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Romain C.
82 abonnés
867 critiques
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3,5
Publiée le 16 octobre 2017
Un bon film divertissant permettant de passer un agréable moment devant une bonne comédie réussi. Le sujet de base est classique comportant tout de même de l'originalité. L'histoire à plein de rebondissements aussi droles les uns que les autres et d'inattendus en restant claire et cohérent. Le scénario est bien donc logique. Un bon dialogue très efficace. Clavier ,Bouquet ,De Grout ,... sont très convaincant et leurs roles leurs vont très bien (mention spéciale à Carole Bouquet).
LA typique comédie française de zone Z , avec sa frénésie , son concentré de contrariétés , une mise en scène surjouée et un metteur en scene qui cachetonne... Le genre de pseudo-analyse sociologique , version comique , dont la france a malheureusement le secret ; une france qui , comme souvent , se regarde le nombril en espérant regarder le nombril des autres . Plutôt consternant..., ou dérisoire .
N’avez-vous jamais remarqué qu’il suffit que vous vouliez, ne serait-ce qu’un laps de temps, dédier toute votre attention pour accomplir en toute tranquillité à une chose exclusivement, aussi futile soit-elle mais d’importance pour vous, pour que le sort s’acharne à vous empêcher de faire cette chose, jusqu’à éventuellement vous en faire perdre votre patience ? C’est justement sur ce concept que repose "Une heure de tranquillité". En le regardant, je n’ai pu m’empêcher de penser que la nouvelle réalisation de Patrice Leconte ressemblait fortement à une pièce de théâtre : le sujet tourne inlassablement autour de ce projet en apparence facile à réaliser, seulement rien ne se passe comme voulu dans cet appartement de type haussmannien duquel on ne sort que très peu. Et en effet, je viens de voir dans les anecdotes de tournage que ce film est l’adaptation de la pièce de théâtre éponyme, laquelle a apparemment eu son franc succès avec notamment Fabrice Luchini dans la peau de Michel Leproux. A la réflexion, je me demande pourquoi Luchini n’a pas repris son rôle. Non pas que Christian Clavier est mauvais, il fait même le boulot convenablement. Mais Clavier fait du Clavier. Rien de plus, rien de moins. Alors que Luchini, nous le savons tous, a une plus grande sensibilité. Une plus grande sensibilité envers les mots, envers la littérature, envers la musique. Et quand le pitch tourne autour d’un disque de jazz à priori rarissime… Bon enfin voilà. Le problème de cette adaptation est qu’elle est restée théâtrale. Très théâtrale. Trop théâtrale. Il n’y a pourtant pas grand-chose à redire sur le casting. Christian Clavier se démène comme un beau diable au milieu de personnages qui jouent plutôt bien le coup, comme Carole Bouquet en femme déprimée au possible en proie à des angoisses d'ordre existentiel, Stéphane de Groodt en voisin envahissant, Rossy de Palma en femme de ménage trop consciencieuse, ou encore Arnaud Henriet en ouvrier clandestin. Seule Valérie Bonneton n’est guère convaincante. Une pléiade de personnages qui vont se donner la réplique à un moment donné ou un autre, comme le veut la tradition des pièces de théâtre. Mais ce qui pêche le plus dans cette comédie très vaudevillesque où mensonges, quiproquos et faux-semblants se côtoient (poussant le vice jusqu’au concept de l’hôpital qui se fout de la charité), c’est vraiment cette mise en scène théâtrale omniprésente. La sauce ne prend pas, ou peu. Le rythme est pourtant soutenu et parvient à amener le spectateur sans peine au bout des 79 minutes, conclues en beauté par un Jean-Pierre Marielle dont le charisme s’impose tout de suite à l’écran, détenteur en prime d’une réplique cinglantespoiler: ("Comment vont tes parents ?") . Là aussi, Marielle fait du Marielle, mais curieusement ça passe, ce dernier prenant visiblement un malin plaisir à jouer un vieux qui perd un peu la boule (la perd-il vraiment, ou… ?). Le spectateur peine pourtant à rire de cette situation simple qui prend des proportions folles, mais ne peut s’empêcher de sourire car chacun se reconnaîtra à un moment donné ou un autre dans cette histoire ubuesque. Comme quoi, les recettes faisant le succès des pièces de théâtre ne font pas toujours le bonheur du 7ème art. Personnellement, dans le style, je préfère largement "A gauche en sortant de l’ascenseur" ou encore "Le dîner de cons".
