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    Jauja
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    48 critiques spectateurs

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    cameradine
    cameradine

    21 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 janvier 2016
    Voilà un film qu'on peut qualifier de contemplatif et déroutant. Il ne se passe au fond pas grand-chose, mais la présence de Viggo Mortensen (acteur principal, producteur et également compositeur sur ce film) est une raison suffisante de vouloir suivre l'histoire jusqu'au bout. Les dernières scènes laissent perplexes mais peut-être l'intrigue est-elle plus simple qu'on ne le pense ( spoiler: peut-être le film est-il tout simplement le rêve de la jeune fille danoise d'aujourd'hui
    ). La réalisation est à la fois minimaliste et recherchée : plans fixes ou panoramiques, plans larges uniquement, format 4/3, image aux couleurs très contrastées. C'est un OVNI, mais il a au moins le mérite de faire connaître une période de l'Histoire sud-américaine méconnue en France (bien qu'il ne rentre pas vraiment dans les détails) : la Conquête du Désert, soit la tentative (réussie) du gouvernement argentin de s'approprier le territoire Mapuche (le peuple autochtone).
    Aymeric Defosse
    Aymeric Defosse

    9 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 janvier 2016
    S'il nous aiguille dans la dernière partie du film, Lisandro Alonso donne moins à comprendre qu'à ressentir. L'expérience est inoubliable. A condition de s'y abandonner.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 octobre 2015
    En Patagonie, fin 19ème, un Viggo Mortensen à la recherche de sa fille, partie avec son amant soldat, erre, seul. Cinquième film de l'argentin Lisandro Alonso, "Jauja" est une expérience, un western contemplatif, métaphysique et surréaliste dans laquelle le spectateur suit le chemin tracé par le réalisateur, jusqu'à s'y perdre dans les méandres de sa poésie.
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juillet 2015
    Bien qu'on ai affublé ce film de l'étiquette western, ici pas de règlements de comptes, de cavalcades effrénées et de fusillades. Dès le début on pose le rythme du film : très lent, contemplatif, presque onirique, dépouillé à l'extrême. Pas même de musique pour quasiment tout le film, juste le bruit du vent et des animaux. La caméra est en général immobile, les personnages viennent vers elle, ou entrent et sortent du champ. Pour apprécier Jauja, il faut se laisser planer avec les images, ces paysages désertiques immobiles. Très belle scène par exemple, que celle de Viggo Mortensen sur son rocher, dans la nuit, contemplant le ciel. Si Jauja est la quête désespéré d'un père à la recherche de sa fille, c'est surtout pour l'onirisme du film, son côté planant et décalé, qu'on le regarde. La fin donne une justification à tout ça, mais même alors, cette manière étrange de filmer en caméra fixe continue. Clairement, Jauja est une oeuvre originale, qui défie les conventions, un film marquant qui, tout comme La Dernière Piste avant lui, ouvre un nouveau champ d'action au western.
    On regrette malgré tout le côté formel de l'ensemble, qui, à force de démonstration, perd en authenticité.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 358 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 juin 2015
    Jauja raconte la quête d’un père qui a perdu sa fille dans le désert. C’est un western minimaliste, contemplatif et de plus en plus étonnant à mesure qu’il avance. Chaque photographie est une aventure grâce à une maîtrise de parfaite des plans. Son format 1:33, presque carré donne l’impression de vignettes photographiques de projecteur. Ainsi rien n’est superflu et les paysages de la Patagonie sont exceptionnels. L’image est donc petite, pourtant on a jamais vu aussi loin et la profondeur de champ est fabuleuse. Viggo Mortensen marche au point de ne plus savoir où il va et c’est à ce point que le western prend une autre tournure. D’abord il se fera avaler par le paysage, ensuite il entrera dans une transe absolument inattendue. Où est le rêve, ou est l’hallucination, où est le vrai ? Lisandro Alonso nous transporte dans un voyage intemporel à l’image d’un 2001 de Kubrick. Sensationnel.
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    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    133 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juin 2015
    La première partie est prestigieuse. Elle y montre un père et sa fille se séparant, plans après plans, jusqu'à ce qu'ils ne soient plus dans le même paysage. Car "Jauja" est une offrande à la nature et à son désert aux monotones formes, dans lequel on peut y perdre autant sa montre que sa conscience. La couleur est un atout symbolique qui sert à se retrouver dans les sentiments d'autrui. Le bleu clair de la robe de la jeune fille en union avec le ciel et le sentiment d'envie et de liberté, juste avant de passer par le noir mat, qui représente la destruction d'un être, ou plutôt le renouveau, lors d'un final brouillon et en marge de tout le talent de mise en scène et de sobriété qu'on si bien bénéficié les deux premières phases. C'est le long intimiste dans tout son art et sa beauté, accompagné par un acteur soutenant tout autant la cause du cinéma expérimental. On peut remercier Mortensen pour ça.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 21 mai 2015
    Bon documentaire sur les paysages de Patagonie...
    Pour le reste, on dirait un film des années 70 lorsqu'un cinéaste réussissait à rafler quelques subsides pour tourner une histoire fauchée avec peu d'acteurs, pas de décors et peu de moyens techniques.
    Un scénario minimaliste, une fin ésotérique, qui arrive comme un cheveu sur la soupe (manifestement, la production avait coupé les vivres), en font finalement un navet vaguement prétentieux et sans intérêt.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 mai 2015
    Un scénario léger pour ce quasi-western aux images somptueuses mais à la mise en scène trop statique. On apprécie aussi la performance de Mortensen.
    Paco D.
    Paco D.

