Oh Lucy!
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36 critiques spectateurs

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anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 1 février 2018
Un film juste ou l'on partage le sentiment complexe de solitude à travers les rires les petits bonheurs, l'amour, les découvertes, les bêtises, l'ironie de la vie... Les actrices sont belles et généreuses, un magnifique moment de cinéma !
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 31 janvier 2018
Film original avec un mélange des cultures nippone et occidentale.
Les acteurs sont également très bons.
Scénario Catastrophe
Scénario Catastrophe

31 abonnés 156 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 13 février 2018
Oh Lucy est un film décalé et à l'humour fin, on rigole de ces personnages à la fois losers et attachants !
Vanessa W
Vanessa W

39 abonnés 88 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 4 février 2018
je suis partagée parce que je m attendais a plus d humour à la japonaise mais on ne rit pas tant que que ça , on sourit vite fait et pourtant y avait le scénario pour ça . dommage
lhomme-grenouille
lhomme-grenouille

3 383 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 11 février 2018
Ces derniers temps, j’ai l’impression que ce que les distributeurs nous ramènent du Japon c’est tout le temps la même chose : ces drames à la Kiochi Kurosawa dont moi je commence à en avoir ras les bonbons. Du coup, quand j’ai vu l’affiche et le pitch de cet « Oh Lucy ! », j’avoue que ça a tout de suite éveillé en moi une curiosité. Voir ce personnage principal un brin désaxé, ainsi que la promesse d’un road trip aux Etats-Unis qui semblait être un chouilla iconoclaste par rapport aux dernières productions nippones, moi ça m’intriguait. Alors du coup, je suis allé le voir ce « O Lucy ! » et le bilan que j’en tire c’est que – bon – l’un dans l’autre ça reste sympa mais ce n’est pas si sensationnel que cela. Bah oui, pas très sensationnel tout d’abord parce que formellement il n’y a vraiment pas de quoi se toucher. La réalisation est très plate, sans véritable idée, quant à l’écriture elle se contente de dérouler sans grande pêche. Du coup, au début – je ne vous le cache pas – il fut pour moi assez difficile de voir quoi que ce soit de séduisant dans les personnages et intrigues proposés. Au fond, il n’y avait là rien de bien folichon. Au-delà de ce moment où Satsuko va assister à son cours d’Anglais, je ne ressentais aucun décalage se produire. Je voyais juste de la mélancolie et de l’aigreur. Mais bon, d’un autre côté, même si cette amorce ne démontrait rien de vraiment fougueux, je dois bien reconnaitre à Atsuko Hirayanagi qu’elle ne commet pas non de vraies fautes de goût ou de rythme. On ne s’apitoie pas trop. On s’efforce d’avancer les éléments d’intrigue – certes les uns après les autres – mais sans trop perdre de temps non plus. Disons qu’il y a une au moins une certaine efficacité à défaut d’avoir une réelle inventivité. Le film donne l’impression de vouloir s’effacer au profit de l’évolution de ses personnages et des péripéties que ceux-ci vont connaître ; comme si cela allait pouvoir suffire pour captiver les spectateurs. Voilà une démarche assez modeste je trouve, même si au regard de tout le métrage, elle trouve une certaine forme de pertinence. Parce que oui, en fin de compte, c’est vrai que l’évolution des personnages et les péripéties qu’ils « subissent » suffisent souvent à faire le boulot. Il y a dans l’écriture de Hirayanagi un mélange assez charmant de rancœur, d’innocence, de lubricité et de compassion qui a quelque-chose de touchant. Et à dire vrai, c’est dans ce que produit cet étrange dosage à l’écran que le choix opéré de la sobriété peut prendre du sens. Au fond, cette réalisation très neutre opère un lissage des contrastes forts auxquels se risque l’histoire, et c’est de cette aténuation que découle cette saveur douce-amère pas si désagréable que ça. Certes, cela aurait pu être plus signifiant par une forme plus travaillée. Certes, cela aurait pu être plus fort avec une intrigue qui ose aller plus loin. Mais en fin de compte, le résultat définitif n’est pas si mal que ça. Alors après tout, pourquoi pas ? Bon alors après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
moket
moket

557 abonnés 4 379 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 7 octobre 2018
Une comédie sympathique et décalée mais qui ne laissera pas un souvenir impérissable. A voir pour le choc des cultures entre l'exubérant Américain et la Japonaise tout en retenue, mais aussi la présence étonnante de Josh Hartnett.
traversay1
traversay1

