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    Les Merveilles
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    QuelquesFilms.fr
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    269 abonnés 1 641 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 février 2015
    Un joli film, d'une sensibilité originale qui s'exprime entre naturalisme et mystère poétique, presque fantastique à la fin. On songe à un autre film italien, Respiro, dont le réalisme finissait par tutoyer une dimension légendaire. Deux façons de transcender en douceur une réalité plutôt insatisfaisante : le quotidien galère d'une femme de pêcheur dans Respiro ; le quotidien d'une fillette menée à la dure par un père irascible et impulsif dans Les Merveilles. Dans ce dernier film, la réalisatrice Alice Rohrwacher prend le temps de décrire les travaux et les jours d'une drôle de famille à la campagne, avec son multilinguisme (italien, allemand, français), ses joies, ses problèmes. Une chronique paysanne marquée par la singularité d'un homme qui impose son ordre au groupe tout en proclamant la liberté de chacun, ancien militant pour on ne sait quelle cause, dormeur à la belle étoile, et capable d'autant de furie que de tendresse à l'égard des siens. Une tendresse farfelue qui peut se manifester par l'achat improbable d'un chameau... Face à ce père aimé et craint, qui maintient son monde dans une bulle, le personnage de Gelsomina va poursuivre un rêve, chercher une échappatoire en même temps qu'une forme de reconnaissance sociale pour elle et sa famille, via la participation à un jeu TV, grand moment de kitscherie entre carnaval étrusque et foire à la saucisse. Grand moment d'imaginaire factice qui contraste avec de "vrais" éléments merveilleux : les abeilles qui sortent de la bouche de Gelsomina, le sifflement étrange de Martin, le garçon recueilli. On peut être dérouté et charmé par cette étrangeté diffuse et volatile. En suivant cette famille qui apparaît à la fois plongée dans une réalité concrète et hors du monde, on avance sur un terrain délicatement mouvant et émouvant, nimbé d'un onirisme qui a sa drôlerie et sa mélancolie, celles des souvenirs réinvestis par l'imagination. Souvenirs personnels de la réalisatrice, qui disent, dans une troublante ellipse finale, le passage du temps, le passage des rêves. Souvenirs qui disent aussi la belle capacité du cinéma à tout réinventer.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    109 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 février 2015
    Le charme du film tient à peu de choses, essentiellement à l'interprétation de la jeune Maria Alexandra Lungu (Gelsomina, l'aînée des quatre filles) qui campe une adolescente qui, en dépit de sa vie atypique dans cette famille néo-baba cool, rêve d'ailleurs, comme tous les ados du monde. (...) On avait envie de voir Alice Rohrwacher creusait les prémices du passage à l'âge adulte ou les doutes d'une mère (l'excellente Alba Rohrwacher, grande sœur de la réalisatrice) dépassée par les événements. Le film laisse, malgré ses qualités, un goût d'inachevé, et on regrette une photographie "sauvage" vraiment pas jolie.

