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    Léviathan
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    176 critiques spectateurs

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    fresh-BUZZ
    fresh-BUZZ

    37 abonnés 712 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 janvier 2015
    En dressant un portrait dès plus réaliste, Zviaguintsev se montre très humain malgré la douleur qu’il vient ici capter avec troublante ironie. Léviathan est à la fois effrayant, mais aussi magnifique d’amour, quand les grands détruisent les petits par l’interaction des moyens, le film n’est qu’une histoire de cycle, le cycle d’un monde perdue dans le vice. Le réalisateur s’attaque à son pays dans un portrait vibrant qui durant 2H13 à donner à voir du très grand cinéma, mais aussi une critique immense. Citizen Kane de Orson Welles n’est jamais loin, mais là où Welles joué sur le mystère et sur le paraître, Andreï Zviaguintsev joue sur la symbolique constante pour mieux dénoncer les maux d’un pays prêt à imploser. Léviathan est immense.
    La suite de cette critique dans le lien ci-dessous... *FreshBuzzCinéma*
    Jorik V
    Jorik V

    1 269 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 octobre 2014
    Les plans sur la nature sauvage encore vierge et endormie qui ouvrent et ferment le film sont d’une beauté à couper le souffle, comme pour trancher avec l’horreur de la tragédie humaine qui va suivre. Le Leviathan est un animal mythologique en rapport avec la fin du monde. Ici, c’est plutôt de la fin d’un monde qu’il s’agit, celui d’un homme qui va tout perdre, celui de tout un pan de la société russe qui n’a plus aucune valeur. Le cinéaste russe Andreï Zviaguintsev est certainement l’un des plus prometteurs en son pays après les succès d’estime et publics de « Le Retour » et « Elena ». Il revient ici avec ce film présenté en sélection officielle cannoise mais reparti bredouille alors qu’il présente beaucoup de similitudes avec la Palme d’Or turque « Winter Sleep ». C’est une analyse de la condition humaine et de ses travers mais en beaucoup moins poseur et surtout moins long, quoiqu’un bon quart d’heure en moins n’aurait en aucun cas lésé le film et, au contraire, l’aurait rendu plus accessible. Encore une fois il filme magnifiquement la nature et la campagne de la Russie du Nord, enlaidie par les blocs de bétons des habitations. Mais c’est surtout une virulente critique des piliers d’une société russe en déclin. Décadence et déchéance des institutions avec la justice et la police en tête de liste, alcoolisme (qui doit au film quelques scènes particulièrement drôles) et, lors d’une séquence finale sidérante en forme de rebondissement, toute puissance des instances religieuses corrompues, tout y passe mais de manière très subtile. Du grand et beau cinéma même si pas toujours accessible.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 octobre 2014
    Tout en haut du globe, entre Norvège et Russie, la mer de Barents. Les rivages du minuscule village de pêcheurs, ou Kolia tient un garage, sont jonchés de squelettes de baleines et d’épaves de bateaux. Il fait sombre et les carcasses se ressemblent. Ce bout du monde a aussi des allures de fin du monde. Ici, tout le monde boit des quantités astronomiques de vodka. Ca doit remplacer le soleil…
    Un jour le maire vient annoncer au garagiste son expropriation pour cause de vague projet immobilier. Les deux hommes titubent, la vie de Kolia bascule. Malgré le renfort de son copain Dmitri, avocat à Moscou, il peine à faire respecter son bon droit. D’autant que l’élu a des méthodes de mafieux et des nervis pour intimider les récalcitrants. De son côté, Dmitri a du mal à résister à la belle Lylia, la seconde femme de Kolia…
    Résister, c’est le cœur de ce film très Russe… et très proche du Québécois « Le Démantèlement ». Résister à la machine administrative, à la police, à la justice et même à l’église ; tous unis par une étrange collusion pour que rien ne bouge. Ici, le Leviathan marin a plusieurs têtes… La parabole est belle. Combat des justes contre les puissants, de la morale contre la corruption, de la noblesse de l’âme slave contre la décadence d’un état corrompu.
    Une parabole qu’Andreï Zviaguinstev traite avec une grande maitrise formelle et un pur classicisme, parfois un peu emphatique. Mais sa mise en scène est magistrale avec quelques scènes magnifiquement traitées (premier face à face avec le maire, séance de tir et de beuverie au bord de l’eau, rencontre de Lylia et Dmitri…) Malgré l’aridité de l’environnement, son film est aussi un somptueux hommage à la nature sur laquelle le soleil ne se lève pas.
    lionelb30
    lionelb30

    436 abonnés 2 592 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 octobre 2014
    Des acteurs impeccable mais une histoire longue et pas vraiment drole...mais difficile de savoir si la realite russe correspond au film ou pas.
    Jack K.
    Jack K.

