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    Gente de Bien
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    3,3
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    32 critiques spectateurs

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    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 363 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 février 2016
    Gente de Bien est une chronique familiale colombien. Le scénario n’a pas d’enjeux particulier, pourtant l’histoire est accrocheuse et passionnante. On le doit au jeune Brayan Santamaria qui joue son rôle avec une incroyable justesse. Celui-ci qui se voit séparé de sa mère pour rejoindre un père qu’il connaît à peine, réagit comme tout enfant qui entre dans la phase de la pré-adolescence. Son père qu’on imaginait peu préoccupé par l’arrivée de son fils, se révèle être très touchant. Si de la colère y est parfois montré, Gente de Bien est en fait un film qui offre beaucoup d’amour dans cette multitude de personnages. Franck Lolli signe un second long-métrage à l’écriture socialement délicate.
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    poet75
    poet75

    271 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mars 2015
    La mère d'Eric, un enfant de 10 ans, étant dans la nécessité de le lui confier pour une durée indéterminée, Gabriel se retrouve du jour au lendemain ayant la charge de ce fils qu'il connaît à peine, dont il ne s'est jamais occupé jusque là. Le père et le fils se découvrent mutuellement, mais, pour ce dernier, les désillusions ne tardent pas à paraître. Gabriel vit si chichement de son métier de charpentier qu'il se contente d'habiter dans un gourbi. Peut-être Eric pourrait-il néanmoins s'habituer à cette vie plus que modeste si son père n'avait pas l'idée de l'emmener avec lui sur son lieu de travail. Le choc est d'autant plus grand que Gabriel travaille dans une riche demeure dont la maîtresse de maison se prénomme Maria Isabel. Entre Eric et le fils de cette dernière se noue une complicité qui ne tarde pas à se muer en hostilité. Quand on lui demande des explications, tout ce qu'Eric trouve à dire, c'est que l'autre garçon "se la pète"!
    La vérité, c'est qu'Eric crève de jalousie et qu'il voudrait, lui aussi, pouvoir "se la péter"! Dans son coeur, naît et grandit quelque chose qui ressemble à de la honte, la honte de son père, la honte de sa condition sociale. spoiler: Gabriel a beau lui promettre qu'ils déménageront bientôt pour habiter tous deux dans un plus bel appartement, cela ne change rien. Eric ne rêve que d'être un enfant de riche au lieu d'avoir ce père qui lui semble sans envergure! Aussi, quand Maria Isabel propose à Gabriel et à son fils de les emmener passer les fêtes de Noël dans une riche et confortable demeure de sa famille, Eric se réjouit. Mais les bons sentiments et les bonnes intentions ne sauraient suffire. Même si la famille de Maria Isabel se rassemble volontiers pour réciter le rosaire, est-ce si simple d'accueillir chez soi un enfant de pauvre? Les débuts sont toujours prometteurs, mais les soupçons et les méfiances ont tôt fait de réapparaître...
    Eric pourra-t-il longtemps "se la péter" chez les gens aisés? Et père et fils finiront-ils enfin par se retrouver ou, plus simplement, par se trouver l'un l'autre?
    C'est un film magnifiquement réalisé et interprété que nous propose le colombien Franco Lolli. Car l'histoire qu'il nous conte ici se déroule en Colombie, du côté de Bogota. C'est un des mérites de "Gente de bien" que de nous faire voir un autre visage de ce pays que celui qui vient spontanément à l'esprit. Pas de drogue ni de violence ici! Ou plutôt, s'il y a violence, ce n'est pas celle à laquelle on pourrait s'attendre. C'est une autre forme de violence, une violence feutrée, une violence qui a le goût du mépris, de l'envie et de la honte. Pour Eric comme pour son père Gabriel, il faut passer par bien des désarrois et des humiliations pour entrevoir le coeur de l'autre. Et si le chemin de l'un à l'autre s'ouvrait non pas à cause d'un être humain mais d'un animal? Un chien, par exemple...? 8/10
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 mars 2015
    Magnifique film! Personnages très touchants et justes. J'ai presque envie d'y retourner!
    velocio
    velocio

