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    Room
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    4,3
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    505 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 mars 2016
    Après « Frank » ovni cinématographique avec Michael Fassbender (qui portait une grosse tête en papier mâché), Lenny Abrahamson revient à un cinéma plus « classique », à une histoire moins déjantée mais bouleversante. Le scénario de Room a été écrit par Emma Donoghue, une romancière irlandaise qui l’a adapté de son roman éponyme. Inspiré de l’affaire Fritzl, Room raconte l’histoire d’une jeune femme enlevée, séquestrée et violée par un homme (surnommé « Old Nick ») durant sept longues années dans une petite cabane au fond du jardin de son ravisseur. De ces viols est né un fils, Jack, qui grandit en captivité. Pour éloigner le sordide du faits divers et l’horreur de cette situation, Emma Donoghue et Lenny Abrahamson ont l’excellente idée de raconter cette histoire du point de vue du petit garçon. On découvre ainsi la « pièce » (la « room » du titre) par les yeux de Jack, qui vient de fêter ses 5 ans. A travers lui, on pénètre dans leur monde et l’on va découvrir les rituels qui émaillent leurs journées. Ma a crée pour un un univers à part, fictif, pour ne pas le confronter à la réalité, un peu à la manière de Roberto Benigni dans La Vie est belle : dehors il y a les aliens, là, dans cette pièce ils sont protégés et « Old Nick » prend soin d’eux. Ce choix de point de vue n’enlève rien à la force de l’histoire, bien au contraire. L’innocence de Jack est touchante et en même temps terriblement cruelle pour sa mère : il ne comprend pas ce que sa mère a vécut et vit, elle qui a connu le monde extérieur, et ses caprices prennent une force supplémentaire. Jusqu’à ce que Ma lui révèle la vérité et crée une histoire pour faire sortir Jack, qu’il puisse alerter les secours.

    On pourrait dire que la première partie du film se termine ici, lorsque Jack sort de la pièce. La deuxième partie voit les personnages, Ma redevenue Joy, et Jack, évoluer à l’extérieur et (ré)apprendre à vivre. Mais pas de mélodrame gnan-gnan ou de happy end à l’horizon. Room est un bien un huis clos : si l’enfermement était physique dans la première partie, il est ensuite psychologique. Lenny Abrahamson traite avec acuité, violence sourde et délicatesse le retour à la vie normale, ou dans le cas de Jack, la découverte du monde. Il aborde rapidement la question des médias (leur présence écrasante, leurs questions intrusives, le jugement des autres), la relation parents-enfants (comment faire/réagir quand la fille qu’on nous a enlevé réapparaît 7 ans après ?) mais c’est surtout la relation entre Ma et Jack et son évolution qui reste au centre du long-métrage. Comment s’adapter ? Comment continuer ? Il faut trouver une autre façon de s’aimer, sans être collés, accepter que l’autre ait un peu d’indépendance.

    Une histoire très forte, une réalisation sobre mais intense, et surtout, deux acteurs époustouflants, Brie Larson et Jacob Trembley. Après avoir vu la jeune actrice de 26 ans dans quelques séries et seconds rôles (Scott Pilgrim, The Spectacular Now, Don Jon), on l’avait réellement découverte dans le superbe States of Grace, dans lequel elle incarnait une jeune femme à la tête d’un foyer pour adolescents en difficulté. Un rôle magnifique, très émouvant, qui rejoint sa prestation dans Room. Couronné de l’Oscar de la meilleure actrice, une longue et belle carrière s’ouvre à elle. Ce que l’on souhaite également au jeune Jacob Trembley, tout juste 9 ans, impressionnant.
    WalterDiBobyLapointe
    WalterDiBobyLapointe

