Mon compte
    Léviathan
    Note moyenne
    4,0
    1444 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Léviathan ?

    176 critiques spectateurs

    5
    23 critiques
    4
    72 critiques
    3
    46 critiques
    2
    30 critiques
    1
    3 critiques
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Philippe Z.
    Philippe Z.

    5 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2014
    C'est vrai qu'il y a beaucoup à dire et à montrer sur la Russie d'aujourd'hui, Là, c'est bien fait, et ça sonne juste, j'ai presque envie de dire "malheureusement". Bons acteurs, bien dirigés, beau décor du nord de l'Europe qui au delà de la beauté des paysages est bouffé par le gâchis et la pollution. L'histoire, au delà des paysages et au delà des conflits d'intérêts, est une histoire d'amour somme toute assez banale (qu'il est inutile de dévoiler) et c'est ce qui fait la force de ce film, de réussir à le raconter en plus de 2 heures avec tension, passion et émotion. Une belle réussite.
    domit64
    domit64

    50 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 octobre 2014
    Ce terrible regard très froid sur la rudesse de la vie en bord de mer de Barents, malgré la beauté de ses paysages, fait qu'on n'arrive pas à haïr les quelques personnalités de la ville totalement corrompues et prêtes à tout pour arriver à leurs fins ni à éprouver une réelle empathie pour leurs victimes. La vodka coule à flots et provoquent des dialogues qui nous arrachent des sourires voire des rires. On reste spectateurs de cette vie sans espoir ni issue.
    Acteurs et actrices excellents et crédibles. Bravo.
    Pierre T
    Pierre T

    3 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 octobre 2014
    Quand la tragédie personnelle rejoint la tragédie collective... de la Russie
    Chapeau bas.
    Léa H.
    Léa H.

    32 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 octobre 2014
    Certes, l’écrin est magnifique (photo, cadre, décor), mais l’histoire qu’il abrite est tellement verrouillée dans un implacable misérabilisme que la question de la misanthropie se pose clairement pour le cinéaste. Dresser le portait d’un pays gangréné par la corruption et raconter la tragédie d’un homme frappé d’injustice(s) est certes efficace (difficile de ne pas s’apitoyer sur le pauvre héros victime de tout et de ne pas être édifié par l’incurie générale et par les ravages de l’alcoolisme), mais tout cela tourne un peu trop à la posture pour convaincre vraiment. Et ce n’est pas l’allégorie biblique qui vient sauver le film du cynisme. Le mariage de l’extrême misérabilisme du récit et de l’apparat presque clinquant d’une mise en scène classieuse évoque le travers « grand film d’auteur doloriste » qu’adoptent un peu trop facilement nombres de cinéaste talentueux mais englués dans un académisme mortifère (et finalement très complaisant puisqu’ils ciblent un public de festival international en mal de noirceur glacée et altière). Finalement, tout cela manque cruellement de vie !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 octobre 2014
    beau film avec un paysage typique russe ou on voit bien la boisson,par contre il y a des passage un peu vague et la fin bâclé e et c'est dommage
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 octobre 2014
    Puissant, majestueux et solennel, Léviathan ruine méthodiquement l'espoir humain de justice, qu'elle soit humaine ou divine. Un grand film qui préfère poser des questions qu'y répondre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 octobre 2014
    Des personnages frustes qui parlent peu, trop peu, de très beaux paysages, une histoire poignante, un peu trop poignante à mon goût. L'ambiance s'écartèle entre la beauté de la nature et la noirceur de l'histoire, l'élégance triste de l'actrice et la vulgarité du maire ivrogne. Une beau moment de cinéma, mais qui aurait pu être plus subtil.
    schemaman
    schemaman

    17 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2014
    Et pourquoi n'a-t-il pas eu la palme d'or ? J'ai trouvé ce film d'un niveau supérieur à Winter Sleep : image globalement plus jolie, rythme moins pénible que le 3 h de Winter Sleep. Est-ce la dénonciation du poutinisme ? La descente aux enfers d'un homme bon victime d'une dictature barbare/injuste est bien, très bien même, déroulée.
    Desman
    Desman

    7 abonnés 305 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 octobre 2014
    À force de nous sortir des films de cette qualité Zvianguintsev va devenir un grand nom du cinéma mondial ! Voilà en effet un film qui dépeint la société russe d'aujourd'hui avec un réalisme et un acuité étonnants. Les petits boulots pour survivre, l'écart entre Moscou la capitale et le reste du pays, la corruption des politiques et de la justice locales, l’acquiescement tacite des autorités religieuses, l'inefficacité patente de la police, la résignation et le fatalisme propres à l'âme russe, et bien sûr la vodka qui semble la solution à tous les problèmes... Bref un film qui est à la fois une peinture sociale acerbe, un drame amoureux, et une dénonciation de la corruption des élites et de l’alcoolisme du 'petit peuple'. En d'autres temps ce film aurait été censuré !
    Ajoutez à tout cela une photographie superbe et voilà un film à voir absolument.
    Poupée zoom
    Poupée zoom

