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    Les Anarchistes
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    Matthias T.
    Matthias T.

    47 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mai 2016
    Un film d'époque transcendé par une approche très moderne, une image bleutée magnifique, un casting excellent, un scénario et des dialogues intelligents et percutants. Une très belle réussite !
    Raphaël O
    Raphaël O

    150 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 avril 2016
    Ce drame sur les anarchistes de la fin du XIXe siècle est reconstitué avec soin et interprété par une distribution convaincante, et même si le récit est intéressant et ambitieux, il manque de souffle et n'apprend finalement rien au spectateur sur la fameuse organisation. Pas mal mais dans l'ensemble trop superficiel.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 406 abonnés 4 254 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 avril 2016
    Courant de philosophie politique, l’anarchisme est un ensemble de théories et de pratiques anti-autoritaires d’égalité développé depuis le dix-neuvième siècle. Ce long-métrage d’Elie Wajeman raconte l’histoire d’un brigadier qui infiltre un groupe d’anarchistes dans le Paris de 1899. En livrant chaque jour des rapports de police à son supérieur, il comprend en parallèle les ambitions de ces idéalistes. Sans s’attarder véritablement sur leurs convictions, le cinéaste préfère montrer les sentiments qui s’instaurent entre les personnages de Tahar Rahim et Adèle Exarchopoulos. Si la reconstitution historique est tout à fait honorable, on est alors déçu du manque de fond engendré par l’amourette. Présenté en ouverture de la Semaine de la Critique à Cannes, Les Anarchistes est un film de passion mais qui désintéresse à cause de choix trop excentré de ce à quoi on s’attendait.
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    Patricemarie
    Patricemarie

    43 abonnés 1 280 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 avril 2016
    Pour ceux qui comptent en apprendre un peu sur cette philosophie politique, dommage car ce film est tout sauf historique, il ne raconte rien du tout sur les anarchistes, l'auteur aurait aussi bien pu choisir un gang de cambrioleurs d'aujourd'hui pour raconter cette histoire à l'eau de rose d'un petit flic jouant double jeu auprès de ses amis et de sa copine, qui lui ont livré toute leur confiance.
    Benito G
    Benito G

    684 abonnés 3 162 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 mars 2016
    Si le film réussi à nous plonger joliment dans les milieux anarchistes de la fin du 19ème siècle, le scénario échoue à nous embarquer dans leurs aventures : pourtant l'angle de l'infiltration (qui rappelle l'idée de base de Made in France) permettait de se démarquer de la simple chronique. Mais encore aurait-il fallut se démarquer du genre "Infiltration movie" dont les étapes sont toutes respectées à la lettre, au grand dam du spectateur, espérant plus d'originalité et de passion. La mise en confiance du groupe vis à vis du nouveau membre, le chef qui le prend sous son aile, un membre plus dubitatif que les autres, l'histoire d'amour ultra-classique en même temps que la découverte d'une famille de substitution (quelques moments ne servant à rien (le héros du père^^

    , la mise au pied du mur, les doutes et le final où la vérité est mise à nue. Dommage car le sujet est réellement passionnant
    FaRem
    FaRem

    8 887 abonnés 9 666 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 mars 2016
    "Les Anarchistes" est un film qui mêle mission d'infiltration et romance avec en plus une quête identitaire avec le personnage principal qui va se découvrir à travers sa mission et sa nouvelle vie. Le mélange des genres fonctionne plutôt bien pendant une bonne partie du film jusqu'au moment où l'on attend que tout s'emballe enfin, mais c'est un moment qui n'arrive jamais. Pour un film sur les anarchistes, j'ai trouvé ça très léger, il n'est jamais question de leurs actions hormis 2/3 cambriolages à droite à gauche, ça se limite à de nombreux dialogues qui n'en finissent jamais et qui ralentissent vraiment l'histoire. Le film n'est pas vraiment immersif parce que la reproduction est assez limitée, on va dire que le réalisateur fait le minimum avec notamment des costumes plus proches du déguisement. Le casting est bon, Tahar Rahim s'en sort bien par contre j'ai eu un peu plus de mal avec Adèle Exarchopoulos qui n'a pas vraiment le style de l'époque ce qui ramène une nouvelle fois à cette sensation de fausseté. Dans l'ensemble, le film peut se laisser regarder, il n'est pas ennuyeux, mais il est un brin trop classique avec une histoire qui aurait pu être mieux exploitée histoire de faire un meilleur divertissement.
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    67 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    Un film d’époque ambitieux mais superficiel

