Derniers Avis : It Follows - Page 20

Ce film est pour moi magnifique, je n'avais jamais vu un tel film d'horreur, "faire peur" sans trop de violence !

Personnelement j'adore ce film il est juste extras frais !

Avec quasiment aucun effets spéciaux et une histoire des plus banales ce film vous fera frissonner de peur sur des musiques magnifiques signées.

Insignifiant, surtout pas Innovant et très lent on s' attend toujours un coup de scène ou un évènement qui arrive jamais....déçue

It Follows est un film très intriguant et mystérieux, une actrice qui arrive à bien jouer son personnage. Pour moi, ce film est d'un nouveau genre, sa change des films que l'ont a pu voir. Je vous le conseille.

Je suis d'accord avec les internautes pour affirmer que ce film est lent. Par contre, il y a une espèce d'ambiance suffocante, même dans les silences. La musique est bonne dans son ensemble. L'idée est originale mais vous ne saurez jamais le comment du pourquoi dans ce film. C'est pourquoi j'ai mis quatre étoiles.

Assez mauvais
Acteurs pas convaincants, histoire et situations débiles et pour couronner le tout ça ne fait pas peur (sans tenir compte des jumpscares). Par contre la BO est PHE-NO-ME-NA-LE, à elle seule elle instaure une atmosphère plutôt géniale malheureusement les situations/actions ne sont pas du même acabit, grand dommage !
Merci quand même Disasterpeace, au moins vous vous avez un super boulot !

Très sympa, le style, le postulat de base est très bien, mais ça manque de profondeur, pas de morale, mais de consistance dans le fond. Ce qui fait que l'on est captivés mais pas horrifiés. David Robert Mitchell... à suivre.

Un navet !
je me suis fié aux étoiles, aux critiques de la presse et spectacteurs mais c'est du n'importe quoi ce film, aucune morale, aucun sens!!! couché avec quelqu'un pour lui refilé une malédiction mais comment les gens peuvent imaginer ce genre film!
bidon !

Une bande annonce qui donne envie... mais qui ne suffit carrément pas ...
L'idée première est bonne : quoi de plus flippant qu'un être invisible qui vous traque en permanence ? Mais c'est tout... Le film est bourré d'incohérences, les personnages sont débiles et peu profonds. La fin est ratée, les personnages se font de petits bobos de rien du tout, qui finissent à l’hôpital tandis que toutes les personnes qui ont rencontré cet "être" meurent de façon horrible... Perte de temps !

Alors oui, la scène d’ouverture est hyper probante, alliant l’inattendu et l’angoisse, suscitant alors instantanément un engouement plein d’attentes (et d’espoirs). Alors oui aussi, la bande originale est vraiment mortelle et galvanise chaque moment anxiogène (et ils sont nombreux). Mais alors non, IT FOLLOWS n’est pas ce petit bijou d’horreur bourré d’astuces et de style comme sa réputation, et une certaine aura, l’ont accompagné. Au demeurant très (et donc trop) « codé », il ne déroge jamais au parti pris de l’incertitude et, alors que les questions s’accumulent pour accroître, un temps, le suspense, aucune piste n’est jamais tracée. C’est le lot des petites bonnes idées mal exploitées.

It Follows est sûrement un des meilleurs films d'horreurs qui existe. Le film joue sur la tension et quand on voit la "chose" le film prend son temps, il n'y a que peu de jumpscare, une très image. En plus d'une photographie parfaite, il faut le reconnaître, les plans sont extraordinaires, c'est une claque visuelle, les acteurs sont très justes, le scénario est plutôt original car c'est un peu un cauchemar et depuis que j'ai vu j'ai peur qu'on me suive c'est comme après avoir vu Paranormal Activity ou Blair Witch quoi c'est déjà culte pour moi. Un des geos points forts, la BO est une des meilleures compositions pour un film d'horreur et sûrement la meilleure de 2015, en plus la fin n'est pas décevante du tout car elle nous laisse avec une question. Je suis devenu parano après le visionnage.

