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GéDéon
85 abonnés
514 critiques
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3,5
Publiée le 17 avril 2022
En 2015, Steven Spielberg livre un long-métrage historique s’inspirant de faits réels. Le réalisateur nous plonge en pleine guerre froide, à la fin des années 1950, avec le récit d’un avocat américain (Tom Hanks toujours remarquable) chargé d’assurer la défense d’un espion soviétique (Mark Rylance qui obtient l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle). L’amitié naissante entre ces deux hommes et l’humanisme qui s’en dégage contraste avec le cynisme de la société qui les entoure. Si la mise en scène parfaitement maîtrisée garantit une excellente reconstitution du climat tendu de l’époque, le scénario reste trop classique. La contribution des frères Joel et Ethan Coen à cette écriture apporte toutefois quelques touches d’humour à ce récit convenu. Bref, un film d’espionnage de qualité mais sans surprise.
Si vous avez du mal à imaginer un film d'espionnage à l'opposé de James Bond, ce film en est l'exemple parfait. Bon, ce n'est pas réellement de l'espionnage à la James Bond, mais plutôt l'environnement du monde de l'espionnage à la fin des années 50, début 60. C'est très prenant, très bien restitué, on ne voir pas le temps passé, car tout parait crédible, réel, les acteurs parfaits, et même si les faits sont réels à la base, on imagine bien que cela a été "écrit". Et bien la force de ce film est que cela ne se voit pas, ne se ressent aucunement. A voir par tous, pour le côté historique et reconstitution de l'époque et de l'ambiance.
je dirai qu il s agit d'un film d espionnage par excellence sombre , stratégique, diplomatie , géopolitique, enjeux , relation humaines ,corruption , échange... meme l ambiance type guerre froide , glauque, sale , glacé...au final grande réalisation, belle et millimétré. cependant je n ai pas adhérer à l histoire qui ma fortement ennuyé ou il ne se passe pas vraiment t grand-chose ou il s agit seulement d enjeux et de transactions... alors oui il y a le rôle de Tom Hanks qui est fort très humain mais sans montrer de sentiment qui va au bout de son combat , le rôle de abel en gros des hommes d honneurs mais cela ne suffit il ne me reste pas grand-chose à la fin cela est bien dommage trop suffisant à mon goût
Film inspiré de l'histoire vraie d'un homme qui a marqué son époque en allant au bout de ses convictions et de ses idées. Spielberg casse aussi un peu ce côté manichéen des gentils américains et des méchants russes durant la guerre froide dont les techniques étaient sensiblement similaires. Il est vrai qu'on est généralement rarement déçu de Tom Hanks mais dans ce film il excelle tout particulièrement (signant peut-être même sa meilleure interprétation pour moi !!!). On a donc tous les ingrédients d'un excellent film dont le seul petit défaut serait un manque de rebondissement.
Un film d'espions tout en tension, subtilités juridiques, mouvance politique. Aucune cascade, aucun gadget, aucune course poursuite, une seule explosion. On est loin des James Bond et pourtant on suit avec attention trois histoires parallèles qui se retrouvent réunies par la volonté d'un homme, James Donovan et l'histoire est vraie. Les décors plongent le spectateur dans la fin des années 1950, jusqu'à l'époque de la construction du mur de Berlin. On s'y croirait ! Tom Hanks interprète un avocat aux valeurs bien ancrées, ce qui en soit est déjà rare. Son personnage livre une plaidoirie magnifique devant la cour suprême des États-Unis, moment clé du film. On rêve d'être défendu par des avocats de ce niveau ! À voir en acceptant la lenteur d'une époque où pourtant tant se jouait.
Un seul mot : magistral (comme souvent avec Spielberg). Reconstitution époustouflante, scénario au cordeau, acteurs au top, émotions, montage et musique parfaits. Tout y est. Une leçon de cinéma. Un des plus beaux films d'espionnage.
