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Un visiteur
5,0
Publiée le 20 septembre 2014
Clairement j'ai a-do-ré ce film, "PRIDE"!!!!....Une alchimie des plus subtiles mêlant un véritable humour autour de situations cocasses, drôles, qui font que l'on y rit franchement.. et également une véritable profondeur des sentiments et solidarités humaines, qui submerge le film d'une véritable émotion.. à certains moments, les larmes pourraient ne pas être très loin.. et pourtant.. non.. la rage de vivre et de lutter pour une vie meilleure, prend le dessus.. avec un mélange des sexes, des genres, des âges, des origines sociales, des apparences physiques qui constitue une véritable beauté!!!!!!! Ce filmconstitue un véritable bol d'air pur et un hymne à la différence, aux solidarités... J'ai vraiment adoré!!!!!! N'hésitez pas à y aller.. c'est le genre de film que l'on n'oublie pas une fois sorti du ciné..
Au début des 80’s au Royaume Uni, des homosexuels et des mineurs vont s’unir contre un ennemi commun, la très conservatrice Margareth Thatcher. Matthew Warchus s’inspire ici librement d’un fait divers resté confidentiel pour en faire un feel good movie so british ; dans la lignée de « Les virtuoses », « The full monty »… Sous couvert de films aux accents sociaux, il fait se côtoyer deux populations pas destinées à se rencontrer et à faire cause commune. Et c’est le beau message du film, si tous les exclus faisaient cause commune plutôt que d’opposer leurs causes respectives, les puissants finiraient par plier. Mais après, je n’adhère pas du tout au genre « feel good movie » qui, sous prétexte à faire rire, enfile des gros sabots et caricature au possible aussi bien les homos cool aux taiseux mineurs rustres. Vous aimez les personnages bien écrits et les subtilités scénaristiques, passez votre chemin, ici, on est à Disneyland. Tout le monde il est beau tout le monde il est gentil. Dommage certains personnages auraient pu prendre une réelle densité, mais tout reste trop superficiel. Trop sucré pour être vrai…
Typiquement le genre de film que les Britanniques maitrisent à la perfection. A savoir, un feel-good movie qui s’inscrit dans un contexte social tragique. Pour son deuxième long-métrage, sorti en 2014, Matthew Warchus nous plonge en pleine crise économique au cours des années 1980 sous le régime de Margaret Thatcher. D’un côté, des mineurs du Pays de Galles frappés par le chômage, de l’autre un groupe d'activistes gay et lesbien de Londres. Ces deux mondes, que tout oppose, vont se rencontrer dans un élan de solidarité et de respect mutuel pour lutter ensemble contre la misère et la stigmatisation. Basée sur des faits réels, l’histoire mélange habilement humour et drame, en profitant du choc des cultures. En outre, l’œuvre reste portée par d’excellents acteurs, en particulier George MacKay (révélé par la suite dans « Captain fantastic » puis « 1917 »). Bref, une très belle réussite.
Certes je n'étais pas au top de ma forme au moment du visionnage mais une comédie, anglaise qui plus est, aurait du effacer ma déprime sans le moindre mal au final je n'ai fait que dormir (gênant pour 8 euros le film !). A par la géniale bande son qui m'a fait tapé du pied au sol et donné envie de vivre dans les années 70, rien est à signaler ... Surtout qu'il s'agit d'une histoire vrai et plutôt attrayante sur le papier, franchement je ne remercie pas les spectateurs et la presse mondial auxquelles je me fie souvent pour mon choix final. C'est la grande mode des films gays ces cinq dernières années, tous s'y essaient à tout prix quitte a se cassé la tronche à l'image de Pride donc. Franchement pour ce qui est de l'homosexualité au cinéma il y a "La vie d'Adèle" et il y a les autres loin derrière ... de ce qui m'a était donné de voir en tout cas. Grosse déception d'autant plus quand c'est fait par nos voisins d'outre-manche qui nous ont habitué à largement mieux que ça !
Ah, putain que ça fait du bien de tomber sur ce genre de petites perles !! Voilà le genre de films pour lequel j’aime le cinéma au sens large ! En se basant sur des faits réels ayant contribués à l’Histoire, "Pride" se révèle être un petit bijou d’humanité dont les mots d’ordre sont tolérance, dignité, amitié et égalité : tout en se centrant autour d’un sujet plutôt dramatique, le film arrive parfaitement à jongler avec des séquences d’une drôlerie distrayante et des scènes poignantes à la force émotionnelle énorme ; et parvient à nous livrer un message de tolérance qui brise les difficiles barrières des préjugés et de la méconnaissance sans pour autant que cela nous apparaisse comme gnan gnan (il ne s’agit pas de convaincre bêtement mais ne faire évoluer les pensées). Servis par des acteurs absolument géniaux, et ce sans aucune exception, on adhère facilement au récit et on suit avec intérêt leurs aventures : on admire la détermination de Mark, on applaudit devant l’ouverture d’esprit d’Hefina, on a les larmes aux yeux lors d’une conversation téléphonique de Gethin, on est emballé par la démonstration de danse de Jonathan, on est touché par le désir d’émancipation de Sian, on est conquis par la forte personnalité de Steph, on est ému par la révélation sur la timidité extrême de Cliff…Si les personnages sont bien écrits (et ce malgré le fait que les gays du film soient inévitablement basés sur des clichés de gays que l’on retrouve dans la plupart des films), les acteurs les incarnant sont criant de vérité et convaincants à 200%. Rafraîchissant au possible, "Pride" est à la fois un intéressant film historique et un incroyable feel-good movie à l’humour so british qui fait de lui tout simplement l’un des meilleurs métrages de cette année 2014. A voir…et au moins une fois !
