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frédéric bossard
1 critique
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4,0
Publiée le 25 décembre 2020
Un remake très juste et moderne. Lola est juste EXCEPTIONNELLE pour son premier rôle. C'est son jeux qui amène ce malaise. Cluzet est formidable et Cassel très bon. Le sujet est très controversé et je pense que c'est pour ça que le film n'est pas mieux noté. Il faut le voire comme une tranche de vie dont on serait témoin. Je trouve que le film est Extrêmement juste, délicat, touchant et parfois dérangeant... Toujours immersif ! À voire !
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18 103 critiques
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1,5
Publiée le 12 septembre 2020
Je ne peux pas croire à quel point Un moment d'égarement est mauvais que François Cluzet ai participe a ce film. Un film très ennuyeux, bidon, stupidement écrit et réalisé. Je n'ai même pas réussi à faire la moitié avant que cela m'endorme presque. Il n'y a aucune profondeur de caractère et je ne me suis pas du tout connecté ou lié aux personnages. Des dialogues vides qui manquent de véritable émotion. Tous les acteurs étaient vraiment mauvais. Au moins, le personnage de Marie qui est la seule performance convaincante appelle son père un pervers comme toute jeune fille dont le meilleur ami couche avec son vieux père. On dit qu'il a 45 ans dans le film mais Cassel a l'air plus âgé parce qu'il l'est et il aurait eu la fin de la quarantaine lorsque cela a été filmé. La représentation de Cluzet en un vieux pervers sur la plage lorgnant les fesses de jeunes femmes par-dessus ses lunettes de soleil ne fonctionnait pas du tout. Les faibles protestations du personnage de Cassel contre les techniques de séduction démentes de Louna sont pathétiques et ne se présentent pas ce film comme une comédie mais une tragédie bizarre. J'aime généralement le cinéma français mais pas quand ils suivent les étapes d'Hollywood en produisant des mauvais films celui-ci...
Un véritable chef d'oeuvre du cinéma français découvert un peu trop tard à mon sens. Pour Jean-François Richet, le pari de faire un remake d'autant voire plus intéressant que le film originel est réussi. Il y a cette échange entre sur l"humour et le drame qui nous fera à la fois rire et frissonner de malaise.
On est tellement immergé dans la psychologie des personnages qu'on en vient à se demande qui est réellement en train de fauter, à qui revient la faute de ce « moment d'égarement » ? Et c'est exactement se genre de question qui aura une réponse différente en fonction du spectateur qui interprète le film à sa manière et qui décèle qui est le réel antagoniste et qui tient le statut de victime :spoiler: à mon sens, il a toujours été question de voire le personnage de Vincet Cassel oppressé par cette relation administré par celui de la resplendissante Lola Le Lann, malgré la frontière majeur-mineure qui l'allège de toute responsabilité et c'est à mon sens là où le film fait fort et nous pousse à nous poser certaines question envers nous-mêmes (et si c'était à moi que ça arrivait ? comment aurais-je réagit ?) d'où repose la morale cornélienne de l'oeuvre.
Un film problématique et malsain. Un amour qui naît TOUT D'UN COUP chez cette jeune fille pour un homme qu'elle connaît depuis toujours, le film tourne à la boutade le fait qu'elle est 17 ans et lui une cinquantaine, vraiment? C'est gênant. Lors des nombreuses scènes où il "tente" de la repousser Vincent Cassel fait pitié tant ça sonne faux. Les uniques moments où l'on rit c'est à cause du jeu d'acteur qui est terrible chez tous. Des dialogues pauvres, des relations entre les personnages superficiels, des ados clichés à bout de nerfs sans internet... Totalement le genre de film qui me fait peur quant à l'avenir du cinéma français. Aucune vraisemblance, aucune utilité, aucun fond... À bannir!
Remake vulgaire, sans intérêt. Tous les acteurs jouent mal sauf la fille de Cassel qui s'en sort bien. Le scénario, la direction d'acteurs, tout est à revoir.
Un film dramatico- social. social pourquoi ? Car quand on parle d'attirance et de relation entre personne avec un grand écart d'âge on peux parler de sujet de sociétés car on en parle pas beaucoup dans notre époque et que parfois sa divise . Le film raconte histoire de 2 père qui sont en vacances avec leur filles en Corse et un soir sur la plage Laurent couche avec luna la fille de sont meilleur ami. s'ensuit alors des moyens pour garder le secret des problem vont arriver . Un film plutôt bien écrit même si il est remplis de vulgarité verbale et de propos parfois sexiste envers les femmes ce que je trouve honteux pour ce genre de film . un drame qui peux parler à la nouvelle génération car les perso en vedette sont quand même les jeune actrice et dans le film on les vois blasée de tout (ce qui concerne bien la jeune génération ) . Des jeune actrice plutôt doués !
