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Votre avis sur Le Pont des Espions ?
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Du Spielberg tout craché comme dirait l'autre tant le film est marqué par sa patte, que ce soit au niveau de la réalisation ou de l'intrigue (qui se joue ici sur fond de guerre froide et d'anticommunisme et qui prend comme sujet un avocat qui va aller à l'encontre du pouvoir) ... Rien de nouveau ni de surprenant pour ceux qui connaissent le réalisateur et un Tom Hanks parfaitement dans son élément ici ...
Je ne savais pas, mais vraiment absolument pas, que Steven Spielberg faisait un nouveau film ne serait-ce que 2 semaine avant la sortie du Pont des Espions. Si on peut vraiment dire une chose, c'est que le monsieur s'est attaqué à tous les genres, en étant actuellement dans sa période histoirique parès Lincoln qui avait récompensé Daniel Day-Lewis aux Oscars.
J'ai vraiment été voir ce film pour la curiosité. Curiosité historique certes, curiosité de réalisation encore plus.
Pour cette fois, le maître s'est contenté d'une mise en scène sobre mais efficace, illustrant surtout la double personnalité de certains de ses personnages et le côté très oppressant de cette période de l'Histoire.
C'est assez compliqué de commenter ce genre de films, car évidemment, ce n'est pas mauvais, rien n'est mauvais, encore moins dans un film de Spielberg, du coup, le tout est de savoir à quel point on n'est rentré dedans.
J'ai personnellement trouvé le long-métrage très intéressant, illustrant des enjeux conséquents, très bien décrits, très bien interprétés, et montrant surtout à quel point l'enjeu d'une guerre peut se jouer à si peu de choses, et surtout, peut se jouer sur un énorme coup de poker.
Je ne m'attendais pas à ne ressentir aucune longueur dans un film historique de 2 heures, mais force est de constater que l'on est tellement immergé que l'on ne voit pas le temps passer. Toutes les scènes, notamment en Allemagne, sont extrêmement prenantes. Le Pont des Espions est un film également très axé sur la psychologie de ses personnages. On se rends compte à quel point il est difficile pour un avocat d'accepter de défendre un présumé espion en période de Guerre Froide et surtout, d'accepter de souiller son nom sans que personne ne sache l'intérêt de ses actions pour les bienfaits de l'Amérique.
Ca paraît presque évident, mais Tom Hanks est évidemment très bon, et se glisse parfaitement dans la tête de cet homme inconnu pour nous en France, tout comme Mark Rylance qui a une interprétation tout en finesse et en nuance de ce russe envoyé aux Etats-Unis pour espionner comme c'était coutume dans les deux camps à cette époque.
Le Pont des Espions est donc un bon film, à voir si vous êtes intéressé par les bonnes histoires, surtout si elles sont racontées par un homme de la trempe de Steven Spielberg.
J'ai vraiment été voir ce film pour la curiosité. Curiosité historique certes, curiosité de réalisation encore plus.
Pour cette fois, le maître s'est contenté d'une mise en scène sobre mais efficace, illustrant surtout la double personnalité de certains de ses personnages et le côté très oppressant de cette période de l'Histoire.
C'est assez compliqué de commenter ce genre de films, car évidemment, ce n'est pas mauvais, rien n'est mauvais, encore moins dans un film de Spielberg, du coup, le tout est de savoir à quel point on n'est rentré dedans.
J'ai personnellement trouvé le long-métrage très intéressant, illustrant des enjeux conséquents, très bien décrits, très bien interprétés, et montrant surtout à quel point l'enjeu d'une guerre peut se jouer à si peu de choses, et surtout, peut se jouer sur un énorme coup de poker.
Je ne m'attendais pas à ne ressentir aucune longueur dans un film historique de 2 heures, mais force est de constater que l'on est tellement immergé que l'on ne voit pas le temps passer. Toutes les scènes, notamment en Allemagne, sont extrêmement prenantes. Le Pont des Espions est un film également très axé sur la psychologie de ses personnages. On se rends compte à quel point il est difficile pour un avocat d'accepter de défendre un présumé espion en période de Guerre Froide et surtout, d'accepter de souiller son nom sans que personne ne sache l'intérêt de ses actions pour les bienfaits de l'Amérique.
Ca paraît presque évident, mais Tom Hanks est évidemment très bon, et se glisse parfaitement dans la tête de cet homme inconnu pour nous en France, tout comme Mark Rylance qui a une interprétation tout en finesse et en nuance de ce russe envoyé aux Etats-Unis pour espionner comme c'était coutume dans les deux camps à cette époque.
Le Pont des Espions est donc un bon film, à voir si vous êtes intéressé par les bonnes histoires, surtout si elles sont racontées par un homme de la trempe de Steven Spielberg.
Pendant qu'une nouvelle génération de Jedis fait mumuse avec ses sabres lasers, Steven Spielberg prolonge son exploration des États-Unis. Cela fait maintenant plusieurs années (dix, pour être précis) que « The Entertainment King » n'a plus touché à la science-fiction. C'était avec La guerre des mondes. Aujourd'hui, il remet au goût du jour l'histoire de l'avocat Donovan. En pleine Guerre Froide, ce dernier doit se rendre à Berlin-Est pour échanger un espion soviétique avec un pilote de la CIA.
