DJINN CARRENARD a du talent, il a de l'audace. Aux USA, ils ont ce jeune réalisateur RYAN COOGLER (FRUITVALE STATION, CREED) je ne peux pas m'empêcher de les comparer. Après avoir vu DONOMA, je me réjouissais d'avoir un talentueux réalisateur qui va renouveler le cinéma Français. Mais après voir vu F.L.A, désolé mais ce film est un raté monumentale, on ne peut pas faire payer des gens pour voir ca...c'est un film épuisant, long, répétitif, violent, paresseux, sans fond. Les personnages n'ont pas d'arc narratif. Qui peut prétendre faire du cinéma, sans écrire un bon scénario. J'ai eu l'impression de voir un film d'école, sans budget. Mais la, on parle d'un film qui a coûté 1 million d'euros. Quand même. Si c'est ça le CINEMA GUÉRILLA franchement, il doit se remettre en question. Parce que sur tous les points ce film se casse les dents. J'espère que DJINN CARRENARD va se ressaisir ou arrêter le cinéma.
Carrénard irrite : le nouvel espoir du cinéma français va là où on ne l'attend pas. Il s'accroche à sa démarche de cinéma guérilla, la pousse à bout (...). Un conflit ne vient pas en quelques minutes, sinon ça ferait cliché. Hors c'est ça le sujet du film : entre les hommes et les femmes, on n'y échappe pas mais c'est difficile. Il faut le temps que ça s'engraine, que la tension monte, que les mots se lancent et se crachent, qui remplacent les coups mais ne sont pas moins violents. Mais il n'y a pas que les mots : il y a les attitudes, les gestes, les regards... (...) Et c'est là que ce film est profondément contemporain : il nous détaille ce qui obsède les couples d'aujourd'hui, qui passent leur vie à chercher à percer le mystère de ce qui leur permettrait d'être ensemble en restant séparés, c'est-à-dire de trouver dans leur liaison ce qui permet à chacun de vivre son espace et son temps à lui, et donc de rester maître du sens qu'il donne à sa vie. (...)