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    It Follows
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    3,5
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    742 critiques spectateurs

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    Frédéric M
    Frédéric M

    5 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 février 2015
    Un navet affligeant, rien qui puisse provoquer le moindre frisson ou sursaut. Un ennui profond pendant 1h40 où l'on attend...quelque chose qui ne vient finalement jamais. J'ai la désagréable sensation d'être tombé dans le piège des critiques tellement élogieuses à l'égard de ce non-film. Passez votre chemin, il y a mieux à voir en ce moment, vous ne gâcherez ainsi ni votre temps, ni votre argent
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 7 février 2015
    Vraiment déçu ??
    Pourtant les notes et critiques étaient plus que favorables
    Un scenario plat et vide
    Heureusement que la musique permet de sursauter sinon c'est une virée chez Morphée assurée!
    Aucun intérêt......
    Lyon W.
    Lyon W.

    20 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 février 2015
    It Follows est à l'opposé de la soupe de film d'horreur/angoisse/FoundFootage/fantôme(etc) qu'on nous sert au moins une fois tous les deux mois.
    La mise en scène est posée, les cadres sont construits, le montage n'est pas surexcité, la musique complète le tout sans chercher à compenser et les comédiens sont parfaits dans leur rôle. Tranquillement, l'angoisse et le suspense s'installent. On a évidement une première scène d'angoisse qui sert de préambule mais l'essentiel se construit ensuite. Le réalisateur s'encre dans une réalité où finalement les adultes sont assez absents et où l'étrange et l'horreur de la situation nous sont d'abord, comme pour l'héroïne, invisibles.Puis tranquillement, le cauchemar commence avec le mariage intelligent des bons côtés du film de fantôme et ceux du film de zombie. Enfin, spoiler: le film ne s'embourbe pas dans la leçon de morale, le puritanisme ou l'anti-puritanisme, ou à vouloir chercher absolument la clé ou l'origine de ce mal
    . Du beau cinéma de genre.
    melooody
    melooody

    17 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 février 2015
    BO bidon , scénario médiocre et dialogue n'en parlons pas . 1h40 de film interminable , payer pour voir ce film vraiment rageant .....
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 février 2015
    Fraîchement récompensé par le grand prix du jury au festival de Gérardmer.
    It Follows est un film d’horreur révolutionnant un genre en perdition qui peine à sortir des films audacieux et innovants. On est loin des films d’horreurs commerciaux comme Annabelle, ici on est en face d’un film d’horreur pour le moins classique réalisé par un auteur. Là où se démarque It follows c’est dans sa brillante mise en scène faisant directement référence aux classiques du cinéma d’horreur comme Halloween de Carpenter.

    Le film s’ouvre par une des meilleures scène d’ouverture qu'on a pu voir dans un film d’horreur, avec ce sublime plan séquence transcendé par une musique pesante qui accentue cette montée en tension avec des percussions sonores. La BO a une place prédominante dans le film et peut même être assimilée à un personnage. Elle est rythmée par des musiques électroniques magnétiques illustrant bien l’atmosphère sinistre et lourde du film. It follows c’est avant tout un film qui se base sur l’attente du spectateur. Le réalisateur David Robert Mitchell se joue beaucoup du spectateur en créant des fausses tensions dramatiques, il va déjouer les codes en faisant augmenter la tension avec des panoramiques circulaires ou des travelling avant en plaçant sa caméra vers un coin bien précis pour au final faire redescendre brusquement la tension et passer à autre chose.

    C’est un film qui se ressent plus qu'il ne se comprend, l’ambiance angoissante instauré par le réalisateur ne lâche pas le spectateur pendant plus de 1h40. La beauté de la photographie va magnifier les décors en perditions. Les lumières un peu rétro accompagnent l’ambiance glaciale et lourde qui plane sur les personnages et accentue le côté invraisemblable du cadre spatio-temporel. Le film n’est pas situé dans une époque identifiable, c’est la marque de fabrique du réalisateur. On ne sait pas à quelle époque les personnages se situent, malgré cela on discerne une similitude par rapport aux ambiances de Blue Velvet de David Lynch et d’Halloween de John Carpenter.

