Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
PaulGe G
111 abonnés
607 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 26 mars 2016
qui est ce barbu patibulaire au possible et pourquoi séquestre t'il cette jeune femme et son enfant ? nous voila rentré dans un cauchemar glauque . la première partie est un huis clos lourd gluant insupportable . comment faire apprendre la vie a un enfant de cinq ans qui n'a jamais vu le jour que par un fenêtre au plafond , diabolique suspens . puis vient le deuxième acte après une scène sublime d'évasion . ils rentrent a la maison et là s'installe un autre huis clos encore plus innommable car tout se passe dans la famille qui cache un lourd secret . c'est le film de l'ambigu . quelle mise en scène quel brio , et puis les comédiens qui tout en retenue nous font vivre un cauchemar sans fin , on ressort de ce film avec un gout amer dans la bouche , et pourtant quel film sublime !!
Avec les films nommés lors de grande cérémonies je me méfie après m'être fait avoir à de nombreuses reprises .Soit les films sont excellents, soit ils sont ennuyeux au possible de part leur scénario alambiqué ou creux ,soit par un je ne sais quoi amennant a l'ennuie.Heureusement room dans la première catégorie!Avec une histoire en somme assez classique et déjà vu, le film nous hape et l'on arrive à la fin avec un goût de trop peu. Ce qui est intéressant avec ce film , c'est de voir l'évolution des 2 personnages principaux, un fils et sa mère , lors des différentes étapes de leur captivité ( je ne rentrerais pas dans les détails pour ne pas spoiler). Seul ombre au tableau, je trouve dommage que le processus n'arrive pas à maturité avec la dernière étape de l'enquête , laissant un goût d'innachever, mais rien de gênant . La réalisation est de très bonne facture, sachant nous mettre dans l'ambiance de ce binôme en captant chaque moments et expressions clef. Cependant le gros plus du film est le jeu des 2 acteurs principaux qui avec leur jeune âge , soutienne le film de bout en bout! le ton est juste et la magie opère . Quand ils sont heureux, on sourrit. Quand ils sont angoissés nous sommes collé au siège.
alors oui en allant voir ce film je pensais passé un bon moment, mais en ressortant j'ai passé plus qu'un bon moment. j'étais conquis! le film ne peut nous laisser indifférents face à ce drame aux conséquences psychiques et familiale. film à recommander!
Un film dramatique canado-irlandais qui puise sa force dans sa justesse et son intensité. La gravité du sujet est intelligemment contrebalancée par la narration légère et originale du petit Jack, à l’imaginaire unique et débordant. Malgré une histoire glauque, sordide et dérangeante, c'est une réalisation qui parvient à être profondément poétique et emplie d’émotion, d’amour et de soif de liberté. Un joli tour de force ! Bouleversant !
Quel choc monumental ! Ce film est beau, ça faisait longtemps que je n'avais pas vu un film comme celui-ci. Puissante, saisissante, et touchante cette histoire nous calme d'une force incroyable. C'est l'histoire d'une mère (Ma) kidnappé et enfermée dans la "Room" depuis 7ans et violée régulièrement, donnant naissance à un petit garçon (Jack) n'ayant jamais connu le monde extérieur. Le film commence lorsque Jack a 5 ans, on découvre tout. On n'y voit leurs quotidien, on comprend que pour Jack cette pièce représente le monde entier, qu'il y a absolument rien de l'autre côté de la pièce. Alors que Jack vient de fêter ses 5ans, Ma décide de lui expliquer qu'il existe un monde à l'extérieur de ces murs et comment elle est arrivée dans la pièce... Alors arrive la scène de l'évasion (la scène la plus prenante et angoissante du film). Puis vient la découverte émerveillés et peureuse du monde extérieur part Jack. Chaque sujet du film sont énormément bien travaillé et très bien exploité (la rencontre de la famille, l'effet médiatique, la découverte du monde, l'état psychologique de la mère,...). Ce film est une merveille pour les yeux. Je ne suis pas très copain avec la lecture, mais ce film m'a donné l'envie de lire le livre. Le film est très bon, très réaliste. La luminosité est très bien respecté entre les scènes de la "Room" et aux scènes extérieures. Ce qui est vraiment intéressant c'est de voir que le film est coupé en deux parties. La première partie, se passe dans la chambre (en huis-clos) malgré son côté déchirant et tragique, cette première heure est juste magnifique. Et la seconde heure, la liberté. Cette partie est très intéressante et autant magnifique que la première partie. Grâce à ce découpage et à cette sensation forte que ce film nous offre, on a l'impression d'être à l'intérieur de cette chambre (en première partie) et redevenir spectateur à la seconde partie. On est en quelque sorte nous aussi emporté et séquestré dans la "Room". Le film comporte également une fin simple, logique et très efficace. La bande-son est tout aussi exceptionnel que le reste, la bande-original nous emporte très facilement. L'Oscar de la meilleur actrice est entièrement mérité. Brie Larson y est touchante, bouleversante et poignante dans son rôle. Jacob Tremblay est aussi exceptionnel dans son rôle du petit Jack, qui je pense va aller très loin. Bref...le film nous offre un pure moment sensationnel, jusqu'à nous laisser scotché au fauteuil (jusqu'a la fin du générique). Larmes et mouchoirs garantie. Une réussite ! Un chef-d'oeuvre à voir absolument !