Un film purement anecdotique qui met à l'écran l'histoire vraie d'une négociation pour l'échange de d'espions. A l'instar des petits films à la façon Clint Eastwood de ces dernières années qui mêlent biopics et faits divers, ces petites histoires ont les deux mérites essentiels de porter à notre connaissance quelques petites lignes de l'Histoire magnifiées par une réalisation de qualité. Ici, il faut reconnaître que l'environnement dans lequel baigne l'histoire, à savoir le Berlin de l'après-guerre, ses ruines, les décors et costumes de personnages ; tout est soigné et agréable. Le hic, c'est que ça peut paraître beaucoup pour vraiment pas grand chose. L'Histoire est vraiment légère et au regard de tout ce qu'on voit, on peut se demander à quoi ont servi quelques scènes. L'histoire concerne plusieurs personnages que l'on fini par ne pas vraiment connaître. On obtient quelques longueurs pour un film qui aurait amplement pu être amputé d'une grosse demi-heure. Ce type de film plutôt politique et bavard ne devrait pas dépasser 1h45. Ce n'est pas un mauvais film, mais il va être très vite oublié, assurément.
Vraisemblablement, nous sommes censés honorer l'humanité du personnage principal alors qu'il lutte contre un système corrompu (ou peut-être fou) pour faire ce qu'il faut ...? Si telle était l'intention, alors même un effort de Hanks ne parvient pas à faire entrer ce personnage en contact avec le spectateur, à résonner. Malgré tout, il apparaît comme un choix générique dans un jeu qu'il n'a jamais vraiment compris.
Excellent film avec Tom Hanks et Mark Rylance qu'on a pus voir dans d'autres films historique comme Dunkerque. Le pont des espions est selon moi un excellent film a suspens enclin à l'émotion malgré le fait qu'il soit pour par changer tourné en la faveur des "gentils américains".
Dans ce film de facture classique, Steven Spielberg nous replonge en 1957 au cœur de la Guerre froide et d’un épisode d’échange de prisonniers entre les États-Unis et l’URSS. Inspiré d’une histoire vraie, son récit se laisse suivre avec un plaisir certain et de nombreuses séquences, dont celle d’ouverture, sont brillantes. Néanmoins, Steven Spielberg semble avoir oublié une chose : un film historique est d’abord intéressant par ce qu’il raconte du monde contemporain. Or, sur ce point, Le pont des espions déçoit quelque peu. Il ne parvient pas à tirer grand chose d’une matière intéressante, et brûlante d’actualité, qui pourrait se résumer à la question : avec quelle humanité traiter les « ennemis intérieurs » d’un pays ? Si la reconstitution historique est propre et soignée, les clichés sont légions et plusieurs scènes manquent cruellement de réalisme. Sorti en 2015, le film pourrait avoir été réalisé 20 ou 30 ans auparavant alors que Spielberg nous rejoue les gentils Américains – qui respectent leurs prisonniers étrangers – contre les méchants Soviétiques, qui eux, les torturent. Quant au héros, incarné par un Tom Hanks comme à son habitude impeccable, il n’est franchement pas confronté à beaucoup d’imprévus – ah, si, excusez du peu, il se fait racketter son manteau d’hiver par de jeunes loubards est-allemands (!) – quand bien même il se retrouve seul dans un pays dont il ne maîtrise pas la langue et s’improvise négociateur en chef d’un échange de prisonniers entre les deux puissances mondiales d’alors. Si indiscutablement la mise en scène, la lumière, les décors sont solides et léchés, on aurait aimé plus d’audace de la part du cinéaste américain, qu’il nous titille davantage sur les ironies de l’histoire en nous raccrochant à celles du monde d’aujourd’hui.
