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Galactus
8 abonnés
355 critiques
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4,0
Publiée le 17 août 2015
Une bande d'acteurs épatants, ici vraiment en pleine forme. L'histoire est concrète, et nous tient jusqu'à la fin. Un très bon moment de cinéma français.
Pourquoi ces deux stars se sont-elles retrouvées dans ce nanare, un moment d'égarement ? Aucun intérêt. Une reprise qui n'arrive pas à la cheville de l'original. Long et ennuyeux passez votre chemin.
Un bon film transgressif avec deux jeunes actrices et deux grands acteurs. Les quiproquos sont très marrants. Un bon remake du film de 1977 de Claude Berri.
Un exposé un peu laborieux, des sangliers superflus, on a du mal à entrer dans ce film, malgré de beaux paysages et quelques très bons moments de Cluzet. J'aimerais revoir la version du film éponyme du regretté Claude Berri, qui se passait à Saint-Tropez en 1977, beaucoup plus légère et plus touchante en même temps. Jean Mazz Masin
Le film manque de finesse, les effets sont bien trop appuyés, la caméra s'attarde beaucoup sur des regards insistants, la première partie du film est bien longuette et pleine de clichés et on a envie de mettre des claques aux deux ados (mais c'est peut-être l'effet recherché)... Malgré cette lourdeur, Vincent Cassel est impeccable, François Cluzet en totale roue libre en prise avec des animaux sauvages et sa future ex-femme et Lola Le Lann porte très bien le mini-short (difficile de juger son jeu d'actrice tant son personnage est stéréotypé).
Claude Berri, honnête homme mais piètre réalisateur, avait pondu en 1977 le "Un Moment d'Egarement" original, tout petit film qui ne tenait guère que par la faconde d'un Marielle impérial. Puis les Américains avaient commis (en 84) un remake, "Blame It On Rio", qui malgré le Brésil, Stanley Donen et Michael Caine (excusez du peu) démontrait clairement la limite du sujet. Il ne s'imposait pas en 2015 de revenir à la charge, d'autant que la (très faible) teneur initial en matériel provocateur s'est clairement diluée avec le passage des années. Ici, avec Richet et Langmann aux commandes, on oscille entre caricature facile (les gamines et leur portable et leur langage - même si l'une semble lire "Voyage au Bout de la Nuit" !), incohérence psychologique totale (que Cluzet, que l'on a sans doute jamais vu aussi mauvais, tente de cacher en surjouant de manière pénible), et même quelques notes assez honteuses : les Corses qui sont évidemment autonomistes et rétrogrades, le DJ qu'on tabasse puis épargne parce qu'il est "pédé", et j'en passe. Mais le pire, c'est sans aucun doute l'insignifiance totale de cet objet filmique d'une ringardise affligeante, qui se regarde donc avec un mélange d'incrédulité et d'ironie. Reste la présence de Vincent Cassel, surprenant de justesse, régulièrement touchant : lui qu'on trouve souvent si mauvais dans de bons films, le voilà excellent dans un mauvais film ! Pas sûr que cela justifie néanmoins le prix du ticket...
un bon film estival sur le quel j'ai passé un assez bon moment en présence de 2 bons acteurs masculins qui sont très bon dans leur rôle un "francois cluzet" très protecteur envers sa fillle, un "vincent cassel" extra et séduisant en homme perdu se faisant draguer par la fille de son ami, la grande allumeuse qui elle aussi joue merveilleusement bien dans son rôle d'aguicheuse puis bien sûr "alice issaz sublime en adolescente plus mature et réservée. je me suis senti un peu en vacances en visionnant ce film en compagnie des 4 personnages.
Une vraie bonne comédie romantique et une jolie histoire d'amitié, de faiblesse, de séduction, de mensonge et surtout, un moment d'égarement. François Cluzet & Vincent Cassel sont excellents, Lola le Lann magnifique et très juste, un vrai bon moment de cinéma.
Agréablement surpris par ce remake qui n'a pas grand chose à envier à son prédécesseur de 1977 (sauf sans doute la superbe plastique d'Agnès Soral) car il semble plus abouti dans les paysages et situations de vacances, et dans les rapports psychologiques du quatuor : deux pères et leurs deux filles adolescentes. Lola Le Laan aguiche et couche avec Vincent Cassel de trente ans son ainé, et amène la confusion. Mais la jeune Alice Isaaz, apporte du sang neuf au scénario de Claude Berry par la rancune qu'elle entretient ensuite pour sa meilleure amie et surtout pour son père qui a succombé à la tentation. Ainsi cette situation gênante d'un quadragénaire couchant avec la fille de son meilleur ami (François Cluzet) parait davantage exploitée que dans l'original, par le regard vindicatif de l'autre adolescente.On a donc un film plutôt bien ficelé et agréable à regarder, au ton assez léger malgré un thème un peu graveleux qui interroge : est-ce moral de coucher avec une adolescente de 17 ans quand on a 45 et qu'en plus elle est la fille de notre meilleur ami ? Autrement, on déplore une Lola Le Laan qui joue vraiment mal (contrairement à Alice Isaaz très convaincante) et une inutile histoire de sangliers.
