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    Mezzanotte
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    3,1
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    8 critiques spectateurs

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    C.Dervaux
    C.Dervaux

    136 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juillet 2015
    Nul ne peut vraiment le cacher, les temps sont durs lorsque l’on est cinéaste prônant un cinéma indépendant en 2015. Entre grosses productions américaines et comédies françaises (plus ou moins) légères, le champ d’action se montre de plus en plus réduit, et les ouvertures plus qu’étroites. A tord bien sûr, car beaucoup mettent de côté l’une des plus belles créations jamais enregistrées : la diversité en son ensemble. Pour ce qui est de cette question de diversité, d’ouverture d’esprit, d’élévation de l’esprit, le réalisateur italien Sebastiano Riso a très bien fait les choses. Son premier film s’inscrit dans une démarche à la fois contemplative et intellectuelle : comment casser l’image que chacun peut se faire d’individus reclus de la société vivant dans l’ignorance la plus totale ? A travers les yeux d’un Davide à la fiction comme à la ville très androgyne, la question prend tout son sens et déplore les us et coutumes d’un monde peu ouvert au changement. « Mezzanotte » n’hésite pas à parler de sujets qui fâches avec ses propres armes et marque rapidement les esprits tout en jouant avec le cahier des charges du drame. Il en ressort une sombre et marquante plongée dans le quotidien de ceux qui sont aujourd’hui encore victimes de répressions très exagérées.
    Ufuk K
    Ufuk K

    517 abonnés 1 473 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juillet 2015
    "Mezzanotte" presenté au festival de cannes 2014 pendant la semaine de la critique est un film intéressant qui porte sur la quête de liberté d'un jeune androgyne au coté de la communauté queer c'est dommage que parfois le film parte dans tous les sens car perdant en qualité.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 juin 2015
    Pourquoi a t il si mauvaise presse ? comment ne pas être ému par la vie gâchée de cet enfant dans une famille typique italienne qui fuit les mauvais traitements de son père pour se retrouver dans la rue et découvrir l'horreur de la prostitution homosexuelle
    Très émouvant
    Guiciné
    Guiciné

    161 abonnés 1 240 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 juin 2015
    Un film qui ne m'a pas du tout convaincu, que se soit par sa forme ou son propos, qui d'ailleurs est inexistant. A aucun moment l'émotion n'est palpable et l'ennui s'installe vite. Très décevant.
    traversay1
    traversay1