    13 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2014
    Très beau film, bien posé, intelligent, sobre et touchant. Il ne se contente pas de nous confirmer que la Russie est le pays de la corruption, il le fait avec humour et sobriété. Les scènes de nature sont magnifiques, les scènes au tribunal sont glaçantes de vérité et les acteurs, peu connus en France, sont magistraux (mon préféré est le maire corrompu et l'admirable Elena Liadova dans le rôle de Lilia). Léviathan est un film attachant et instructif. A voir.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    167 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2014
    Excellent film ! Mise en scène exceptionnelle, comédiens parfaits, histoire prenante. Cependant, pourquoi se limiter à un fait divers sans portée universelle quand on est capable de filmer ainsi ?!? N'est-il pas possible en 2014 de retrouver la puissance d'évocation d'un Bergman, d'un Antonioni, d'un Tarkovski ? Nuri Bilge Ceylan s'en est montré capable avec "Il était une fois en Anatolie" et Marco Bellochio avec "Vincere". Ici, le propos manque de souffle pour atteindre le chef-d’œuvre. Dommage !
    btravis1
    btravis1

    108 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2014
    Très bon film, qui à partir d'un conflit entre deux hommes, aborde tous les thèmes de la vie. Le réalisateur nous brosse aussi un portrait actuel de la russie, où le pouvoir, quel qu'il soit, impose sa loi avec un mépris total. Très bonne photographie, bons acteurs et film très prenant jusqu'au plan final.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 janvier 2015
    Dostoïevskien!! Que ce film ait été réalisé par un autre qu'un Russe: impensable. Et que le film d'Andreï Zviaguintsev ait été présenté à Cannes montre que la corruption en Russie peut être regardée en face.... Ca aurait fait une belle palme classique d'ailleurs, comme du temps où on privilégiait les films forts aux films mode.

    Cette fenêtre sur la vie russe. Terrible. Ca se passe au Nord, au bord de la mer de Barents, dans un paysage de collines pelées et désolées, de fjords sauvages, un paysage d'une tristesse absolue, et pourtant, il s'en serait fallu d'un rien -déjà, faire sauter ces immeubles lépreux, plantés n'importe comment; débarrasser la côte de ces carcasses de bateaux pourrissantes..... pour que le même paysage soit splendide.....Il y a même un squelette de baleine, depuis quand?

    Kolia (Alexeï Serebriakov) est mécanicien et vit dans une maison qu'il a construite lui même avec sa femme, plus jeune que lui, Lilia (Elena Liadova) et son fils Pacha (Alexeï Rozine) qui n'aime guère sa belle mère; mais voilà, l'emplacement de sa maison est convoité par le potentat local, Vadim Cheleviat (Roman Madianov), un gros porc ivrogne qui ne se déplace qu'avec ses gardes du corps, violences et intimidations en tous genre. Tout le monde est aux ordres: le juge local lui donne raison et accorde à Kolia une indemnisation dérisoire, le quart de la valeur de son bien. Kolia fait alors appel à un vieil ami de régiment, Dmitri (Vladimir Vdovitchankov), un avocat, et de Moscou s'il vous plait. C'est le début du film, la toile est prête -et dès le début, vous sentez que cela ne se peut terminer qu'en drame. Le drame viendra -pas tout à fait de la façon dont on l'attend, ce qui est d'ailleurs une des qualités du film, qu'on craignait trop prévisible (il a eu à Cannes un prix du scénario mérité, même s'il méritait bien mieux).

    Ivrognes: ils le sont tous, tout aussi bien Kolia que ses amis, les deux flics locaux (imparable: le responsable de la police de la route ne risque pas de se faire interpeller en état d'ivresse). Vodka, deux bouteilles par jour, on boit pour se réchauffer, se mettre gai, on boit pour oublier quand on a le cafard. Il y a des moments très drôles aussi. Le pique nique /partie de tir avec les deux flics et leurs familles. Comme cibles, Roma a emmené les portraits officiels de tous ceux qui, de Lénine à Gorbatchev, ont gouverné la Russie. Pour les derniers, on n'a pas assez de recul pour juger, dit-il.... Film magistral, tragique, dont les images vous restent dans la tête.

