Derniers Avis : It Follows - Page 9

L’idée était bonne mais mal exécuté et il fait parti des films "sans fin" chose que je déteste. Il y a des choix très discutable concernant les actions du "méchant"..

Après une expérience sexuelle, Jay commence à voir une entité qui la suit de partout. Débute alors une poursuite cauchemardesque.
Nous avons affaire à un mélange de styles comme épouvante, fantastique, slasher ou encore survival. Les plans longs et larges nous rappellent les films d’horreur des années 80. On notera le message sur les risques des maladies sexuellement transmissibles. Je m’attendais à un super film à la vue des notes et des critiques, mais j’ai été déçu. Le réalisateur connaît bien le sujet mais n’apporte aucune innovation. À aucun moment nous sommes inquiets pour les personnages, il y a beaucoup de dialogue qui ne fait pas avancer l’intrigue et il subsiste énormément de zones d’ombre. Je ne sais pas si je trouve le scénario original ou complètement débile… Il mérite d’être vu pour compléter votre collection de films d’horreur mais à ceux qui n'aime pas le genre, passez votre chemin.

Partant d un cliché du film d'horreur (le sexe tue), on obtient un film d'une grande originalité avec une mise en scène aussi soignée que les pelouses de la petite banlieue dans laquelle il se déroule. Le rythme est lancinant mais contribue à créer une atmosphère unique, bien aidé par la bande originale nous rappelant Carpenter. De plus les acteurs sont au top. À peine peut on lui reprocher une légère baisse de rythme. À voir absolument.

Film inutile et ininterressant, il ne se passe rien, pas d'action ni d'horreur juste des personnes qui baise. Très déçu de l'avoir regardee, la bande annonce annoncer un bon film mais au final non, film incompréhensible.
Mieux vaut regarder 8j classique que de perdre son temps à regarder se film.

Film qui n'est pas sans rappeler l'univers et le style de John Carpenter, "It Follows" est incontestablement l'un des meilleur film d'horreur de sa génération. La réalisation de David Robert Mitchell est remarquable dans sa façon de distiller la peur, l'interprétation du casting est excellente (avec une mention spéciale pour l'épatante Maika Monroe), la musique est angoissante, la photographie est superbe et cerise sur la gâteau le scénario propose une certaine originalité. Un immense film dans le genre qui marque a n'en point douter la naissance d'un très grand cinéaste.

Autant le premier visionnage m'avait subjuguée, autant le deuxième, quelques années plus tard, m'a laissée sceptique. Une très bonne idée de base, une atmosphère lourde, pas de dialogues inutiles, des protagonistes transpirant le naturel sont les points forts de ce film. Pour les points faibles, je l'ai trouvé longuet par moments, attendant que l'action se déroule.
À voir au moins une fois.

excellent film d'horreur QUI SORT DU LOT !!! les acteurs sont bons les musiques originales angoisse garantie histoire qui se démarque des ces usines à films d'horreur baclés

Un film d'horreur incroyable, ça faisait longtemps qu'un film ne m'avait pas autant angoissé. Loin des déchets horrifiques de ces dernières années, It Follows est un spectacle horrifique splendide, qui fait frissonner et qui vous tends en haleine pendant près de deux heures. La mise en scène est belle, le jeu des acteurs est extrêmement cohérent et l'incroyable scénario est le parfait reflet d'un cauchemar terrible, hypnotique et inquiétant. Vu à 4h du matin, pas pu dormir après. Je recommande, je recommande.

J’ai découvert It Follows au moment où je ne croyais plus au cinéma d’horreur moderne.
Comprenez-moi : c’était en 2015, je n’avais rien vu de bon depuis La Dame en noir et Sinister (sortis depuis plusieurs années déjà) et je venais en plus de m’enchaîner ces deux erreurs de la nature que sont Unfriended et Pyramide. Peu de gens peuvent se vanter d’avoir gardé la foi après ça.
C’est donc sans grande conviction que j’ai tout de même laissé sa chance à It Follows, pensant tomber sur un énième bousin sans intérêt… Et au final, grand bien m’en a pris : ce film m’a fait croire à nouveau en un cinéma horrifique post-2010 de qualité.

Je ne peux pas vous faire de long résumé de peur de trop en dire, mais sachez que le titre résume l’essentiel : dans It Follows, Jay, notre héroïne, se fait poursuivre.
« OK, mais encore ? » êtes-vous probablement en train de vous dire, ô lecteurs impatients… Eh bien, si je vous dit qu’elle se fait littéralement poursuivre tout le temps, sans répit, par une créature lente mais inarrêtable, qui peut prendre l’apparence qu’elle veut (celle de ses amis comme celle de parfaits inconnus) : le niveau du trouillomètre monte déjà de quelques crans, non ?

Avec un tel scénario, vous comprenez sans doute pourquoi je qualifie ce film de « paranoïaque » : on ne sait jamais à quelle distance de Jay se trouve « La Chose », ni même à quoi elle ressemble : n’importe quelle personne apparaissant en arrière-plan devient donc un potentiel suspect…
Bon, quand c’est une petite vieille flippante à l’air morne qui traverse les couloirs d’un lycée ou une jeune femme qui se balade à poil dans la rue, le doute n’est pas vraiment permis… Mais lorsque l’on voit une adolescente qui se promène de manière apparemment innocente dans un parc, se rapprochant peu à peu de notre protagoniste… Ou quand c’est cet homme en T-Shirt blanc, que l’on voit marcher droit derrière elle… On ne peut que ressentir notre estomac se nouer, notre gorge se serrer, et regarder la scène, impuissant, priant pour que ce ne soit pas « La Chose ».

