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BeatJunky
156 abonnés
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3,0
Publiée le 2 octobre 2016
Le sujet était original et intéressant car peu de films autour des anarchistes et en effet, c'est intéressant ! Cette histoire d'infiltration est captivante, on rentre d'entrée dans le vif du sujet avec Tahar Rahim qui se voit confier cette mission par son supérieur C.Kahn. Il gagne rapidement la confiance des rebelles qui sont rapidement présentés... Et tombe rapidement amoureux de l'une d'entre eux A.Exarchoupos avant que son supérieur ne lui demande des résultats...rapidement! Et voilà, c'est déjà fini !!! Et oui, le gros problème de ce film c'est qu'il va trop vite !!! On a pas le temps de cerner les personnages et encore moins de s'y attacher! Elie Wajeman ne prend pas assez le temps de poser le contexte et les enjeux politiques et sociaux de l'époque, du coup je n'ai pas réussi à bien accrocher à cette histoire qui pourtant m'intéressait beaucoup. Attention, C'est loin d être un mauvais film mais c'est juste que j'en attendais beaucoup plus à tous les niveaux: Rythme, Intensité, émotion... Seule L' interprétation aura été à la hauteur de mes attentes: TRahim et A.Exac sont, comme d' habitude, impeccables.
Le film est assez moyen d'ensemble. Désagréable sensation que le film cherche à passer la vitesse supérieure et basculer du bon côté mais il n'y arrive pas. Ce n'est pas la faute des acteurs, plutôt la mise en scène qui n'est pas assez bien assuré. Dommage au final.
L'idée d'infiltration dans un groupe d'anarchistes par un gendarme n'est pas mauvaise, seulement le film manque de rythme pour soutenir davantage l'attention. Et puis, c'est curieux que ce groupe politique ne cherche pas à attirer de nouveaux membres. Il est dépeint comme une bande de voleurs qui s'attaque aux bijoux des bourgeois. Quant à ses ambitions sur la société qu'il cherche à créer, rien n'est dit.
à côté du déjà très expérimenté Tahar Rahim, on retrouve donc Adèle Exarchopoulos, Swann Arlaud, Guillaume Gouix ou encore Karim Leklou. Un drame/thriller qui sans enthousiasmer offre une heure quarante d’une histoire intéressante et d’un rappel historique bienvenu. À voir.
Il y a le sujet, il y a le casting (avec cette nouvelle génération d'acteurs français compétents, premiers et seconds rôles compris), mais le résultat final ne sera peut-être pas aussi emballant que ce que l'on espérait. "Les anarchistes" oubliera de surprendre le spectateur et le laissera partir au terme de ses 1h40 sans le moindre souvenir en tête. Pour un film sur des anarchistes, il sera dommage de constater que ça manque de force et de prise de risque Trop plat pour convaincre réellement !
je suis très mitigé sur ce film, qui pour moi sonne faux. On n'est pas dans un film politique comme le laisse le présumer le titre, mais plutôt dans un film policier sous fond de romance. J'ai bien aimé par contre le parti pris de voir cette époque à travers une infiltration d'un jeune brigadier dans un groupe activiste. Le suspens de savoir s'il va être découvert est bien gardé également et c'est cela qui fait vivre le film et qui accroche le spectateur. Bravo à l'interprétation de Tahar RAHIM qui est toujours excellent dans n'importe quel rôle, c'est vraiment un grand acteur. Par contre Adèle EXARCHOPOULOS me saoule un peu, j'ai un problème également avec sa diction. Bravo également aux autres acteurs contemporains : GUILLAUME GOUIX, SWANN ARLAUD avec un jeu intéressant, et KARIM LEKLOU que l'on voit de plus en plus. Par contre le choix des musiques m'a gêné pas en adéquation avec l'époque. Un film qui ne laissera pas de grands souvenirs cinématographiques.
Ce film ambitieux manque terriblement de moyens. Ca se sent à chaque instant. A l'exception du passage dans l'usine, au début, qui laissait espérer beaucoup mieux, tout est tourné en studio. Le réalisateur n'est parvenu à pallier à cette insuffisante criante ni par un scénario habile, ni par une mise en scène brillante. Malgré la présence de l'excellent Tahar Rahim, le résultat est d'autant plus médiocre que cette histoire comporte des longueurs, des répétitions et des incohérences assez grossières. Le choix d'une partie de la bande musicale plus ou moins rock est incompréhensible et indéfendable, d'autant qu'une autre partie est classique. Sur le plan politico-idéologique, il est dommage que l'univers anarchiste soit limité à ces émules déjantés de la bande à Bonnot. Le drapeau noir de l'anarchie méritait mieux.