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2015
    Enigmatique certes, mais fascinant. Obscur certes, mais lumineux. Si on laisse ce film couler en soi et nous parler durant les jours qui suivent, il devient éclairant. L'extermination perpétrée par les militaires contre les indiens est seulement évoquée dans le film mais présente par la mort qui rôde, perpétrée par un rebelle sans merci. Cette confrontation macabre atteignant le domaine de l'intime (la fille du capitaine), le héros est déstabilisé, perd ses repères, ne sait plus à quoi se vouer, est confronté à la solitude et au vertige cosmique, et s'évanouit finalement dans un paysage lunaire qui pourrait être un champ de cadavres. Une mémoire familiale et nationale en restera... Ce film est une expérience rare, subtile et précieuse.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 4 mai 2015
    Quel ennui! Tout est long, lent....même si les paysages sont beaux (ils auraient été magnifiques en 16/9 au lieu de ce ridicule format Instagram), on s'en lasse car les plans durent durent (on compte presque les pas du soldat qui gravit la longue longue montagne...). L'histoire est rocambolesque (dire "onirique")... Bref ce film est une erreur.
    Michel-Cresta
    Michel-Cresta

    2 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 mai 2015
    D'abord on croit que c'est un western! C'est écrit dessus. Ah! La bonne blague! C'est surtout un film prétentieux et ennuyeux comme la mort! Vigo fait tout ce qu'il peut pour animer le machin, mais c'est dur! La photo est superbe! Faut dire la vérité! C'est beau au millimètre! On se croirait parfois au théâtre genre la Cour des Papes en Avignon. Pas étonnant que ça ait plu aux critiques pour bobos branchés. Sinon nous, les lambda, on se traine lamentablement aux côtés de Vigo qui cherche, euh...sa fille...qui a été enlevée par deux indiens "cabezza de coco", en plein désert de Patagonie ou à peu près. C'est très dur, on a du mal, mais on s'en fiche complètement. Faut bien dire aussi! Coup de théâtre à la fin: le sens profond de tout ça est révélé. Mais on est trop contents pour chercher, Parce qu'on est déjà parti! Chouette c'est la récré! Bien méritée la récré ! Ouf!
    selenie
    selenie

