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    La Belle jeunesse
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    14 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 600 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 décembre 2014
    Le dernier film de Jaime Rosales est en plein dans la crise espagnole qui frappe notamment la jeunesse qui ne vit plus qu'au jour le jour et d'expédients. Le réalisateur aurait pu réaliser un documentaire tellement La belle jeunesse est assez pauvre sur le plan de la fiction, n'apportant aucune originalité dans un genre où Loach et les Dardenne font office de mètre-étalon. Rosales semble plutôt mal à l'aise pour dérouler un récit où les dialogues frôlent l'indigence et où les péripéties paraissent avoir été vues mille fois. On est assez peu touché par des personnages trop convenus que la mise en scène tient sans cesse à distance. Assez décevant de la part d'un réalisateur qu'on a connu bien plus inspiré.
    benoitG80
    benoitG80

    3 418 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2014
    "La Belle jeunesse" film espagnol de Jaime Rosales, a pour le moins un style identitaire bien personnel dont la signature de ce jeune réalisateur restera pour moi très marquée...
    Car par la manière de filmer en gros plan les visages, tout en laissant hors champ ce que tout réalisateur aurait montré, comme l'interlocuteur du moment ou la fin d'une discussion, déroute et à la fois renforce la force du propos...
    Pour nous montrer la désespérance de ce couple, ceci sans aucun misérabilisme, Jaime Rosales filme le quotidien au plus près dans tout ce qu'il a de banal, voire de trivial, sans doute pour mieux nous plonger dans cette vie où tout se répète sans qu'aucun mieux être ou espoir ne se profile à l'horizon...
    Si bien que sans entrer dans des détails inutiles et à force d'ellipses bienvenues, la dure réalité que connaissent Carlos et Natalia nous apparaît, froide et terrible comme si on entrait dans leur quotidien avec eux sans pour autant tout nous montrer ou nous révéler, comme si le réalisateur leur réservait une part d'intimité afin de leur garantir un certain respect, tout en préservant le spectateur lui-même !
    Les deux acteurs jouent d'ailleurs sur un registre très sobre, avec beaucoup de retenue et d'humilité.
    L'absence de musique tout au long du film, au début étonnante, devient totalement évidente et justifiée comme pour mieux isoler et ainsi examiner cette vie faite de faux espoirs, de désillusions qui s'enchaînent en marquant nettement les moments silencieux et l'attente qui en découle !
    Seuls quelques montages faits de dessins naïfs, mélangés à des SMS comprenant photos et vidéos de téléphones portables viennent illustrer et rythmer le déroulement linéaire de la vie de ce jeune couple, comme si tout cela n'était que leur seule distraction et évasion possibles.
    Ce vide existentiel, nous saute donc d'autant plus aux yeux par la façon dont ces plans fixes sur la ville, la circulation automobile, ces halls et escaliers d'immeuble, apparaissent régulièrement dans un vécu pour le moins monotone et sans projet...
    Ces passages apparemment sans intérêt, ne font qu'accroître le malaise et l'inquiétude de ce couple dont le nouveau-né amène d'ailleurs un sentiment d'urgence très fort.
    Cette étude au scalpel pleine de délicatesse et à la fois de rudesse, est étonnamment juste et dérangeante telle une peinture sans concession de la jeunesse espagnole réduite à demeurer chez les parents faute de véritable avenir...
    La fin, très sombre alors qu'on attendait un soupçon de légèreté noircit encore ce tableau édifiant et inquiétant !
    Un cinéma presque documentaire, incisif et cru, à découvrir...
    Daniel C.
    Daniel C.

    147 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 décembre 2014
    Ah, elle est belle la jeunesse! C'est vrai qu'ils sont beaux tous les deux, mais la société dans laquelle ils vivent et se débattent, le système actuel, où l'exhibition de rapports sexuels constitue une activité lucrative banalisée, alors que le scandale de l'absence d'emplois et du nombre exponentiel de chômeurs en parallèle de l'accroissement des richesses de quelques-uns ne conduit qu'à une progressive habituation. Lorsque l'enfant paraît, il devient urgent de travailler et travailler, cela veut dire accepter d'être exploité, sous payé au risque sinon d'être perçu comme un fainéant. Ce film est déprimant, même si ce qu'il dépeint est juste -au sens de la justesse, pas de la justice! Curieusement, les pères sont absents, partis ou inexistants. Qu'est-ce qu'un père ? Pour Carlos, le jeune père du film, de son propre père à lui, rien n'en est dit.
    velocio
    velocio

