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    L'Astragale
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    3,3
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    53 critiques spectateurs

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    gnomos
    gnomos

    53 abonnés 660 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 janvier 2016
    J'ai largement préféré le film avec Marlène Jobert, même si c'est loin. Le film était beaucoup moins ennuyeux que celui-ci. D'un autre côté, il y a un évident souci d'un maximum de réalisme quant à la vie d'Albertine Sarrazin, de ses origines au contexte politique qui fût le cadre de sa courte épopée dans le film de Brigitte Sy, ce qui est un avantage de ce film par rapport à son prédécesseur, le choix du noir et blanc n'étant pas une mauvaise idée. Du coup je ne comprends absolument pas le choix de Reda Kateb pour personnifier la grande passion de sa vie. Déjà, il est peu crédible pour incarner un Français de souche, mais c'est un détail anodin comparé au fait qu'il est encore moins crédible en séducteur qui rend toutes les femmes de son entourage raides dingues. A cet égard, le film m'a fait penser à ceux dont Mathieu Amalric est le héros, et j'ai éprouvé le même sentiment d'incrédulité, à la limite du gag, surtout au vu de la ravissante héroïne de cette Astragale. Bref, peut-être les goûts féminins en matière de virilité ont-ils changé, peut-être que des acteurs type Kateb ou Amalric représentent le nouvel idéal masculin des femmes modernes. Dans ce cas, je ne suis pas à la page et ne le serai jamais. Et j'ai une idée, pour un prochain film; pourquoi ne pas offrir un rôle de piège à femmes à Franck Ribery, les footeux qui se recyclent au cinoche sont légion, après tout.
    Isabelle E.C.
    Isabelle E.C.

    52 abonnés 298 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 avril 2015
    C'est un très joli film en noir et blanc, l'image est soyeuse.
    On pourrait croire à cette romance naturaliste sur fond de décolonisation (guerre d'Algérie), de jeunesse délinquante et de fumerie d'opium.
    Cela donne envie de relire le roman d'Albertine Sarrasin, puisque l'histoire est vraie et que les passages du livre et les lettres qu'elle a écrits sont touchants.
    Malheureusement je n'ai pas cru à cette relation intense et viscérale.
    Un agréable moment tout de même.
    Raphaël O
    Raphaël O

    146 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 novembre 2015
    Un drame adapté du roman d'Albertine Sarrazin servi par une reconstitution en noire et blanc sobre et élégante du Paris des années 1930 et interprété par de bons comédiens, mais une histoire ennuyeuse sans véritable but ni intérêt. Visionné puis vite oublié. Très vite.
    cyclo86
    cyclo86

    15 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 juin 2015
    Magnifique adaptation du roman d'Albertine Sarrazin. Les deux acteurs principaux sont irréprochables. Reda Kateb est d'ores et déjà une gueule du cinéma français, comme il y en avait autrefois. C'est en effet un roman en noir et blanc, et la réalisatrice a judicieusement choisi de ne pas tourner en couleurs. Superbe : comme d'habitude, seuls les paresseux trouveront le film ennuyeux ! Il est d'une grande humanité ! Et reste longtemps dans la mémoire... Et donne envoie de relire Albertine Sarrazin...
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 avril 2015
    Sans adhérer à ce film, je pense que ce n’est pas un film désagréable ou raté. Il est simplement trop tendre et timoré pour raconter l’histoire vraie d’Albertine Sarrazin. Evadée de prison après un hold-up, vit au jour le jour dans un Paris où la rafle des algériens et la traque des prostituées ne lui facilitent pas sa cavale. Leïla Bekhti ne m’a pas convaincu dans son personnage héroïque, de la même manière que Reda Kateb apparaît très timoré, en julot romantique. On ne sent jamais la chair d’un récit que la romancière avait signé dans l’ambiance de la guerre d’Algérie, ici totalement biffée. Ce sont des partis pris de mise en scène que la technique du noir et blanc vient couronner. Mais là encore à mon avis de manière fort peu judicieuse. L’histoire demeure figée dans son passé. Rien ne vient entacher un scénario bien propre sur lui.
    Pour en savoir plus
    LBDC
    LBDC

    105 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 avril 2015
    (...) L’ASTRAGALE m’a profondément divisé. D’un côté, j’ai apprécié la beauté simple du film et le style sobre et distingué de la réalisatrice, mais d’un autre, je regrette un peu ce manque d’ambition qui me laisse sur ma faim. Ne vous méprenez pas, « Astragale » est une œuvre intelligente et efficace mais sans un formalisme trop appuyé l’hommage à Albertine Sarrazin aurait pu être encore plus fort.