Onze ans. Voilà le temps qu'il a fallu pour que deux génies cinématographiques se retrouvent. Enfin, Spielberg et Hanks se réunissent. Et au vu du résultat, on peut se demander pourquoi ils ne l'ont pas fait plus tôt. Toujours d'une classe inouïe, l'acteur démonte avec flegme l'hypocrisie constitutionnelle des américains. Comme il l'avait fait précédemment avec l'excellent Lincoln, le cinéaste reprend les grands principes des lois fondamentales de son pays en interrogeant le spectateur. Ne doit-on pas éprouver un certain respect pour notre ennemi, croyant combattre pour une juste cause mais n'étant pas dans le « bon camp » ? Comme à l'accoutumée chez Spielberg, l'écriture du Pont des espions est dense et le récit étendu pour se saisir de la complexité du sujet.
S'il est bavard, ce film n'en reste pas moins passionnant. Il n'y qu'à voir tous ces dialogues qui ont lieu dans des décors intérieurs. Par les fenêtres, une lumière vive et aveuglante vient baigner la pièce et les personnages de ses rayons presque surexposés. A l'intérieur de ces lieux, quelque chose de fondamentale se joue, une page de l'Histoire s'écrit. Les ambitions formelles et éducatives de l'auteur sont ici exprimées avec brio. On doit d'ailleurs le scénario aux frères Coen, qui sont su donner à la narration un regard artistique non négligeable. Le seul bémol vient peut-être de la fin, où une comparaison entre l'Allemagne et les États-Unis survient maladroitement. Nous n'en tiendrons pas rigueur vu la pertinence de cette œuvre, réalisée de main de maître.
Onze ans. Voilà le temps qu'il a fallu pour que deux génies cinématographiques se retrouvent. Enfin, Spielberg et Hanks se réunissent. Et au vu du résultat, on peut se demander pourquoi ils ne l'ont pas fait plus tôt. Toujours d'une classe inouïe, l'acteur démonte avec flegme l'hypocrisie constitutionnelle des américains. Comme il l'avait fait précédemment avec l'excellent Lincoln, le cinéaste reprend les grands principes des lois fondamentales de son pays en interrogeant le spectateur. Ne doit-on pas éprouver un certain respect pour notre ennemi, croyant combattre pour une juste cause mais n'étant pas dans le « bon camp » ? Comme à l'accoutumée chez Spielberg, l'écriture du Pont des espions est dense et le récit étendu pour se saisir de la complexité du sujet.
S'il est bavard, ce film n'en reste pas moins passionnant. Il n'y qu'à voir tous ces dialogues qui ont lieu dans des décors intérieurs. Par les fenêtres, une lumière vive et aveuglante vient baigner la pièce et les personnages de ses rayons presque surexposés. A l'intérieur de ces lieux, quelque chose de fondamentale se joue, une page de l'Histoire s'écrit. Les ambitions formelles et éducatives de l'auteur sont ici exprimées avec brio. On doit d'ailleurs le scénario aux frères Coen, qui sont su donner à la narration un regard artistique non négligeable. Le seul bémol vient peut-être de la fin, où une comparaison entre l'Allemagne et les États-Unis survient maladroitement. Nous n'en tiendrons pas rigueur vu la pertinence de cette œuvre, réalisée de main de maître.
Super rôle pour Tom Hanks qui montre encore une fois toutes ses qualités d'acteur dans un jeu sobre. Ce retour à la période de la construction du mur de Berlin nous donne un film où l'attention baisse légèrement par moment,à cause de sa longueur excessive, mais les dialogues restent excellents.
Spielberg et Hanks, le cocktail est encore une fois de plus réussi. Tom Hanks touché par la grâce est résolument excellent dans tous ces rôles . Mark Rylance tient parfaitement son rôle. Cette reconstitution et ambiance années 50 est très bien faite.
L'Info Tout Court
Steven Spielberg revient à l'un de ses genres de prédilection, le drame historique, en prouvant une fois de plus qu'il en est le maître incontesté. La scène d'ouverture, poignante, annonce la suite du long-métrage, qui ne tombe jamais dans le pathos. Tom Hanks, une fois de plus magistral, porte un scénario puissant, où se mêle sérieux et humour. Spielberg est toujours au sommet et c'est magnifique à voir. Pour en savoir plus, lisez notre critique complète sur :
Spielberg est un grand. Ce film est un bon Spielberg. Et Tom Hanks est un excellent acteur. Le scénario est sans surprise. Si les qq premières minutes sont parfois jugées lentes, il n'en est rien de la suite qui est vraiment palpitante. A voir !