    6 228 abonnés 6 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2015
    "Jauja", dans la mythologie est une terre d'abondance, sorte d'eldorado et d'Eden où la félicité et le bonheur serait au rendez-vous. Viggo Mortensen y interprète au siècle dernier un père danois, soldat/ingénieur qui travaille pour l'armée argentine pendant le génocide de la population indigène. Entre Lynch et Winding Refn le réalisateur nous rappelle qu'il est le réalisateur de "Los Muertos" (2004) et de "Fantasma" (2006). Une voix Off qui nous questionne, et on se demande encore et surtout quel est le rapport avec la recherche de sa fille enlevée ?! Dommage car on reste ébloui par une bonne partie du film. Un beau voyage, une belle expérience qui n'est malheureusement pas concluante jusqu'au bout.
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2015
    Format 4/3, rigueur ascétique des cadres, sécheresse narrative et originalité du propos : Jauja me faisait beaucoup penser (c'est toujours le cas, d'ailleurs) à La dernière Piste de Kelly Reichardt. Pourtant, ce film de Lisandro Alonso (le premier que j'ai eu la chance de voir) s'éloigne encore beaucoup plus des codes du genre que l'anti-western de la cinéaste américaine. Et pour cause, son propos (le terme est quelque peu impropre, mais on s'en contentera) n'est absolument ni politique, ni social, ni historique. Il est humain, tout simplement. Car Jauja est un film tout entier dédié à la perte et à la recherche d'un eden introuvable, annoncé comme une terre, alors que le récit se construit plutôt comme la recherche d'une jeune fille par son père. C'est sans doute ça le plus beau, la sensation même pour le spectateur de ne pas savoir quel mirage on poursuit, quelle force guide Viggo Mortensen, ni vers quoi. Le film se fait très vite cosmique (même avant les revirements finaux dont je parlerai plus tard), et sa radicalité formelle y est pour beaucoup. Dès les premiers plans, alors même que la famille est encore réunie, on sent à quel point aucun lien véritable ne relie les divers éléments du décor. Un plan se prolonge fréquemment après la sortie d'un personnage du cadre, les regards se croisent rarement même lors des dialogues, deux personnages peuvent apparaître à l'écran sur deux plans différents et sans même se remarquer : Jauja démarre dans un monde où les liens sont déjà éclatés, sans unité et cohérence véritable. Visuellement, il met à mal la sensation de confort et les repères pour mieux laisser s'insinuer une ambiance poétique d'abandon. Sa mélancolie, surlignée par certaines lignes de texte de la jeune fille, fait écho à l'omniprésence de la Nature (la proximité avec les morses, la multitude d'éléments de décor naturels) qui n'est jamais regardée comme dangereuse mais plutôt comme désespérément enveloppante. Après la fuite de la jeune fille et durant l'errance de son père, Alonso n'utilise par exemple pas le désert argentin comme un élément oppressant de par son aridité. Les plans d'eau ou les ruisseaux sont régulièrement filmés, et on ne montre même pratiquement que les passages où Mortensen s'y abreuve, comme si la soif véritable de cet homme avait une origine bien autre que physique. La Nature de Jauja n'est pas un monstre positivement dangereux, et s'oppose plutôt au personnage avec passivité, ce qui ne le rend que plus petit encore. Puis cette errance désertique est également l'occasion de comprendre à quel point l'utilisation du format 4/3 est géniale. Alors que les westerns utilisent si souvent le cinemascope, ou au moins des formats assez larges, Jauja écrase l'image et réduit son champ, comme pris dans un étau. Incapable de voir au-delà, j'étais aussi perdu que le personnage, alors même que le film maintient une forte conscience du hors-champ et laisse donc supposer la présence de ce quelque chose d'inaccessible que Mortensen recherche, et dont on sent l'existence sans jamais pouvoir y accéder. Puis Alonso continue à jouer du placement de ses cadres, à filmer un même endroit selon des angles divers et à peine connectés, pour montrer l'immensité de la pampa sans prétendre que son regard peut tout en dévoiler et permettre de s'y créer des repères. L'harmonie visuelle se maintient à merveille, la transition entre des décors herbeux et d'autres plus rocailleux figurant sans fracture trop abrupte la plongée du personnage dans un abîme absurde dont on ne distingue même plus les contours. Et Alonso continue d'habiter le décor, encore une fois non pas par des animaux dangereux, des pièges naturels ou des ennemis aux aguets, mais plutôt par une présence diffuse et donc inidentifiable, qui navigue entre mythe et réalité grâce à l'impression de porosité que dégagent les bords du format "carré". On notera par exemple un clin d’œil à Apocalypse Now, avec cette évocation récurrente de "Zuluega", un militaire disparu et inquiétant aux motivations inconnues, pas sans rappeler le colonel Kurtz. C'est ainsi que Jauja devient, loin de se limiter à un nihilisme qui met nécessairement fin à tout mystère et s'avère souvent trop définitif, une fable sur la perte, traçant un monde qui semble pouvoir s'étirer très loin au-delà de la portée humaine. Et cette errance atteint son point d'orgue lors d'une séance crépusculaire ou Viggo Mortensen, parvenu au sommet d'un amas rocheux, semble avoir atteint le point final de toute quête ou de toute réflexion, sous des étoiles ni hospitalières ni hostiles, tout simplement inatteignables. La seule envolée musicale du film (très belle, au passage) vient alors signifier que son périple a atteint sa fin, et cette scène a cela de magnifique qu'elle se révèle la plus poétique du film alors même que le récit n'est pas fini, parce qu'elle désigne les limites de toute volonté humaine et se pose donc en barrière, une barrière sur laquelle repose concrètement toute la mélancolie dont nous pouvons faire preuve en contemplant sans le voir ce qui, au-delà, ne nous sera jamais permis et révélé. Si le voyage continue, il s'enfonce dans des voies métaphysiques à la 2001 : L'odyssée de l'espace, dont discuter serait sans doute trop refuser au film de sa complexité pour que je m'y livre. Si on y peut y faire plusieurs lectures, preuve que Lisandro Alonso a bien digéré l'influence de Kubrick et qu'il ne s'en sert pas comme d'un artifice poseur, cette conclusion témoigne à merveille de l'ampleur inattendue que peut déployer ce récit a priori plus modeste, et montre que Jauja touche du doigt une idée d'absolu. Idée que, comme le film nous le montre lui-même, on ne pourra jamais faire davantage qu'effleurer. Voilà en quoi, au final, Jauja se révèle comme un voyage subtil aux confins de la conscience et des limites humaines. Sacrément profond, bien qu'émotionnellement limité.
    LBDC
    LBDC