    Critique par PAUL - l'intégralité de son avis sur Le blog du Cinéma
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 561 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 septembre 2020
    ll s'agit de la deuxième version en film du best-seller d'Albertine Sarrazin près d'un demi-siècle après l'effort de Guy Casaril avec Marlène Jobert et Horst Buchholz. Généralement les premières versions françaises sont filmées en noir et blanc et leur remake en couleur. Curieusement c'est l'inverse en ce qui concerne l'Astragale. Une amélioration par rapport à la première version ?. Oui et non. La mauvaise réputation de Guy Casaril va à son encontre et ternit son L'Astragale qui est pourtant saluée par la critique en 1969 et un grand succès qui faire connaître Marlène Jobert. La version de Brigitte Sy a une superbe réalisation en noir et blanc, poétique (regardant du côté des années 30 Réalisme Poétique) et il en va de même pour le scénario, les dialogues sont, tour à tour de l'argot parisien ou des phrases très maniérées avec un vocabulaire bien choisi ce qui a du sens car Sarrazin avait son baccalauréat (diplôme d'études secondaires ce qui n'était pas habituel à l'époque principalement pour une fille). Dans cette version Leïla Behkti ne fait pas oublier Marlène Jobert et Reta Kateb se trompe dans le rôle de Julien. Leur histoire d'amour devait se terminer tragiquement en 1967 quand Albertine est décédée par négligence dans un hôpital. Cette version oublie un point essentiel, le parcours de Sarrazin qui ressemble à un mélodrame. L'attitude de défi de Sarrazin contre la société bourgeoise, contre la répression sexuelle (elle a osé embrasser une fille sur la bouche en prison), elle est la première femme qui a raconté ses années de prostitution, tout cela est passé sous silence dans les efforts de Brigitte Sy. Il faut suivre le livre comme un chien (à commencer par l'évasion d'Albertine de prison et sa rencontre avec Julien). Car il ne suffit pas d'avoir affaire à un personnage Reda Kateb au physique racé. Le livre de Sarrazin n'était pas largement diffusé à l'époque rebelle de la fin des années 60. Les lecteurs de l'écrivaine peuvent jeter un coup d'œil. Ce n'est pas un mauvais film du tous mais certains peuvent le trouver un peu vieux jeu...
    HathaRith M
    HathaRith M

    4 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mars 2015
    L'Astragale (version 2015) : Il s'agit d'une adaptation de la réalisatrice Brigitte Sy d'un film français de Guy Casaril sorti en 1968, inspiré du roman éponyme d'Albertine Sarrazin.
    En pleine nuit d'avril 1957, Albertine (et non plus Anne), 19 ans, s'évade de prison où elle purge une peine pour hold-up. En sautant le mur de la prison, elle se blesse au pied : fracture de l'astragale. Elle est aidée par Julien, un repris de justice, qui la recueille, la soigne et lui fait découvrir l'amour passionnel. Négligée par son "amoureux" et afin de survivre dans les rues de la capitale, elle se livre à la prostitution, tout en réapprenant à marcher.
    Le film est en noir et blanc et se veut nostalgique. On y découvre un Paris des cartes postales avec un brin de romantisme. Malgré quelques longueurs, Leïla Bekhti y est majestueuse et une mention spéciale à Louis Garrel qui joue le petit rôle anecdotique de Jacky, le photographe. C'est la petite touche humour du film. Sinon, le film est très sombre. Seul regret, on aurait aimé une adaptation plus moderne et dynamique (Même si ce n'est pas Bonnie and Clyde non plus).
    Avec la présence d'Esther et de Louis Garrel dans ce long métrage, enfants de la réalisatrice Brigitte Sy, on peut dire que l'équipe cinématographique est très familiale.