    En résumé It Follows est sans aucun doute un des meilleurs films d’horreur de ces 10 dernières années, un film qui restera comme une référence du genre grâce une mise en scène audacieuse maîtrisée du bout en bout sublimée par une BO transcendante.
    ffred
    ffred

    1 698 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 février 2015
    Voilà un film dont je n'avais pas entendu parlé mais qui tout d'un coup déboule avec une excellente rumeur disant qu'il allait révolutionner le film d'horreur. Belle attente donc et intérêt soudain éveillé. Pas pour longtemps. Le temps de la première scène du film. L'ennui prend hélas très vite le relais. On peut accorder à David Robert Mitchell un certain talent dans la mise en scène pour mettre en place une ambiance particulière et mystérieuse. A la fois feutrée et brumeuse. Techniquement, le travail sur la photo et le son est à noter. L'interprétation est aussi très honnête. Les jeunes acteurs, tous inconnus, s'en sortent très bien, Marika Monroe en tête. C'est du côté du scénario que le bas blesse. Franchement, je ne vois pas en quoi ce film « révolutionne » quoi que ce soit. Au contraire. Je me suis juste ennuyé tout le long. Et surtout même pas peur. Pourtant, ce qui est juste suggéré est parfois plus efficace que ce qui est montré. Pas ici. De plus, et de loin le pire, j'ai trouvé la morale vraiment très limite : sexe = problème, danger, mort. La ficelle est vraiment trop grosse. It follows est, pour moi, un film puritain et moralisateur habilement caché sous un film d'horreur aux allures branchouilles. Et ça, ça fait très peur...
    Dandure
    Dandure

    169 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 février 2015
    Attention, cet avis contient des spoilers tels que : spoiler: au moins la bléno, ça se soigne.
    L'idée de départ est audacieuse et machiavélique. Malheureusement le réalisateur n'en exploite que trop peu les possibilités. Plutôt que d'en tirer une allégorie sur les débuts de la vie sexuelle, les premiers émois, les premières déceptions voire les premiers échecs, il plane du côté d'un certain mal-être adolescent aux contours mal défini dans une Amérique puritaine mais en mini short, avant de basculer dans une chasse au monstre plus classique. La mise en scène ne révolutionne pas le genre ; les effets sont distillés avec parcimonie et on n'évite pas les « coups de stress » purement gratuits. La bande son qui occupe souvent le premier plan, surjoue artificiellement la tension. Au final si le film est bardé de références, il manque au choix de frisson ou de profondeur et dans tous les cas, de rythme. Reste un concept de malédiction qui pourrait faire des petits...si le public suit.
    Moralité : sortez couverts.
    Flaw 70
    Flaw 70