Une comédie sociale comme seuls les Anglais savent faire : à la fois drôle, plein d'autodérision et émouvant. Sur fond d'un vrai moment d'histoire, le film nous offre une galerie de personnages attachants, qui arrivent à dépasser la caricature pour toucher le spectateur. Certaines scènes m'ont donné des frissons, d'autres m'ont faire rire ou émue Si certains passages peuvent sembler un peu "too much", il n'empêche qu'on ressort de ce film gonflés d'énergie et le sourire aux lèvres..
Depuis des décennies, la lutte politico-sociale menée par les ouvriers des régions minières dont l’industrie a été démantelé par la ligne ultralibérale du gouvernement Thatcher dans les années 70-80 a été le contexte de centaines de films britanniques, mais si celui-ci est différent de ce qui a déjà été fait sur ce thème surexploité vient de croisement avec un combat plus dans l’air du temps qu’est celui de la défense des droits des homosexuels. S’il n’avait plus rien fait depuis son seul film quinze ans plus tôt, Matthew Warchus s’est montré très inspiré en adaptant un épisode important de l’époque et pourtant méconnu qu’a été le soutien apporté par un groupe d’homosexuels londoniens à un groupe de grévistes gallois. Véritable leçon de militantisme, Pride parvient à imbriquer dans sa reconstitution des sous-intrigues plus intimes qui rendent le long-métrage touchant, mais aussi une morale de fraternité poignante en faisant ainsi se rapprocher des personnages à priori antagonistes (des citadins très ouverts et des paysans très conservateurs) autour d’une volonté de solidarité très émouvante.
Les années 80. La grande grève des mineurs au Royaume-Uni. Thatcher intraitable. Un groupe de gays et lesbiennes soutient les mineurs d'une petite ville au Pays de Galles en collectant des fonds à Londres.
En choisissant ce sujet, le réalisateur Matthew Warchus joue sur du velours. On perçoit immédiatement les immenses potentialités de ce type de scénario : confrontation des excentriques londoniens et des Gallois bourrus (mais qui ont si bon coeur au fond....), éloge de la solidarité entre opprimés, tensions / rapprochement, destinées individuelles dans un contexte historique formant une intéressante toile de fond, etc.
Pride exploite à fond tous ces filons, et il le fait avec une efficacité incroyable, ne ménageant aucune occasion de faire gonfler les yeux des spectateurs lors de scènes mémorables, je pense notamment à la scène de danse queer, ou au somptueux chant choral dans la grande salle commune.
Warchus tisse habilement son intrigue, partant sur des bases solides, puis s'intéressant successivement à tous ses personnages, avant de prendre un virage nettement plus noir et mélancolique dans sa dernière partie, alors que les ailes noires du SIDA commencent à se déployer sur la communauté gay. Si les traits sont parfois un peu forcés, on a envie de pardonner au film ses quelques défauts, tellement il inspire la sympathie.
Parangon du feel-movie aux effets millimétrés (c'était LE film à voir sur la Croisette ce printemps - avec l'excellent Whiplash - pour se remonter le moral), servi par une brochette d'acteurs impeccables et des décors de toute beauté, Pride est la garantie absolue de passer un bon moment.
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à la fois bien marrant et plein de lyrisme, ce film trés réussi m'a transporté dans l'angleterre des années 80. Rythmé, on ne voit pas passer les 2 h et on en sort bien emu !
Peut-être le meilleur film de l'année ! De l'humour avec réflexion et émotion, une histoire vraie qui rajoute de sa superbe à ce film ! On y parle respect, tolérance et en ce moment c'est important !
On n’a de cesse de se répéter : les Anglais ont vraiment tout compris ! Pride est comédie britannique comme ils savent si bien le faire. Ici, c’est au réalisateur Matthew Warchus qu’on doit ce petit chef d’œuvre. Que du bonheur, que du sentiment, que de la réflexion, que de l’intensité. Et ce n’est que ce second long-métrage, après Simpatico (1999). Pourtant, ce n’était pas gagné puisqu’elle s’attèle à un sujet - il faut le dire – sensible, la cause homosexuelle en Grande-Bretagne au milieu des années 80...
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L'histoire est intéressante, mais c'est vraiment pas la comédie de l'année! Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Bien interprété, ça je le souligne. Tout est prévisible et plein de bons sentiments. Trop de bons sentiments.