AlloCiné
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Votre avis sur It Follows ?
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Rarement vu quelque chose d'aussi creux et ennuyeux. Une vraie supercherie. Il y a certes dans ce film un certain sens de la photo (pour ceux qui aiment contempler la classe moyenne américaine en voie de délabrement et ses jeunes), mais la plupart des gens ont mieux à faire que passer tout un film à contempler, sur fond de synthétiseur Bontempi mélancolique, de grands ados estampillés American Apparel qui s'ennuient et essaient de manière plus ou moins débile d'échapper à un fantôme sexuellement transmissible dont on ne saura jamais rien, jusqu'à une fin en queue de poisson qui donne envie de crier "remboursez !" Le fait qu'un tel navet ait eu d'aussi bonnes critiques montre bien qu'il y a un problème avec une grande partie de la critique de cinéma, qui privilégie de manière délirante les films froids, formalistes et creux. Cela permet sûrement de montrer qu'on n'est pas n'importe qui, quand on peut remplir tout ce vide de sa propre science de l'interprétation et qu'on n'a pas besoin de choses évidentes comme un scénario, des dialogues et des personnages un peu soignés, une progression narrative et du sens pour apprécier un film.
L'écart entre les superlatifs encensant ce film et le résultat à l'écran est inimaginable. Moi, j'aurais dit, d'un ennui à mourir, ( à tel point que j'y dû le voir en tranches, en me forçant à continuer, j'espérais qu'il allait se passer un truc finalement, en vain ); rien d'original ou d'inventif, et rien de flippant, et encore moins de sublime. C'est quoi, la finalité de cette daube ? Il ne faut pas coucher avec n'importe qui ? Bien amerloque, comme morale. Mais c'est quoi, au juste, les critères des critiques pros ? Plus on s'ennuie, plus c'est profond ? Je crois que je vais définitivement abandonner le genre épouvante-horreur, à part le cinoche asiatique, peut-être, car eux, ils ont encore du savoir-faire. Triste époque. Celle de la consécration des navets.
traversay1
Les affiches de films sont souvent riches de qualificatifs destinés à attirer le chaland, what else ? Dans le cas de It follows, c'est une déferlante de louanges qui nous agresse la rétine : prenant et angoissant (oui, plutôt), magnifiquement inventif (répétitif serait plus juste), une consécration (Ah bon ?), ultra flippant (très exagéré), sublime (et puis quoi encore ?). Résumons l'affaire : le film de David Robert Mitchell est sympathique dans le genre "hou fais moi peur" mais sans atteindre les sommets, ni dans l'effroi, ni dans la construction. Mister Babadook, de récente mémoire, était beaucoup plus anxiogène, pour ne prendre qu'un exemple. On se demande à un moment si on n'est pas dans une métaphore sur le sida mais sans doute ne faut-il pas chercher un message à ce film efficace, assez habile pour ne pas tomber dans tous les pièges de l'horrifique mais dont l'intrigue linéaire ne laisse pratiquement aucune place à un quelconque arrière-plan social ou psychologique. L'horreur est humaine, c'est un fait, It follows le montre à sa façon mais de là à l'ériger en film culte !
tixou0
L'argument de base, sans être totalement inédit (notamment dans la littérature fantastique), a le mérite de renouveler l'univers "classique" du film de genre en cause, fonctionnant en fait surtout sur le climat d'angoisse - pas de "gore", pas d'horreur explicite, de "zombies" lambda ou autres créatures maléfiques bizarroïdes. Là, une entité maligne protéiforme (mais toujours d'apparence humaine) poursuit l'héroïne d'une vindicte dont on ne saura rien quant à sa justification - seule la "suivie" la voyant à l'oeil nu. Cela change des ados passant leur w-e dans quelque "cabin" (plus ou moins délabrée) au fond des bois, et y faisant de vilaines rencontres (encore que le dernier tiers du film commence par une séquence assez voisine.... "cabin" - ici très confortable - quand tu nous tiens....). Mais si il y a quelques moments assez bien venus sur le plan de la mise en scène, l'ensemble manque singulièrement de souffle, et le récit de vraies bonnes idées ! Quant à y voir une fable sur le sexe et les jeunes Américains (eu égard, en particulier, au moyen indiqué pour se débarrasser du "suiveur")..... rien n'est moins sûr.