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    mem94mem
    mem94mem

    116 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 février 2015
    Ce film est une véritable imposture dans le palmarès du festival de Cannes. Le portrait de cette famille nombreuse à la dérive tourne singulièrement en rond. Le père est irascible et désagréable sans aucune raison. Ce n'est que vers la fin du film qu'il change et fait preuve d'un peu d'amour. L'image est laide en permanence, les couleurs de l'affiche sont particulièrement trompeuses. Le film patine et le scénario est régulièrement composé de scènes apicoles illustratives et sans intérêts. Je n'ai jamais su ce qu' Alice Rohrwacher a voulu nous faire comprendre dans le film, tant le propos manque de conviction. Certaines ficelles sont énormes (le chameau, l'enfant autiste). Je peux rajouter que c'est mal filmé, que la bande son est inappropriée et la direction d'acteur moyenne. Grosse déception.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 février 2015
    Personnellement,si il y a bien un genre de film qui m'exaspère, c'est celui de l'hyper naturalisme mâtiné d'une symbolique lourdingue et d'une poésie très light. Les merveilles ne décolle vraiment que très peu en s'enfermant dans un rythme très lent, posé et souvent ennuyeux. Les personnages, bien que très bien joués (voir les deux filles, l'une boulette qui bouge bien dans le plan et l'adolescente qui s'ouvre à l'amour ; deux actrice en devenir) ne sont pas bien écrits, sans compter le père qui se balade en slip immonde. Les femmes adultes sont assez inconsistantes et le rôle de Monica Belluci, est ridicule. Coiffée ainsi, on la croirait emperruquée d'un poulpe. Les scènes avec la télévision sont ratées complètement. Saluons cependant les plans avec les abeilles, parfois bien trouvés, assez poétiques et qui évitent le piège du spectaculaire. Le symbole du miel (la nature, l'amour et sa gluance charnelle) est trop appuyé. Un film médiocre dont l'aspect le plus intéressant se trouve au début dans la manière dont a la cinéaste de filmer la famille bien qu'elle n'insiste pas trop et c'est dommage, sur le problème des langues à travers la recomposition familiale.
    ffred
    ffred

    1 704 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 février 2015
    Un seul bon écho pour plusieurs autres très mauvais qui annonçaient un film ennuyeux au possible. J'ai donc voulu me rendre compte. Malheureusement, la majorité avait raison. Il y a bien longtemps que je ne m'étais pas ennuyé comme cela au cinéma. Il n'y a vraiment rien à sauver de ce deuxième film de l'italienne Alice Rohrwacher couronné d'un incompréhensible Grand Prix au dernier Festival de Cannes (enfin pas tant que ça quand on voit le reste du palmarès). Sauf peut être l'interprétation. Tous les enfants sont très naturels, le belge Sam Louwyck et Alba Rohrwacher (Amore, Ce que je veux de plus), sœur de la réalisatrice, sont comme d'habitude très biens. Sans compter la belle Monica Belluci qui joue une mystérieuse animatrice télé. A côté de cela, je n'ai pas accroché une seule minute, ni à l’histoire, ni aux personnages. La réalisatrice dit vouloir dénoncer la perte d'identité des régions de son pays, certes, on le ressent bien, mais pourquoi engager un acteur belge, mettre des personnages allemands, faire parler italien, français, allemand... A moins qu'elle n'ait voulu parler de L'Europe. Et puis c'est vraiment foutraque. On retrouve pêle-mêle : des abeilles, un chameau, un jeune délinquant, de la télé réalité, une crise de couple, une crise d'adolescence, etc, etc...L'image est laide et bouge tout le temps, j'ai fini avec la nausée. Visuellement, on a donc rien à quoi se raccrocher non plus. C'est sans doute fait exprès pour mieux appréhender le destin de la famille. La mise en scène n'a rien de transcendant et les quelques moments de poésie qui effleurent n'aboutissent jamais vraiment. Bref, j'ai fini par regarder ma montre toutes les cinq minutes attendant la fin avec impatience. On est pas loin de la purge...
    nikko60
    nikko60

    6 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 février 2015
    Quel ennui... Les images sont laides, on ne s'attache pas aux personnages, il n'y a pas d'histoire, pas d'enjeu, juste un immense mépris du spectateur. Un film qui a obtenu le Grand prix à Cannes, sans doute pour donner au Jury un alibi intello.
    poet75
    poet75