    32 abonnés 346 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 mars 2016
    Bouleversant et terriblement émouvant, "Room" est la petite pépite de ce début d'année où le duo d'acteurs (Brie Larson et Jacob Tremblay) parvient à mener son spectateur dans une immersion si sincère et si déchirante, toujours juste et à propos. Commençant "in medias res", le film plante tout de suite le décor, spartiate et insalubre, de cette mère et de son enfant transformé en une pièce remplie de vie et d'imaginaire, d'illusions, de rêves et de désespoir. Le réalisateur filme avec une émotion palpable et une justesse sensationnelle l'histoire de ces deux êtres séparés du monde avec au-delà des murs, l'espace, le rien, la télé n'étant que de la magie... L'adaptation à la vie réelle, aux frontières qui s'ouvrent et se révèlent infinies, devient une véritable souffrance, tant pour l'enfant qui voit son imaginaire s'échapper, que pour la mère qui ne parvient pas à se retrouver. "Room" est une réussite splendide, une ode à la liberté et aussi un thriller dramatique et saisissant, qui ne monte jamais dans la surenchère où dans l'émotion factice. Tout est juste, tout est vrai, tout est beau ; Brie Larson et Jacob Tremblay se donne la réplique avec une symbiose déconcertante et rares sont les comédiens qui réussissent à se compléter avec une telle alchimie. A découvrir de toute urgence.
    Yves G.
    Yves G.

    1 488 abonnés 3 503 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 mars 2016
    On se souvient de ces deux faits divers sordides qui, par coïncidence, eurent lieu tous deux en Autriche : la séquestration de Natascha Kampusch pendant huit années et celle, pendant vingt-quatre ans, par son propre père de Elisabeth Fritzl qui donna naissance à sept enfants.

    Emma Donoghue s’en inspira pour écrire Room, l’histoire de Joy, kidnappée à dix-sept ans, violée et qui mit au monde en captivité un petit garçon. Le film de Lenny Abrahamson est l’adaptation fidèle de ce livre. Il est, comme ce dernier, divisé en deux parties. La première se déroule dans le huis clos de la pièce qui accueille Joy et son fils. La seconde (non ! ce n’est pas un spoiler ! la bande-annonce le montre) raconte leur libération et leur retour moins facile que prévu à la vie extérieure.

    L’idée n’est pas idiote. Combien de fois à la fin d’un film ou d’un roman, qui se termine par la mort du méchant et la survie miraculeuse du gentil, se demande-t-on comment le héros va retrouver une vie normale ?

    Pour autant Room compte un film de trop. La première partie aurait suffi à faire un film extraordinaire, un huis clos étouffant, un suspense angoissant pour finir par un épilogue libératoire. La seconde, elle aussi, se suffisait à elle-même. On y aurait montré, comme Room le fait sans aller au bout de ses potentialités, les écueils du retour à la normalité, le battage médiatique, la machine judiciaire, les histoires de famille mal cicatrisées.

    Deux sujets pour deux films. Mais un de trop pour un seul.
    rogerwaters
    rogerwaters

    144 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2016
    Quelle histoire ! Room a le mérite de nous plonger dans le vif du sujet dès les premiers instants, nous enfermant comme les deux personnages principaux dans une pièce unique durant plus d’une heure. Le sentiment n’est jamais l’ennui, mais bien l’étouffement, même si le cinéaste ne cède jamais à la tentation du sordide. Il faut dire qu’il opte pour le point de vue du gamin qu’il n’abandonnera pas jusqu’à la fin. Si le film peut se voir de manière littérale comme le récit d’une expérience traumatisante et celui d’un attachement entre une mère et son fils, on peut également considérer le film comme une vaste métaphore du fait de grandir. Ainsi, lorsque nous sommes tous petits, notre monde se limite généralement à la sphère parentale, à notre chambre et à quelques objets familiers. Puis en grandissant, nous prenons peu à peu conscience du monde qui nous entoure, ainsi que des menaces qu’il recèle. Lors de la scène finale, le gamin prend conscience de l’étroitesse de son monde enfantin et laisse ainsi derrière lui son enfance et son innocence. On notera au passage l’excellence de l’interprétation des deux acteurs principaux (dont le formidable Jacob Tremblay) et la pudeur extrême avec laquelle est traitée le sujet. Et puis le film vaut le coup d’œil rien que pour sa géniale scène d’évasion.
    Jonathan M
    Jonathan M