TTNOUGAT
Quel plaisir de découvrir un Spielberg lorsque l’on connaît son cinéma, sa façon de raconter une histoire et de faire naître l’émotion là ou on ne l’attend plus. Il a beau parsemer ses scénarios de détails improbables ou même carrément impossible, ça fonctionne. Deux acteurs toujours bien dirigés participent ici grandement à sa réussite. On connaît le talent de Tom Hanks, on découvre celui de Mark Rylance tout en retenu et en dignité. Le suspense est constamment présent et les dialogues de bonne tenue, l’intelligence y est de rigueur. Les réserves apportées ne portent pas sur les décors, excellents, mais sur l’utilisation trop fréquente de focales grands angles qui déforment la réalité. Spielberg à du mal à se passer des techniques modernes et pour gagner en profondeur de champ il perd énormément en beauté des images. Par contre, l’idée de placer l’action juste au moment de la fermeture du mur de Berlin est très cinématographique, c’est tout à fait Spielberg. Ce sont ces sortes d’images qui demeurent bien longtemps après la vision de ses films.
Santu2b
Plus le temps passe, plus le cinéma de Steven Spielberg apparaît d'une facilité déconcertante. Pour "Le Pont des Espions", il effectue une impressionnante réunion de moyens, avec notamment les frères Coen au scénario. Ceux-ci conte l'histoire de l'avocat Donovan qui en pleine guerre froide, accepta de défendre un espion soviétique. Un prisme qui en réalité passe en revue quelques unes des phases majeures de cette période, du maccarthysme à la construction du mur de Berlin. Le cinéaste fait remarquablement ressortir l'aspect à la fois absurde et labyrinthique de ce conflit, dominé par la procédure et la paranoïa. Pour leur quatrième collaboration, on retrouve un grand Tom Hanks qui mène de main de maître cette plaidoirie. "Le Pont des Espions" constitue un brillant film sur la guerre froide, lisse peut-être, mais combien soigné et passionnant. Encore un ticket gagnant pour Spielberg. La grande classe.
outre le propos du scénario, une reconstitution saisissante du climat tendu de la guerre froide (USA/URSS) ainsi que de la naissance de Berlin et son mur. une réalisation maîtrisée de Spielberg, un choix judicieux que T. Hanks pour incarner cet avocat négociateur. un film intéressant sur le fond et la forme. (3/5)
gabdias
Un nouveau Spielberg est forcément un événement même si cela devrait être moins connu car moins orienté blockbuster. Il nous offre une belle histoire d'échange de prisonniers durant la guerre froide, superbement filmé et sublimant le rôle de Tom Hanks. Au sommet de leur art, les 2 nous entraînent dans un thriller classique et efficace.
Très bon film.
Bien filmé, bien joué, rythmé, instructif, même pour ceux qui ont passé 50 ans.
Parfois un peu "américain" mais sans excès.
Bien filmé, bien joué, rythmé, instructif, même pour ceux qui ont passé 50 ans.
Parfois un peu "américain" mais sans excès.
Le film est volontairement lent et long. Et malgré le faux rythme imprimé, on entre dans cette histoire très facilement, du début jusqu'à la fin. De plus, Tom Hanks y joue très bien son rôle, comme à l'accoutumée... Je le conseille vivement.
Film très réaliste, maitrisé, sans surprise mais excellemment joué ; les décors, les dialogues, tout sonne juste.
Tom Hanks et Mark Rylance sont parfaits dans leur rôle respectif.
Malgré la tension du film et le suspense du dénouement, on rit, on sourit.
Un classique, à voir sans hésiter.
Tom Hanks et Mark Rylance sont parfaits dans leur rôle respectif.
Malgré la tension du film et le suspense du dénouement, on rit, on sourit.
Un classique, à voir sans hésiter.
Le plus célèbre des réalisateurs américains, submergé par les projets, revient après près de trois ans d’absence. Il y a plusieurs Steven Spielberg : l’artificier faiseur de spectaculaire, le grand enfant avide d’aventures et l’autre, l’amateur d’Histoire passionné tout particulièrement par les conflits géopolitiques. C’est ce dernier que l’on retrouve depuis Cheval de Guerre, jusqu’au Pont des Espions, film ancré dans la Guerre Froide.
Spielberg est un cinéaste ancré au sein d’Hollywood, ses films fourmillent de tiques des grandes productions américaines. À savoir, entre autres, un patriotisme excessif, une glorification de la famille et un happy-end peu surprenant. Le Pont des Espions n’y échappe pas avec, en tête d’affiche, une sorte de patriarche des acteurs, Tom Hanks, celui qui incarne le mieux les valeurs américaines. Mais ce qui différencie Spielberg de la grande majorité des réalisateurs hollywoodiens, est qu’il fait de bons films. Et le génie du cinéaste fait une fois de plus mouche.
Spielberg est un cinéaste ancré au sein d’Hollywood, ses films fourmillent de tiques des grandes productions américaines. À savoir, entre autres, un patriotisme excessif, une glorification de la famille et un happy-end peu surprenant. Le Pont des Espions n’y échappe pas avec, en tête d’affiche, une sorte de patriarche des acteurs, Tom Hanks, celui qui incarne le mieux les valeurs américaines. Mais ce qui différencie Spielberg de la grande majorité des réalisateurs hollywoodiens, est qu’il fait de bons films. Et le génie du cinéaste fait une fois de plus mouche.
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