    1 304 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2015
    Un scénario inspiré par certains éléments de la propre vie du réalisateur : une mère faisant partie de la bourgeoisie colombienne mais ne roulant pas sur l’or, le besoin qu’elle ressent de faire le bien autour d’elle, un père qu’il n’a pas connu. Nous voilà donc parti auprès d’Eric, un gamin de 10 ans dont la maman ne peut plus s’occuper et qui doit aller vivre contre son gré, avec son chien au poil blanc qui frise, chez son père Gabriel, qu’il connaît à peine. Ce dernier est menuisier et il est employé régulièrement par Maria Isabel, une femme de la grande bourgeoisie de Bogota. Lorsqu’elle rencontre Eric, Maria Isabel est émue par ce gamin au point de proposer à Gabriel que son fils et lui accompagnent sa famille à la campagne dans la superbe maison qu’elle va occuper pendant les vacances de Noël : le père aura du travail à effectuer, Eric pourra partager les jeux de son fils. Mais jusqu’où peut aller l’intégration d’un enfant pauvre dans une famille de la haute bourgeoisie ? Maria Isabel n’est-elle pas maladroite dans sa façon de prendre soin d’Eric ? On aurait aimé n’écrire que du bien sur un film qui traite de façon juste de nombreux thèmes importants. Malheureusement, il y a ces scènes de remplissage qui arrivent ponctuellement à le plomber. En fait, Gente de Bien est un peu à l’image de Maria Isabel : les meilleures intentions ne donnent pas toujours les meilleurs résultats.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 mars 2015
    Ce premier film, d'un jeune réalisateur colombien, est désarmant de sincérité. J'ai pleuré comme je ne l'avais pas fait au cinéma depuis très longtemps. Tous les acteurs sont formidables de justesse, vrais comme la vie mais beaux comme le cinéma. À voir absolument !
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mai 2015
    C‘était un choix par défaut. Gente de bien veut autant dire gens qui font le bien et gens qui ont du bien…en l’occurrence une professeure d’université qui a du bien pense faire le bien d’un enfant qui a atterri chez son père, menuisier vivant de petits boulots chez des particuliers, en l’occurrence la dite professeure…apparemment la mère qui a la garde de l’enfant doit tenter une nouvelle expérience professionnelle et a confié son fils à son père…ce père connait mal son fils et la relation a du mal à s’établir, le père emmène son fils chez son employeur, la professeure qui veut faire le bien de l’enfant en l’amenant en vacances dans sa propriété de campagne…finalement les enfants de la maison, rejetteront le garçon, le père se sentira mal à l’aise et regagnera Bogota, le garçon à la veille de Noel demandera à sa « bienfaitrice » de le ramener chez son père…et le conte « social » n’aura pas de happy end, d’autant que la chienne du garçon doit être euthanasiée car elle a un cancer…beaucoup de bon sentiments, de bons bourgeois chrétiens qui récitent les neuvaines à table, la démonstration qu’une bonne action est impossible et que les barrières entre groupes sociaux est étanche…Premier film d’un réalisateur colombien de culture française bien considéré par la critique notamment après sa présentation au dernier festival de Cannes, mais moi je m’y suis vraiment ennuyé….
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 mars 2015
    Ceux qui aiment le cinéma latinoaméricain (de La Cienaga a Gloria en passant par Amours Chiennes) vont adorer ce film... Drôle, émouvant et socialement très intéressant, Gente de Bien est un premier film comparable aux meilleurs films de Truffaut. Le comédien principal (un enfant de dix ans) est tout simplement formidable: il fait naître l'émotion sans forcer et on l'aime dès le premier plan !
    Extremagic
    Extremagic