Un film qui porte toute la nostalgie des films à l'ancienne. Ici il est privilégié l'histoire, les acteurs, les décors, la photo, plutôt que les effets visuels, et la surenchère de scènes spectaculaires. Et dès le début, on nous transporte dans ces années de guerre froide, où les Etats-Unis ont pousser le curseur de la paranoïa à son paroxysme. La reconstitution de cette époque est réalisé avec talent et le Berlin Est nous ai dépeint avec un soucis de réalisme que Spielberg contrôle de bout en bout. Un film égal, sans grand rebondissement, mais qui tient en haleine du début jusqu'à la fin. C'est un cinéma hommage au film des années 50, efficace et pertinent. On en attend pas moins du meilleur réalisateur de sa génération!
« Le Pont des Espions » de Steven Spielberg (2015) est basé sur un fait historique : l’échange en 1962 du chef d’un réseau d’espionnage russe (Rudolf Abel de son vrai nom William Fischer car le véritable Abel est mort à Moscou en 1955) contre un agent de la CIA (Francis Gary Powers), pilote d’un avion de reconnaissance U-2 abattu en Russie en 1960, avec la médiation de l’avocat James Donovan (Tom Hanks). Spielberg prend des libertés avec l’histoire – du moins « officielle » de cette affaire - en présentant Donovan comme un avocat spécialisé dans les assurances alors qu’il était officier de la Marine et avait des liens avec la CIA puisqu’il était directeur du contentieux de l'Office of Strategic Services, ancêtre de la CIA. Il était certes le négociateur officiel mais chapeauté par un agent de la CIA (Milan C. Miskovsky) et l’idée d’un échange émanerait en fait des russes. Spielberg n’a pas fait un documentaire historique mais son film est trop fortement teinté de propagande pro-américaine avec les bons américains ménageant leurs prisonniers les méchants russes aux interrogatoires musclés. A la fin le film mentionne un autre grand « succès » de Donovan auprès de Fidel Castro avec la libération de pas moins de 9 703 personnes capturées lors de l’affaire de la baie des cochons… mais contre une très grosse somme d’argent donnée en produits alimentaires et en médicaments. Malgré quelques longueurs dans ces 2 h 12, ce film se laisse regarder vu le sujet même si la fin est plus que prévisible malgré le rhume de Donovan… et on est un peu déçu quand on creuse ce fait historique majeur de la guerre froide ! Tom Hanks est sans surprise par opposition à l’interprétation d’Abel par Mark Rylance, avec un grand flegmatisme (ou fatalisme d’un vieil espion ?) avec à plusieurs reprises sa surprenante remarque « Ce serait mieux si j’étais inquiet ? » et l’analyse de son destin « Ce sera une accolade ou la banquette arrière de la voiture » après l’échange sur ce fameux pont de Glienicke au sud-ouest de Berlin.
Vu le 07/10/2020. Le problème avec Tom Hanks c’est qu'il est tellement bon qu'on est rarement déçu par ses performances à l'écran. Ici encore dans ce film intense. Il joue ici le rôle (inspiré d'une histoire vraie) de James Donovan, un avocat de Brooklyn qui se retrouve plongé au cœur de la guerre froide lorsque la CIA l’envoie accomplir une mission presque impossible : négocier la libération du pilote d’un avion espion américain U-2 qui a été capturé. On sent vraiment la difficulté à tenir ce rôle, avec la population américaine qui le prend pour un traitre, un procès qui semble perdu d'avance et ensuite une quête très risquée où il doit plonger au cœur de l'Allemagne de l'Est et de Berlin à jouer une partie d'échecs avec l'URSS d'un coté et la RDA de l'autre. On est jamais en sécurité à Berlin Est: racket, espionnage, partie de dupes, agressions, bref, Tom Hanks joue excellemment bien son rôle Il est bien secondé aussi par Mark Rylance qui joue sobre mais juste le rôle de Rudolf Abel, les autres acteurs sont moins connus mais l'ensemble est tout à fait excellent dans ce film qui alterne temps de discussions et de négociation avec des scènes d'action mais on ne s'ennuie jamais