    1 311 abonnés 3 140 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 décembre 2014
    A 44 ans, le réalisateur espagnol Jaime Rosales est actuellement un des réalisateurs espagnols les plus importants. Même s'il est loin d'avoir atteint en France la notoriété de son compatriote Almodovar, 4 de ses 5 longs métrages ont été choisis pour figurer dans une des sélections du Festival de Cannes. C'était le cas, en particulier, il y a six ans, pour son deuxième long métrage, "La Soledad", un film exceptionnel qui avait trusté les Goya cette année là … et n’avait réuni que 30 000 spectateurs dans notre beau pays ! Cette année, son dernier film, "La belle jeunesse", figurait dans la sélection Un Certain regard et y a obtenu un prix spécial décerné par le jury œcuménique. Dans ce film, c'est un état des lieux de la société espagnole actuelle que Jaime Rosales a voulu faire et ce, en s'intéressant surtout à la partie de la population espagnole qui souffre le plus de la crise économique, la jeunesse. Comme d'habitude, les partis pris de Jaime Rosales en matière de réalisation pourront surprendre les spectateurs : en effet, il n'hésite jamais à aller à l’essentiel avec une réalisation très sèche, sans afféterie inutile, avec des cadrages toujours millimétrés, des dialogues qui sonnent vrai et l’absence de musique d’accompagnement. En quelque sorte, tout le contraire d'un Pedro Almodovar ou d'un Xavier Dolan ! On compare souvent Jaime Rosales à Michael Haneke. Ce n'est pas totalement injustifié même s'il y a aussi chez lui une parenté avec Bresson et Ozu. En tout cas, film après film, il est devenu un des réalisateurs les plus importants de notre époque et son dernier film prouve, s'il en était besoin, qu'on peut exceller à la fois dans le fond et dans la forme.
    cyclo86
    cyclo86

    15 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juillet 2014
    Encore un film que j'ai vu en avant-première à La Rochelle Et qui a fait sensation aussi à sa manière, en proposant une vision amère et tragique de la condition des jeunes Espagnols d'aujourd'hui. Le jeune homme est réduit à accepter de travailler pour 10 euros par jour dans un boulot de "merde" ou à glander. La jeune fille, enceinte, refuse d'avorter, et trouve peut-être dans son bébé un espoir. Mais il lui faudra partir en Allemagne pour trouver du boulot : participer à un casting porno, comme en Espagne ?
    Aucune issue ne semble possible. Un film à ne pas voir, si on n'a pas le morale, à moins de se dire comme moi, "Diable, j'ai une sacrée belle vie, à côté d'eux !"
    Captain fantastic
    Captain fantastic

    26 abonnés 285 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 avril 2015
    Film très réaliste sur la jeunesse espagnole en pleine crise économique !! Le début est plutôt pas mal mais au bout d'un moment on finit par s'ennuyer quand même faute de rythme !! C'est vrai que c'est lent, très lent... Dommage le sujet était intéressant mais là c'est un peu trop documentaire pour être palpitant !
    CeeSnipes
    CeeSnipes

    285 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 septembre 2014
    Jaime Rosales est un réalisateur important de l’Espagne. Ses films sont connus pour être très exigeants artistiquement. Il a donc décidé de faire Hermosa Juventud pour être plus en phase avec le public d’aujourd’hui, selon lui.

    Si l’on peut regretter clairement cette phrase qui se présente comme une forme de dénigrement d’un public qui ne veut pas assister à des films-métaphore mais à des choses bien plus simples (impossible de leur en vouloir), il en reste que Jaime Rosales avait l’air de s’être fait violence pour offrir au public un film simple. Hermosa Juventud est extrêmement simple, c’est le moins qu’on puisse dire. Il n’y a pas un rebondissement qui n’est pas prévisible, pas un plan qui soit réellement game-changing, pas une idée de mise en scène qui ne soit correcte et pas un acteur qui ne livre une performance acceptable. Hermosa Juventud est une immense catastrophe de la part d’un réalisateur qui pensa un jour que faire des séquences de quinze minutes en filmant un portable pour montrer le temps qui passe soit une bonne idée. Bien évidemment, c’en est une mauvaise et à l’image des longs plans sans qu’il ne se passe rien, que ce soit dans l’action ou dans l’émotion procurée par les personnages agaçants et déprimants, Hermosa Juventud est un film profondément ennuyeux qu’on oubliera dès la sortie de la salle. Les acteurs sont catastrophiques, l’histoire ne présente aucun intérêt tant les personnages sont antipathiques et le thème du film porno comme sauveteur puis tueur d’une relation amoureuse est à peine effleuré. Comment défendre une telle entreprise misanthrope ?

