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Guillaume
112 abonnés
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2,0
Publiée le 6 avril 2015
Thème peu abordé au cinéma, une plongée dans un monde à part entière mais entièrement à part, celui des gens du voyage. Mais je n'ai franchement pas adhéré au concept... D'une part, cela me semble trop joué, peu naturel, bref une forme d'amateurisme quelque peu regrettable. D'autre part, l'histoire met beaucoup (beaucoup) de temps à décoller ; en somme, seul le dernier tiers est digne d'intérêt. Enfin, l'impression générale que j'en garde n'est qu'une forme de caricature (dialogues creux, personnages stéréotypées), quelque peu risible pour ne pas dire pitoyable. Le traitement de l'ensemble me semble trop articulé sur une forme de pathos, sans grand recul.
Ce drame, mettant en scène la communauté des gens du voyage, révèle un scénario manquant cruellement de consistance, de crédibilité et d'intérêt, des dialogues incompréhensibles et laisse un profond sentiment d'ennui. Une énorme déception...
"Mange tes morts - Tu ne diras point" tente l'immersion dans la communauté des gens du voyage. Les acteurs, plus vrais que nature, mangeront implacablement la mise en scène trop "soft" et le scénario trop "lent". L'immersion, elle, reste tout de même réussie grâce aux protagonistes (avec des dialogues qui mériteraient des sous-titres par moment), mais on ne pourra pas en dire autant du contenu, qui traîne en longueur, sans mener quelque-part...
authenticité ne fait pas tout. encore faut il raconter une histoire cohérente et surtout intéressante, ce qui est loin d'être le cas. ces jeunes gens du voyage qui se font embarquer dans de salles affaires pour une nuit avec un ancien taulard, sont sans intelligences et bien naïfs. un film bien ennuyeux, mal joué par moment voire incompréhensible dans les dialogues, la caméra épaule devient vraiment pénible.
Un film atypique, dans la ligné de la "BM du seigneur", ou le réalisateur continue (avec un certain brio) à décrire de manière réaliste la vie des gens du voyage. Principal écueil de ce film : l'audio. On aurait aimé quelques sous titres à certains moments car ... c'est incompréhensible.
Nouveau film, mais même thème pour Jean-Charles Hue qui 4 ans après "La BM du seigneur" nous plonge une nouvelle fois dans la vie des gens du voyage. Ce road-movie qui oscille entre documentaire et fiction ne stigmatise pas la communauté comme certains documentaires, mais on ne peut pas dire qu'il donne une bonne image non plus, c'est difficile de ressentir la moindre empathie pour ces personnages vu l'image qu'ils donnent. J'ai trouvé ce film peu captivant, ennuyeux et terriblement poussif, l'histoire en plus d'être prévisible n'est pas intéressante en même temps quand on se moque du sort des personnages, c'est difficile de s’intéresser au film tout court.
Après « La BM du Seigneur » qui proposait déjà une immersion dans au sein de cette famille de gitans, (les Dorkel), Jean-Charles Hue enclenche la seconde avec succès malgré des conditions de tournages difficiles à cause du caractère difficile des protagonistes. Conséquence ou pas, il se dégage de ce film une puissance, une étrangeté et parfois un sentiment de malaise dû aussi au mélange entre fiction et réalité. Reste un film attachant et effrayant à la fois, criant de vérité où l’on sent dans le jeu très naturel des personnages un vécu indéniable.
Poignant de vérité. Des acteurs à la sincérité déroutante. Une puissance de récit très étonnante. Film un peu OVNI mais tellement fort. Un peu court sur la durée mais si prenant qu'on reste estomaqué. Déroutant. Encombrant. Sidérant.
Le meilleur film français vu depuis tellement longtemps !
"Un camion de bouffe ou une camion de cuivre c'est pareil pour moi" : Une thématique à la Victor Hugo dans les misérables... Si Dieu est la mer et l'astre dans les cieux, l'homme est le navire... Et ça tangue.
C'est à voir, à déguster, à aimer car ça c'est du cinéma : original, profond, pensé.
Un road movie à la française tourné dans le milieu des gens du voyage sur les routes de Picardie. On devine dès les premières scènes l'issue du film, mais à force de s'attacher aux personnages, on se prend à espérer et finalement on ressort de la salle complétement KO.
Pour le fond, ce road movie nocturne qui explicite les liens entre les quatre protagonistes, le petit Jason, mi-yéniche, qui hésite entre la figure de son frère aîné et celle du Christ (qui se rejoindront dans le sacrifice final), son copain évangéliste et son autre demi-frère, chien fou,est remarquablement bien tissé. Pour la forme : La recherche du cuivre, les courses poursuites sont dignes d'un beau western crépusculaire (bien que de nuit...) dans une Alpina comme un cheval fou. Quelques bémols, certes, notamment la scène où le frère aîné justifie ses gênes de "tchouraveur", mais dans l'ensemble (si bien rythmé et interprété) une perle dans le paysage du cinéma français.
J'ai vu le film à Cannes au mois de Mai : j'aime beaucoup le cinéma d'auteur mais là !!! Les "comédiens" ont une diction tellement atroce que la moitié des dialogues est incompréhensible, au point que je suivais l'histoire grâce aux sous-titres anglais !! Et à la sortie, je n'étais pas la seule à avoir décrocher très vite.
Le point fort de "Mange tes morts", c'est la mise en scène, très inspirée, qui capte quelques images étonnantes, parfois brutes, parfois poétiques. Quant à l'intrigue, elle peine à progresser, et le film est parfois desservi par des comédiens non professionnels plus à l'aise dans les scènes physiques que dans les séquences dialoguées. Inégal donc, ce road-movie noir au contexte très original est tout de même une vrai curiosité.
Je qualifierais Mange tes morts d'un Drive du pauvre. N'allez surtout pas croire que le qualificatif est péjoratif : je suis fan de Drive et si j'ose cette comparaison c'est tout à l'honneur de ce film petit budget, authentique et qui monte en régime comme l'Alpina, le bolide vombrissant qui scellera le sort de l'anti héros. Mange tes morts est un film artisanal mais beau. Ses acteurs amateurs jouent des personnages eux-mêmes amateurs, bandits-gitans à la petite semaine, touchants et pathétiques. Comme Drive, Mange tes morts est un film d'anti héros, amateur de grosses cylindrées qui se sacrifie par amour.