    67 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 avril 2015
    J'ai trouvé ça assez subtil comme représentation de l'enfance, très bien vu, après je m'en tamponne pas mal de toutes ces histoires de lutte des classes mais vraiment l'enfance est très justement représentée. Je me suis vraiment reconnu dans ce gamin enfin disons pas tant dans ses réactions que dans son ressenti, et cette justesse sur un sujet qui peut si facilement tombé dans la caricature ou la simplicité d'une vision unilatérale, j'ai beaucoup aimé. J'ai pas grand chose à dire d'autre sur le film, ça m'a parlé, j'ai apprécié, voilà, c'était bien après je dirais pas que c'est transcendant non plus.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    134 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 janvier 2016
    Un jeune garçon d’une favela de Bogota est laissé par sa mère à un père qu’il connaît peu. Ce père, de condition très modeste, fait des petits boulots auprès de familles aisées. Une d’entre elle se prend d’affection pour le petit, et voilà le père embauché pour divers travaux dans la maison de campagne luxueuse ; et le petit essayant d’intégrer le groupe d’enfants de la maison. Mais les différences de classe, de culture et de condition sont trop visibles et la charité n’efface en rien ces différences. La mère de famille veut bien faire, il n’y a pas d’arrogance dû à la richesse chez elle ; sa bonté est sincère, mais elle garde malgré tout un œil vigilant sur cet enfant si loin de son monde.
    Le jeune réalisateur colombien, lui aussi passé par la Femis, décide ici de traiter la lutte des classes au travers des relations entre enfants. Les adultes, quant à eux, jouent leur partition entre eux et ne sont pas dupes de cette réconciliation de façade. Franco Lolli, dans une influence néo réaliste revendiquée, traite de l’enfance d’une manière très proche de ce que Truffaut a pu faire en son temps dans « Les 400 coups » (1959). Et il traite avec la même justesse le thème de la solitude de l’enfance. La touche catholique en plus, le final en est témoin avec cette conclusion : rien n’est mieux que sa famille de naissance.
    Néanmoins deux regrets majeurs ternissent un peu ce film. La première est que la Femis finit par accoucher de projets internationaux qui n’ont plus grand-chose d’exotique du fait de la standardisation de la formation. La seconde réside dans les 50 premières minutes qui durent sans que l’on puisse bien cerner la trame narrative de l’auteur et ce qu’il cherche à nous dire.
    Un bon film social, déjà vu et trop longuet dans sa mise en place.
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mars 2015
    Un film pétri de bonnes intentions et qui réussit à donner du plaisir sans débordement. Il parle des rapports père-fils, sans heurts, ni trop de larmes, évacuant le misérabilisme de la situation du père dans le confort social d’un travail chez une dame qui est la bonté même. L'autre versant du récit, quand deux mondes se côtoient, sans vraiment se regarder. Un film sans prétention, plutôt sympa,plein de bonne volonté. Les comédiens sont au diapason, mais ils sont surtout très bons.
    Pour en avoir plus
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 151 abonnés 5 135 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 janvier 2017
    Le film part sur une double base: celle du père quasiment inconnu et celle d'une nouvelle vie qu'on lui offre. Mais quel bonheur recherche l'enfant? Il a besoin de repères et on lui offre cette dualité impossible. Le contraste du milieu dans lequel il a vécu et celui, privilégié, qui lui est proposé est flagrant: il devra choisir malgré les doutes et les humiliations.
    Un très beau film sur la filiation également et la dernière scène avec le chien est une formidable réponse à sa question.
    Hotinhere
    Hotinhere

    553 abonnés 4 961 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 avril 2021
    Une chronique familiale sobre et touchante, où l'émotion naît des non-dits, porté par une interprétation excellente.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 décembre 2022
    Du Ken Loach en Colombie. Un sujet peu original qui mêle relation père-fils difficile (Éric, 10 ans, est confié, avec sa chienne Lupe, par sa mère, à son mari, Gabriel dont elle est séparée et qui vit à Bogota de petits boulots comme menuisier retapant des meubles) et classes sociales qui se côtoient sans se mélanger (Éric est invité avec son père pour les vacances de Noël dans la résidence secondaire de Maria Isabel, enseignante riche qui emploie son père). Difficile de s’intéresser à Éric qui est odieux avec tout le monde (symptôme d’une souffrance) : son père pauvre qui survit comme il peut ( spoiler: il doit de l’argent à sa sœur
    ), Maria Isabel qui cherche à l’aider et pour qui il n’a aucune reconnaissance ( spoiler: il lui vole même de l’argent
    ) et les enfants de Maria Isabel (certes condescendants à son égard et malpolis envers leur mère) avec qui il partage l’usage de la piscine et la console de jeux Wii. Le film (87 mn) aurait gagné en densité en étant plus court (épisode de la fourrière non nécessaire et chants de Noël notamment).
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    288 abonnés 3 115 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 janvier 2019
    Sans commentaires !! Le néant ! Il ne se passe rien du tout ! Mais alors rien du tout ! On s'impatiente en se disant que cela va bien finir par décoller; Mais non ! Une pure perte de temps !
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 561 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 février 2021
    Gente de Bien est un drame de bas niveau mais doux sur les distinctions de classe qui existent au sein de la société colombienne. Il est essentiellement racontée du point de vue d'un jeune garçon bien qu'il s'en écarte périodiquement pour des scènes impliquant des adultes lorsqu'il estime ne pas pouvoir transmettre ce dont elle a besoin par le biais des yeux de l'enfant. Les divisions qu'il dépeint se situent entre les prolétaires de la classe ouvrière et ce que l'on pourrait appeler la classe supérieure bourgeoise qui possède des résidences secondaires à la campagne et peuvent s'offrir des vacances luxueuses. C'est un film qui ne fait pas vraiment d'étincelles car il s' appuie trop sur le bien-être pour transmettre le drame...
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