Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2014
Attention : chef d'oeuvre absolu. Je ne peux que saluer une nouvelle fois le cinéma Britannique pour sa qualité, quand il s'agit de traiter des faits de société à la base assez tragiques. Ici, nous sommes encore sous l'Angleterre Thatchérienne, avec les fameuses grèves des mineurs de 1984 (déjà évoquées dans d'autres films comme "The Full Monty", "Les Virtuoses" et "Billy Eliott") et l'histoire racontée par Pride, est une histoire vraie. Ce film est une leçon de vie, et redonne tout son sens à des mots comme "unité" et "solidarité". Quand la communauté gay Londonienne se mobilise pour aider des mineurs Gallois, cela peut paraître incongru, et ça l'a été. Mais tout au long de ces 2 heures, qui passent bien vite, on voit que malgré les préjugés, les mentalités changent quand les gens arrivent à se comprendre et à s'unir contre un ennemi commun. Pride ne se contente pas de montrer quand même avec un certain humour propre au cinéma Anglais l'évolution des mentalités; il pointe de façon pudique les cas des premiers malades du SIDA, au moment où les contaminations commençaient à croître à un rythme infernal. Et puis il y a ces personnages, touchants et attachants, tellement humains qu'à la fin du film il est difficile de ne pas sortir ému, et on doit cela au talent des acteurs tous aussi excellents les uns que les autres.
Si ce n'était tiré d'une histoire vraie, on aurait du mal à croire à l'intrigue tant est improbable cette rencontre entre gays en révolte et mineurs en colère. Et pourtant les faits sont avérés... Le réalisateur revisite l'Angleterre thatchérienne des années 80, avec sa brutalité, son conformisme oppressant mais aussi ses rebelles. C'est une fresque sociale à la Ken Loach, teintée d'humour et de "gayté". On frôle parfois la guimauve mais très vite, le réel vous revient en pleine figure comme une gifle. Les années 80, c'était certes Bronski Beat et Donna Summer, mais c'était aussi, pour les homosexuels, les insultes, les crachats et le sida. On ressort néanmoins de ce film avec la pêche, réconcilié avec l'humanité - peu-être un peu vite, mais cela fait du bien quand l'air du temps est désespérant.
Voici donc l'ultime surprise de ce mois de Septembre. William Warchus (plus souvent metteur en scène au théâtre que réel réalisateur) transpose à l'écran une histoire vraie avec une finesse et un savoir-faire implacables. Ainsi, aucun personnages ne sont oubliés. Sans tomber dans la caricature la plus grotesque, il affine ces derniers pour mieux nous émouvoir, mais aussi pour nous faire rire. Pour être plus clair : même un néo-nazi sans coeur attaché à son siège pourrait facilement être effleuré, voir touché, par cette démonstration remplie à ras-bord de sentiments jamais exagérés. La comédie-dramatique anglaise dans son meilleur pour un pur bijou d'émotion, certes un bijou traditionnel, mais qui procure un maximum de plaisir.
Mais pourquoi les anglais sont-ils les seuls à pouvoir faire des films aussi beaux, retraçant les moments durs de l'histoire avec autant d'humour et de sensibilité? J'ai adoré et conseille vivement ce petit bijou !
Pride est surnoté à cause du sujet traité et des faits réels qui y sont contés. Le film en soi ne mérite pas une telle note. Les personnages sont très peu décrits et pas suffisamment attachant. Le scénario est répétitif et uniquement basé sur l'acceptation ou non des gays par les mineurs. Le conflit et les faits historiques ne sont pas expliqués. L'humour est facile. Le rythme donne l'impression que le film est trop long.
Voici un film qui change des précédents : un film engagé plein de d'énergie communicative... Ces évènements qui ont 30 ans - et oui le temps passe - montrent quel combat farouche ont mené ces mineurs Gallois, et comment l'aide de cette petite association Londonienne Gays & Lesbiennes a permis un aboutissement assez imprévu. Climat d'époque, rudesse des paysages mais aussi des habitants (surtout habitantes), et opposition la fête, la jeunesse et de l'humour. Fabuleux les passages de chant collectif - quelle force !! et bien sur la danse... Assez intéressant comment cette discipline a concouru à changer les regards.. je ne peux m'empêcher de faire le lien à Billy Elliot...Et puis de citer Bill Nighy - Grand personnage, un regard, une "gueule". Film touchant et émouvant..... à voir !!**
Excellent!!!! Un film savamment dosé entre moments de rire et de larmes sans jamais en abuser. des comédiens remarquables, des dialogues forts et surtout une belle leçon de vie. "Fier" de l'avoir vu!!
Sous ses airs de ne pas y toucher, Pride est un chef d'œuvre. Disons un film fantastique pour éviter toute emphase. Un de ces films hors du temps, qui nous offrent de sublimes moments de grâce. Le génie anglais, encore une fois, sous nos yeux ébahis, vient de faire son œuvre. Il y a, dans Pride, du Ken Loach, comme il y a quelque chose des Virtuoses, aussi, de Billy Elliot. C'est drôle de voir comme on s'emballe alors qu'une lecture froide du pitch aurait, elle, plutôt tendance à nous faire fuir... Quoi ? Encore Thatcher ? Encore la grève des mineurs ? On est bien d'accord : des thèmes cent fois abordés. Vus, revus et re-revus... Certes, oui, mais jamais ainsi. Jamais, ou alors pas depuis longtemps, avec une telle force, une telle maîtrise. Pride est émouvant de solidarité et d'entraide. Merveilleux de compassion et d'humanité. Exceptionnel d'émotion. Rajoutez à cela que c'est une histoire vraie, et comprenez pourquoi on craque. Ce Pride est une grande claque. Belle et magistrale.
Une excellente comédie qui arrive sans peine à nous faire rire que pleurer. Tout sonne très juste dans ce film, qui revient avec intelligence sur la crise sociale qui frappa l’Angleterre dans les années 80. A voir pour passer un très bon moment !
Bien sûr il y a une distribution excellente d'acteurs et d'actrices . Une galerie de nombreux personnages aussi attachants les uns que les autres ! Et puis cette alchimie comme nous en donne à voir le cinéma (grand) anglais . Cette alchimie à nous dépeindre une réalité sociale avec justesse et précision . Ici en l'occurrence le combat des mineurs sous l'Angleterre de Tatcher et celui d'une autre communauté ; celles des gays et lesbiennes sans droit confrontée encore à un certain obscurantisme alimente qui plus est par la montée du Sida qui dans les années 1985 était appelé dans une certaine presse : . Un film sur le militantisme (le vrai) qui existait dans les années 80 . Un film sur l'amitié , le combat politique . Un film empli d'humanité qui empli le cœur et l'esprit de bonheur en cette époque où on veut nous faire croire que l'espérance est vaine . Du très bon cinéma .
Pride est une excellente comédie, sur la société britannique des années Thatcher, avec pour thème principal la grève des mineurs soutenue par un groupe de Gays et Lesbiennes. La confrontation de ces deux communautés brimées par le pouvoir, donnent des scènes très comiques et en même temps très touchantes. Mené tambour battant, avec des comédiens enthousiastes, ce film est un petit bijou qui nous redonne espoir en l'être humain.