    PS : Ce film a été diffusé en avant-première dans le cadre du 37ème Festival international de Films de Femmes du 13 au 22 mars 2015 à Créteil.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 avril 2015
    Noir et blanc, Paris des années 50, des voyous, des prostituées, un couple qui s'aime et se déchire, on se croirait dans un film de Carné et c'est plutôt réussi grâce notamment aux deux acteurs principaux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 juin 2015
    Leïla Bekhti nous ensorcelle de nouveau, tant elle incarne à la perfection Albertine Sarazzin, éternelle amoureuse qui attend le bonheur. Pour voir notre critique, allez sur notre blog Stop ton cinéma!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 avril 2015
    Ce film avec ce noir et blanc ce tempo cette langue particulière des années '50 et ce couple d’acteurs merveilleux ( le plus beau couple du cinéma français depuis très très longtemps) nous transporte dans une histoire d'amour ou seul leurs sentiments détient la clé de leur actes commis. La réalisation subtile et ses quelques lectures d'un texte magnifique nous donne la respiration nécessaire pour nous amener vers un final particulièrement soigné.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 avril 2015
    Film attachant, bons acteurs. On regrettera tout de même l'absence de repères temporels et d'informations sur le passé de l'héroine.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 24 novembre 2015
    Si vous voulez vivre une expérience d’inconsistance absolue, alors n'hésitez pas, ce film est pour vous : tout se délite, tout sonne faux. Me concernant, les limites de la consternation ont été pulvérisées. Clairement, le cinéma français est en bonne voie de guérison.
    Phillip
    Phillip

    1 abonné 56 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mai 2015
    Film bien léché servi par de bons acteurs, mais le j'ai trouvé le rythme trop lent, et ai eu du mal à rentrer dans le personnage d'Albertine
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 20 avril 2015
    Albertine Sarrazin, enfant de l’Assistance publique, jeune fille violée, braqueuse puis prostituée, mourût à l’âge de 29 ans. C’est dans « L’Astragale », premier roman au nom évoquant son trop rapide passage sur cette terre, qu’elle raconta sa vie d’insoumise, courte et intense. Le livre avait eu droit à une adaptation en 1969 par Guy Casaril et Marlène Jobert dans le rôle titre. C’est cette fois Brigitte Sy à qui on devait le prometteur « Les Mains Libres » en 2010, qui s’empare du classique de la littérature pour livrer un beau portrait de femme.

    Albertine veut rejoindre la fille qu’elle aime et pour cela escalade le mur de sa prison afin de s’en échapper. En sautant elle se brise un os du pied, l’astragale. Un malfrat qui passe par là en plein milieu de la nuit (Reda Kateb, très bon, comme à son habitude) lui vient en aide. Ils tombent sur le coup passionnément amoureux l’un de l’autre. S’évader et aimer à nouveau. La voilà en cavale, elle, coincée à Paris, alors que lui se trouve en province pour ses affaires. Esseulée, claudicante, elle réapprend à marcher en se promenant dans les rues de la capitale. Après que son amant soit arrêté, elle va se prostituer, mettre de l’argent de côté, dans l’espoir un jour de retrouver son Julien, et ne plus le quitter.

    Le film ne s’embarrasse pas de l’intrigue policière ou d’expliquer les émotions et est dotée d’une narration très libre. Elle est constituée des lieux communs aux films de cavale : fuite, recherche d’argent, planques, les braquages… Mais est parcouru d’autres situations qui offrent son charme au film. Des situations à mille lieux des cartes postales touristiques de l’époque. Brigitte Sy ne filme pas les grands monuments de la capitale, mais plutôt les petites rues pavées des marcheuses, les escaliers des 18ème et 19ème arrondissement, les quais de scènes, les clubs de jazz. Autant de lieux populaires, mais pas populistes. C’est dans ce Paris filmé en noir et blanc qu’Albertine se meut et qu’on erre avec elle. Et qu’on découvre ce petit bout de femme dont la sensualité et la malice contraste avec son ironie et sa violence. Elle est une femme à la sexualité déviante pour les mœurs de l’époque puisqu’elle en aime une autre. Marie, qui lui dit que son Julien ne pourra jamais l’aimer autant qu’elle l’aime. Mais Albertine aime celui qu’elle ne peut avoir à ses côtés.

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