7eme critique
Ça faisait extrêmement longtemps que je n’avais pas eu de frissons comme cela (et ça se compte en années). Après tous ces nombreux pseudos films d'horreur similaires sortis ces derniers temps, je pensais que c’était peine perdue pour savourer la moindre frayeur, mais voilà que "It follows" vient faire la différence et rectifier la donne. Le concept est pourtant d'une simplicité enfantine, cela pourrait même paraître bien trop léger à première vue, mais l’effet de surprise sera pourtant bel et bien de la partie. Une fois le délire compris, la scène d'introduction en deviendra simplement géniale. Cette chose, avançant sous des apparences extrêmement bien trouvées afin de renforcer ce sentiment de frayeur, ne mettra pas longtemps pour nous accrocher au fauteuil. L’angoisse est présente, la peur est parfaitement retranscrite, mais surtout, il y a une musique qui opère comme un acteur à part entière. Whaaaaaa !!! Quelle bande sonore somptueuse ! La composition musicale vient donner une force impressionnante au film. Il y a bien longtemps que l'on n'avait pas ressenti une telle ambiance dans un film d'épouvante. Chapeau bas Disasterpiece ! Également, chose rare et très appréciable dans ce registre, l’écriture restera crédible tout du long, sans la présence de scènes faciles ou abracadabrantesques. Il y a bien longtemps qu'un film d'horreur ne nous avait pas autant conquis ! Quel plaisir inattendu ! Intriguant, Captivant, Flippant !
Angoissant du début à la fin ! Comment ne pas accrocher à ce film ?
Par ce film, le réalisateur revisite les films d’horreur, et ça fait du bien ! On dit au revoir à tous ces codes vus et revus, qu’on se lasse de voir tellement que c’est prévisible. Cependant, je ne dis pas pour autant que certaines scènes ne sont pas prévisibles. Ce qui fait peau neuve à ces scènes sans surprises, ce sont les différentes têtes que peuvent prendre « la personne ». Elles ne font pas toutes spécialement peur mais on reste dans ce continuel suspens angoissant.
L’ouverture et la fin sont en parfait accord. On se demande ce qu’il se passe dès les premières et dernières minutes. On est de suite emporter par l’intrigue. Néanmoins, l’ensemble reste tout de même un peu classique. Beaucoup de frustrations mais qui poussent encore plus vers le côté angoissant. Les réponses aux questions du spectateur viennent au fur et à mesure, cela nous permet vraiment de suivre, de découvrir ce phénomène avec eux.
La musique est une petite merveille. Elle correspond tellement à l’atmosphère du film. Elle est pesante, très rythmée et n’engendre qu’une énorme montée de tension supplémentaire.
Par ce film, le réalisateur revisite les films d’horreur, et ça fait du bien ! On dit au revoir à tous ces codes vus et revus, qu’on se lasse de voir tellement que c’est prévisible. Cependant, je ne dis pas pour autant que certaines scènes ne sont pas prévisibles. Ce qui fait peau neuve à ces scènes sans surprises, ce sont les différentes têtes que peuvent prendre « la personne ». Elles ne font pas toutes spécialement peur mais on reste dans ce continuel suspens angoissant.
L’ouverture et la fin sont en parfait accord. On se demande ce qu’il se passe dès les premières et dernières minutes. On est de suite emporter par l’intrigue. Néanmoins, l’ensemble reste tout de même un peu classique. Beaucoup de frustrations mais qui poussent encore plus vers le côté angoissant. Les réponses aux questions du spectateur viennent au fur et à mesure, cela nous permet vraiment de suivre, de découvrir ce phénomène avec eux.