Scénario très peu original, digne d'un téléfilm tf1 type chers voisins. L'idée de départ déjà est peu intéressante : un homme veut écouter un disque et est constamment dérangé. Ensuite le déroulement et la mise en scéne est une accumulation de tous les clichés vus et revus dans les comédies française depuis 20 ans : - le médecin bourgeois aisé qui vit dans un superbe appartement parisien et ne pense qu'à lui - le voisin balourd - la maitresse hystérique - le fils altermondialiste qui ne se reconnait pas dans les valeurs du père - les réfugiés philippins qui débarquent grâce au fils en dérangeant le confort égoiste du père bourgeois - les ouvriers manchots qui font des travaux baclés et créent des dégats dans l'immeuble - ton père n'est pas ton père et ton père ne le sait pas - je n'ose pas avouer à mon conjoint que je le trompe mais en fait lui aussi me trompe
Voila. Je pense que n'importe qui peut écrire ce scénario. Restent les acteurs qui portent plutôt bien le film (Bonneton, Clavier, Bouquet). La fin est un peu plus émouvante et originale c'est pourquoi j'ai mis quand même une étoile.
Le film est très faible. Trop d’acteurs sont dans la caricature et force le retrait. L’acteur principal en premier. Heureusement que le film ne dure qu’une heure 20. Si tu ne bonne déception, un peu plus de simplicité n’aurait pas fait de mal au film. Surtout dans le jeu des acteurs.
Nous sommes tous d'accord sur un point : « Une heure de tranquillité » est tout sauf un grand film. Pas besoin de sortir de Saint-Cyr pour s'en apercevoir. Mais, il y a un gros point fort que nous sommes obligés de lui reconnaître : c'est un film qui peut parler à tout le monde. En effet, qui n'a jamais eu une seule fois l'envie d'être parfaitement seul avec soi-même pour rester bien pénard ? Tout le monde a connu ça. Et comme par hasard, c'est dans ces moments-là que les emmerdements vous tombent sur le coin de la figure. Pas grand chose d'autre à dire sur ce film taillé pour que Christian Clavier puisse s'adonner une nouvelle fois à un numéro qu'il affectionne. Rien de nouveau, rien de sensationnel, mais divertissant, assurément. Pourquoi en demander davantage ?
Personnage central du cinéma français jusqu'au début des années 2000, Patrice Leconte était pendant sa période la plus féconde un réalisateur toujours surprenant au regard acéré sur tous les sujets qu'il abordait. Depuis une dizaine d'années ses projets ont moins convaincu même si "Les Bronzés 3" lui a permis de rencontrer à nouveau un succès public. Mais la critique féroce avec lui pour cette opération jugée mercantile semble tout simplement l'avoir oublié. Avec bonheur, il se rappelle en 2014 qu'il avait été un très bon réalisateur de comédies sympathiques et sans prétention au début des années 80. Il se porte candidat pour l'adaptation de la pièce à succès de Florian Zeller "Un heure de tranquillité" qui a fait un triomphe au théâtre Saint Antoine avec Fabrice Luchini dans le rôle de Michel Leproux, chirurgien dentiste parisien qui tentera désespérément pendant tout le film de trouver un moment de tranquillité pour écouter le disque de jazz préféré de son adolescence qu'il vient de dénicher aux puces de Saint Ouen. S'ensuit une réaction en chaîne de catastrophes petites et grandes qui remette en cause en un après-midi toute la vie rangée de Michel Leproux Luchini refuse de reprendre son rôle au cinéma et Leconte fait alors appel à Christian Clavier qu'il connait bien comme tout l'ex bande du Splendid. Le procédé est on ne peut plus classique mais repose essentiellement sur l'alchimie des acteurs que le réalisateur est capable d'instaurer pour que les gags s'enchainent sans heurts sur la durée. On l'a dit Patrice Leconte n'est pas un débutant et maitrise parfaitement le genre. Clavier est à son meilleur et il entraine avec lui Carole Bouquet, Valérie Bonneton et Stéphane de Grodt qui lui renvoie la balle sans avoir à forcer la mesure. Ce travail relativement formaté qui a remporté un succès mérité est sans doute moins audacieux que des films comme "Le mari de la coiffeuse" (1990), "Ridicule" (1996) ou encore "L'homme du train" (2002) mais il vaut mieux voir ce grand metteur en scène en action dans des productions un peu attendues mais efficaces que dans des projets obscurs qui témoigneraient d'une inspiration créative en berne.
Ce film est une déception. Sur le papier, l'histoire semble intéressante mais sur l'écran cela ne se concrétise pas. Manque de rythme, les acteurs surjouent leurs rôles et ça devient vite lassant. C'est dommage car le casting semblait bien mais aucun ne semble convaincu du ton a donné à ce film. Nous avons connu Patrice Leconte plus inspiré que ça dans ses réalisations. Pour ce niveau de casting et du réalisateur, on peut dire que le film est raté.