    3 563 abonnés 4 859 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 juin 2015
    Davide, 14 ans, l'allure androgyne, quitte sa famille pour une autre, d'adoption. Du moins, l'espère t-il. C'est celle de marginaux, travestis, homosexuels, cantonnés dans un parc de la ville de Catane et ostracisés par la population. Mezzanotte aurait pu être le portrait touchant de la quête identitaire d'un adolescent maltraité par son père et trop aimé par sa mère et qui a fui pour essayer de se trouver. Mais ce premier film de Sebastiano Riso, depar son aspect excessivement naturaliste, voire misérabiliste, ne parvient qu'en de très rares moments à émouvoir malgré la composition remarquable de son jeune interprète principal. Mezzanotte est sans nul doute sincère mais sa construction est erratique et son manque de profondeur évident. Toute tentative d'empathie est réduite à néant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 juin 2015
    J’ai bien aimé le film d’un jeune réalisateur italien Sebastiano Riso « Più buio di mezzanotte » (« Plus sombre que minuit »). J’ai assisté à une séance suivie de la rencontre avec Riso. Je trouve ce film très courageux d’autant plus qu’il s’est confronté à bien des difficultés et à une certaine censure surtout en Italie. La chose est paradoxale puisque ce film a été sponsorisé en partie par une Clinique dans un contexte éducatif pour monter que l’homosexualité n’était pas une maladie. Et pourtant… au bout de trois semaines de projections, il a disparu de l’affiche. Il a même été interdit aux – 18 ans (l’interdiction a été levée). Aurait-il chamboulé quelque chose qu’un « inconscient collectif » voulait honteusement « escamoter » ? Finalement, grâce aux réalisateurs connus qui l’ont invité aux festivals et surtout grâce sa présence à Cannes, il a réussi à se faire connaitre peu plus. Contrairement à certaines critiques, je ne pense pas qu’il s’agit d’ « un récit d'initiation doux-amer » ni « d’un naturalisme décharné ôtant au spectateur la possibilité d’adhésion et, a fortiori, d’identification » ni « d’un récit trop froid pour réellement toucher ». Je trouve Davide très attachant dans sa sensibilité, dans sa dignité et dans son détachement face à une violence omniprésente : d’abord celle du père qui le bat pour peut-être atténuer un peu sa propre angoisse que le fils ne correspond pas à ses normes, puis celle de la mère, dont la cécité symbolique va de pair avec sa soumission absolue et son impuissance. Un témoin muet qui ne réagit pas n’est-il pas en quelque sorte le complice de l’agresseur ? La mère en souffre mais elle n’entreprend rien du tout pour sauver son fils. Après la fugue de Davide, dans le réseau gay-travestis, qui constituent pour lui une sorte de « famille d’adoption », ce n’est pas mieux non plus : la mendicité, la mort, les vols, la prostitution c’est leur réalité quotidienne. La vie dans la rue est brutale. Davide n’y adhère pas vraiment. Il voulait fuir un père violent, il a réussi à s’intégrer pour un temps dans cette communauté fragile, mais il refuse de se prostituer, et si à la fin il le fait lui aussi c’est à cause de la faim, d’une situation désespérée et sans issu. Cela semble plus un acte de survie qu’autre chose. Lui, il voudrait être chanteur, mais il a 14 ans, et vivant dans la rue, il n’est pas facile de s’en sortir. Ce qui est le plus frappant dans ce film c’est cette violence de l’incompréhension et le rejet social qui plonge dans la déchéance un enfant dont l’unique faute est d’être différent et de ne pas avoir l’appui de la famille. Pour moi, c’est un récit de la résistance au malheur et à la violence dans une sorte de dignité assez réservée face aux événements dramatiques. Cette marginalisation c’est le prix que la société fait payer à ceux qui veulent être eux-mêmes et reconnus dans leur différence sans forcément adhérer aux normes. Eh oui, ça dérange !
    Loïck G.
    Loïck G.

    335 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 juin 2015
    De la froideur ou du respect, je ne sais, mais le premier film de Sebastiano Riso ne se risque pas à transcender le sujet délicat des amours adolescentes, quand le héros se retrouve envahi par des sentiments complexes. Davide, 14 ans, androgyne va à la rencontre de personnes qui dans la marginalité et la petite délinquance tentent d’assumer leurs différences. Mais à trop les suivre, les filmer sans travers, jamais complaisant, le film adopte leurs manières, devient apprêté, presque caricatural. Un film qui épouse trop son sujet, et joue la montre des sentiments à vif.
    Pour en savoir plus
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 juin 2015
    La Semaine de la Critique du Festival de Cannes aurait-elle un ressentiment quelconque envers la Sicile ? 2013 : "Salvo", tourné du côté de Palerme, film ennuyeux et prétentieux. 2014 : "Mezzanotte", tourné à Catane, film ennuyeux et sans grand intérêt. 2 films présentés à la Semaine de la Critique, 2 films dont les scenarii étaient plutôt prometteurs mais qui s’enlisent dans l’ennui par manque de souffle dans la réalisation. Dans "Mezzanotte", Davide est un jeune adolescent sicilien de 14 ans et, question sexualité, il se cherche. Est-il vraiment un garçon ? N’est-il pas, un peu, beaucoup, une fille ? L’amour que lui porte sa mère est fort, trop fort. Son père, lui, ne supporte pas le caractère androgyne de son fils et, non content de rejeter Davide, il le bat. Un beau jour, ou, plutôt, une belle nuit, Davide s’enfuit et rejoint une bande de marginaux, homosexuels et travestis, qui volent et qui se prostituent. Parmi eux, un homme en blanc, mystérieux, ambigu. On saura gré à Sebastiano Riso d’avoir épargné aux spectateurs les scènes scabreuses et racoleuses que son sujet pouvait apporter. Par contre, l’approche qu’il a de ce sujet reste très superficielle et la réalisation de son film manque cruellement de souffle : deux raisons qui expliquent l’ennui qu’on est en droit de ressentir à la vision de son film.
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