    La reconstitution que nous propose Elie Wajeman, à l’occasion de son second long-métrage après le polar Alyah en 2012, nous renvoie dans le Paris de la fin du 19ème siècle, à l’époque où les premiers anarchistes étaient les ennemis publics. C’est en utilisant le schéma scénaristique du film d’infiltration que le réalisateur nous fait découvrir les coulisses de ces groupuscules clandestins. L’enjeu du choix entre la mission d’espionnage et la culpabilité de dénoncer des personnages auxquels le héros va s’attacher apparait alors comme le cœur de l’intrigue. Et alors que l’histoire d’amour nait, sans surprise, entre ce policier et une belle idéaliste à la tête du groupe, la dramaturgie semble toute tracée. Mais Wajeman réussit à nous surprendre en ne se focalisant pas sur le dilemme moral de ce policier. Au contraire, l’ambiguïté quant à sa volonté d’aller jusqu’au bout de sa mission reste tenace jusque dans la conclusion. L’interprétation irréprochable de Tahar Rahim aide beaucoup à imposer ce doute relatif autour des motivations réelles de son personnage d’anti-héros, et le doux mélange de brutalité et de sensualité dont fait une nouvelle fois preuve Adèle Exarchopoulos apporte du piquant à la romance qui sert de moteur mélodramatique à ce scénario au déroulé somme toute assez convenu.
    Ricco92
    Ricco92

    231 abonnés 2 159 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 décembre 2015
    Film évoquant un sujet peu traité au cinéma (le mouvement anarchiste français de la fin du XIXème siècle), Les Anarchistes d’Élie Wajeman est un film assez décevant car on ne se sent jamais immergé dans ce milieu. Ainsi, on ne ressent jamais les motivations profondes des personnages : si on comprend que leur engagement vient de leur refus d'une société inégalitaire où le prolétariat vivait dans une grande misère (uniquement car cela est dit dans de nombreux dialogues), on ne comprend pas quel est le déclic qui poussent certains membres (et pas d'autres) à basculer dans le terrorisme, transformant ce mouvement en idéologie tout aussi cruelle que celle qu'il dénonce. De même, il est regrettable que ne soit pas expliqué ce qui différencie l'anarchisme du communisme très actif également à cette époque. En outre, à aucun moment, on ne s'attache réellement aux différents personnages (malgré des acteurs de talents tels que Tahar Rahim ou Adèle Exarchopoulos) et on ne se sent jamais réellement revivre à cette époque. Malgré tout, le fait que le film d’Élie Wajeman apporte un coup de projecteur sur ce sujet peu évoqué dans les médias et dans les cours d'Histoire et qu'il ne le traite pas de façon utopiste (il insiste beaucoup sur la violence du mouvement, ce qui pourrait même faire penser que le cinéaste signe un film anti-anarchiste) justifie le fait de voir cette œuvre.
    Cinemaniakmontreal
    Cinemaniakmontreal

    21 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2015
    Après le surprenant Alyah, présenté à la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes en 2012, le cinéaste français Élie Wajeman dévoile sa deuxième œuvre, Les anarchistes, au public québécois dans le cadre du festival Cinemania. Un film d’époque revisité, élégant et personnel, empruntant aux codes du film d’infiltrés! ♥♥♥½

    À Paris, en 1899, Jean Albertini (Tahar Rahim) , jeune homme pauvre et orphelin, travaille en tant que brigadier de police. Découvert pour son savoir culturel et sa débrouillardise, il reçoit la mission d’infiltrer un groupe d’anarchistes. Engagé dans une usine de clous, le policier rencontre Élisée Mayer (Swann Arlaud) qui, rapidement, le prend sous son aile. Elisée lui fera alors rencontrer les autres membres du clan: Eugène Levèque ( Guillaume Gouix), défiant devant ce nouveau venu, Biscuit (Karim Leklou) , Marie-Louise Chevalier (Sarah Le Picard), qui a hérité d’un grand et somptueux appartement où tous résident, et la fiancée d’Elisée, la jeune Judith Lorillard (Adèle Exarchopulos). Or, Jean peine à voiler son attrait pour cette dernière. Alors qu’une relation de plus en plus intime se noue entre eux, et que le groupe se prépare à commettre des actions violentes, le brigadier infiltré est enfoncé dans un cruel dilemme: comment poursuivre sa mission, sans trahir sa nouvelle famille adoptive?

