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Sans vouloir remettre en cause le talent incontestable du grand Charles Chaplin, certains des films qu'il a tourné en début de carrière, dont évidemment ce "Charlot dentiste" ne sont pas d'une qualité éblouissante. Je me suis étonné à trouver le temps long, dans ce film pourtant de seize minutes, tellement l'humour peut être lourd et redondant...
Petit court-métrage sorti en 1914, Charlot Dentiste est l'un des premiers à présenter le maître de la comédie sous les traits de Charlot. D'une durée d'un quart d'heure, cette comédie burlesque place l'homme à la canne dans le rôle d'un assistant dentiste, qui humilie ses patients et séduit ses patientes. Bien que l'on reconnaisse déjà tout le talent qui lui est du, Chaplin en est encore aux essais.
Alain D.
Charlot dentiste (Laughing Gas) est un court-métrage muet en N&B réalisé en 1914 par Charles Chaplin. Dans cette production de Mack Sennett, on retrouve Charlot assistant d'un dentiste. Le scénario plutôt mince de cette comédie burlesque nous délivre quelques bons gags dans un comique de répétition.
Quels gags y a t'il dans ce petit film ? Tout le long Charlot ne fait que provoquer des disputes, donner des coups. Charlot est juste vicieux et c'est cela qui fait rire, pour ceux que cela fait rire et apparemment ils sont nombreux qui juste en reconnaissant la silhouette de l'illustre acteur et ses mimiques vont rire en fait du malheur des autres. Le prétexte de l'histoire est mince, lui même n'est pas le dentiste. Le titre anglais lui n'a trait qu'à une petite partie du film Laughing Gas, le gaz hilarant. Cela pourrait s'appeler les aventures pitoyables d'une dentiste avec un assistant vicieux qui maltraite tout ceux qu'ils croise.
"Charlot dentiste" (1914) est l'un des premiers court-métrages réalisé par Charles Spencer Chaplin. C'est déjà le début d'un grand cinéaste avec de très bons passages. Mais malheureusement, même en 16 minutes de film, il ne parvient pas à captiver totalement et à faire rire tout du long.
Du burlesque primitif comme il y en a tant eu. Celui-ci est particulièrement convenu. Pourtant, il est toujours très bizarre de voir le personnage de Charlot des années 10, car si le Charlot que nous connaissons tous inspire la sympathie voire l’empathie grâce à sa situation de pauvreté, sa naïveté et sa gaieté, le tout sublimé par le génie dénonciateur et comique de Chaplin, les prémisses du personnages sont bien contraires. En effet, Charlot était alors un parfait ******* et ici, à part donner des coups et pousser les autres (ce qui lui procurera des ennemis) l'histoire ne semble rien vouloir nous offrir d'autre. Pour résumer, Charlot est l'assistant d'un dentiste, il distribue les coups aux patients, à son collègue, jette une brique dans les dents d'un homme, se fait un ennemi, drague une patiente,... Assez redondant donc. Pas mauvais, on passe un bon moment mais sans extase.
Ça donne le tournis, il n'y a pas un seul mouvement calme pendant ces 13 minutes, ça s'agite, ça court, ça entre, ça sort, ça envoie des coups de pieds, ça jette des briques en pleine figure et quand sa flirte c'est avec une pince de dentiste… Un peu méchant ce Charlot là, mais un peu poète malgré tout