    A voir absolument.
    nikolazh
    nikolazh

    60 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 octobre 2014
    Le Léviathan, c'est le monstre du chaos primitif, bête colossale contre laquelle on ne peut rien. Le film raconte l'histoire d'un homme sans histoire dans la Russie d'aujourd'hui, qui va se retrouver confronter à ce monstre matérialisé par l'Etat : ces hommes et femmes corrompus disposant d'un peu de pouvoir et écrasant tous leurs opposants, avec des méthodes de mafieux, outrepassant les lois sans crainte puisqu'ils en sont les représentants. Le scénario, construit comme une montée en puissance, un combat perdu d'avance contre ce monstre qui refermera sa gueule sur ses victimes, est sans concession pour le pays, pourri de l'intérieur, en pleine déliquescence sous des apparences de richesses extérieure (et rien que pour ca le film est surprenant, la Russie n'étant pas spécialement reconnue pour être une terre de liberté d'expression surtout quand cette liberté est de critiquer le pays!). L'histoire est donc construite avec beaucoup de finesse, à contre pied des agissements des personnages qui tous attaquent frontalement, et la fin, noire au possible, glaçante. Et pourtant, malgré cette finesse d'écriture et cette volonté de mêler petites histoires et dénonciation de la corruption, on s'ennuie. La faute à des scènes qui tirent en longueur, à d'autres qui sont inutiles (le tout début du film en est un parfait exemple)... des scène qui s’enchaînent pour installer une atmosphère au détriment du rythme de l'ensemble. LEVIATHAN fait parti de ces films auxquels on ne peut s’empêcher de trouver de nombreuses qualités et de finesses, mais qui ennuient plus qu'ils ne passionnent (contrairement à LE RETOUR et LE BANNISSEMENT, plus intimistes mais aussi plus touchants).
    pierre72
    pierre72

    137 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 septembre 2014
    Ce film coproduit par le ministère de la culture russe (dixit le générique) laisse comme un goût amer au spectateur. Oui, la Russie, ici le fin fond, loin, au Nord, puisque l'action se situe sur les bords de la mer de Barents, la Russie donc, c'est bien ce que l'on imagine, de la vodka pour réchauffer le corps, les âmes mais surtout pour oublier la corruption, une vie sinistre sans issue, une société au bord du gouffre comme l'évoque le titre.
    Dans des paysages à la beauté âpre, un couple se bat contre l'expropriation de leur maison placée sur un endroit convoité par un maire mafieux qui projette une opération immobilière fort juteuse. Kolya, l'homme, fait venir de Moscou un ami juriste pour l'aider...
    La première partie du film va nous conduire dans les arcanes de l'administration russe qui n'a rien perdu de son opacité. De longues scènes de confrontations avec les différents membres des autorités locales vont nous brosser un portrait sec et cinglant de l'état de déréliction de cet immense pays.
    Puis le film va basculer petit à petit vers les humains, qui eux aussi vont être pris dans les mailles d'un filet construit de leurs propres failles, rendant ainsi le propos encore plus convaincant.
    Un peu lourdement suggestif parfois (oui, on a compris, toutes ces épaves de bateaux pourrissantes, ce squelette de baleine gisant sur la plage, c'est la Russie d'aujourd'hui), un peu lent aussi et contemplatif, le film peu paraître un peu longuet. Parfois aussi on se dit que ces litres de vodka ingurgités par les personnages, cela fait cliché. Et que dire de ce pique nique qui ne ressemble en rien à un déjeuner sur l'herbe bien français, puisque se déroulant dans un endroit aussi sinistre que venteux et dont l'activité principale, en plus d'écluser l'alcool local, est de dégommer des bouteilles à la carabine ou à la kalashnikov ? Cependant, on finit par s'attacher à ces hommes et femmes et à leurs différents combats, peut être grâce à l'humour très noir disséminé çà et là mais surtout à la mise en scène ample, caressant autant une nature froide mais magnifiée que les personnages qui s'acheminent vers un désespoir inéluctable.
    Un peu plus sur le blog
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 septembre 2014
    Un grand film récompensé à Cannes (meilleur scénario), en course pour les Oscars, et qui nous rappelle ce que fut un temps le cinéma de la perestroïka. Depuis Gorbatchev, le pays est revenu à une « normalité » historique, laissant malgré tout son cinéma raconter la vie au pays, telle qu’elle doit être. Ici, un homme confronté à la magouille administrative, au service des apparatchiks locaux. L’affaire n’est malheureusement pas nouvelle mais Andrei Zvyagintsev, déjà auteur d'un grand film, "Elena" insuffle à sa mise en scène une dynamique qui du bien et du mal révèle toutes les aspérités pour mieux cerner le profil d’un pays plus exsangue que l’on pouvait l’imaginer. Les comédiens sont extraordinaires eux aussi dont le « héros », Alexeï Serebriakov et son contraire, le maire de la ville, parfaitement incarné par Roman Madianov. Un don Quichotte soviétique, qui comprend très vite la vacuité de son combat, mais s’acharne à sauver la terre de ses ancêtres. Le cinéaste russe en rapporte les effets les plus visibles avec le sentiment de filmer cette fois pour la postérité. Un bel hommage, parfois drôle, à son héros.
    Pour en savoir plus
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 septembre 2014
    Pas convaincu...assez décevant...des longueurs...le film est intéressant...mais il aurait pu largement durer 1h30...
    Marc-Igal H.
    Marc-Igal H.