    272 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 février 2015
    Voici enfin sur nos écrans ce film âpre et magnifique qui a décroché à juste titre le Grand Prix au dernier festival de Cannes. La réalisatrice nous fait voir une famille qui doit ressembler peu ou prou à la sienne, une famille installée en Ombrie, vivant un peu en marge et s'activant à la récolte de miel. Une famille d'apiculteurs donc, dont le père est un allemand colérique qui tâche de mener à la baguette ses quatre filles, au grand dam de la mère. Il est vrai que le travail est rude et que les soucis et les tracas ne manquent pas. Une famille plus ou moins excentrique cependant et quelque peu hors norme où l'on use tour à tour de trois langues: l'italien bien sûr, mais aussi l'allemand et même le français!
    Bien qu'il soit nécessaire de beaucoup travailler et bien qu'il faille le concours de tous pour mener à bien tous les travaux, la famille s'accorde aussi, de temps à autre, des petits moments de détente. La mer est proche et l'on en profite en s'y baignant allégrement. Et c'est au cours d'une escapade que ce petit monde découvre, médusé, le tournage dans la région d'un concours télévisé ayant pour titre "Le pays des merveilles". Fascinée, la plus grande des filles, Gelsomina, ne rêve plus dès lors que de faire participer sa famille à ce concours. Ce qui déclenche, au moins dans un premier temps, la colère du père.
    Gelsomina parviendra-t-elle à ses fins, malgré le refus obstiné du père? Et le pays des merveilles tant vanté se trouve-t-il vraiment derrière les caméras de télévision? Par petites touches très subtiles, la réalisatrice fait percevoir d'autres merveilles, plus discrètes, plus humbles, mais sans aucun doute plus réelles: une fillette qui boit avec ses mains un rayon de lumière, un garçon d'origine allemande accueilli par la famille dans le cadre d'un programme de réinsertion et qui siffle comme personne, et Gelsomina elle-même qui se montre capable d'apprivoiser en quelque sorte les abeilles... Et Wolfgang, le père intransigeant de cette famille, ne cache-t-il pas sous ses apparences un coeur capable de merveilles, capable quoi qu'il en soit de faire le cadeau le plus farfelu à ses enfants?
    Ce film, qui ressemble lors de certaines scènes à un véritable documentaire sur l'apiculture, nous fait aussi aimer ses personnages. Gelsomina en premier lieu, mais aussi chacun des autres membres de la tribu! Et quand s'achève le film, c'est avec regret qu'on les quitte: on aurait bien aimé rester un peu plus longtemps avec eux! 8,5/10
    Christoblog
    Christoblog

    829 abonnés 1 676 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 février 2015
    Si je faisais un concours des films qui m'ont le plus ennuyé, Les merveilles disposerait de sérieux atouts.

    D'abord, je l'avoue, j'ai dormi durant sa projection à Cannes. Alors, allez-vous me dire, de quel droit puis-je juger le film ? Mais à l'inverse, le film ne m'a-t-il pas lui-même anesthésié, sachant que même à Cannes, je m'endors rarement ?

    J'ai dormi. Mais pour mon excuse, on voit des gens dormir dans Les merveilles (cf ci-dessus). On voit aussi des gens manger, et participer à une émission de télé. On voit aussi (il me semble) des abeilles et Monica Belluci en animatrice égyptienne. Mais je n'en suis pas certain, tant le projet d'ensemble m'a échappé.

    Le grain de l'image est très moche. Je me souviens avoir pensé que je voyais les films super 8 d'une lointaine tante italienne un peu défoncée, en ne comprenant rien à ce que je voyais : des phares dans la nuit, un trampoline, des artisans charcutiers.

    Il y avait peut-être un sens à toutes ces images projetées vers moi. Mais lequel, je ne sais pas trop : au milieu de ma torpeur n'a surnagé qu'un inénarrable ennui, baigné dans un océan d'incompréhension ensommeillée.

