Le documentaire sans concession d’Ulrich Seidl a été diffusé lors du festival international du film de Groland et lors de l’Étrange festival à Paris. Il a aussi fait partie de la sélection officielle de la 71ème édition de la Mostra de Venise.
Après son triptyque des Paradis qui ne comprend que des longs-métrages de fiction, le cinéaste émérite Ulrich Seidl est retourné à son genre favori qu’est le documentaire pour réaliser Sous-Sols.
Durant les années 90, Ulrich Seidl a signé de nombreux longs-métrages documentaires qui montrent sa perception d'une humanité en plein déclin. Il a notamment été récompensé pour Animal Love qui a mis en évidence la dépendance excessive, qui rongeait les personnes souffrant de solitude, vis-à-vis de leurs animaux domestiques ou encore pour Models où il a suivi l'itinéraire d'une jeune mannequin prête à tout pour réussir.
Pour lancer le fil rouge de son documentaire, Ulrich Seidl s’est inspiré du fait divers tristement célèbre où Josef Fritzl avait enfermé et violé sa propre fille dans sa cave, pendant plus de 24 ans.
Avant de commencer à tourner son documentaire, Ulrich Seidl a dû faire faire du porte-à-porte pendant près d’un an et demi. Pour obtenir des résultats probants, le réalisateur autrichien s’est concentré sur des thèmes très précis tels que le milieu des amateurs d’armes à feu ou celui du monde sadomasochiste.
Pour les Autrichiens, le sous-sol a une signification qui n’existe pas dans les autres pays. Les habitants de ce petit pays y passent souvent leur temps libre. Ils utilisent cet espace pour leurs loisirs et on peut y trouver des ateliers, des salles de fitness ou de fêtes, ou même des pièces entières utilisées pour des maquettes de trains ou des collections de bières.