Si Cluzet en fait trop, les à côtés sonnent très justes. Des dialogues succulents qui succèdent à des silences qui en disent autant dans une beauté formelle discrète et raisonnée. Pour Richet, il n'était en tout cas pas question de s'égarer. Un bon moment de ciné avec ses belles révélations. Un beau château de sable qui tient debout.
"Un moment d'égarement" (2015), réalisé par Jean-François Richet, s'élève comme un chef-d'œuvre émotionnel et captivant qui explore avec finesse les nuances complexes des relations humaines. Cette œuvre cinématographique offre une immersion dans un tourbillon d'émotions, tout en étant soutenue par des performances exceptionnelles et une direction artistique remarquable.
Le film raconte l'histoire poignante de deux amis, Laurent et Antoine, et de leurs filles respectives, qui partent en vacances ensemble dans un cadre idyllique. Ce qui commence comme une escapade joyeuse bascule soudainement dans un tourbillon émotionnel lorsque l'adolescente de l'un des amis développe des sentiments pour l'autre père. "Un moment d'égarement" réussit brillamment à naviguer dans des eaux délicates, abordant des thèmes délicats avec une sensibilité et une profondeur rares.
Vincent Cassel et François Cluzet livrent des performances époustouflantes, capturant avec une précision exceptionnelle les nuances complexes de leurs personnages. Leur chimie à l'écran est palpable, créant une tension émotionnelle qui se déploie tout au long du film.
La réalisation de Jean-François Richet est à la fois subtile et immersive. La magnifique photographie accompagne parfaitement l'atmosphère méditerranéenne, offrant des paysages à couper le souffle qui se fondent harmonieusement avec l'intensité émotionnelle de l'intrigue.
Le scénario, écrit par Lisa Azuelos, parvient à échapper aux clichés attendus et à explorer la complexité des relations interpersonnelles. La narration astucieuse maintient le public en haleine, révélant progressivement les émotions enfouies et les conséquences inattendues de ce moment d'égarement.
La bande sonore, avec ses choix musicaux réfléchis, renforce l'impact émotionnel du film, accentuant les moments poignants et les rebondissements dramatiques.
En résumé, "Un moment d'égarement" transcende les conventions du drame romantique, offrant une expérience cinématographique riche en émotion et en subtilité. Avec des performances exceptionnelles, une réalisation habile et une narration captivante, le film s'impose comme une exploration sincère des complexités humaines et des relations tendues. Un moment d'égarement qui laisse une empreinte durable dans le cœur des spectateurs.
Un vrai régal. Un numéro d'acteurs duettistes formidable et irrésistible avec Vincent Cassel et François Cluzet, hilarants. D'autre part un premier film tout en sensualité, talent, justesse et fraîcheur de la très belle Lola le Lann. Des scènes très dénudées certes mais dans le ton juste du film, moment d'égarement qui va entraîner une situation ingerable cocasse. Une vraie bonne comédie drôle et très bien réalisée sans temps mort.
Ce remake d'un film de Claude Berri dont je n'ai aucun souvenir aurait du rester pas make du tout. Très très bien joué par Vincent Cassel et François Cluzet qui arrivent à faire croire à l'impossible, c'est l'histoire glauque d'une gamine de 15 ans, qu'on a vieillie pour la circonstance, et qui séduit presque de force le meilleur ami de son papa, Vincent Cassel, très séduisant, et très enquiquiné par celle qui le poursuit jusque dans son lit. En vacances dans la maison de Cluzet, C'est le bal des clichés et des mensonges. Elle est enquiquinante, la petite. Oh, elle est enquiquinante spoiler: ! Cassel, évidemment, n'avoue jamais (il a bien raison), et le pauvre Cluzet gobe tout. Ca a fait rire des gens dans la salle. Moi ça m'a barbée du début à la fin.
La scène ultime du film m'a laissé très mal à l'aise. Il est question de secret dans ce film, secret de Polichinelle, à la fois ce personnage de la comedia del arte, qui dit tout et n'importe quoi sans retenue aucune, et également le fait d'avoir "un polichinelle dans le tiroir", c'est-à-dire d'avoir eu une relation sexuelle (de surcroît féconde). Oui, c'est lui l'adulte, mais elle n'est plus une enfant. Elle est séductrice et lui devrait résister, il succombe. Quel est ce désir déplacé, erroné et tellement narcissisant pour l'un et l'autre : elle de faire succomber un père, lui d'être désiré d'une jeune fille. Il y a erreur d'adresse. C'est toute la question du transfert, qui ne répond pas à cette demande éperdue d'amour, mais néanmoins la soutient et l'accompagne en ne cédant pas à l'appel du corps. Le cadre d'une analyse, c'est cela. Le transfert, c'est de l'amour. L'adresse, d'être reçue, se soutient de ne pas offrir une réponse cloturante, mais au contraire de permettre à la question, aux questions, de se déployer maintes et maintes fois jusqu'à s'épuiser et traduire enfin en un mouvement vers le vivant, vers la vie. Le film s'achève hors conflit ou plus exactement dans un silence déclaré par le père. La vie continue, il n'y a pas de rupture, mais il est difficile d'évaluer comment l'avant et l'après vont être ponctués.