    Hermosa Juventud, de son titre jusqu’à son final lamentable, est un film aussi répréhensible que profondément ennuyeux et idiot. C’est dommage car le sujet était intéressant.
    Juan L.
    Juan L.

    12 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2014
    C'est un film d'horreur sur la lente dilapidation de la jeunesse espagnole par le truchement d'une économie dégradée. spoiler: Rien ne laisse présager des bonnes choses à venir notamment la fin qui n'est que la suite d'un probable effondrement.
    Il y a des magnifiques plans des deux comédiens principales et des vues mornes du Madrid banlieusard dont une seule vue du centre ville (tout de même) d'une lointaine et inatteignable Puerta de Alcala qui apparaît comme un énorme tombeau blanc et indifférent. spoiler: . L'histoire est bien ficelée et le spectateur a du mal (pour une fois) à imaginer d'autre issues pour les vies des personnages. Les scènes avec les smartphones non seulement accentuent l'aspect contemporain de l'histoire, mais rappellent les débuts du cinéma, des images défilant les unes après les autres dans un mutisme qu'ici est synonyme de manque.
    En tout, un beau film et très intéressant du point de vue anthropologique dont le titre parfaitement choisi, renvoi l'image de cette belle jeunesse à son un miroir brisé.
    norman06
    norman06

    347 abonnés 1 667 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 janvier 2015
    Attachante chronique intimiste. Le cinéaste utilise avec bonheur les nouvelles technologies de la communication pour rythmer son montage, avec de jolies ellipses. Les deux jeunes acteurs sont des révélations. Une réussite !
    Nelly M.
    Nelly M.

    96 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 avril 2015
    Le titre à lui seul résume les dégâts sur les mentalités et davantage encore les obstacles pour une partie de la jeunesse face à la régression économique européenne voulue par l'ordre mondial des affaires. Est décrite la dérive vers les boulots vertigineux gommés par une énergie à toute épreuve, est pointée la question de savoir s'il est préférable d'avorter ou de garder un enfant quand les codes sociaux et familiaux créent l'inégalité du couple, que la jeune fille devient femme tandis que le jeune homme reste un petit garçon qui joue tant qu'il a gîte et couvert d'assurés. Quel bénéfice à vivre entre deux pays dans des situations acrobatiques, avec les parents comme béquille tant qu'ils sont là et que l'outil technologique permet de croire à une vraie famille chaque soir où qu'on soit. Au spectateur ensuite de déduire l'avenir d'enfants nés d'un pareil renversement de valeurs et d'une société construite sur des sables mouvants.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 décembre 2014
    Ce drame Espagnol sonne assez juste en évoquant les difficultés rencontrées par un jeune ménage qui va voir sa vie quelque peu bouleversée avec l'arrivée d'un enfant.
    Suffisamment de péripéties pour distraire le spectateur mais pas assez pour laisser une place indélébile dans la mémoire de ce dernier.
    FNCK
    FNCK

    14 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2014
    Un film sur la crise économique ? Ça n'est pas que ça. C'est un film sur deux jeunes êtres qui s'aiment et qui rêvent ensemble ; des rêves contrariés par leur précarité (pas de job fixe, pas d'argent, des espoirs qui s'envolent sur fond de crise économique).
    Ce film est terriblement réaliste quant à l'environnement qui est dépeint et terriblement beau quant aux relations humaines entre les différents personnages.
    A voir, vraiment.
    Blog Be French
    Blog Be French

    40 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mai 2014
    Malgré son regard lucide sur cette jeunesse européenne qui court après son avenir, Hermosa Juventud reste un film quelconque, sans réel travail scénaristique ni approfondissement des personnages. On retiendra un film ancré dans son époque mais qui ne parvient tout simplement pas à nous stimuler, à la limite de la ligne de flottaison.

    Retrouvez l'ensemble de cette critique sur Be French !
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    53 abonnés 1 157 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 juillet 2016
    Le début du film m’a inquiété, avec raison, une jeune femme est aux toilettes et réalise un test urinaire de grossesse. Une situation vue des dizaines de fois mais mal filmée : mauvais cadrage, plans surnuméraires et, pour faire moderne et « geek », des images de qualité médiocre issues de conversation via Skype ainsi que des échanges de photos par téléphones portables ! Sans intérêt mais a, quand même, eu le prix du jury œcuménique, mention spéciale au festival de Cannes en 2014 !  .
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