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    Le Pont des Espions
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    philhag
    philhag

    28 abonnés 369 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2016
    Spielberg est un grand. Ce film est un bon Spielberg. Et Tom Hanks est un excellent acteur. Le scénario est sans surprise. Si les qq premières minutes sont parfois jugées lentes, il n'en est rien de la suite qui est vraiment palpitante. A voir !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 janvier 2016
    Interpellant, certes.
    Mais sans grandes émotions.
    On est loin des Soldat Rayan ou Liste de sch. ..
    Yves G.
    Yves G.

    1 461 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 janvier 2016
    On peut dire beaucoup de bien ou beaucoup de mal de Spielberg.
    Beaucoup de bien : il a signé les plus grands succès du cinéma américain de ces quarante dernières années depuis "Les dents de la mer: jusqu'à :La liste Schindler" en passant par "E.T." ou "Les aventuriers de l'arche perdue"
    Beaucoup de mal aussi : c'est un réalisateur sans génie aux idées simplistes et aux recettes éculées dont le cinéma vieillira mal et que les générations futures jugeront avec sévérité.

    C'est précisément ce jugement balancé qu'on peut porter sur sa dernière réalisation.
    "Le pont des espions" est basé sur une histoire vraie - car Spielberg sait, non sans démagogie, que le potentiel émotionnel de ses films est doutant plus grand qu'il s'inspire d'une histoire vraie. Celle de l'avocat américain James Donovan qui, pendant la Guerre froide, assista le gouvernement américain dans des négociations délicates d'échanges d'espions ou de libérations d'otages.
    On se tromperait en considérant que "Le pont des espions" est un film sur la Guerre froide. Outre que Berlin y est filmé sous une neige artificielle qui la prive de toute authenticité, Spielberg traite toujours et encore le même sujet : la démocratie américaine et la défense de ses valeurs. Comme dans "Lincoln", comme dans "Il faut sauver le soldat Ryan", Spielberg dresse un monument aux valeurs constitutives des États-Unis d'Amérique mélange d'individualisme irréductible et de messianisme compassionnel.
    Selon les goûts et l'humeur, on y verra une bien-pensance poisseuse ou une humanité bouleversante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 janvier 2016
    Belle production mise en valeur par un Tom Hanks au top.
    Qu'il est bon de se remémorer les relations glaciales entre les américains et les russes durant l'après guerre.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 17 janvier 2016
    Film qui nous dit tout le long de l histoire : Regardez nous les gentils americains, on ne maltraite pas nos prisonnier ( Guantanamo en est la preuve).

    film Plat et long... Tom hanks tu as dépassé la ligne rouge...
    liligiulia
    liligiulia

    2 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2016
    Tom Hanks exceptionnel comme d'habitude. Bon casting, un peu d'américanisme mais une histoire intéressante à découvrir.
    Bruno François-Boucher
    Bruno François-Boucher