1ère claque de 2016! Film prenant grâce surtout à Brie Larson et au jeune comédien assez monumental qui interprète son fils. C'est décidément une actrice à suivre de près. Pas de voyeurisme et de mauvaise utilisation d'un terrible faits divers (plusieurs même malheureusement). Beaucoup de sensibilité, voire de grâce. Il y a des fautes de goût pour moi : les ralentis, la musique parfois pompeuse. Mais la force du propos reste intacte du début à la fin. On sent toute la douleur de cet enfermement tout en étant presque poétique, grâce au parti pris par le réalisateur : il filme la vision de l'enfant. C'est bien vu pour adoucir le propos sans l'édulcorer. Les émotions affluent néanmoins par grosses vagues. La relation entre cette femme et son fils, né d'un viol tout de même, est juste, bouleversante, humaine et remplie d'amour. Ils s'accrochent l'un à l'autre dans le désespoir. Les dialogues sont aussi percutants et vibrants. C'est un hymne certain à la vie et à la résilience. Cet enfant est juste assez hallucinant d'intelligence. Il y a des scènes dont on se souviendra : la révélation de leur captivité par la mère, la fuite de l'enfant (le stress!), le retour à la vie (banale?) mais pleine de richesses et découvertes simples (comme un chien!). A voir d'urgence mais attention aux âmes sensibles.
Huis-clos : forme artistique pouvant prendre plusieurs visages. Existentialiste chez Sartre. Justicier chez Lumet. Mortuaire chez Tarantino. Lenny Abrahamson a opté pour une teinte presque innocente, à hauteur d’enfant. Jack et sa mère sont retenus prisonniers dans une chambre isolée du monde depuis sept ans. Le petit garçon, âgé seulement de 5 ans, n’a connu que cet espace confiné comme lieu de vie pour s’épanouir.
Room, séparé en deux parties opposites, prend le public à contre-pied. Il ne ressemble pas au thriller habituel et ne se concentre pas sur les mêmes enjeux. Là où de nombreux films s’arrêtent lorsque les kidnappés sont relâchés, le cinéaste prolonge son récit pour se poser la question suivante : et après, qu’est ce qu’il se passe ? Très réaliste et centré sur la relation mère-fils, le scénario s’attache au lien unique qui unit Jack et sa mère. Seul être vivant qu’il a connu depuis sa naissance, l’enfant est par essence un personnage fascinant, parce que mythologique. Tel l’homme libéré de ses chaînes et bousculé dans ses habitudes dans l’allégorie de la caverne de Platon.
Les images semblent même être filmées par les yeux de Jack. Il n’y qu’à se remémorer la scène centrale de l’œuvre : sa libération. Parfaitement accompagné par le titre aérien et rétrospectif de This Will Destroy You, l’enfant s’évade. Sans le savoir, il quitte son ancien « moi » pour devenir un être nouveau, telle une seconde naissance. L’acteur de neuf ans Jacob Tremblay arrive d’ailleurs à voler la vedette à l’oscarisée Brie Larson en développant un jeu d’une maturité ahurissante.