    134 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 mars 2016
    Le film est émotionnellement très fort, c'est indéniable. Même surprenant parfois. Surprenant car pas facile de croire en une quelconque crédibilité dans la première partie. La survie des deux protagonistes : à peine quelques marques de fatigues, aucune trace de folie aux alentours. 7ans, oh!... Bon soit. La deuxième partie est nettement plus intéressante. Elle évacue pas mal de lourdeur de la première, à commencer ce besoin perpétuel de souligner avec maladresse les scènes déchirantes, par un fond sonore gnangnan. Mais bon, on peut aussi passer outre. La phase de liberté ouvre le coeur de l'histoire et juste cet angle aurait suffit. L'effet post-cloisonement, les questions existentielles d'un jeune esprit de 5ans, les torpeurs déchirantes d'une mère tétanisée... Non, on ne voit rien de tout çà. Arrondi et souple comme un vieux mélo américain, il y avait largement matière à mieux.
    Tchi Tcha
    Tchi Tcha

    12 abonnés 247 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mars 2016
    Histoire en huis-clos, troublante, dérangeante, émouvante, inspirée de faits réels, avec Brie Larson récompensée et un petit garçon Jacob Tremblay brillant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 mars 2016
    Un film prenant, touchant et d'une étonnante justesse. La prestation de Brie Larson est extrêmement convaincante tandis que celle du (très) jeune Jacob Tremblay est tout simplement impressionnante. Un moment très fort.
    AHEPBURN
    AHEPBURN

    104 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 mars 2016
    Excellente interprétation de l'ensemble du casting. Mise en scène impeccable. C'est très prenant et étouffant. Pour moi la seconde partie est même plus difficile à regarder que la première. A voir
    laurence l
    laurence l

    138 abonnés 1 136 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 mars 2016
    Film excellent qui traite de la vie d'une personne enfermé pour kidnapping lors de ses 17 ans et dont elle doit faire face comme elle peut à cette prison sans compté la présence de quelqu'un qui va lui permettre de retrouver un vie "normale" si on peut dire... très bien interprété et très prenant pour beaucoup de raison
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 mars 2016
    un exploit que de filmer ce face à face entre une mère et son fils séquestrés sans que l'on s’ennuie ! les deux acteurs sont fantastiques avec une mention spéciale pour le garçon qui est incroyable. L'évasion est un peu rocambolesque et là démarre la suite de "sortez vos mouchoirs" mais ce film est tellement fort que je pardonne.
    Vincent T.
    Vincent T.

    27 abonnés 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2016
    Room est une belle surprise.

    Un drame de 2h aurait pu être long, mais les chocs émotionnels font rebondir le film notamment via une scène touchante et qui marquera cette année cinématographique. Le huis clôt, le regard lourd et pesant de la mère et les gros plans visant à nous montrer la douleur physique des deux protagonistes rendent une atmosphère étouffante tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

    La réalisation est brillante et très intelligente. Jamais dans l’excès, Lenny Abrahamson filme cette histoire à hauteur d’enfant avec son côté naïf et innocent. Mère et fils vont s’entraider tout au long du film pour se construire pour l’un et se reconstruire pour l’autre.

    On pense beaucoup à « la vie est belle» puisque l’on suit cette relation mère-fils en captivité ou le réel et l’imaginaire s’entrecroisent. Dans Room, la mère fait croire à son fils que cette « cabane » est, en fait, le monde (tout n’est que métaphore), alors que Roberto Benigni faisait croire à son fils que les camps de concentration n’étaient qu’un jeu.

    Brie Larson (Oscar de la meilleure actrice) déjà vu dans le très bon « State of Grace » confirme en mère aimante et paranoïaque, mais c'est surtout Jacob Tremblay qui est la vraie révélation de ce film.