    Quand le film d’infiltrés croise le film d’époque

    Présenté cette année à la Semaine de la critique au Festival de Cannes, le cinéaste français Élie Wajeman offre avec ce deuxième long métrage, un drame historique dont l’histoire se déroule à Paris à la fin du XIX ème siècle. Plusieurs amateurs seront ravis de retrouver deux révélations cannoises — Tahar Rahim (Un prophète) et Adèle Exarchopoulos (La Vie d’Adèle) — aux prises avec le célèbre fief anarchiste très en vogue à cette époque. Une occasion pour le réalisateur de s’intéresser à nouveau aux conflits psychologiques d’un héros flirtant avec l’illégalité.

    Malgré ce genre historique maintes fois représenté au septième art, Wajeman parvient, en intégrant habilement un récit d’infiltrés et par une mise en scène maîtrisée, portée par une caméra à l’épaule vive et avec une abondance de plans rapprochés, à composer un film émouvant qui ne cesse de bouleverser les conventions. L’usage inusité que le cinéaste fait de la musique anglophone procède de la même audace. Si bien que cette approche énergique et sensuelle dynamise une narration bien découplée, qui maintient une belle harmonie entre l’aspect sentimental et le contexte politique. Cependant, certains dialogues semblent par moments trop rigides, malgré leur intelligence flagrante, et les images d’une délicatesse azurée assombrissent l’optique du spectateur. Néanmoins, Les anarchistes arrive à conjurer avec ardeur une certaine pensée de la liberté, de l’idéalisme et de l’utopie. Partageant une belle complicité à l’écran, Tahar Rahim et Adèle Exarchopoulos rendent attachant et poignant ce couple issu de sectes opposées. Devant eux, le trio Swann Arlaud, Guillaume Gouix et Karim Leklou font également preuve de hardiesse et de spontanéité dans leur jeu.

    S’il y a un surnom à attribuer à ce réalisateur montant, ça serait assurément le James Gray (The immigrant) du cinéma français, notamment grâce à ses sujets passionnants et très cinématographiques.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 décembre 2015
    Porté par deux étoiles montantes du cinéma français, Les Anarchistes offre une vision littéraire, poétique sur une formation politique, sans l'être, qui se bat pour ses positions en bande. Une vraie bonne surprise, avec à noter une BO d'enfer! Pour voir cette critique dans son intégralité, consultez Stop ton cinéma!
    ffred
    ffred

    1 746 abonnés 4 028 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 novembre 2015
    Les échos étaient mitigés. J'y suis surtout allé pour le casting. J'aime beaucoup Adèle et Guillaume Gouix, qui sont tous les deux très biens. Tout comme le metteur en scène Cédric Kahn (L'ennui, Les regrets...), ici acteur. Swann Arlaud (Ni le ciel ni la terre) et Karim Leklou (Coup de chaud) sont aussi convaincants. Seul bémol dans ce casting, Tahar Rahim, qui depuis ces deux César moyennement mérités, et malgré sa belle gueule, est pour moi un acteur très surestimé. Quant au film lui-même, j'en suis sorti, comme les avis, assez mitigé. Le réalisateur, Elie Wajeman, mélange plusieurs genres -politique, romance, polar, thriller- qui, du coup, restent trop en surface, on ne sait jamais trop sur quel pied danser. Et sa mise en scène n'est pas transcendante. Techniquement, c'est plutôt bien fait, belle reconstitution du Paris de la fin du XIXè siècle. Une belle photo entre le noir et blanc et le sépia, sur une bande-son surprenante avec des titres modernes. Le tout se laisse tout de même regarder sans ennui même si on ne s’attache pas vraiment aux personnages et si, pour le sujet, cela manque tout de même d'un peu de passion et d'épaisseur. Ces Anarchistes ne marqueront donc pas les esprits de cette année cinéma pourtant bien plus intéressante depuis la rentrée...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 24 novembre 2015
    Vous vous attendez à un film politique, mettant en scène les anars du XIXème siècle ? Eh bien pas du tout. Mais alors pas du tout, du tout... A la place, un mélo assez quelconque, qui aurait pu prendre pour cadre n'importe quelle autre époque. Dommage.
    Caine78
    Caine78