Etonnamment doux et d’une sensibilité constante, Room prend un parti-pris inattendu. Après leur libération, ce n’est pas le jeune garçon qui peine le plus à s’en remettre, mais sa mère. Digne d’un intérêt sociologique indéniable, l’œuvre ne s’attache pas au code du suspense, mais à la (dé)construction de l’être humain. De quoi avons-nous réellement besoin pour se forger une identité et vivre dans la société qui nous entoure ? Et comment cette terrible épreuve influe t-elle sur un adulte, ou sur un enfant ? Les réponses fournies par Abrahamson, passionnantes à disséquer, constitue l’atout majeur de ce faux-thriller.
Quels jeux d'acteurs ! Le film est à la fois angoissant, émouvant, palpitant... On y fait le plein d'émotions. Cet amour entre la mère et le fils qui est le fil conducteur de l'histoire est juste magnifique.
Un film profondément boulversant grace à l'incroyable prestation des acteurs, nottament Jacob qui fait plonger le spectateur dans une attroce réalité. Ce film fait desormais partie des film "A voir une fois dans sa vie" selon moi.
J'ai aimé ce film car le thème est intéressant et les acteurs jouent bien, mais je n'ai pas adoré. C'est beaucoup trop "américain" à mon goût, et même les voix françaises sonnent parfois faux et "soap". Dommage, il y avait tant à dire et à filmer sur un tel sujet. Le réalisateur y arrive par moments, mais j'ai commencé à décrocher au milieu à partir du moment avec les policiers, côté scénario c'est tellement improbable et mal filmé. La deuxième partie cede aussi à la facilité scenaristique, comme s'il fallait accélérer le rythme pour montrer un maximum de choses, les sentiments sont mal exploités et pas assez creusés sauf ceux du petit garçon.
Un film d'une époustouflante réalité. Jack est bouleversant et Joy est naturelle. Sans artifice, on assiste au développement du gamin et conséquences de sa vie passée avec émotion. Les acteurs sont PARFAITS. A voir sans modération, aucune hésitation à avoir en y allant.
ne pas croire toutes les bonnes critiques on s'ennuie pendant 3/4 d'heure ensuite 5mns interessantes et ensuite on s'endort jusqu'à la fin ! il n'y a aucune émotion aucune intrigue rien le vide absolu ! si vous voulez voir un excellent film je vous conseille le film the call !!!!
Un film qui vous prend les tripes si je puis dire ! L'actrice mérite amplement son oscar qu'aurait pu aussi obtenir l jeune acteur qui tient son rôle à la perfection ! On sort de la projection de ce chef d'œuvre bouleversé !
Touchant, bouleversant, saisissant, Room est définitivement un film qui vaut le détour. Parfois triste, parfois émouvant, il engendre une grosse implication émotionnelle de la part du spectateur, ce qui explique peut-être que j'ai pas vu le temps passé. En même temps ce n'est pas étonnant de ressentir ce genre de choses vu le sujet du film très dur, la beauté et la volonté de survivre, puis de vivre qui s'en dégage. Et s'il fallait parler de la technique derrière, encore que selon moi c'est pas nécessaire vu le sujet principal traité à la perfection, le jeu d'acteur est juste dingue, mention spéciale au duo principal de Brie Larson et de Jacob Tremblay.
De toute façon, c'est un leitmotiv chez moi, dès que je vois des enfants dans un rôle triste à souhait, mon capitale empathie pète tellement tous les scores, que j'en perd presque mon objectivité.
L'horreur de ce type, celle d'un fait-divers sinistre et révoltant (ici aseptisée, même avec supplément progéniture - si c'est surtout l'affaire Kampusch qui est en filigrane - et une histoire pleine de détails invraisemblables, à commencer par la "Room", simple abri de jardin, en zone pavillonnaire.... à comparer avec la geôle enterrée sous la maison de son ravisseur, pour NK...), est-elle (cinématographiquement) inspirante ? Force est de répondre "non" - en tout cas pour l'Irlandais Lenny Abrahamson. Ni dans la partie "avant" (la sortie), ni dans la partie "après". Quant à l'Oscar pour Brie Larson alias "Joy" ("Meilleure actrice dans un rôle principal"), il laisse pantois(e). On comprend que l'Académie a été sensible à l'émotion attendue du sujet traité, et a voulu récompenser "Ma", sur le principe-même... Le problème est que la dramaturgie n'est jamais à la hauteur de l'ambition - à supposer qu'on la saisisse bien, d'ailleurs.. (magnifier l'amour maternel ?... même si "Jack" est le fruit d'un viol..).