La musique est une petite merveille. Elle correspond tellement à l’atmosphère du film. Elle est pesante, très rythmée et n’engendre qu’une énorme montée de tension supplémentaire.
Je vois les critique de la presse et dit a ma femme que l'on allez se regarder un super film de peur, elle était trop heureuse...enfin un bon film, on l'attendais celui la.
Finalement ont a attendu tout le long du film ou ? la peur allé venir, ou le sang allé sortir, de l'angoisse peut être...
Non rien de rien, une jambe et un pied brisé au début du film et puis plus rien que de l'attente de l'attente...
Bref un film a éviter, surement que la première bonne critique de presse faite par un ténor a obligé les autres a donner aussi des avis rhétoriques (A qui allé donner le meilleur) lol mais il se sont tous trompé.
Cordialement.
Finalement ont a attendu tout le long du film ou ? la peur allé venir, ou le sang allé sortir, de l'angoisse peut être...
Non rien de rien, une jambe et un pied brisé au début du film et puis plus rien que de l'attente de l'attente...
Bref un film a éviter, surement que la première bonne critique de presse faite par un ténor a obligé les autres a donner aussi des avis rhétoriques (A qui allé donner le meilleur) lol mais il se sont tous trompé.
Cordialement.
Enfin un film d'épouvante qui ne mise pas tout sur du faire peur-trembler, des effets faciles, galvaudés de sursaut et sur l'utilisation exagérée de litres de sang. La première scène caricature à l'extrême le genre pour mieux s'en démarquer directement après : une jeune femme, talons au pieds, dénudée, blonde, effrayée, court. Puis on suit une autre jeune femme (délicieusement interprétée par Maika Monroe) qui après avoir couché avec un mec pas net, va se retrouver poursuivie par des gens, des fantômes, des zombies, des hallucinations, on sait pas trop. Ces "it" (ainsi que la manière de les amener dans le cadre, de les faire avancer et l'ambiance générale du film) rappellent David Lynch (période L. Highway, M. Drive, I. Empire), plus que John Carpenter. Leurs apparitions fulgurantes sont originales, glaçantes, astucieuses, empreintes de malaise et d'effroi, mais ne prêtent pas à crier ou à transpirer de peur (on est loin des ultra-flippants Blair Witch Porject ou Paranormal activity). La musique electro-expérimentale de Disasterpeace se marie sublimement avec celles-ci, faisant elle-même figure de revenante insatiable et sinistrement intense.
Ce film est époustouflant, renversant, flippant et original : l'un des meilleurs du genre depuis plus de 10 ans. Chaque plan est magnifique et la musique superbe (une fois passée l'impression, pas désagréable pour autant, d'avoir des synthétiseurs des années 1980). Le tour de force, au niveau du suspense, rappelle le projet blair witch : une sorte de huis clos entre ados, dans lequel il n'y a ni sang, ni zombies, ni excès d'effets spéciaux. Tout est suggéré et tout réside dans l'originalité du scénario : une implacable et folle mécanique. La scène de piscine, qui est l'affiche du film, est l'une des plus captivante et belle que j'ai vue. Au-delà de cette perfection scénaristique, de BO et de photographie, le film peut aussi être vu comme une allégorie sur les MST, risque invisible auquel on se soumet parfois, consciemment ou non. De même, la "chose qui suit" peut aussi renvoyer,
spoiler:
parce qu'elle est liée au sexe
, au sentiment de culpabilité, que ce soit par rapport à la religion, aux parents ou à l'éducation en général. D'ailleurs, le film baigne tant dans une atmosphère sensuelle (que ce soit dans les postures des personnages, la lumière ou les paysages) que le spectateur peut aussi être pris d'un sentiment de malaise, de plaisir coupable, y compris après le film. Il a, à son tour, l'impression que quelque chose de troublant, de moralement condamnable, l'a habité...et le suit. Magnifique, courrez-y !