    Puissant et captivant, ce film intimiste nous glace le sang.
    Thomas G
    Thomas G

    18 abonnés 172 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mars 2016
    Quelle beau film on est pris par ce duo mere fils.les acteurs joue très bien on ne ressort pas indemne de cet enfer qu on vécu ces personnes.bravo à jack
    Cinemaniakmontreal
    Cinemaniakmontreal

    20 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mars 2016
    Les acteurs Brie Larson et Jacob Tremblay s’évadent dans cette adaptation confinée du best-seller d’Emma Donoghue, Room. Le cinéaste irlandais Lenny Abrahamson semble incertain dans la façon de traduire le roman à succès d’Emma Donoghue au septième art, mais ses interprètes semblent plus confiants dans leur démarche. ♥♥♥L’histoire d’une femme kidnappée dans son adolescence et gardée en captivité pendant des années dans une toute petite pièce avec son fils de 5 ans.

    Le roman Room de l’écrivaine irlandaise Emma Donohogue, habitant maintenant au Canada, était une sensation littéraire peu de temps après sa publication en 2010 – et à juste titre. Raconté du point de vue de Jack, un garçon de cinq ans qui ne connaît rien du monde extérieur autre que la petite chambre dans laquelle lui et sa mère ont vécu durant toute la vie du môme. C’est une histoire de survie troublante qui justifie l’affirmation de la vie sans être ouvertement manipulatrice. Le triomphe du roman réside dans l’habile façon dont Donoghue pénètre dans la psyché d’un enfant ignorant de tout- un exploit qui n’est guère facile.

    Lenny Abrahamson (sirupeux Frank) est l’homme derrière l’inévitable adaptation au grand écran, et tandis que le film possède des performances exemplaires, le film ne parvient pas à s’inscrire sur un niveau aussi profond que sa source à cause d’une adhérence parfois fragile de son réalisateur sur le matériel. Néanmoins, le scénario, écrit par Donoghue elle-même, distille l’essence du livre, sans renoncer à son pouvoir élémentaire. Le nouveau venu, Jacob Tremblay, est une révélation surprenante en tant que Jack, un gamin aux cheveux longs complètement inconscient de la cruelle vie dont sa mère passe chaque jour et qui trouve malgré tout, la volonté de continuer à vivre. Dans le rôle principal, Joy (Brie Larson) s’inscrit comme un être insensible à la douleur puisqu’elle a été forcée à endurer la souffrance depuis qu’elle a été enlevée et retenue captive par un homme menaçant et sinistre que Jack ne connaît que par son surnom, « Old Nick » (Sean Bridgers). Il n’y a pas d’autre moyen de contourner cela : sur papier, le sujet est sombre et impitoyable. Mais vue à travers les yeux de Jack, leur existence quotidienne est curieusement fantasque et intime. Après tout, c’est tout ce qu’il sait.

    Ce facteur est essentiellement ce qui fait le roman de Donoghue un pur plaisir et non une corvée. Mais sur pellicule, l’effet d’ensemble peut être insinuant, en raison d’une voix off superflue, ainsi qu’une bande sonore surmenée qui est plus ennuyeuse qu’efficace sur un angle affectif. Abrahamson triche aussi imprudemment sur la perspective de l’enfant pour accentuer la marge de manœuvre pour le personnage de Larson et leur ravisseur, Old Nick. Ce faisant, il supprime l’effet d’émerveillement et de crainte qui a fait l’histoire de Donoghue si convaincante et unique. Cependant, le cinéaste présente plus de confiance derrière sa lentille dans la deuxième partie, plus impliquant de Room, lorsque l’action se déplace à l’extérieur de la cabane que Joy et Jack appellent « maison ». L’incapacité de Jack de se connecter avec son nouvel environnement est terriblement rendue, aidée énormément par la performance remarquablement crédible de Tremblay, et la douleur palpable de Larson. Joan Allen et William H. Macy prêtent soutien de façon notable dans la peau des parents endeuillés de Joy. Quoi que ce soit, Room prouve que Abrahamson est un maître incontesté dans la direction d’acteurs. Par contre, sa vision globale est confuse et maîtrisée maladroitement.
    Guimzy
    Guimzy