Une comédie de moeurs dans un décor de vacances en Corse. Certes le sujet peut être polémique mais il est bien traité et surtout, comme le dévoile le titre il ne s'agit en aucun cas de l'histoire d'un adulte prédateur sexuel (même s'il aurait été simple de dire que la spoiler: fille avait 20 ans, au lieu de 17 ans et le fond de l'histoire, l'imbroglio entre les deux amis aurait pu rester le même). Cela tient essentiellement à la qualité du jeu de Vincent Cassel, dans un rôle pas évident. François Cluzet, pour sa part, ne devrait pas commencer à s'enfermer dans ce personnage sous tension, aux réactions épidermiques et au visage convulsé, parce que par moment cela devient vraiment exagéré. Chez les filles, rien à redire chez Alice Isaaz qui va rapidement devenir incontournable et Lola Le Lann surjoue l''spoiler: adolescente délurée (et amoureuse) mais livre une prestation acceptable pour un rôle certainement plus difficile à appréhender. Une comédie dramatique mais racontée sur un ton léger, les pieds dans l'eau et sous le soleil, ce qui en fait un film distrayant à suivre.
Le remake du film que Claude Berri réalisa vingt ans plus tôt fut initié par son fils, Thomas Langmann. Jean-François Richet à la réalisation est d’entrée un choix discutable. Metteur en scène plutôt moyen du monde nocturne et urbain des gangsters, il ne s’est surpassé que pour « Mesrine », sa seule réussite à ce jour. Ainsi, malgré une Corse éternellement magnifique (superbe photographie de Robert Gantz et Pascal Marti), un duo féminin de petites bombes et Cassel et Cluzet au générique, la comparaison avec l’original est plutôt problématique. Si Cassel est très bon et s’élève sans problème au niveau de Jean-Pierre Marielle, Cluzet survolté, hystérique et fatiguant fait oublier à quel point Lanoux peinait (sauf à la fin) à rendre correctement son personnage et ses doutes. Ici point de finesse, mais une charge à l’unisson des sangliers qu’il est censé chasser. Quant aux « petites », Lola Le Lann dont c’est le premier rôle au cinéma, malgré un physique avantageux, supporte mal la comparaison avec Agnès Soral dont c’était le premier grand rôle en 1974. Et de se demander pourquoi ce n’est pas Alice Issac qui eu ce rôle. Le sien (Marie) est mal écrit, désagréable et contrasté par rapport au scénario d’origine, tout en finesse et tolérance vis à vis d’un père gentil mais dépassé. Elle répond en fait à des choix à la fois stylistique et sociétaux discutables, qui plombent l’histoire. Tellement dans le politiquement correct de ce début de siècle, sans une once d’humour en dehors de deux ou trois gags pachydermiques (les sangliers, la biture, etc..), avec le moins de nu possible (hypocritement compensé par moult plans sur les fesses en tanga) et un prêchi-prêcha avec son inévitable culpabilisation morale à deux balles, dont Marie est la principale tenante (diamétralement opposé à va version de Berri). La seule surprise réside dans le fait, compte tenu que tous les symboles technologiques de notre époque sont présents, que l’excellent Vincent Cassel ne termine pas dans #BalanceTonPorc sur le net. Certes très glamour. Certes insuffisant.
Sentant le bon filon, Langmann se décide à produire le remake d'un film de son père (que je n'ai pas vu). "Un moment d'égarement" présente deux pères de famille emmenant leurs filles respectives en vacances en Corse, dans la maison familiale d'Antoine. Alors que les filles sont d'abord déboussolées sans réseau, elles se prennent au jeu, non sans participer à des fêtes bien arrosées. Et lors de l'une d'elles, après l'avoir efficacement dragué, Louna, 17 ans, va coucher avec Laurent, le meilleur ami de son père. Un moment d'égarement pour lui, le début d'une histoire pour elle. Petit à petit, l'étau se resserre autour de Laurentspoiler: , Louna en voulant toujours plus, sa fille Marie n'étant pas dupe et Antoine voulant à tout prix découvrir l'identité de celui qui a pris la virginité de sa fille . Le film est pour moi sauvé par son interprétationspoiler: , car si l'exécution est correcte, la fin happy end n'est pas vraiment réussie . Richet a su rester sobre dans son adaptation, mais n'entrera pas ce film dans les mémoires, la promo l'ayant en plus réduit à cette fameuse scène de sexe entre la révélation Lola Le Lann (dont la carrière n'a pas non plus décollé) et un Vincent Cassel assez crédible dans ce rôle.
Bon, j'ai pas pu rentrer dans ce film. Je pense qu'il est mal joué. Par contre l'histoire est véritable. FC toujours sur les dents, presque parfois exagéré. Mais dans l'ensemble ça passe.
J'ai adoré ce film. Sorti en été, avec Vincent Cassel dedans, il avait tout pour me plaire : une histoire d'amour impossible, du sable, la mer, des problèmes. Lola est irrésistible et pétillante, on la voit séduire Laurent dès le début. Leur relation dépeinte à l'écran est d'une esthétique remarquable : les couleurs, les paysages, les peaux.