3 725 abonnés 4 904 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 4 mars 2018
C'est fou comme de petits riens peuvent changer une vie. Celle de Setsuko, quinquagénaire japonaise sans mari ni enfants, est bien morne. Des cours d'anglais et la rencontre d'un professeur américain qui aime les câlins vont mettre un peu de piment et d'aventure dans une existence où cette célibataire semble "perdue dans la traduction" d'une société qui la confine à la marge. Oh Lucy! a un côté rafraîchissant avec son humour et son ironie décapante, tout du moins dans sa première partie, tokyoïte. Incommunicabilté, étrangeté aux autres, évocation fréquente de suicides, il y a pourtant tout pour créer une atmosphère morbide mais l'on retrouve un ton presque enjoué, ou alors goguenard, familier aux amateurs de littérature japonaise contemporaine. Cette fantaisie se brise quelque peu avec le long épisode californien, anecdotique et sans originalité ni rythme. Ce n'est pas le manque de dynamisme qui pose problème, il est plutôt inhérent au sujet, mais le chemin emprunté qui éloigne de ce que l'on attend de voir de la vraie nature de Setsuko/Lucy. Un peu bancal, Oh Lucy! a cependant des arguments pour renouveler notre image d'un cinéma japonais trop souvent confiné aux réalisations de Kore-Eda et de Kurosawa. Ce qui est évidemment une distorsion réductrice de ce que représente la production nippone d'aujourd'hui.
dagrey1
dagrey1

101 abonnés 655 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 8 février 2018
Setsuko mène une vie de célibataire tristounette à Tokyo entre son travail qui la "barbe" et son appartement exigu en désordre, jusqu’à ce que sa ravissante nièce Mika lui revende des cours d’anglais un peu particuliers.

Le Japon: ses célibataires, la vie de bureau hypocrite et son lot de suicides quotidiens illustrent le début du premier film de Atsuko Hirayanagi. Setsuko, célibataire aigrie, subit un electro choc à la suite d'un cours d'anglais avec un prof (Josh Harnett) très tactile et aux méthodes pédagogiques un peu particulières. "L'objet de son désir" va prendre la fuite aux States, embarquant sous le bras sa nièce Mika. Qu'à cela ne tienne, Setsuko part à Los Angeles avec sa soeur, la mère de Mika, avec qui elle est pourtant "fâchée à mort" depuis longtemps.

Oh Lucy est une comédie douce amère dont le propos est double:

Le film montre qu'il faut parfois larguer les amarres pour mieux se retrouver ....au risque de se "brûler les ailes". Setsuko entame une mue avec ce "road trip" même si celui ci ne se terminera pas exactement comme elle le souhaitait.

Le film montre bien le décalage existant entre les société japonaise et américaine. Les 2 japonaises guindées et coincées découvrent avec plus ou moins de bonheur la décontraction de la la société californienne entre les tatouages et les calins bruyants des occupants des chambres avoisinantes.

Même si le sujet flirte avec le drame, on rit de bon coeur devant Oh Lucy!

spoiler: Quand Mika apprend que sa tante Setsuko a couché avec son ex boyfriend, elle se jette sur elle pour la frapper puis se précipite dans le vide selon une tradition japonaise éprouvée . Elle rate sa tentative de suicide et se retrouve à l'hôpital bien amochée.


Au final, on se retrouve avec un film d'auteur contemporain moderne et original qui parle d'amour, de sexe, du couple et de la solitude à travers ce prisme américano-japonais.

Le casting est solide, particulièrement Shinobu Terajima dans le rôle principal.
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 8 juillet 2018
Ce film décalé démontre le fossé qui existe entre le mode de vie dans certains pays, ici le Japon et les Etats Unis. L'histoire n'est qu'un prétexte à une radiographie du Japon actuel, où les sentiments et les émotions sont tabous, où il faut toujours se taire et faire profil bas... Intéressant mais pas totalement abouti...
QuelquesFilms.fr
QuelquesFilms.fr

280 abonnés 1 656 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 7 février 2019
Quelques vies grises et fragiles, pétries de solitude et de manque d'amour, dans le Japon d'aujourd'hui. Une échappée un peu folle aux États-Unis. Une tonalité douce-amère où l'humour apparaît comme la politesse du désespoir ou de la mélancolie. Ce film est une jolie curiosité, inégale mais touchante.
Min S
Min S