It Follows est une très bonne surprise. Quelle audace ! Proposer un bon thriller en versant très peu de sang, c'est un pari que relève parfaitement David Robert Mitchell. L'histoire, peu fournie de prime abord (une amourette en pleine adolescence), va peu à peu basculer dans l'horreur et plonger l'héroïne, Jay, dans un profond cauchemar. La sexualité, file conducteur du film, est perçue de manière létale et salvatrice à la fois. Le réalisateur a le brio d'éviter les clichés du genre. Ici, pas de cris inutiles, pas d'armes rivalisant d'ingéniosité pour trucider une bande d'ados et encore moins un tueur sanguinaire affublé d'un signe distinctif répugnant. Non, ici vous trouverez une bande son digne des plus grands films d'horreur des années 80, le genre de mélodies qui vous fait sursauter bêtement sans que rien ne passe a l'écran. Et que dire des acteurs, tous crédibles, leur réaction face aux événements est rationnelle et réfléchie ce qui rare dans un film horrifique de nos jours. L'atmosphère qui s'en dégage est vraiment flippante, le plus bel exemple est la scène où ils sont tous réunis dans la maison, un bruit vient de la cuisine et tout s'accélère.

Voici un bon petit film d'horreur qui prouve que le genre peut proposer autre chose que des remakes ou des franchises de qualités souvent très discutables. Si nous sommes plus en présence d'un film d'épouvante que d'horreur (il est plus angoissant qu'effrayant), le résultat n'est toutefois pas parfait, et on est loin de la claque que laissaient supposer les critiques élogieuses. La fin n'est pas très convaincante et le comportement des personnages n'est pas forcément des plus cohérent. Si cette histoire est de toute évidence une parabole horrifique sur le peur provoquée par l'éveil de la sexualité chez les adolescents et sur ses dangers - le sida -, on peut aussi y trouver une rhétorique très puritaine quelque peu déplaisante mais heureusement placée en arrière plan.

Grand prix du jury au festival de Gerardmer en 2015, It Follows s'est fait une jolie carte de visite. Briller dans ce genre d'événement, rempli de fans de SF, c'est s'assurer une une certaine notoriété dans les cœurs et les esprits. Et c'est peu dire, dès la première séquence, nous sommes directement plongé dans l'ambiance, pas de chichi. Une jeune fille sort de chez elle, effrayée, terrorisée, jetant des regards pleins d'inquiétude tout autour d'elle. Au petit matin, son corps est retrouvé sur le sable d'une plage complètement désarticulé. Après ce bref aperçu, place à l'héroïne, Jay, une adolescente tout ce qui a de plus normal, et comme toutes les filles de son âge, elle a un petit copain, le beau Jeff. Profitant d'une sortie au cinéma écourtée par l'attitude étrange du jeune homme, le couple passe à la vitesse supérieur sur la banquette arrière d'une voiture. Ce moment de plaisir va se transformer en cauchemar. Jay se réveille attachée à une chaise dans une bâtisse abandonnée, sa vie ne sera plus jamais comme avant. Désormais elle vivra dans la peur constante de la mort, prenant la forme d'une marcheur polymorphe la suivant d'un pas déterminé. Le seul moyen de se débarrasser de cette malédiction sexuellement transmissible, coucher !

Véritable bijou pop, It Follows est le digne héritier des films d'horreur et des séries B des années 1980. Il y a du Carpenter mais également Les profanateurs de sépultures dans l'ADN d'It Follows. On est transposer dans une autre époque, celles des K7 vidéo louées dans les vidéo club, que l'on insérait dans un énorme magnétoscope branché à une télévision à tubes cathodiques qui l'était tout autant. Ce genre de films d'une candeur et d'une naïveté mélancolique. Consciencieux, Mitchell respecte les codes, un groupe d'amis confronté à un problème mortel, avançant progressivement vers la révélation, vers l'origine de cette menace. La fine équipe est composée de profils variés, l'intello, la bimbo, le peureux, etc. Chacun avec des qualités et des défauts les rendant complémentaires. Niveau stéréotypes, on est proche de TheFaculty, malgré cela on apprécie. Le rythme cadencé entre enquête, course poursuite et moment de repos est habilement maîtrisé pour ne pas nous ennuyer. Jusqu'au bout, on reste scotché à notre fauteuil, les yeux rivés sur l'écran pour connaître le fin mot de l'histoire.

Derrière ce mal mystérieux touchant les héros, il s'agit bien du SIDA dont il est question en filigrane. Vaste fléau pyramidal dont il est impossible de trouver le patient 0, plaie létale qui se transmet lors d'un rapport, silencieux, insidieux, invisible et mortellement cruel. N'importe qui peut être porteur et transmetteur. L'amour tue, une forme de paradoxalité terriblement bien illustrée dans It Follows.

Film sympa et surprenant ... Originalité dans le scénario et dans la façon de filmer. Une BO très bien choisie. Ça fait plaisir d'être surpris par un genre de film dont on pensait avoir fait le tour !!