Un film qui s'inspire des affaires FRITZIL et KAMPUSH, pour relater une histoire d'enlèvement-séquestration pendant pljusieurs années d'une jeune femme. Des viols hebdomadaires qu'elle subit, naitra un enfant, un garçon, Jack dont l'univers se résume à la pièce qu'iil partage avec sa mère, dont la seul ouverture sur le monde est un vélux au plafond et un téléviseur. Ce qui est à l'intérieur de la pièce est "réel", ce qui est à l'exterieur, dans "l'espace", n'existe pas réellement, pas plus que les rêves. La mère tente, dans ces conditions épouvantables, de nourrir, soigner, éduquer au mieux l'enfant, jusqu'à l'âge de 5 ans où elle le juge mûr pour avoir une vision plus réaliste du monde et cherche à le sauver en le faisant s'échapper à leur prison physique et morale.
Le film qui n'accable pas vraiment le kidnappeur-violeur, le présentant plutôt sous un angle de personne certes perverse, mais faible et pas totalement dénuée d'humanité, prend le plus souvent le regard de l'enfant, avec un coté à la fois poétique et naïf.
Dans la deuxième partie, plus optimiste, l'enfant se montre au final et après le choc avec le monde vrai, plus résilient que sa mère, plus "plastique" pour reprendre le mot d'un des médecins qui le suit. La mère, elle, en but à l'incopréhension de sa mère, à la réprobabtion deon père qui a du mal à accepter l'enfant né d'un viol, mettra plus de temps à guérir.
Le film, un peu long, un peu lent parfois, est malgré tout réussi, grâce à une mise en scène originale ( la façon de filmer la pièce, de suggérer plus que montrer l'insupportable aux yeux de l'enfant) et surtout à la prestation majistrale des deux acteurs principaux qui incarnent Joy (la mère) et surtout Jack (le fils).