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Loïck G.
340 abonnés
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3,5
Publiée le 6 mai 2015
Le cinéma indien reprend une fois encore son cœur de cible, au sein d’une fratrie de mauvais garçons, dont Titli le plus jeune qui ne souhaite qu’une chose : s’extirper de cette famille qui ne pense qu’à voler des voitures, avec la violence qui va avec. Le jeune réalisateur décrit une société à deux vitesses, où le donnant-donnant est devenu la monnaie d’échange quotidienne pour les affaires, qu’elles soient officielles ou malsaines. La corruption y est généralisée, même au plus bas de la société. Si les puissants montrent l’exemple, les plus démunis ne se privent pas de faire payer les autres,et demander des bakchichs Une confirmation de lla teneur des films précédents comme « Avant l’aube » ( beaucoup plus fort, et surtout original ) . Mais l’aplomb de Kanu Behl retourne son scénario dans tous les sens afin de donner un sens à ce pactole que le héros pensait pouvoir utiliser pour se payer un parking souterrain . Pour en savoir plus
Vu dans le cadre du Festival International du Film Indépendant de Bordeaux, Titli nous plonge dans les bidonville en banlieue de Dehli en Inde. On y suit Titli, issue d'une famille dont ses frères gagnent de l'argent comme ils le peuvent entre magouilles et braquage de voitures.. Lui aspire à une autre vie, se voyant forcé de se marier à Neelu, ils s'entraideront malgré tout pour essayer d'approcher leurs rêves.. Une critique noire de la société indienne et sur la difficulté de changer de milieu, entre la sensation d'enfermement de ses bidonvilles et une petite lueur d'espoir de liberté..
C'est bien sordide ce film et les personnages sont tous plus inhumains, malfrats, violents et irresponsables les uns que les autres. On vend sa liberté, on achète la paix, les flics sont pourris, les maris battent leur femme, on tue pour rien, on vole partout.... C'est quoi ceette vision de l'Inde qu'on nous impose en ce moment ? on ne parle plus que des côtés malsains de ce pays, qui n'est pas piire que d'autres, et qui compte aussi de bien bons côtés.
Beau film, mais pénible pour sa violence... On se demande si et quand cela va s'arrêter. L'acteur principal est un peu trop figé. À voir si vous aimez le sur-réalisme !
Un thème intéressant : peut on vivre heureux dans le mensonge et la compromission. Allez y : im y a tout : du suspens, de l émotion, un peu d humour -noir -de la violence - c est vrai donc c'est dur. On ne s ennuie pas une minute.(acteurs extras).
Difficile ne pas sortir troublé après le visionnage du premier long métrage de Kanu Belh, tant il interpelle et choque. Surprenante de par son atmosphère faussement calme, Titli est une œuvre enfiévrée, ponctuée par des étincelles de violence qui ne laissent pas indifférent le spectateur, témoin des mésaventures d’une famille indienne miséreuse et malheureuse. Le plus marquant, la critique acerbe, la vision pessimiste du réalisateur à l’égard de son pays. Il y décrit toute la noirceur et la virulence d’une société où coups-bas, soumission, trahison et injustice sont les maitres-mots. Tout le monde est touché par ce fléau, même ceux qui pourtant, rêvent de s’en sortir. Des solutions douteuses ou foireuses pour s’empêtrer de plus belles, ou des coups tordus impulsés par la perversité des corrompus. Seule lueur au beau milieu de ce flot d’idées peu flatteuses à l’égard de l’Inde et ses habitants, l’infime sentiment d’espoir et de liberté que l’on retrouve ci et là, à certains endroits de la pellicule. Ce tout ne serait pas si perturbant sans la profondeur des personnages psychologiquement intéressants : un jeune garçon... la suite de la critique à lire sur Super Bobine !