vont être chacun d'entre-eux reliés, de près ou de loin, les uns aux autres avec une pointe d'ironie évidemment mais aussi une grosse dose biblique. Parfois ça donne du très grand cinéma avec des scènes mémorables (la spectaculaire et biblique pluie de grenouilles finale en particulier mais pas seulement on peut citer aussi le début, etc... !!!), avec des interprétations excellentes (John C. Reilly en policier gaffeur au grand cœur et Melora Walters en toxicomane surtout !!!) mais ça n'évite pas hélas les longueurs et aussi une trop grande frénésie (même en partant du principe qu'on est chez Paul Thomas Anderson !!!) dans le jeu de certains acteurs et dans certaines séquences qui peut franchement excéder. Parfois absolument remarquable, parfois trop long et excessif, "Magnolia" est une oeuvre inégale mais qui ne peut laisser indifférent dans un sens comme dans un autre.
Allez une étoile pour la BO. J'avais entendu beaucoup de bien de ce film, sans en connaître grand-chose donc je me suis lancée dans son visionnage avec pas mal d'attentes, et d'espérances qui se sont peu à peu envolées au fur et à mesure que le film avancait (et il avancait bien bien lentement). Magnolia, comme son nom l'indique, se fane très vite; le début du film est très accrocheur (avec un Tom Cruise plus qu'énervé) mais hélas ça ne dure pas; cette excitation du début fait place à un ennui mortel au bout de quelques dizaines de minutes (bon allez je vais dire au bout d'une heure). Sachant qu'il restait encore deux heures de film, je me suis fait violence pour regarder le reste. Quelque chose qui m'a ennuyé aussi, c'est que ce film n'a que l'emballage, c'est à dire : le casting fait envie, les musiques sont jolies, le scénario promet beaucoup de rebondissements, d'interactions entre les personnages, d'émotions (bon du cinéma quoi !); le problème c'est que l'emballage est complètement vide. Les dialogues sont creux, ne mènent à rien, beaucoup de parlote pour faire joli, infernal. La musique a beau être jolie, elle est omniprésente pendant le film, ça donne des scènes très longues sensées être émouvantes (je crois, j'ai pas très bien compris le but du film en réalité lol), mais au final pouah quelle guimauve indigeste ! Je ne sais pas quoi dire de plus sinon que c'est un des films les plus mauvais que j'ai vu depuis longtemps. Mais peut-être qu'il faut être dans un certain état d'esprit pour apprécier le film (endormi ? lol). J'avais mis une étoile mais je me rends compte que je n'ai vraiment pas aimé ce film en réalité, alors hop va pour 0 étoiles.
Une bonne réalisation ne fait pas un bon film. Ni des bons acteur. Rien d'original dans ce film. Scénario inexistant. 3h de rien, c'est long. Dans le même genre j'ai préféré Collision avec Sandra Bullock.
Faisant un ambitieux portrait de la contingence et la fragilité de nos vies, "Magnolia" impose le plus grand cinéaste américain actuel Paul Thomas Anderson, sa magnifique troupe d'acteurs (dont Tom Cruise qui trouve ici le rôle de sa vie) et conclue un premier siècle de cinéma sur une note anxieuse et bouleversante.
Réalisation superbe, acteurs tous formidables (surtout Claudia et Tom Cruise). Les 3h passent vite à suivre ces destins croisés. Un film à ne pas conseiller aux dépressifs. Anderson est vraiment un grand cinéaste.
Le mélo était un petit genre, qui ne développe pas grand-chose et qui n’a rien d’intéressant à exprimer. On pouvait dire ça avant Magnolia, pas après. Anderson redonne à ce genre ses lettres de noblesse, et réussit l’exploit de faire pleurer ses acteurs, (ça pleure beaucoup), sans tomber dans la sensiblerie. Grâce à une mise en scène brut comme un diamant, et avec crapauds, la grâce est enfin redonnée au mélo. Une narration complexe et savoureuse, et ça se regarde avec que du bonheur. Des acteurs excellents, et une direction d’acteurs grandiose, comme quoi de bons acteurs c’est utile, avec eux tout à l’air plus clair, plus vrai. Chacun à son solo pour briller, chaque rôle est riche et différent avec plein de choses à exprimer. D’ailleurs c’est assez rare les films de fiction sans premier rôle, qui arrivent à tenir debout. Et soit dit en passant, l’oscar du meilleur second rôle, Tom Cruise ne l’a pas volé. Il joue à contre emploi et est …surprenant. On est dans le jeu de la rédemption contre le karma, avec la caméra dans le rôle du destin, caméra qui se comporte comme un personnage à part entière, personnage parfois « interpellé » par les protagonistes du film, eux-mêmes. Et une fin qui nous fait entrer dans une autre dimension. On est devant un ballet orchestré par un gars indéniablement doué. Un ballet symphonique, (d’où les trois heures), et l’utilisation inspirée de la musique, discrète, mais toujours présente comme un chœur lyrique. Que dire d’autre ?
Une sorte de collision en plus réussi, prenant pour thème le hasard et les coïncidences. Mais on ne saisit pas très bien le parallèle entre l'introduction et le le reste du film, qui traîne vraiment en longueur à partir du début de la troisième heure ; et le fin dégage quelque chose d'inabouti et n'est pas percutante.
Un sacré film, intimiste, des parcelles de vie qui se réunissent toutes autour d'un personnage. Dans ce film, l'émotion est au premier plan, à travers chacun, on voit la douleur du passé, le choix du pardon, la réalisation de l'amour et les coïncidences de la vie. La construction du film est grandiose, des séquences qui se mêlent les une aux autres d'une façon limpide et complexe à la fois. De la vie, à la mort, àen passant par l'amour, il n'y a qu'un pas. Ce qui hallucinant, c'est le script où seulement deux phrases suffisent à prendre un sens en chacun de nous. Éblouissant de justesse, il laisse forcément une trace.
Le film appartient à la catégorie des films chorales énervés à LA encore qu'au cas présent on serait plutôt dans l'hystérie. J'ai tenté en vain de chercher un sens à cette quête métaphysique assez grotesque et pompeuse, le film sert surtout à faire des numéros, le réalisateur PT Anderson nous montre qu'il est le roi des plans séquences dans les corridors, les acteurs sont tous dans l'ultraperformance : Julianne Moore est insupportable, Philip Seymour Hoffman est toujours la bouche ouverte (une jolie technique de jeu) pour exprimer quelle émotion ? de toutes ces histoires et personnages, je sauverai quand même Tom Cruise qui lui est vraiment impressionnant et les scènes assez touchantes du flic interprété par John C.Reilly. Après avoir vu ce film, une question se pose : et dieu dans tout ça ?
Un film magnifique et profond emmené par des acteurs exceptionnels (entre autres, Tom Cruise, Phillip Seymour Hoffman, Jason Robards, Julianne Moore, William H Macy, et pleins d'autres encore.) et dirigé par Paul Thomas Anderson à qui l'on devra 8 ans plus tard le fabuleux There will be blood. Ours d'or à Berlin en 2000.
Un film chorale étourdissant d'une modernité exquise dont la fin en surprendra plus d'un. Un film magique avec un casting caviar un vrai objet de cinéma. 16/20