    Bonne nuit.
    Sosof l
    Sosof l

    19 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 février 2015
    Un film qui parle de ce que peut être ou non la liberté, de la famille comme une tribu, de l'amour pudique entre un père et sa petite fille qui devient une femme. Beaucoup de moments de poésie: se cacher pour faire boire un rayon de lumière à sa petite soeur, faire sortir les abeilles de la bouche de Gelsomina sur le sifflement magnétique de l enfant oiseaux. Dommage que la qualité de l'image ne soit pas toujours au rendez vous et le son parfois moyen...
    traversay1
    traversay1

    3 585 abonnés 4 866 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2015
    Après Corpo Celeste, Alice Rohrwacher a tourné son deuxième film dans une région qu'elle connait bien : la Toscane. Mais Les merveilles, également à hauteur d'adolescent, est réalisé sous une même forme, entre réalisme documentaire (l'apiculture) et fiction familiale, voire onirisme (l'émission de télévision). Ce cinéma peut laisser sur le bas-côté tant il semble parfois difficile de s'intéresser à tous ses aspects lesquels se marient plus ou moins bien. Le film se rachète dans sa deuxième partie une fois le dispositif assimilé, quand le spectateur est lui aussi entré totalement dans le jeu et ne cherche plus absolument un scénario linéaire. La récompense que Les merveilles a obtenu à Cannes laisse tout de même perplexe, eu égard au nombre d'oeuvres plus que passionnantes qui en sont reparties bredouilles.
    Fritz L
    Fritz L

    184 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2015
    Il y a quelque chose de suranné dans « Les merveilles »… Peut-être est-ce simplement à cause des personnages, qui semblent tout droit sortis d’une Italie qui n’est plus, celle qui résonne encore des grandes heures du régime d’il calaviere Berlusconi, (famille très pauvre stigmatisée par la précarité, une Ondine défraichie et pailletée en présentatrice toute droit sortie de 5, un maire prêt à tout pour être corrompu, le pouvoir de l’argent…). On comprend aisément la démarche d’Alice Rohrwacher de vouloir en dénoncer les dérives et d’opposer cette famille qui vit en état de nature à cette société qui dévore le sens des traditions, le poids de l’histoire et les âmes pures.… En ce sens, le personnage très parabolique de Gelsomina, adolescente qui rêve de ville, de garçons et de confort, est très bien cerné et posé. Elle fait le liant non seulement dans le récit (elle se voit affublée du rôle de chef de famille) mais également entre ces deux mondes (préservant l’un coute que coute tout en lorgnant avec envie sur l’autre). La satire, même si elle est un iota caricatural, se tient. Et il aurait fallu s’en tenir là. Car la où le film perd de sa force, c’est bien dans la complexité des rapports qui unissent la mère, le père, leurs filles et la tante. Rohwarcher esquisse une série de portraits, sans jamais s’y atteler vraiment et l’on finit par se perdre dans l’anecdotique. Là où la famille devait se faire le faire de lance d’une idéologie, d’un combat pour la défense du terroir, elle n’apparaît que marginale et ne peut être prise au sérieux. Reste toutefois quelques belles scènes peine de charme et de poésie et la magnificence des paysages de l’Ombrie (ex territoire des Etrusques) pour nous faire passer un doux moment.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 février 2015
    Les abeilles sont les vigies attentives de notre environnement. Wolfgang en est convaincu. Lui l’ancien militant libertaire reconverti en apiculteur écolo, tendance baba-cool. Avec sa femme et ses quatre filles, il s’est installé dans une ferme vétuste, en Ombrie, pour vivre au plus près de la nature. Il ne rêve que de miel « naturel et vierge ». L’apiculteur est un vieil ours mal léché. Une sorte de primitif qui n’hésite pas à coucher à la belle étoile avec sa smala. La famille est pauvre et n’a pas les moyens de mettre le local technique aux normes imposées.

    Pour éviter l’expropriation qui les guette, la fille ainée a son idée. Gelsomina est une ado sympa, pas rebelle pour deux lires, qui supplée sans broncher son bougon de père auprès des abeilles. Elle y ajoute la douceur de sa mère et prend le temps de s’occuper de ses soeurs. Mais elle a aussi des rêves de son âge. Par exemple, faire participer sa famille à un jeu de télé-réalité, « Le Pays de Merveilles », que lui propose une animatrice (rigolote Monica Belluci). Les concurrents sont abêtis, mais la victoire pourrait sauver l’exploitation.

