Avis : Le Chat Potté 2 : la dernière quête - Page 8

J'ai adorer ce film il était super bien allez y je recommande fortement l'action est folle on ne s'ennuie pas

Le personnage gagne un peu en profondeur, avec ses incertitudes, ses failles, ses faiblesses, sans pour autant perdre en énergie. Les gags sont au rendez-vous, les références également, et ça va toujours à cent à l'heure. Petit bémol cette fois-ci sur la musique trop présente et trop peu réussie.

On a tous besoin d'un Perrito. Et de faire la paix avec notre Lobo personnel. Autant le dire tout de suite : ce Chat Potté 2 est bien plus intelligent et philosophique (si si) qu'il n'y paraît. Le héros de notre enfance a grandi avec nous, et le voici soumis à la crise de la "Neuvième" (sa neuvième et ultime vie, mise d'emblée en danger par la Mort - stylisée sous forme d'un Loup aux faucilles tranchantes - qui est partout, à chaque souffle, à chaque seconde qui passe... Magnifique et mélancolique allégorie), son seul espoir : trouver une étoile de cristal capable de lui redonner ses vies précédentes. Mais non content d'avoir plusieurs épreuves à passer pour atteindre la fin de sa quête, voilà qu'il est traqué par une famille d'ours (et Boucle d'Or), par un méchant grassouillet et sa clique de boulangers, et la Mort (ce loup ultra classe et effrayant). Rien que ça. Cette démesure d'antagonistes nous a un peu perdu (subjectivement, on trouve que le méchant libidineux est de trop), mais l'ensemble nous a tant emporté qu'on l'oublie vite. Chaque autre personnage a un message puissant à nous faire passer, et on l'écoute avec envie. Le Chat Potté nous renvoie évidemment à la peur fondamentale du temps qui passe (avec de vraies crises d'angoisses montrées, on en a eu le cœur pincé), Kitty craint d'être blessée émotionnellement et se refuse à prendre n'importe quelle main tendue, Boucle d'Or a toutes les peurs et les envies d'un enfant adopté, et alors Perrito... Ce petit chien est un rayon de soleil ambiant, une douceur et une bienveillance à laquelle on pensait ne plus pouvoir croire dans une grosse production. Son histoire épouvantable (déclamée dans la plus grande insouciance...mais n'est-ce pas pire ? On aurait pu accuser les violons de nous avoir fait pleurer, ici, on ne s'y trompera pas) est joliment opposée à sa façon de voir la vie toujours du bon côté, du point de vue de celui qui profite plutôt que de celui qui panique, de celui qui accepte le pire comme le meilleur... Il nous aura fait respirer un bon coup, réfléchir à ce que bien des spectateurs entrent dans la salle en étant plus proches du Chat Potté (on plaide coupable) et en ressortent avec un peu de Perrito dans le cœur. Ajoutez à cette si belle philosophie, pêle-mêle : un doublage qui a la gnaque (Antonio Banderas s'éclate jusque dans les couplets de sa chanson, Salma Hayek joue toujours bien de son petit accent qui nous fait fondre, Harvey Guillén - Guillermo de What We Do In The Shadows, si vous cherchiez où vous aviez entendu cette voix atypique - apporte son calme et sa bonhommie, Wagner Moura et sa voix d'outre-tombe nous fait frémir, et entendre Florence Pugh et Olivia Colman se répondre nous prouve le bon goût du directeur de casting), un design somptueux lors des combats (avec un rythme saccadé qui augmente l'effet de rapidité), une musique soignée, des méchants qui (à part le boulanger) ont beaucoup à nous dire (le Loup) et sont attachants (la famille de Boucle d'Or). Pour les plus jeunes, c'est la bonne dose d'aventures fun avec un héros qu'ils maitrisent jusqu'au bout des griffes (la sortie en famille plus que recommandée), et pour les adultes, c'est totalement l'inverse : la redécouverte d'un héros finalement pas si infaillible, qui nous tend un miroir au ras des moustaches, pour faire le point. Pas de panique, Perrito est là.

Onze ans après sa première aventure, quel plaisir de retrouver le Chat Potté dans une suite toujours aussi réjouissante. En effet j'ai pris plaisir à suivre les nouvelles tribulations de l'intrépide félin bien entouré par des personnages excentriques et méchants avec en prime une superbe animation dans une histoire toujours aussi mouvementé, aventureuse et parfois même émouvante qui se révèle être un excellent remède en ces temps moroses.

Une réalisation au poil, une écriture étudiée et taillée pour tous les publics, mais de trop nombreuses longueurs nuisant à la dynamique de l'ensemble.
Si on s'amuse parfois, on s'ennuie aussi.