"Une heure de tranquillité" est un film médiocre, sans originalité, poussif, mal écrit, pas très bien filmé et interprété sans finesse. Clairement, Patrice Leconte montre qu'il n'est pas Francis Veber, en adoptant une réalisation très "théâtre filmé" et pas du tout cinématographique, conférant à l'ensemble un manque criant de dynamisme. Le pire reste néanmoins le scénario calamiteux cumulant les clichés ringards spoiler: (le fils altermondialiste, la bonne étrangère, le plombier polonais ou portugais) , les dialogues assez navrants, des événements vus mille fois en mieux dans d'autres filmsspoiler: (le dos bloqué dans "Le Dîner de Cons"; l'ascenseur dans "Le père Noël est une ordure"; les problèmes de travaux dans "Travaux, on sait quand ça commence..."; le dégât des eaux, la moquette et les chips écrasées dans "Les Visiteurs") et des éléments banals de ce style de film spoiler: (le quiproquo autour des tromperies amoureuses, les voisins particuliers) . Côté casting, c'est pas la joie: Valérie Bonneton est horripilante, Rossy de Palma fait toujours la même chose, Carole Bouquet est très fade et Sebastien Castro est caricatural. Quant à Christian Clavier, il fait du Jacquouille, ce qui est aussi jouissif dans les Visiteurs qu'inapproprié et gonflant ici. Seul Stéphane de Groodt tient son rang mais ce n'est pas suffisant pour sauver le film du naufrage total, jusque dans la fin très décevante.
C'est toujours avec le plus grand regret et respect que je "tape" sur un film. Loin de moi l'idée de dénigrer ce dernier pour décourager les potentiels et futurs visionneurs, j'explique une mauvaise note comme il se doit avec franchise. Donc, Une Heure de tranquillité ne m'a pas touchée. Quelques sourires tout au plus, pas d'éclats ni même de rires discrets, après une ouverture intéressante (à peu près jusqu'à l'ouvrier dont on ignore l'origine, gag usé jusqu'à la corne dans la bande-annonce que l'on retrouve copié collé ici) le film sombre dans un micmac ennuyeux et répétitif, que ne sauvent malheureusement pas tous les bons sentiments finaux. Clavier surjoue, devient lassant, et les réflexions sur les réfugiés sont vraiment "limites" par moment (l'humour ne fait pas tout cautionner au spectateur...). Les autres comédies du répertoire de l'acteur principal seront à privilégier. Bonneton assure le service minimum,la femme jalouse et hystérique, pour changer... Enfin, le caméraman doit avoir envie de sucrer des fraises imaginaires puisque par moment la caméra secoue comme si elle avait la tremblote, surtout en gros plan, c'est une immondice (les têtes sont à moitié coupées et vibrent donc à l'écran... D'un niveau amateur.) Une comédie qui semblait sympathique, qui retombe comme un soufflé mal préparé. Un grand moment d'ennui.
Vaudeville plus que poussif, très rarement (pour ne pas dire jamais) drôle et uniquement destiné le pour troisième âge. Les personnages sont plus agaçants les uns que les autres (Clavier en tête), de véritables têtes à claques. On se demande comment le réalisateur des "bronzés" à pu nous pondre ce navet.
Le film était vraiment pas très drôle, il était long, et les acteurs surjouaient je trouve. Dommage car le casting était bon et l'idée du film aussi. Réalisé comme une pièce de théâtre. Bref, pas grand chose à dire, Clavier a fait mieux.
A soixante-sept ans, Patrice Leconte aurait-il la flemme de nous faire rire ? Une heure de tranquillité est l’adaptation d’une pièce de théâtre en temps réel. L’idée de ce genre de huit-clos est toujours intéressant. Mais chacun a dû apprendre son rôle d’une rapidité déconcertante. Nous sommes au cinéma et plus sur scène, alors pourquoi exagèrent-t-ils tous leurs rôles ? Ainsi Rossy de Palma qui avait de quoi nous faire rire avec son nez qui coule, ne s’arrête plus. Valérie Bonneton dramaturge trop ses colères et pleurs et Christian Clavier est devenu trop bourgeois et hautain pour nous amadouer. Mais Patrice Leconte a fait pire. Il a embauché un Sébastien Castro éperdument mauvais et une Carole Bouquet qui ne sert absolument à rien. Une heure de tranquillité peut faire sourire à une ou deux reprises mais lasse tellement vite malgré son format très court. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44