    14 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2014
    Superbe film
    Tableau très réaliste des rapports entre l état et le citoyen dans la Russie contemporaine
    ffred
    ffred

    1 696 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 septembre 2014
    De Andrei Zviaguintsev, je n'ai vu qu'Elena et j'avais beaucoup aimé. La rumeur sur celui-ci n'était pas très encourageante. Mais la rumeur a parfois tort. Sans crier au chef d'oeuvre, j'en suis sorti tout de même un peu bousculé. Si Léviathan n'a pas la force du précédent film du réalisateur, il reste parfaitement maitrisé. Une mise en scène puissante. Un scénario bien écrit, réaliste, sombre et quasiment désespéré (Prix du scénario à Cannes cette année). Une émotion sèche. Même s'il ne se déroule finalement pas grand chose, voilà 2h20 qu'on ne sent pas passer et qui donnent à réfléchir. Une vision très noire de la Russie où ne semblent plus régner qu'alcool et corruption. Techniquement, c'est superbe. De magnifiques images de paysages naturels et de désolation de la mer de Barentz. Et des acteurs tous très convaincants. Bref, un bon moment à défaut d'un grand. Mais il faut que je vois Le bannissement et Le retour, les deux premiers films du metteur en scène. Ils sont, parait-il, bien meilleurs.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 064 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 septembre 2014
    Il y a plein de films qui sortent en ce moment et ça va aller en s'accélérant durant le mois d'octobre, qui ont l'air super intéressant, faut faire un choix, difficile de tout voir ! Je ne voulais pas forcément me déplacer pour voir Léviathan car j'ai vu un film de son auteur : Le retour, c'était sympa, mais ça ne m'avait peut-être pas assez marqué pour que j'aille en voir d'autres, mais finalement la beauté des décors extérieurs ont eu raison de mon scepticisme et j'y suis allé.

    En fait on n'a pas là un film à "décors" si j'ose dire, j'avais un peu peur de l'éventuelle facilité qui consisterait à se regarder filmer ces paysages somptueux. En fait le film commence là-dessus, un peu comme minuit à Paris, on balance les cartes postales, qui sont sublimes et après on commence. Et on est immédiatement pris dans cette atmosphère de bout du monde et c'est quelque chose que j'aime beaucoup. On sent qu'on est loin de tout, on voit toujours par une fenêtre la mer à perte de vue... On voit ce sol sur lequel aucune culture ne pousse, ça pose un cadre et ça c'est fabuleux ! Un peu comme Winter Sleep en fait, on arrive dans un univers froid, austère, peut-être hostile mais splendide et je n'attends qu'une chose, de savoir ce qui se trame dans cette petite maison.

    Et les comparaisons avec Winter Sleep ne s'arrêtent pas là puisqu'on a un film qui prend son temps de montrer de longues séquences (même si elle sont beaucoup plus dynamiques chez Ceylan), qui ne va pas montrer juste ce qu'on a besoin de savoir pour comprendre l'intrigue, et ça donne du coeur au film, une consistance, ces personnages existent.

    J'ai suivi donc cette histoire avec intérêt, même si je ne me sentais pas impliqué émotionnellement dedans, il n'y a pas eu de personnage auquel je pouvais m'identifier (contrairement au Ceylan justement pour y revenir encore), cependant à plusieurs reprises le film est réellement tendre dans les petits détails, une caresse sur la main, une brève étreinte... Le film rate aussi un éventuel côté plus mystique avec la religion et la figure du Léviathan, lorsqu'il filme ces côtes avec ces squelettes de baleines, ces vagues qui viennent se briser sur les berges, ouais il se passe un truc, mais j'en attendais beaucoup plus, on sent qu'il a essayé en filigrane de dire des choses mais ça n'aboutit pas réellement, c'est dommage.

    L'actrice qui joue la femme du personnage principal est réellement sublime, on voit dans son visage toute la simple beauté d'une vraie femme et ça par contre c'est touchant et il y a de très belles scènes avec elle, comme la dernière où on la voit. C'est elle qui vient rendre ce qui se passe supportable, elle énerve et apaise les hommes...

    En gros c'est vraiment bien, c'est beau, mais ça aurait mérité d'être plus touchant, peut-être que ça ne me parle pas tant que ça car je ne suis pas issu d'une culture slave, c'est possible... En tous cas j'adorerai vivre dans un tel endroit.
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