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Ronald Buehler
1 critique
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0,5
Publiée le 1 avril 2022
La profondeur ici n'a d'égale que la profondeur abyssale de nullité de ce film. Les invraisemblances sont nombreuses (masques pas sur les oreilles, oxygène au lieu d'air, gestion irréelle des bars restants,...)..
Chose étonnante que plus de 40 ans après sa sortie, l'ombre de "Jaws" plane encore sur le cinéma, avec un sous-genre des plus prolifiques : le film de requin. Peut-être est-ce du à la facilité avec laquelle on peut, depuis la fin des années 2000, créer un requin numérique pour un public peu regardant ? Toujours est-il que bien qu'il se vende dans cette veine, "47 Meters Down" est en réalité un survival plutôt qu'un film de requin, les squales servant davantage ici de prétexte à l'intrigue. On suit en effet deux sœurs en vacances au Mexique, qui décident de plonger dans une cage pour observer les fonds marins, sauf qu'évidemment les choses vont mal tourner. Rien de très ambitieux ni novateur, et les CGI autour de la cage sont même vilains. Mais le film offre un suspense crédible et relativement efficace, s'appuyant sur les spécificités de la plongée sous-marine. Le niveau d'air dans les bouteilles évidemment, mais aussi les dangers de la décompression, ou l'ivresse des profondeurs. Les actrices font le job (Matthew Modine limitant sa présence à quelques répliques), et la mise en scène est tout à fait correcte.
47 meters... sous le niveau d'un Q I moyen pour ce film navrant plein d'invraisemblances et d'incohérences narrant l'histoire de 2 idiotes pleurnicheuses et gémissantes qui partent avec n'importe qui sur un vieux rafiot tout pourri. Comme d'habitude dans ce genre de film ultra bas de gamme les scènes d'action ne montrent rien que des très gros plans avec la caméra qui bouge dans tous les sens. la caméra se fixe sur les bars restant dans les bouteilles d'oxygéne et les machoires du requin. Un film de bar - jaw.
On est dans un film typique ou les requins sont des vilains méchants qui veulent manger les gentils humains sachant qu il y a 10 milliards de poissons tout autour on se demande bien pourquoi ils se ferais chier à attendre qu elles sortent de leur cage pour grignoter un morceau .... scénario plus que prévisible, aucun intérêt !
Des jolies filles , des requins d'une taille incroyable ' même en réalité tu en trouves pas ' un scénario des plus classiques, bref un pur divertissement américain qui n'a aucun sens . A évité, même entre pote .
47 Meters down présente l’intérêt de ne pas court-circuiter son récit par des digressions inutiles – marque de fabrique des films et téléfilms de la « sharksploitation », à savoir la caractérisation ridicule de fantoches que tout destine à disparaître déchiquetés, le parcours depuis le ciel de plages remplies de corps dénudés etc. Au contraire, l’exposition initiale ne dure qu’une poignée de minutes au terme desquelles les deux personnages principaux sont enfermés dans une cage rouillée au contact direct des grands blancs. Pour notre plus grand plaisir. Pour notre plus grand frisson. Le long métrage ne triche pas, et s’il joue avec nous c’est en créant des espaces de terreur pure à la croisée de la réalité et des projections mentales des deux plongeuses. Cependant, ce sont moins les attaques et leur soudaineté qui surprennent que ces plans a priori simples en caméra subjective sur une mer insondable qu’aucune lumière ne vient éclairer sinon celle de la lampe : l’individu se raccorde alors à la fragilité de sa condition et au vertige terrible du néant qui manque de l’engloutir à chaque instant. Nous regretterons que le réalisateur organise trop son récit en faisant alterner scènes de requins et scènes de plongée ; de même, les profondeurs de la mer ne semblent habiter par aucune autre espèce animale : tout est trop propre, trop aquarium pour véritablement incarner le cauchemar d’une détention sous-marine. Reste un film efficace et terrifiant.
Un film sur les requins qui fonctionne, et qui fait le travail. Les deux actrices nous maintiennent en haleine jusqu'au bout. Même si le film est un peu cliché, qu'il est cousu de file blanc, ( la cage de plongée est rouillée , on ne voit pas le vent venir peut être) il demeure néanmoins un divertissement honnête et efficace. Un film correct servi par un twist final pour le moins inattendu.
Les enjeux de base sont trop légers pour procurer de l'empathie, ajoutée à cela des personnages pas très malins et ça ne fait pas bon ménage. Pas très malins cinématographiquement évidemment. Sans mauvais jeux de mots c'est ce qui fait perdre de la profondeur au film. Le soucis majeur de 47 meters down, c'est selon moi son côté : Je parle pour dire ce que je fais ! Et ça rejoint le problème de narration, c'est un peu un aveu d'échec comme si le film n'était pas clair et qu'il fallait tout préciser. Il n’y a pas de meilleur moyen pour faire sortir du film un spectateur. 2,5
47 Meters Down ne se distinguera ni par la qualité de son scénario ni vraiment par le reste. On passera rapidement sur les personnages ; les deux sœurs nous sont succinctement présenté leur seul intérêt étant de servir de futurs repas pour les prédateurs aquatiques. Plongée dans une situation périlleuse on peut s’étonner de voir que nos victimes entrent et sortent de leur cage comme dans un moulin. Curieux aussi de constater que bien que menacées par le manque d’oxygène ça n’arrête pas de converser ce qui n’aide pas à instaurer un climat d’angoisse. A noter quand même que le film proposait une belle idée dans sa conclusion et qu’elle aurait pu être mieux exploitée. Un très léger divertissement qu’on a plutôt envie de laisser au fond de la mer !
Voilà un film de requin qui évite le naufrage. On se dit que l'histoire est écrite d'avance, mais non malgré tout la surprise est au rendez-vous. Un film de genre pas mal fichu et divertissant.