13 court-métrages de réalisateurs différents sont réunis pour former les 114 minutes de ce film ayant pour but de célébrer la commémoration du centenaire du début de la Première Guerre Mondiale et qui a été projeté en séance spéciale à Cannes 2014. Le résultat est particulièrement inégal. Ne parlons même pas du foutage de gueule de Godard et de la déception causée par Sergei Loznitsa ! Restent 3 épisodes vraiment intéressants : 2 sont dus à des italiens, le quasi-napolitain Leonardo di Constanzo et le napolitain Vincenzo Marra, le 3ème à la suisse Ursula Meier. Le premier des 3 s'intéresse à un épisode se déroulant pendant la guerre de 14 avec un poste de vigie dans lequel se font tuer, les uns après les autres, les soldats qui y sont envoyés par leur hiérarchie. Le second nous parle d'un couple de bosniaques qui vivent à Rome depuis 20 ans et de la question de savoir s'il est souhaitable de retourner à Sarajevo, ne serait-ce que quelques jours. Quant au 3ème, il nous parle de la difficulté pour des enfants de vivre et de jouer dans une ville qui garde le souvenir de tant d'événements violents. On peut aussi retenir le 1er court métrage dans lequel le bulgare Kamen Kalev nous propose une reconstitution très personnelle de l'assassinat, le 28 juin 1914, de l'archiduc François-Ferdinand d'Autriche. Il faut aussi retenir les séquences animées entre chaque court métrage, très beau travail de François Schuiten et Luis da Matta Almeida. Le reste, j'avoue que j'ai déjà presque oublié !