    Comme cette vie qu’il raconte, le film est un peu foutraque et tarabiscoté. Pas toujours maîtrisé et sans doute un peu long. Mais quelle originalité, quelle poésie ! Une sorte de fable autour de l’utopie communautaire. Ou de parabole des abeilles vues comme un corps social en danger. Ou y déplore aussi bien la perte des repères identitaires de régions rurales ; qu’une Italie pétrifiée dans la vulgarité des images commerciales… Mais tout le temps, le fantastique s’invite dans le quotidien et nous fait passer la frontière entre le trivial et l’onirisme. Dans ce Pays des Merveilles de pacotille, la magie d’Alice (1) transforme les démons qui nous hantent en fable merveilleuse.
    --------
    1)Alice Rohrwacher est la réalisatrice et sa sœur Alba joue le rôle de la mère.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 février 2015
    Un film inégal...intéressant...à l'image du chameau qui apparait dans le film...surprenant mais irrégulier...
    pierre72
    pierre72

    138 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 février 2015
    Une ferme délabrée, plantée dans un décor sinistre de Toscane (oui ça existe !) abrite tout une famille d'apiculteurs. Le père utopiste et donc un peu tyrannique, gère vaille que vaille l'exploitation en compagnie de sa femme, de ses quatre filles et de Coco, ouvrière accrochée à eux parce que surement sans autre possibilité de survie. Nous sommes vraisemblablement dans les années 90 si l'on en croit les quelques objets du décor, le tube qui passe à la radio ou le grain de l'image loin du clinquant du numérique actuel. C'est l'époque où les normes européennes draconiennes, empreintes de libéralisme, commencent à rendre la vie difficile aux petits exploitants. C'est aussi le déferlement des émissions de télé-réalité que déverse à jet continu une télévision de plus en plus bêtifiante. Gelsomina, la fille aînée, jeune adolescente prenant la place d'un garçon qui n'a jamais vu le jour, commence à s'ouvrir au monde et se met en tête, au travers de la venue d'une émission minable de télévision que le vie peut être meilleure que la galère quotidienne qu'elle connaît...
    "Les merveilles" est un film sincère, brut de décoffrage, humaniste. On ne peut le lui enlever. On est charmé par ce joyeux mélange de naturalisme, de sensualité, de poésie, de militantisme aussi. Filmé comme une nouvelle cuvée d'un néoréalisme désormais patrimonial, le film n'est pas, à mon avis, tout à fait à la hauteur du prix qu'il a reçu à Cannes (d'autres non récompensés, le méritaient bien plus). Il pêche parfois par une mise en scène un peu foutraque voire totalement à côté de la plaque. Ainsi, un des scènes clés du film, le face à face entre Gelsomina et la sculpturale présentatrice sensée montrer le retour à la réalité de la jeune fille, perd tout son sens, peut être à cause de Monica Bellucci qui l'interprète. Quand elle est à l'antenne, Monica ressemble à une sorte de déesse improbable un mix entre Cléopâtre et une sirène de mauvais goût. Elle affublée d'une perruque de tresses blanches qui fait penser à un poulpe défraîchi. L'émission terminée, alors que toute l"équipe est sur le bateau du retour, la présentatrice, en civil mais ayant gardé son calamar sur le crâne (!), retrouve Gelsomina, fascinée par cette apparition, un rêve pour une jeune fille élevée loin de tout. Ce qui est sensé représenter le dur retour à la réalité, montrer que la présentatrice n'est en fait qu'une femme quelconque, se révèle ratée à l'écran, car, la perruque ôtée, apparaît, non pas une ménagère de 50 ans lambda, mais Monica Bellucci toujours aussi belle ! Certes je n'ai pas les yeux fascinés d'une adolescente de 14 ans, mais tout de même...
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    César D.
    César D.

    36 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 février 2015
    histoire sans intérêt réel (je me suis copieusement ennuyé), image crapouilleuse, pas de poésie, ou si peu. un beau ratage!
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