"Le Chat potté 2 : La Dernière Quête", animation d'aventure américaine co-réalisée par Joel Crawford et Januel Mercado, produit par Dreamworks, sortie en 2022.
Suite du "Chat Potté",réalisée par Christopher "Chris" Miller en 2011, librement adapté du conte "Le Maître chat ou le Chat botté" de Charles Perrault écrit en 1627.
Une animation qui mélange, comme la première, plusieurs contes et personnages de contes. De l'action, de l'humour et des aventures. Une animation de bonne qualité technique, mais avec une colorimétrie, un grain et une texture qui fluctue d'un plan à l'autre. Un film ponctué de chansons et musiques souvent bruyantes. Un bon succès au cinéma et dans les critiques.

11 ans après ou le premier ou la réalisation avait été confiée à Chris Miller, cette fois-ci on retrouve 2 réalisateurs Januel P. Mercado et Joel Crawford.

Même après 11 ans ce duo est toujours adorable

Dreamworks nous a souvent donné des méchants assez puissant mais là je crois qu’on le tient le meilleur.

En ce qui concerne l'animation et le combat, nous pensions que nous étions dans un tableau vivant.

pas mal la B-o pour
un film animation

Meilleure que son premier volet, cette excellente suite aussi belle graphiquement que bien écrite vous fera passer un très bon moment. Avec un tas de références et un humour efficace c'est tout ce que l'on attend de ce genre de film. Mention spéciale au personnage du loup qui est très efficace.

LE CHAT POTTÉ 2 : LA DERNIÈRE QUÊTE, une suite géniale avec un scénario original et une bonne morale !!

Magnifique film! On ne peut que pleurer devant ce film plein de rebondissements et d'émotions. Les personnages sont super surtout le loup qui est juste incroyable. La morale du film est assez banale mais est efficace. Bref merci dream works pour ce chef d'œuvre.

Les studios Dreamworks sont revenus en force ! Très bon film d'animation, le scénario est plutôt sympas. L'animation en elle même est très bien réalisée, avec un graphisme qui change et qui fait du bien à voir !
Gros coup de coeur comme beaucoup je pense pour le personnage du loup ! Un antagoniste vraiment réussi, un VRAI méchant comme on les aimes, on ne le voit pas assez souvent à mon goût. Bravo et hâte de voir ce que le studio va nous proposer d'autres !

J'avais vraiment peur que ça soit la suite de trop. Mais finalement, c'est loin d'être ce que je pensais. On tient là, un grand film d'animation ! Le long-métrage arrive à être complètement divertissant et sans nous lâcher une min. Dreamworks a réussi à revenir très très fort !

"Le Chat Potté 2 : la dernière quête" est la suite du premier volet. C'était un film centré sur le personnage du Chat Potté au sein de la saga "Shrek" et c'était un plutôt bon moment à passer. Mais honnêtement, quand un second volet avait été annoncé, qui pouvait imaginer la gifle que nous allions nous prendre ? De mon point de vue, ce long-métrage est le meilleur film d'animation sorti au cinéma depuis un bon moment. Sincèrement, le visionnage de ce projet m'a fait beaucoup de bien, à une époque où les films d'animation deviennent de plus en plus semblables. L'humour est toujours identique, le rythme est toujours très accéléré pour plaire aux plus jeunes, etc... Ce film-ci va donc complètement retourner tous ces codes et nous proposer quelque chose de vraiment prenant. Et tout d'abord, il va commencer au niveau de son animation, avec un style assez particulier, mais qui rend particulièrement bien. L'animation est vraiment très belle, c'est déjà un fait. Mais en plus de cela, le long-métrage va beaucoup jouer avec son style visuel pour proposer quelque chose de plus intéressant sur certaines séquences notamment. Pour citer un exemple récent, les scènes d'action seront très proches de ce que l'on pouvait trouver dans "Spider-Man : New Generation", avec cet esprit très proche de l'animation japonaise. Cela rend particulièrement bien, au niveau de la fluidité des mouvements, des couleurs et des décors, l'ensemble est vraiment sublime à visionner. Mais c'est surtout au niveau de son histoire et de son ton que le film va totalement prendre à contre-pied son public. Sur le papier, le projet est basé sur un mélange d'humour et d'émotion, un point de départ assez basique donc. Mais dans les faits, l'utilisation de ce style est particulièrement intéressante et est faite d'une manière assez peu ordinaire. Au niveau de l'humour, cela se caractérise certes par un rythme assez soutenu par moments et des gags rapides, mais aussi par une envie d'aller plus loin que de simples gags pour enfants. Le meilleur exemple va venir du personnage de Pernito, qui en plus d'être le personnage le plus attachant du film, est absolument hilarant du début à la fin. Les séquences où il se met à sortir des mots vulgaires, qui sont donc bipées, m'ont vraiment faits hurlé de rire. Il y a une spontanéité qui se dégage du long-métrage que l'on ne retrouve pas forcément chez beaucoup de projets d'animation récents. Au niveau de l'histoire, cela se caractérise par quelque chose de très classique, mais qui réussit à être très intéressant dans son exécution. Tout le scénario prend totalement à contre-pied l'image même que l'on se fait du Chat Potté et va offrir une nouvelle vision de ce héros, ainsi que de beaucoup de protagonistes de ce style. Tous ces héros extrêmement puissants, mais solitaires et qui fascinent beaucoup par leur classe, ainsi que par leur légende, ce film va totalement aller à l'inverse de ces valeurs. Et il va le faire correctement, le tout s'avère vraiment touchant, je ne me suis jamais senti aussi proche du personnage du Chat Potté. Il a toujours été un bon héros, mais ce supplément d'âme manquait quand même un peu à son statut. Pour moi, ce film fait un grand bien à ce personnage et le rend même encore plus intéressant au final. Notamment dans son rapport à ses ennemis, tout particulièrement par rapport au Loup. Clairement, cela faisait de nombreuses années qu'un antagoniste d'un aussi gros film ne m'avait autant marqué. Un film d'animation qui plus est ! Il est absolument iconique, il se dégage vraiment quelque chose de toutes ces apparitions grâce à son interprète vocal, son design, mais aussi grâce son rôle dans l'histoire. Lorsque l'on apprend vraiment qui il est, cela peut sembler cliché, mais j'ai trouvé le parti-pris très intéressant, cela rendant la confrontation encore plus impactante. Elle dénote vraiment de beaucoup de films d'animation actuels, rien que de par l'ambiance plus glauque qu'elle dégage. Et c'est ce qui définit ce film pour moi. C'est un projet assez différent de ce que l'on retrouve actuellement au sein de ce créneau, et l'ensemble fonctionne donc très bien. J'ai passé un excellent moment au visionnage, et je vous recommande fortement de sauter le pas. Vous pourrez très facilement être surpris ! Pour conclure, une grosse claque.