, au sentiment de culpabilité, que ce soit par rapport à la religion, aux parents ou à l'éducation en général. D'ailleurs, le film baigne tant dans une atmosphère sensuelle (que ce soit dans les postures des personnages, la lumière ou les paysages) que le spectateur peut aussi être pris d'un sentiment de malaise, de plaisir coupable, y compris après le film. Il a, à son tour, l'impression que quelque chose de troublant, de moralement condamnable, l'a habité...et le suit. Magnifique, courrez-y !
Un navet. Un bon gros navet qui accumule tous les poncifs du "film qui doit faire peur". Situations grotesques (houlala, je vais me réfugier toute seule dans les bois en plein nuit pour trouver du réconfort... et je m'endors sur le capot de la voiture), effets sonores "qui doivent faire sursauter le spectateur" entendus mille fois... Tout ça emballé dans une esthétique flatteuse, certes, mais qui est loin, très loin de faire le compte. À réserver aux ados ou à tous ceux pour qui c'est le premier film "qui fait peur". Dommage, l'idée de départ était bonne.
Enfin un film d'horreur dont l'esthétique est soigné dans les moindres détails, où les acteurs ne sont pas médiocres mais jeunes et talentueux. La musique, une grosse part du succès donne un ton totalement addictif à une histoire qui à première vue ne casserait pas des briques ...
It Follows est un film d'horreur qui révolutionne un genre en perdition qu'est le cinéma d'épouvante. Ici on est loin des films d'horreur commerciaux comme Annabelle, ici on est en face d'un film d'horreur qui se démarque des films de genre habituels. La musique joue un rôle très important dans It Follows, elle est lourde ce qui rend l'ambiance du film quasi-insupportable. La mise en scène est très bonne les plans sont efficaces pour faire monter crescendo la tension. En résumé It Follows est un des meilleurs films d'horreur de ces 10 dernières années, pour moi c'est une référence au cinéma de genre grâce à sa mise en scène maîtrisée et à des moments de frayeurs intenses.
Une très belle surprise pour cette oeuvre qui rentre dans le palmarès des meilleurs films de l’année.
J'avais vu ce "film" en 2014 quand il est sorti et je rejoins les membres du public qui ont trouvé le film déplorable. Ce que j'ai trouvé agaçant et méprisable c'est qu'il n'y avait aucune raison de faire ce film car ce n'est pas un film d'horreur. Les soi-disant zombies menaçants activés par le sexe semblaient être "effrayants" parce que (1) beaucoup étaient nus, (2) certains se faisaient pipi dessus, (3) certains semblaient mourir mais ne mourrai pas. De plus, il y avait des scènes qui n'avaient absolument aucun sens. La plus incompréhensible est celle ou le protagoniste principal abandonne un zombie sexuel pour la énième fois, puis décide de se baigner dans un lac après avoir repéré un bateau au large. Ce film était essentiellement un film de poursuite sans fin, sans gain, les acteurs fuyaient le boogeyman nu. Pourquoi ? Parce que l'histoire du film dit qu'ils doivent le faire. L'histoire en passant était une arnaque de style "The Ring". Mais "The Ring" au moins avait un démon incroyable. Ne dépensez votre temps sur ce film comme je l'ai fait, vous ne serez pas content lorsque le générique final arrivera, à mon avis abandonnez ce film. C'EST L'UN DES PIRES FILM JAMAIS TOURNE, NE FAITES PAS CONFIANCE A LA MAJORITE...
"It follows" est ce qui est arrivé de mieux au cinéma horrifique depuis bien longtemps. Un film d'épouvante, éprouvant, fait par un réalisateur bourré d'idées, tant dans sa mise en scène que dans le scénario. Un film à l'esthétisme passionnant, soulignant ce spleen d'une adolescence américaine, paumé, se posant les questions existentielles les plus actuelles . Un film terrifiant, car un cineaste est bien là, derriere sa caméra, filmant nos angoisses les plus profondes. Hélas, ce film n'aura jamais le succès d'un navet comme "Annabelle", et oui, rien de plus effrayant qu'un réalisateur qui a des idées.
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