    6 861 abonnés 7 399 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 novembre 2015
    Après un début laissant augurer un film assez politique, « Les Anarchistes » s'en éloigne pour nous offrir un thriller en définitive sans grande surprise, mais plutôt séduisant et bien mené. Il faut dire que la lumière est très belle et la reconstitution historique soignée (à défaut d'être grandiose), les différents personnages ayant chacun un rôle à jouer, d'autant qu'ils sont interprétés avec talent (Adèle Exarchopoulos, Swann Arlaud et Guillaume Gouix en tête), le scénario apparaissant crédible et cohérent du début à la fin. Cela manque malheureusement clairement de souffle et d'envolée lyrique pour vraiment nous séduire, mais moi, un bon film français nous retraçant une période méconnue de son Histoire, malgré quelques réserves, je trouve que c'est à saluer : plutôt appréciable.
    Septième Sens
    Septième Sens

    87 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 novembre 2015
    Adèle Exarchopoulos. A lui-seul, ce nom a fait chavirer la planète cinéma il y a deux ans. Depuis La Vie d’Adèle, on attendait la jeune actrice de 21 ans au tournant. Après deux films passés quelque peu inaperçus, elle revient pour camper une anarchiste dans la France de 1899. Face à elle, un autre miracle du cinéma : Tahar Rahim, incarnant un flic infiltré dans ce groupe révolutionnaire.

    Accompagnés d’autres étoiles montantes comme Guillaume Gouix, Karim Leklou ou Swann Arnaud, les deux interprètes n’arrivent pourtant pas à nous immerger dans cette France aux deux visages. Scolaire et convenu, Les Anarchistes déploient des lieux-communs, propres à ce genre cinématographique. L’ambivalence et la culpabilité du héros, se rapprochant des personnes qu’il espionne, constituent le fil rouge du récit. Un brin classique.

    Si cette œuvre dotée d’un propos révolutionnaire sort en 2015, ce n’est pas un hasard. En pleine crise identitaire, la France traverse une époque très complexe. Mais on trouve dans Les Anarchistes un manque d’incarnation gênant. Tous les acteurs ne croient pas en leurs rôles, et cette période ne fait qu’ajouter une distanciation vis-à-vis du public. Légèrement paresseuse, la narration se voulant intimiste n’insuffle à aucun moment le souffle subversif qui devrait habiter ces protagonistes, hésitants et peu approfondis. Comme si, dès le départ, ces derniers savaient qu’ils se battaient pour une cause perdue…
    cylon86
    cylon86

    2 570 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2015
    Ambitieux, Elie Wajeman entreprend de nous plonger dans le milieu anarchiste parisien de la fin du XIXème siècle. Pour cela, il aborde son récit de façon policière et c'est à travers les yeux du brigadier Jean Albertini s'infiltrant dans une bande d'anarchistes que nous découvrons ce monde. Mais loin d'être un pur polar (même s'il contient les ingrédients du genre, le tout dans une époque passionnante magnifiquement reconstituée), le film est aussi la description d'un monde attirant et de personnes chaleureuses accueillant l'orphelin Jean parmi elles. Si l'on n'évite pas la romance incontournable du policier avec la femme du chef, "Les Anarchistes" tente tout de même d'imposer un point de vue inédit sur son époque, comme pour mieux refléter la nôtre. C'est parfois beau, poétique même mais l'ensemble traîne tout de même un peu en longueurs, manquant de tension et restant figé dans la beauté de sa photographie. Entourant le décidément très bon Tahar Rahim, il y a cependant une bonne galerie de seconds rôles, tous des gueules du cinéma français qui montent et qui prouvent leur talent.
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