Recommandé pour les jeunes enfants : grâce aux deux chats et au petit chien
Non recommandé pour les jeunes enfants : le loup chasseur de la dernière vie de notre Potté (clairement identifié comme "la MORT"), des délires visuels et musicaux beaucoup trop foisonnants et touffus.
Non recommandé pour les adultes : enfantillages des deux chats et surtout du petit chien avec leurs grands yeux, concept enfantin de l'étoile à voeu unique
Recommandé pour les adultes : le gros Jack HORNER absolument jubilatoire avec son sac sans fond, le loup siffleur,...
Univers graphique très réussi mais tellement trop vibrionnant!

Les spin-off des franchises à succès font toujours office de parents pauvres du cinéma d’animation, et Dreamworks n’échappe pas à la règle. ‘Les pingouins de Madagascar’ ne faisaient pas oublier leur série-mère, pourtant déjà en chute libre à cette époque, et ‘Le chat potté’ faisait pâle figure face à ‘Shrek’, comme si ce sympathique félin était tout de même trop secondaire pour porter son propre film sur ses épaules. Le voir revenir onze ans après ses premières aventures, douze après le dernier Shrek en date, pouvait susciter quelques inquiétudes, comme si Dreamworks avait besoin de se recentrer sur des valeurs sûres au lieu d’inventer du neuf…mais vous savez quoi ? On avait tort, complètement tort car cette suite du ‘Chat potté’ est une très chouette production d’aventure, qui parvient à recycler les ficelles du film de cape et d’épée au sein d’une grande quête aux effluves Fantasy, tout en jouant habilement sur le détournement des contes de fée et de leurs artefacts, le pastiche se jouant cette fois sur des détails à saisir au vol quand c’est possible, au lieu d’être le gag-auquel-tout-le-monde-doit-adhérer. Evidemment, il n’y a là rien de neuf : les gimmicks zorro-friendly, la quête du héros dysfonctionnel, la parodie,...tout cela a déjà abondamment exploité dans quatre films, un spin-off et une poignée de courts-métrages des années 2000, sans compter que le nouveau venu recycle sans complexes le gag qui avait fait l’unanimité à l’époque, à savoir les grands yeux mouillés de chaton qui déstabilisent l’adversaire. Mais justement, tout cela, c’était dans un temps fort fort lointain et il faut reconnaître que ça nous avait un peu manqué quand même, d’autant plus que le mélange cette fois obtenu se révèle particulièrement bien équilibré. S’il se montre assez traditionaliste sur le fond, avec ses gimmicks familiers, son discours attendu sur l’amitié et la confiance et la vision bien dans dans l’air du temps qu’il défend (en gros, le héros hâbleur est désacralisé et ramené, littéralement, à sa condition de mortel), ‘La dernière quête’ fait preuve sur le plan technique d’une authentique volonté d’évolution, avec des scènes de combat très rythmées influencées par l’animation japonaise moderne. ‘La dernière quête’ n’est pas touchante ou débordante d’originalité comme certaines autres productions Pixar mais, dans une veine classique, elle assure le spectacle comme peu d’autres films d’animation sont parvenus à le faire ces dernières années, et permet de considérer l’éventuelle résurrection de la franchise ‘Shrek’, lourdement insinuée dans la conclusion, d’un oeil moins sarcastique.