Peut-être l'un des pires films de requins après "Les dents de la mer 3 et 4". Un film complètement à côté de la plaque. Malgré une histoire originale, des actrices convaincantes, de bons effets spéciaux, un début accrocheur et une réalisation angoissante, ce film arrive avec son scénario à rendre le long-métrage grotesque, ridicule, improbable. A partir du moment où les deux femmes sont bloqués sous l'eau (autrement dit, quand la véritable histoire du film commence), le film devient irréaliste, peu convaincant, lent et surtout très décevant. On s'attend à tout, même à ce que ce soit moyen, mais là, l'équipe du film ont fait fort pour gâcher un film avec un gros potentiel. La bande annonce est mensongère, certains dialogues ne sont convaincants et le final est l'une des pires fins pour un film de requin, et même peut-être, l'une des pires fins pour un film tout court. Pendant plus d'une heure on s'attend à ce qu'il y a de grosses scènes terrifiantes, choquantes où même émouvantes, mais les incohérences qui s'enchaînent, les dialogues et la musique font qu'il n'y a rien de tout ça. Je met 1,5 sur 5 pour les effets spéciaux, les actrices un minimum convaincantes à certains moments seulement, et surtout pour l'histoire qui avait un énorme potentiel gâché par un scénario lamentable. Même le film "Instinct de Survie" de Jaume Collet-Serra sortie en 2016, qui avait quelque invraisemblances, respectais le spectateurs et avait un minimum de cohérence, mais Johannes Roberts fait n'importe quoi avec son "47 Meters Down". "Peur Bleue" de Renny Harlin en 1999, avait le mérite de faire de l'effet, des sursauts, de l'angoisse, de la peur et même de l'étouffement, malheureusement pour 47, ce n'est pas son cas. "Les Dents de la mer" reste un classique, un culte qui a réussi tout de A à Z, "47 Meters Down", possède une aussi bonne histoire, mais sinon il perd tous de la ressemblance avec le film de Spielberg. Certes, il ne faut pas que ce soit un copié des autres films de requins, mais "47 Meters Down" ne possède rien dans le scénario pour en faire une véritable référence. Dommage car il avait de quoi.