    259 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 février 2015
    Cette critique contient des spoilers !!!
    4 ans après son premier film, le réussi The Myth of the American Sleepover, David Robert Mitchell revient avec un film brillant sous forme d'exercice de style et de mise en abyme du genre tout en imposant sa patte si particulière, à mis chemin entre John Carpenter et Wes Craven, et déploie ici toute l'étendue de ses thématiques. Dans ses deux films il est question de la fin d'adolescence et de passage à l'âge adulte qu'il symbolise à chaque fois par le sexe. Sa vision de l'adolescence est très fantasmé presque irréel, il n'a pas pour but de faire une étude de l'adolescence mais bien de ce passage compliqué où il est temps de prendre ses responsabilités. Dans son premier film qui tient du rêve, le spectateur est plongé dans une ambiance très douce et mélancolique, une bulle autarcique ou il n'y a pas d'adultes, les adolescents sont livrés à eux-mêmes mais en parfaite sécurité comme si le monde était à eux, le film parlant donc de la peur de grandir à travers le sexe, cette première fois tant redouté qui nous enlève notre innocence et nous arrache à jamais de l'enfant que l'on était. Ici pour son deuxième film on retrouve tout cela, la bulle autarcique sans adultes ( ou presque ) mais ici tout tient plus du cauchemar, la bulle ne protège plus les adolescents, elle les oppressent étant sur le point d'exploser. Cette malédiction qui se transmet par le sexe peut être vu comme une forme de MST ou des conséquences du sexe, la grossesse, les séquelles d'un viol, les maladies et etc. Ce qui fait que certains pourrait y voir un pamphlet contre le sexe, une sorte de pub puritaine pro-abstinence mais cela est faux car même si on peut y voir un parallèle avec les conséquences dramatiques de l'acte, ce n'est pas l'acte qui est ici condamné mais ce qu'il représente. Pour exemple le personnage de Jay avait déjà eu des relations avant d'avoir cette malédiction tout comme les autres personnages d'ailleurs et le sexe est ici aussi un moyen de ce libérer ne serait-ce qu'un peu donc l'acte n'est nullement condamné car il est libérateur. Donc la vraie peur du film n'est pas le sexe mais la peur de devenir adulte comme pour le premier film de Mitchell qui peut aider à la compréhension de celui-ci et qui prouve bien que ici le sexe n'est pas le problème quand on connait les thèmes du bonhomme. Le sexe est utilisé de façon purement allégorique c'est juste le moyen qui nous fait rentrer dans le monde adulte et qui déclenche une réaction en chaîne pour nous mener à l'adulte que l'on doit devenir, ici la vraie peur est celle de la responsabilisation, elle est inévitable et on ne peut lui échapper comme cette créature qui suit sans cesse. Car les responsabilités nous posent à grandir, cela nous oblige à vieillir et cela nous mène à la mort et c'est donc la que s'opère le vraie fond du film, chacune de ses choses est inévitables et chacune de ses choses symbolise la créature. Chaque forme que prend la créature représente la peur du personnage, la vieillesse de façon assez évidente, la peur de grandir symbolisé par l'homme qui fait plus de 2 mètres, si il est si grand ce n'est pas anodin c'est très symbolique, la peur des responsabilités, avec les divers adultes surtout celui de la mère qui représente ce que deviendra probablement un jour le personnage une mère de famille ayant de grosses responsabilités et bien sur la peur de la mort, symbolisé par la dernière vision de la créature, le père de Jay, figure absente car par les non-dits on comprend que celui-ci est décédé. Le film se révèle donc incroyablement dense et ne laisse rien de coté, chaque forme du monstre sont intelligemment pensé et même le choix de la ville n'est pas anodin, Detroit est un endroit qui se meurt, la ville à une histoire, elle n'est pas explicité mais on la ressent par ses bâtiments délaissé et cette sensation de décrépitude comme les personnages, elle décline inexorablement et avec ça le film prend une dimension presque sociale. Un monde perdu, délaissé et à l'agonie comme ses adolescents et le film à force de multiplier ses effets de miroirs en devient absolument brillant. Tout est pensé à la perfection, rien n'est là au hasard et on est clairement dans un sans-faute, d'ailleurs le film parle aussi de cette envie de redevenir un enfant de ne jamais quitter cette état de nos vies, une scène explicite bien cela et on retrouve aussi cette aspect quand le monstre prend l'aspect d'un enfant, Jay n'a pas peur des enfants, elle à juste peur de ne plus pouvoir en être un. La créature est donc intelligemment conçus, elle change de forme pour s'adapter aux environnements et aux situations tout comme elle s'adapte aux intentions du scénario et des thématiques de son auteur. Et à travers elle on à une véritable mise en abyme du genre, comme dans les slashers elle marche mais rattrape toujours ses victimes, la mort symbolisé par le sexe comme dans tous les films d'horreurs et etc. Le film est donc une étude intelligente sur la fin d'adolescence mais aussi sur le genre horrifique en lui-même réinventant pour le coup la formule. J'ai donc parlé de la créature qui est relativement bien pensé mais je n'ai pas parlé des personnages qui ne tombe absolument pas dans les clichés du genre, on retrouve le beau gosse, le geek, la jolie blonde et etc mais ici le film change la donne inverse les rôles des personnages pour nous plonger dans l'inconnu et changer quelque peu le classicisme de la trame principale. D'ailleurs les personnages on le méritent de ne pas être stupides mis à part un seul peut être sinon les autres sont relativement bien écrit, on s'attache facilement à eux et leurs relations, s'en être explicitées, sont claires et bien définies on arrive à comprendre en une scène leur dynamique de groupe. D'ailleurs leurs psychologies et vraiment captivante et hors de tout manichéisme, ils ont pleinement conscience de ce qui leurs arrivent et en prennent même parfois la responsabilité, Jay n'est pas condamné par le sexe mais bien par la responsabilité de son amant, elle avait couché avant mais cela était sans incidences, ici la responsabilité rentre en ligne de compte, son amant l'oblige à devenir adulte et à prendre elle-même des responsabilités et c'est ça qui au final la condamne. Au milieu de tous ça c'est vraiment les personnages de Jay et Paul qui deviennent intéressants dans leurs relations et dans où ils sont près à aller d'ailleurs le final est assez symbolique et tragique, là ou dans son premier film Mitchell préservait l'enfance des ses personnages ici il les condamnent à être adulte. C'est donc un final puissant et parfait qui nous est offert où devant la nécessité de grandir et de se responsabilisé, il est mieux de le faire à deux car cela fait moins peur, au final Jay et Paul accepte l'inévitable devenir adulte mais le devenir ensemble ce qui montre clairement le changement des personnages et les derniers plans du film pleins de poésie et de mélancolie sont absolument désespérés et symbolise à merveille la tragédie de la vie. Le casting est comme tout le reste parfait tout les acteurs sont excellent comme quoi il ne faut pas nécessairement de tête d'affiche pour avoir de grands acteurs, loin de là même car ici il n'y a aucune fausse note. D'ailleurs Maika Monroe s'impose même comme une révélation grâce à sa palette de jeu vaste et sa justesse, clairement une actrice à suivre de près. Pour ce qui est de la réalisation, la photographie est sublime, le montage habile et la bande originale est fabuleuse nous rappelant les meilleurs heures de Carpenter et beigne le film dans une ambiance intemporelle et oppressante. Sinon la mise en scène de David Robert Mitchell est virtuose avec cette introduction absolument dingue qui plonge tout de suite dans l'ambiance avec ce plan séquence circulaire d'une maîtrise incroyable. D'ailleurs ses plans séquences circulaires reviennent une ou deux fois dans le film, tournant dans le sens des aiguilles d'une montre ils symbolisent le temps qui passe et l'arrivée de l'inévitable. Pour le reste la composition de plans est brillante, on scrute chaque recoins pour repéré la créature, les scènes s'installent dans la durée pour que la tension atteigne son paroxysme et le film ne cède jamais aux jump scares faciles, la créature n'ayant pas besoin de se jeter sur la caméra car celle-ci l'attend et refuse de détourner le regard instaurant une terreur sourde qui à du mal à quitter le spectateur. En conclusion It Follows est un chef d'oeuvre du cinéma d'horreur et assurément la première claque de l'année. Un film que je n'attendais pas et qui à surpassé toute mes espérances en étant probablement le meilleur film du genre de ses 10 dernières années. Un film brillant, dense et ingénieux qui redynamise le genre et lui porte un regard frais grâce à son habile mise en abyme instaurant une ambiance lourde et une tension constante bien plus angoissante et terrifiante que tous les jump scares du monde. Un film qui ne nous lâche plus et qui s’imprègne dans nos oreilles et notre rétine parlant directement à nos peurs les plus universelles tout en étant aussi un film incroyablement personnel d'un auteur au combien intelligent et talentueux qu'il va falloir suivre de près.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 15 février 2015
    Film très en dessous des critiques apporter. Pas très intéressant, un long début, un long milieu pour une fin trop légère. Manque de dialogue, aucun suspens. Les acteurs joue bien leur rôle mais c'est tout. Beaucoup de pub pour pas grand chose. Déçu complet. Si j'y retourne c'est pour allé faire une sieste.
    Caine78
    Caine78