    170 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 mars 2016
    L'esprit d'un enfant est sans doute ce qu'il y a de plus merveilleux dès lors qu'il est exploité dans les films. Dans Room, film se basant sur les relations humaines et sur une sorte de subjectivité de Jack, enfant de 5 ans ne connaissant rien d'autre du monde qu'une petite chambre où il vit avec sa mère, le sujet est magnifiquement bien traité et donne naissance à une pépite du 7e art, beau, frustrant et très intelligent.

    Difficile de bien expliquer pourquoi le film est si touchant sans révéler quelques scène spoilers. Car Room se base sur une suite de révélations sur les personnages, leur situation. Mais tout cela est vu à travers l'innocence et la pureté d'un enfant. Il s'agit ici d'un sujet vraiment glauque et atroce mais qui est attendri par les yeux découverts de Jack, qui ne sait pas encore où est sa place, vu qu'il ne connaît rien d'autre que cette ridicule petite chambre. Sa mère fait tout pour bien l'éduquer malgré les conditions dans lesquelles ils vivent, mais bien que l'on sent la gravité du problème à travers elle, le film revient très souvent sur le point de vue du petit, qui n'a pas conscience de tout cela. Et c'est fort, très fort. Car tous les incidents déclencheurs ne sont que davantage intenses et forts en émotions, poussés par des musiques de pianos magnifiques, qui ne font jamais tentative de sur-émotion. Les relations humaines sont aussi un sujet majeur de Room que Jack va devoir essayer de comprendre pour pouvoir continuer à vivre et aimer sa mère. Sujet encore une fois bien traité car vu en majeur partie par l'enfant. On a parfois même tendance à perdre le fil des problèmes d'adultes tant notre repère dans le film se base sur le point de vue de Jack.

    Bref, dans le scénario, dans ce que le réalisateur veut raconter, Room est un véritable petit bijou. Tout est juste et tout se suit sans tomber dans le cliché ou dans la répétition. La mise en scène joue aussi quelque chose d'important afin d'accentuer la subjectivité de Jack. Donc beaucoup de plans subjectifs, de gros plans, d'inserts sur des objets.. qui sont accompagnés d'un montage très sobre. Bien qu'il y ait quelques choix techniques que je ne comprend spas trop (notamment 2 zooms qui arrivent de manière surprenante) Room est beau. Une beauté qui reflète un réalisme tranchant et effrayant, mais dans lequel il y a toujours de l'espoir pour tenter de survivre.

    Ainsi, Room est un film fort. Tellement intense que j'ai encore du mal à m'en remettre vraiment, même le lendemain après sa vision. C'est un film prometteur qui porte un sujet très lourd et l'exploite à merveille. On doit ça aussi aux excellents acteurs qui transpirent la justesse dans leurs rôles. Brie Larson mérite amplement son Oscar de la meilleure actrice et Jacob Tremblay est une véritable révélation. Courez le voir et dévorez ce film qui vous fera passer par toutes les émotions.
    vidalger
    vidalger

    324 abonnés 1 252 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mars 2016
    Un réalisateur et des acteurs quasi-inconnus ont remporté une pelletée de médailles pour ce mélo très américain et qui ne présente pas une très grande originalité ni du sujet, tiré d'un fait divers, ni du traitement cinématographique.
    Difficile à comprendre...
    Honnêtement développée, l'intrigue se partage en une chronique de la vie recluse de cette jeune femme - bientôt mère - séquestrée par un psychopathe, et le début du retour à la vie et à la reconstruction, après leur échappée de ce long cauchemar. Le plus remarquable de ce film est la capacité du jeune garçon à interpréter les différentes phases de cette aventure avec un naturel bluffant et sans cabotinage. Tout le film étant bâti sur la vision de cet enfant, l'option était plutôt casse-gueule. Il aurait autant mérité l'Oscar que Di Caprio !
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