    109 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2016
    "Le pont des espions", adapté de l’histoire vraie de William Fischer alias Rudolf Abel, relate l’arrestation à New-York en 1957 d’un agent soviétique infiltré aux Etats-Unis durant la guerre froide et destiné à fournir au KGB des renseignements sur les armes nucléaires. Inquiet lui-même des dangers que représentait le monopole américain des armes atomiques, Fischer, qui nia jusqu’au bout, échappa de peu à la chaise électrique, contrairement aux espions Jules et Ethel Rosenberg qui furent exécutés en raison de leur nationalité américaine. L’avocat de Fischer, James B. Donovan (interprété dans le film par Tom Hanks) pointa du doigt un vice de forme lors du procès : il prouva que Fischer, citoyen russe de nationalité anglaise, avait agi légalement en tant que soldat au service de son pays, tout comme agissaient les espions américains infiltrés en URSS pour le compte de Washington.
    Démocrate convaincu, Donovan, à travers son vigoureux plaidoyer en faveur de l’espion russe, proposa aux autorités américaines d’échanger Fischer contre un espion américain, Francis Gart Powers, pilote emprisonné par le KGB pour avoir photographié des sites secrets servants de tests aux missiles. C’est de la transition entre l’ère maccarthyste anticommuniste et celle des premiers échanges entre espions russes et américains dont parle le film.
    Ce qui intéresse Spielberg est le point de vue non conventionnel dans son rapport à l’Histoire. Qu’il s’agisse de son traitement de l’affaire de l’"Amistad" devenue par la suite symbole du mouvement pour l'abolition de l'esclavage, de " La liste de Schindler" qui éclairait des faits durant la Shoah longtemps ignorés du public, de "Munich" sur l’opération du Mossad suite attentats des Jeux Olympiques de 1972 et qui évoquait le fil ténu entre terrorisme et réponse par le sang, ou encore "Lincoln", décrivant le combat pour ratifier le 13e amendement de la Constitution des États-Unis et abolir l’esclavage, le cinéaste aime à explorer, à donner connaissance à la jeune génération de faits qui ne sont plus enseignés dans les écoles. Cet engagement poussa également Spielberg et son compatriote Tom Hanks à produire la série TV "Bands of Brothers" pour transmettre aux jeunes américains qui l’ignoraient, l’histoire de leurs ancêtres lors du Débarquement.
    Comme dans "Lincoln" le cinéaste s’intéresse dans "Le pont des espions" au regard porté par la société sur les préjugés. Les préjugés raciaux font place ici à ceux de l’anticommunisme et du rejet de la nation soviétique dans son ensemble, les dirigeants américains incitant leur peuple à condamner les pratiques de l’ennemi tandis que les Etats-Unis jouaient un même jeu derrière le rideau de fer. Le personnage de Donovan, en tant que bouc émissaire, joue un rôle fondamental dans les prises de conscience et il n’hésite pas à mettre en parallèle Etats-Unis et URSS dans leurs jeux stratégico-militaires lors de la guerre froide.
    Qui plus est, le film met l’accent sur l’Amérique conformiste en plein essor de l’après-guerre, enfermée dans ses carcans et sans politique d’ouverture sur le monde. On ignore tout Outre Atlantique de la construction du mur de Berlin, des exécutions de masse pour ceux qui tentèrent de s’en échapper et que le film s’attarde à nous décrire sans esbroufe, chacun vivant dans son confort tranquille, de la parfaite épouse modèle à l’écolier que l’on saupoudre des bienfaits de la bombe atomique. Le regard du cinéaste est lucide, acéré, et c’est aux bouleversements des décennies futures que le film semble nous préparer. Donovan, dont le regard sur le rêve américain s’assombrit au fur et à mesure de sa quête, prend conscience de ce qui se trame en Occident, lui l’Américain bien tranquille pour paraphraser Graham Greene. La force du film est aussi d’établir un parallèle entre l’Histoire hier et celle d’aujourd’hui, tout ne semblant finalement qu’éternel recommencement.
    Spielberg l’a prouvé, il peut autant nous donner de divertissement que de réflexion. Magicien du 7e art, expert en suspense et en morceaux de bravoure lorsqu’il s’agit du film d’aventures, il sait aussi poser sa caméra, étudier un environnement et s’engager lorsqu’il tourne des films plus pointus. Vous l’aurez compris, "Le pont des espions" est de ceux-là. La mise en scène est sobre, pour un peu on dirait un film d’Otto Preminger ou de John Ford, et le cinéaste apparaît, avec Clint Eastwood, comme l’un des derniers grands classiques d’Hollywood . C’est remarquable de justesse et Tom Hanks et Mark Rylance, acteur shakespearien tout droit sorti de la Royal Academy of Dramatic Art de Londres y sont tous deux admirables.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 janvier 2016
    Un film "historique" du Maitre Spielberg, avec Tom Hanks dans le rôle principal, peut sentir le réchauffé et faire rouler les yeux de certains, moi inclus... Mais, après avoir visionné "Le Pont des Espions", force est de constater que cela reste un duo imbattable sur son "secteur" cinématographique. Avec un Hanks qui se transforme en une veritable icône américaine à la James Stewart avec chaque film qui passe et un Spielberg qui tient encore solidement la route au niveau de la réalisation, nous sommes encore servis. Mais le petit plus qui transforme ce film en un quasi chef-d'oeuvre surprise est la performance d'un acteur qui à connu une solide année 2015. Je parle bel et bien du dénommé Mark Rylance (notamment découvert grâce à l'excellent Wolf Hall, sur la BBC), qui campe un espion soviétique certes mimétique, mais avec un degré d'humanité et de vécu qui le rend attachant, et dont le sort devient un enjeu aussi politique qu'humain. Et c'est ce mélange qui transforme ce film en un classique...
    Benjamin A
    Benjamin A

    712 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 janvier 2016
    C'est toujours un petit évènement la sortie d'un film de Steven Spielberg, malgré un enchaînement de déceptions depuis une petite dizaine d'années (La Guerre des Mondes est à mes yeux son dernier grand film). Ici il met en scène la guerre froide à travers un avocat devant défendre un espion soviétique, se rapprochant donc d'un ton plus sérieux qu'il a parfois eu du mal à maitriser par le passé (Amistad, La Couleur Pourpre, Munich...).

    Il se montre ici efficace, exploitant plutôt bien un scénario coécrit par les frangins Coen pour mieux nous faire ressentir l'atmosphère si particulière de cette époque où la haine du communisme et de l'URSS était de mise au pays de l'Oncle Sam. Clairement divisé en deux parties distinctes, il prend bien son temps pour poser le récit, présenter les personnages, mettre en avant les relations tendues entre ces derniers et finalement nous y immerger. Il met surtout en avant son idée de la justice, celle qui doit être équivalente pour tous et juste, quitte à aller à l'encontre de son pays, thématique que l'on retrouve déjà dans d'autres oeuvres du metteur en scène de Minority Report mais c'est clairement ici qu'il l'exploite le mieux.