Et il n’y a pas qu’avec la créature que le film nous fait douter de notre perception.
L’univers même dans lequel se déroule l’histoire est étrange : réaliste, mais avec un petit je-ne-sais-quoi de dérangeant, comme si quelque chose n’allait pas ou n’était pas à sa place… Par exemple, la temporalité est incertaine : on ne sait jamais si l’on se situe dans le passé, le présent ou le futur… Et où sont passés les adultes, absents durant la grande majorité du film, obligeant nos protagonistes adolescents à se débrouiller par eux-mêmes ?
Tout cela est très efficace pour mettre le spectateur légèrement (et parfois inconsciemment) mal à l’aise, avant même que l’horreur ne s’invite dans le récit.
Mais bien sûr, aucune de ces belles idées n’auraient vraiment d’intérêt si le tout n’était pas appuyé par une réalisation intelligente et très travaillée, une cinématographie superbe et une bande-son étrange et envoutante signée Disasterpeace, qui nous propose ici des morceaux en 8-bits parfois sinistres, parfois plus doux, parfois décalés, mais toujours inquiétants.

Le film nous fait douter, nous rend aussi paranoïaque que son personnage principal (si ce n’est plus car, à l’inverse de Jay, on peut voir ce qu’il se passe derrière son dos) et si It Follows ne fait au final pas très peur, il provoque tout de même un sentiment de tension permanent, chose dont peu d’autres films peuvent se vanter.

https://moonlight-reads.com/une-petite-selection-de-films-dhorreur

Nul, il n'y a pas de fin... Cela gâche un film déjà pas terrible. Le scénario est nul et vide de sens

Rarement vu un film aussi peu crédible, l’heroine fait tout pour se faire tuer. Le film n’est ni oppressant, ni horrifique, bordel c’est devenu compliqué de trouver un bon film "d’epouvante"...

Fan de film d horreur celui là est très différent des films que l'on a l habitude de voir, il reste pour moi l un des plus flippant par son ambiance il y'a eu une scène qui m'a fais vraiment très peur !
J ai adoré

Franc succès pour ce film fantastique stylisè et jouissif qui a reçu le Grand Prix et le Prix de la presse au festival international de Gèrardmer où l'angoisse de l'hèroïne augmente progressivement par petites touches devant un entourage de plus en plus inquiètant pour transformer la vie de Jay en cauchemar èveillè! Mais qui sont ses fameuses personnes qui suivent la belle Maika Monroe ? il y a clairement dans "!It Follows" une mètaphore des maladies sexuellement transmissibles! En gros protègez-vous à chaque rapport sexuel sinon vous pourriez voir un beau jour « une ombre » vous traquer où que vous alliez! Bref, on est clairement dans le haut du panier! On est face à un vrai film de genre qui retrouve en 2015 des couleurs où les frissons sont garantis! Etonnant de voir que l'oeuvre ne repose finalement que sur des èlèments d'ècriture assez simple en laissant une lègère sensation de malaise! Soulignons enfin comme il se doit la B.O, angoissante à souhait, qui rappelle les premiers film de John Carpenter...

Quelque chose d’irrationnelle l’a suit, le sexe comme allégorie tout au long du film, la peur s’en ressent légèrement, plus de frayeur que de mal. Il y a une part inventive dans la mise en scène moderne, ça m’a paru tellement étrange, la jeunesse américaine s’amuse dans cette piscine aérée. Il n’y a plus qu’à brancher les prises américaines après une petite excursion chez eux, pour intercepter le métaphysique tueuse de libido et le tour est joué dans ce délire d’apesanteur moyen. Ça rappelle beaucoup le cinéma de David Cronenberg, Stanley Kubrick, j’ai rencontré le diable comme début d’ouverture macabre, ça fait craque. La réalisation ne m’a pas convaincue mais nous transposent ainsi, que les maladies vénériennes sont transmissibles dangereusement et invisiblement meurtrières, jusqu’à les poursuivre au bout de la porte de l’au-delà, s’en est une malédiction incurable.

Ovni du genre horrifique, It fallows part d'un postulat simple (digne d'une légende urbaine métaphorique) dont l'efficacité repose essentiellement sur les nombreuses flèches aiguisées que le réalisateur possède en son arc. Les alternances volontaires du plan fixe au mouvement optique, du travelling circulaire au travelling arrière ou avant, du panorama au focal, de la menace suggestive à la menace frontale, du silence au bruit strident... dressent au spectateur que je suis une paranoïa constante et maîtrisé. Malheureusement l'intrigue se heurte au simple stade de concept comme l'atteste la conclusion inachevée du film laissant un goût amer de "boucler pour boucler". Néanmoins le choix même d'une ambiance rétro offre à l'horreur un style singulier bien plus proche des films indépendants que de son genre trop souvent conventionnel. En conclusion la mise en scène assurément léchée, enivrante, et anti-conformiste pardonne au film ses quelques imperfections de scénario.