    6 703 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juillet 2015
    Après « La Main du diable », « Rendez-vous avec la peur » et « Jusqu'en enfer », une nouvelle histoire de malédiction que l'on doit transmettre à une personne sans qu'elle le sache afin de nous en débarrasser... Et une fois encore une grande réussite. Si l'idée est quasiment identique, David Robert Mitchell en propose une vision totalement personnelle pour nous prendre à la gorge d'emblée sans jamais en faire trop. Cela pourrait tourner au désastre, et pourtant tout fonctionne : il faut dire que l'évolution de l'intrigue est d'une rare intensité, la musique électronique complètement dingue (d'autant qu'utilisée beaucoup plus intelligemment qu'on ne pourrait croire) et surtout la mise en scène d'une inventivité inouïe, sachant exactement quand nous surprendre à travers des effets tout simples, mais incroyablement efficaces. Alors quand en plus les personnages sont finement écrits et interprétés avec talent (la belle Maika Monroe en tête), on se dit qu'il ne vous reste plus qu'à vous jeter sur ce modèle de film d'angoisse : stylé, envoûtant, implacable, mi-Carpenter mi-Jacques Tourneur (entre autres références), d'une étrange beauté et à l'atmosphère unique en son genre : LA claque de ce début d'année 2015.
    MaxLaMenace89
    MaxLaMenace89