Tout le problème du cinema francais, intellectuel, intimiste, à. fleur de peau. Le scénario est excellent et il y avait une vraie histoire d'aventure révolutionnaire. Las, la mollesse de la mise en scène, des plans fixes interminables, gâchent le jeu des comédiens, et la reconstitution historique. En quel dommage ! Enfin un détail faudra nous expliquer le choix musical du générique de début et de fin.
Pour ceux qui comptent en apprendre un peu sur cette philosophie politique, dommage car ce film est tout sauf historique, il ne raconte rien du tout sur les anarchistes, l'auteur aurait aussi bien pu choisir un gang de cambrioleurs d'aujourd'hui pour raconter cette histoire à l'eau de rose d'un petit flic jouant double jeu auprès de ses amis et de sa copine, qui lui ont livré toute leur confiance.
J'ai bien aimé ce film de Elie Wajeman, ca montre un mouvement anarchiste ainsi que ce qu'ils ont fait en France. Tahar Rami associé à Adèle Exarchopoulos, on est sur un casting incroyable avec des roles fort et super interessant. ils sont juste et bien joué. Mention spécial pour Tahar Rahim ! j'ai mis la note de 3,5/5
Grand titre pour un film à petit budget et qui n'a pas les moyens de ses ambitions, notamment par trop de prises de vue en intérieur, et peu dans les rues du XIXème siècle. L'histoire, les dialogues ou l'interprétation ne compensent pas ce sentiment d'un film sans prestance : on ne croit pas en l'histoire d'amour des deux personnages principaux (trop subite), ni à l'infiltration du "héros" dans le milieu anarchiste. Seul le dénouement, à savoir quel camp il choisira et comment finira le groupe, nous maintient vraiment en haleine pour tenir jusqu'au bout.
Très bon film historique. En tout cas, très vraisemblable. Rendant bien l'ambiance de l'anarchisme révolutionnaire de la fin du XIXème siècle. Et toute l'angoisse schizophrénique d'un infiltré. On ne peut qu'admirer le courage de ceux qui se retrouvent dans cette situation avec des terroristes islamistes aujourd'hui.
Courant de philosophie politique, l’anarchisme est un ensemble de théories et de pratiques anti-autoritaires d’égalité développé depuis le dix-neuvième siècle. Ce long-métrage d’Elie Wajeman raconte l’histoire d’un brigadier qui infiltre un groupe d’anarchistes dans le Paris de 1899. En livrant chaque jour des rapports de police à son supérieur, il comprend en parallèle les ambitions de ces idéalistes. Sans s’attarder véritablement sur leurs convictions, le cinéaste préfère montrer les sentiments qui s’instaurent entre les personnages de Tahar Rahim et Adèle Exarchopoulos. Si la reconstitution historique est tout à fait honorable, on est alors déçu du manque de fond engendré par l’amourette. Présenté en ouverture de la Semaine de la Critique à Cannes, Les Anarchistes est un film de passion mais qui désintéresse à cause de choix trop excentré de ce à quoi on s’attendait. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
« Les Anarchistes » a de nombreuses qualités formelles: reconstitution d’époque soignée sans grandiloquence, lumière bleutée quoique un peu étouffante, belles interprétations collégiales, histoire méconnue. Le film dans les mains de E.Wajeman en ressort très propre, très maîtrisé, mais malheureusement trop soigné pour emporter une totale adhésion. Il manque une empathie envers ces personnages, qui prônent l’anarchisme sans grande révolution. Comme il en est d’ailleurs précisé dans une scène très explicite, ces « Anarchistes » hésitent entre débats idéaux et actions efficaces, et nous entre contemplation lassante ou intérêt sporadique. Le film se réhausse à la fin, quand le groupe commence à agir, et quand le scénario ne sacrifie pas le personnage de T.Rahim à une facilité tant attendue. Trop beau film bien ordonné, « Les Anarchistes » sème trop peu de chaos dans notre esprit pour susciter un quelconque trouble.