    Il signe là une mise en scène très propre, parfois même un peu trop (à l'image de ce qu'il fait depuis quelques années, notamment Cheval de Guerre) dans le sens où tout semble millimétré, sans surprise mais cela reste maitrisé par le savoir-faire de l'américain, donnant une vraie élégance à son oeuvre. L'ambiance devient de plus en plus froide et même tendue, notamment lors de l'excellente partie à Berlin, contenant son lot de moments où la tension est à son comble, évitant tout de même de tomber dans l'académisme (qu'il frôle parfois) pour rester dans une sobriété qui est clairement la bienvenue (contrairement à, mais c'est sans grande importance, certaines touches plus légères voire humoristiques). L'ensemble reste vraiment solide et assez bien ficelé, notamment dans la construction du récit, avec surtout un Spielberg se montrant à la hauteur techniquement et livrant quelques plans et travellings qui provoquent bien l'effet voulu.

    La réussite de l'oeuvre passe notamment par l'écriture et surtout les personnages, à l'image de celui de Rudolf Abel alors que l'on retrouve à travers celui de Jim Donovan les caractéristiques du bon héros Spielbergien, à savoir un homme juste, honnête, droit dans ses bottes et se battant pour les bonnes causes. On retrouve aussi à travers ce personnage, et l'intrigue se rapprochant de l'espionnage, la vision d'un homme ordinaire qui va se retrouver dans une situation le dépassant, ce qui n'est pas sans rappeler Hitchcock. D'ailleurs, et pour cette quatrième collaboration, Tom Hanks montre que, bien dirigé, il peut être un bon acteur, ici il fait dans la sobriété et c'est tant mieux, face à lui Mark Rylance se montre remarquable et campe son personnage avec brio. Orphelin de John Williams, Spielberg trouve en Thomas Newman un parfait remplaçant, ce dernier livrant une partition musicale de qualité et adéquate à l'oeuvre.

    Spielberg continue de tracer sa route sur le chemin du cinéma américain depuis maintenant un peu plus de quarante ans et il livre, avec Bridge of Spies, une oeuvre aboutie où il nous fait ressentir le climat si particulier, froid voire même oppressant de cette époque compliquée où les relations internationales entre les différents blocs étaient très tendues.
    cineccita
    cineccita

    46 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 janvier 2016
    Un bon thriller bien ficelé, Tom Hanks est parfait dans son rôle. De surcroit, on a droit à un film instructif et historique.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 17 janvier 2016
    Réalisation éminemment américaine, ou comment donner une connotation tout sauf neutre à un beau sujet, afin d'insuffler au spectateur la façon de penser, pas seulement la conclusion mais aussi le discernement des bons et des méchants (scènes du métro à Brooklin).

    Deux exemple : Dès que les scènes se passent de l'autre côté du mur, l'image devient couleur gris et vert de gris. De retour au USA, on voit Tom Hanks, dans la seule prise de vue en extérieur côté US : devant sa maison. C'est très court mais c'est tout plein de couleurs, un peu comme si l'hiver ne sévissait qu'à l'est...

    De même, le happy end se déroule à l'ouest. Le malheureux espion soviétique rendu au gris et au froid n'aura droit qu'à une suite qu'on imagine terrible, tant le personnage de l'espion russe nous l'annonce à l'avance, dans la neige et la nuit de l'échange. Et malgré les phrases données à lire à la fin du film, qui rétablissent la vérité historique, c'est trop tard, l'impression est en place. La propagande n'épargne donc pas le déroulé d'un film produit en 2015, tourné bientôt 30 ans après la chute du mur...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 janvier 2016
    un bon film historique mais il manque de scènes d'actions.
    le scénario est bien fait.
    à voir mais peut-être pas au cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 janvier 2016
    Magnifiquement réalisé et interprété. Retrace bien l époque de la guerre froide, malgré une vision americaine. Egalement une lecon de courage et de dignité humaine, qui pousse a réfléchir aux problèmes actuels dans le monde.
    cinesylvain
    cinesylvain

    30 abonnés 215 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 janvier 2016
    Passionnant à suivre du début à la fin, réalisation sans faille, reconstitution précise, image soignée, belle musique discrète, et interprétation de grande qualité: que dire de plus, sinon qu'une fois de plus, l'un voire le plus grand réalisateur actuel a encore réussi à nous immerger avec son talent habituel dans une histoire, inspirée de faits réels durant la guerre froide entre les 2 supers puissances de l'époque. Donc du cinéma de grande qualité, populaire car accessible à tous, et surtout qui permet de ne pas oublier cette période, un peu occulte malgré tout, de notre histoire contemporaine, et pas si éloignée de nous que ça...
    NasJSK
    NasJSK

    27 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 janvier 2016
    Un très bon film avec un Tom Hanks toujours au top de la justesse. Le scénario tiré d'une histoire vraie nous montre de près ce qu'a pu être le quotidien des personnes pendant la guerre froide et l'écart du style de vie entre les états unis toujours épargnés et l'Europe et particulièrement l'Allemagne ou il était encore difficile d'avoir accès à la liberté. En résumé, une beau film historique avec un personnage qui mérite sa place dans l'histoire
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