    104 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2015
    (...) Le réalisateur filme cette déambulation en procédant à des choix radicaux de mise en scène qui nous saisissent dès le premier plan. La palette colorimétrique nous renvoie immédiatement aux délires d’un Alejandro Jodorowsky et aux tubes de gouaches rouge vif utilisés dans les années 60 pour les giallo, westerns spaghetti et autres films de genre, lorsque l’on voulait montrer du sang. Le bleu, le rouge et le vert semblent fluorescents et se démarquent royalement au milieu de paysages à l’immensité réduite par un nouveau choix déstabilisant, l’utilisation d’un format carré en 1.33.
    Esthétiquement, la beauté naturelle des décors, dont le rôle va être primordial, laisse plus souvent place à la frustration, s’avérant un frein considérable quant à l’immersion. D’autant plus regrettable pour un film qui invite la caméra, les personnages et le spectateur à se perdre dans une expérience temporelle rare, mais à la lenteur rebutante (...

    critique par LORIS - l'intégralité sur Le Blog du Cinéma
    Tiphaine M.
    Tiphaine M.

    26 abonnés 1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 avril 2015
    A mourir d'ennui, on compte les minutes et même les secondes lorsque Vigo Mortensen remplit sa gourde au milieu des graminés remués par le vent pour la 7e fois. Le soir-disant onirisme sert surtout à masquer une absence totale de scénario. Fuyez!
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