    61 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2015
    Qu'il est bon de rencontrer encore aujourd'hui un cinéma fantastique aussi audacieux et électrique, passion des suggestions et contrôle des sens entre les mains d'un jeune cinéaste à suivre de très près. Avec It Follows, David Robert Mitchell invoque avec une puissance folle un maître du genre et son œuvre phare, John Carpenter et Halloween, pour livrer un film qui fascine et hante, les jeux du cadre poussant constamment le spectateur à surveiller la forme surnaturelle dans la moindre parcelle de champ. Au-delà de son sous-texte ambigu où le vecteur de l'élément fantastique - le sexe, le chemin vers l'âge adulte - pourrait paraître quelque peu puritain pour les interprétations les plus faciles, le métrage demeure un morceau horrifique qui a de quoi marquer sa place dans l'histoire du genre, prière aux ruines réhabitées et aux écrans rétros sur de saisissants sons électroniques, pour en faire ressurgir de nouveaux codes et attentes. Effrayant dans ses évocations et terriblement magnétique dans sa mise en forme, It Follows file cent minutes durant une délicieuse chair de poule, entre tremblements et spasmes, transmettant par cette puissance cinématographique dominée un regard acidulé sur l'adolescent contemporain, proie de violences conquises et d'attentions insatiables.
    brunetol
    brunetol

    189 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 mars 2015
    Encore un film suscitant un délire critique complaisamment étalé sur l'affiche, et qui frise le ridicule quand on voit le machin : un teen-movie tout juste honorable et très peu horrifique, ne renouvelant à peu près rien du genre mais réutilisant les recettes les plus éculées et de la musique à la louche, façon Giallo moderne, pour tenter de ne pas laisser le spectateur s'endormir, tellement le scénario est idiot. C'est surtout là qu'est le problème : c'est complètement idiot, et même assez limite sur les prétentions métaphoriques. On ne voit pas bien où veut en venir le réalisateur sur la question du sexe chez les jeunes. Tout ce qu'on sait, c'est que c'est traumatique. Faire l'amour devient un moyen de refiler une sorte de malédiction au partenaire, tout en s'en débarrassant, plus ou moins. On pense évidemment au sida, mais non, c'est autre chose. Une perte, une pathologie, un truc assez glauque qui trouvent diverses incarnations (le plus souvent, des corps âgés et mal en point) avançant vers nos pauvres ados comme les zombies de Romero pour les démembrer, les noyer, que sais-je. Du sous-Carpenter sans pensée, qui ferait même passer "Scream" pour une référence du genre. Reste deux ou trois plans pas mal de Detroit dévasté, mais sur ce registre, "Only Lovers Left Alive" de Jarmush écrase la concurrence.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 juillet 2015
    C'est simple, j'ai failli exploser de rire tellement on atteind le summum du ridicule cinématographique. J'ai rarement vu de film aussi vide, aussi grotesque, aussi absurde, et aussi niais que "It follows".

    L'adjectif "Surcoté" a maintenant sa référence pour le Larousse illustré : l'affiche de ce film.
    annereporter94
    annereporter94

    49 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 février 2015
    Attirée par quelques critiques positives, je suis allée voir ce film. Quelle erreur! C'est une épouvante (après tout ce film parle d'horreur et d'angoisse) dans tous les sens du terme. le scénariste devait manquer d'encre: il nous laisse en route, complètement désemparé...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 février 2015
    It Follows sera votre prochain choix en tant que film d'horreur/suspense. Il n'y a pas d'autres films de ces 5 dernières années qui lui arrive à la cheville dans son domaine. Le speech est assez simple, il existe une malédiction qui se transmet par voie sexuelle et essaie de nous tuer. Dès l'intro, qui est juste éblouissante, le film donne déjà le ton de la violence et l'horreur qui nous attend. Et la suite s'enchaîne terriblement bien à tel point qu'à chaque plan on jette un regard intempestif dans le fond du décor pour apercevoir le moindre petit mouvement. Les personnages sont intéressants, joués par des acteurs convaincants et qui ne nous agacent pas, pas comme certains films ... Le gros point fort d'It Follows reste son ambiance et sa musique, cette musique qui passe parfois au premier plan de la scène tellement elle est imposante et magistrale. Bref, dans la forme, It Follows est un frisson quasi constant et angoissant. Dans le fond, il y a débat. Pour ma part et mon interprétation de la malédiction, It Follows dénonce la sexualité des adolescents ( d'où la non-présence d'adultes dans le film ), devenue trop banale et "amicale". Exit les sentiments et place à l'amusement. Du sexe crade. Et ce film nous le montre clairement par l'apparence donnée à l'entité. Tel une MST se baladant de jeune en jeune à travers une sexualité non protégée et habituelle sans amour. La fin du film confirme ma théorie et le message est assez fort. Pour finir, s'il fallait choisir entre les 5 citations de l'affiche du film, " Une consécration " serait la meilleure. Que ce soit dans la forme ou le fond, ce film est un véritable coup de poing dans ce domaine où les films commençaient à se ressembler sans innover. It Follows est un chef d'oeuvre d'originalité et d'angoisse.
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