59 abonnés 470 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 19 septembre 2018
Je suis toujours admirative de la culture japonaise, je suis un peu déçue de ce film, je l’ai trouvé lent par moments et le sujet incomplet.
Ça se regarde
Fêtons le cinéma
Fêtons le cinéma

719 abonnés 3 124 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 24 janvier 2021
Oh Lucy ! est une œuvre régie par le verbe anglais to switch, signifiant « changer, commuter ». Le premier changement est d’ordre langagier, Setsuko s’initiant à l’anglais dans le cadre d’une série de cours jusqu’à se voire renommée, rebaptisée Lucy ; le deuxième changement est d’ordre culturel et spatial, la Japonaise traversant l’océan pour se rendre en Californie retrouver sa nièce et, surtout, son beau professeur ; le troisième et dernier changement est d’ordre affectif, Setsuko stoppant la monotonie de sa vie pour s’en rendre maître, contre un travail qui l’ennuie et une sœur qui la méprise et l’accuse de se montrer égoïste. Le parcours suivi est donc celui d’un engagement, d’une volonté d’agir sur son destin pour exorciser le désarroi qui pousse nombre de travailleurs japonais au suicide ; en ce sens, le long métrage constitue également un puissant témoignage de ce malaise, résultat d’une société des apparences aussi hypocrite que violente. La parenthèse américaine sert d’exutoire, elle est une zone de libération dans laquelle tout est possible, un espace d’expérimentation sensitive, pulsionnelle et sexuelle de la même façon que la guerre, dans Bitter Victory (Nicholas Ray, 1957) ou Flandres (Bruno Dumont, 2006), offrait au soldat l’occasion d’extérioriser ses frustrations et de faire ses preuves. Nul hasard, par conséquent, si c’est grâce au stage linguistique que deux solitudes s’apprivoisent et s’unissent. Porté par des acteurs remarquables, mention spéciale à Shinobu Terajima et Josh Hartnett, Oh Lucy ! est une œuvre dense et intelligente qui mêle adroitement les tons pour mieux brosser le portrait de la solitude urbaine au Japon.
Dois-Je Le voir ?
Dois-Je Le voir ?

370 abonnés 1 844 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 9 juin 2020
OH LUCY! commence de bien belle manière avec une vision de la culture japonaise où Lucy se fond dans le collectif en oubliant de vivre. Malheureusement, ce côté culturel disparait totalement quand Lucy et sa sœur vont aux Etats-Unis. Alors que j’aurai aimé voir le décalage entre ses habitudes japonaise et le mode de vie américain, on est centré sur la recherche de l’amour. Ce film se transforme au fur & à mesure en une romance un peu raté. Heureusement, la complicité entre les acteurs est vraiment efficace. Ils avaient tous participé au court métrage sorti précédemment, ce qui explique ce lien entre eux. Entre Shinobu Terajima qui joue à merveille l’anti-héroïne, et le séducteur Josh Hartnett que j’avais découvert dans le film d’horreur 30 JOURS DE NUIT, on se régale du jeu d’acteur. Mais bon, alors qu’on profite à fond du film, une scène va venir tout gâcher. Et à partir de celle-ci, on a l’impression que tout se déroule de manière pas forcement logique afin de mener au résultat attendu. Ce qui me fait me poser la question : ce projet était-il assez mature pour passer du court au long métrage, je ne pense pas …
Les choix de pauline
Les choix de pauline

141 abonnés 254 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 5 février 2018
Joli film orginal et assez libre. On prend vraiment plaisir à suivre les péripéties des personnages.
Les acteurs sont délicieux . La description de la société japonaise n’est pas tendre et pourtant savoureuse. L’electron Libre qu’est Setsuko / Lucy est rafraîchissant même s’il ne Manque pas aussi d’une dimension tragique. Un film vraiment plaisant ,dépaysant,plein de charme
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 31 janvier 2018
Oh Lucy! est une combinaison réussie d'un film d'auteur et d'une comédie à rebondissements jubilatoires. On suit avec délice les sautes d'humeur des personnages, qui m'ont semblé justes et crédibles dans leur désarroi. Un film à la fois subtil et très divertissant.
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