    10 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 février 2015
    C'est de la vodka frappée , gigantesque , monstrueux , russe. Titre magnifique qui d'office dresse le cadre biblique , symbolique ,tragique .Musique qui emporte , paysages et personnages qui nous renvoient aux contes de l'enfance entre frayeur et magie . Oui c'est comme de la vodka :on se prend une gifle! soit on vomit ,soit une autre dimension s'ouvre: une lucidité magique, claire et glacée!
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 octobre 2014
    Avec Le Retour, Leviathan est incontestablement le meilleur film d'Andreï Zviaguintsev. On y retrouve d'ailleurs, comme dans le Lion d'or 2003, cette utilisation idoine de la force insondable des eaux (qui rappelle, comme tant d'autres éléments, Tarkovski dont Zviaguintsev est visiblement un adepte convaincu) dans une visée mystique. Celle-ci, dont j'aurais aimé qu'elle tienne une place encore plus centrale, aide à une relecture du livre de Job, mythe biblique de l'épreuve injuste, corrélée à ce que semble ici subir tout un peuple sous l'empire d'un régime pourri et plus largement, contraint par des forces supérieures et les grandes marées du temps - les teintes telluriques de la photo, sublimes, rappellent l'indifférence du Monde et sa redoutable force de destruction. Et dans ce cadre de bout du monde, hostile et inchangé, les hommes semblent subir, se désagréger petit à petit. Et qu'est-ce que c'est agréable, ce sentiment de petitesse et de beauté fatale, cette puissance transcendante qui parait nous décharger d'un poids, devant laquelle on n'a plus qu'à s'abandonner. J'aurais adoré que Leviathan ne soit que ça ; que contemplation résignée, que développement spirituel et chronique de l'impuissance. Mais voilà, comme toujours et c'est ce que je regrette à chaque fois, Zviaguintsev préfère rattacher au mysticisme qui fait le charme du grand cinéma russe des ponts théologiques marqués, rendant de fait la chair de ses plans plus humaine, mais moins puissante. Au contraire, la mystique de Tarkovski privilégiait l'aura, le mystère, et c'est ce qui la rendait si intense, si accaparante. Mais Zviaguintsev fait donc un choix différent pour s'atteler à des dissertations sociales plus mises en avant. Si on retrouve un peu de la misanthropie d'Elena, celle-ci est extrêmement adoucie (par un humour inédit dans la filmographie de l'auteur, notamment), et les faiblesses humaines sont d'ailleurs totalement amnistiées par la présence aliénante du Léviathan, qu'on peut d'ailleurs autant voir comme le monstre biblique que comme celui de Thomas Hobbes. A ceci près qu'ici, contrairement à chez le philosophe anglais, la puissance coercitive de l'Etat est détournée à des fins individuelles, dévoilées dans ce qui apparaît presque comme une démarche étiologique sur la Russie contemporaine. Une vraie richesse de lecture, donc, mise à disposition par une mise en scène toujours aussi rigoureuse, qui laisse le sentiment d'écrasement suinter de son sujet sans s'activer de manière épuisante à le rechercher constamment. En terme de plaisir immédiat, Leviathan n'est pas un mets quatre étoiles, mais il possède une belle tenue en bouche, et dévoile une richesse aromatique impressionnante dès lors qu'on laisse ses saveurs se décanter. Même si je pense que faire mieux était possible, au simple vu de cette affiche d'une titanesque puissance évocatrice, ce quatrième film d'Andreï Zviaguintsev manifeste clairement son appartenance au grands pans du septième art qu'aiment tant à dévoiler les cinéastes slaves.
    traversay1
    traversay1

    3 570 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 octobre 2014
    Un coin perdu de Russie, au début du XXIe siècle. Il souffle sur le Léviathan d'Andreï Zviaguintsev le même vent épique et dérisoire, à propos de la pathétique condition humaine, que dans les grands romans russes du XIXe siècle. Le portrait d'une époque où les existences se délabrent et rouillent comme de vieilles coques de navires, alors que le mal, insidieusement, gagne un combat joué d'avance. On reprochera peut-être au cinéaste son manque d'empathie vis à vis de ses personnages, hormis envers les femmes, mais ce parti pris âpre et déterminé dénonce un système vicié, pourri jusqu'à la moelle, comme si c'était une malédiction russe depuis les tsars en passant par les années noires du communisme. Léviathan restera comme l'un des films les plus marquants de 2014. Sa mise en scène, jamais voyante, est prodigieuse, son scénario d'une densité incroyable et son interprétation d'un réalisme terrible. Zviaguintsev joue des archétypes et des schémas slaves -la vodka, la corruption, la religion- avec une virtuosité qui relève de la simple évidence. Une leçon de (très) grand cinéma.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 octobre 2014
    À travers cette histoire d'un homme ordinaire en lutte contre "l'Administration", Andreï Zviaguintsev brosse un tableau bien noir de son pays, la Russie, et de ses rouages. Collusions entre les pouvoirs politiques, religieux, judiciaires et policiers, corruptions en tout genre, chantages, violences, injustices... Bref, un pays de non-droit et d'abus de pouvoir, aussi implacable qu'imbibé de vodka. Le cinéaste évoque tout cela dans un registre à la fois réaliste et métaphorique. La critique sociale est bien ancrée, bien concrète, mais s'inscrit aussi dans une réflexion plus large, induite par le titre, Leviathan. Une réflexion sur les puissances du mal incarnées par le Leviathan, monstre marin cité dans la Bible, monstre annonciateur du chaos, de l'apocalypse. Mais surtout une réflexion sur la forme et la puissance d'un État-Leviathan tel que l'entendait Hobbes : État totalitaire assurant ordre et sécurité à l'homme (qui est un loup pour l'homme) en échange de sa liberté et de ses droits. La réunion de ces deux figures du Leviathan donne ici de la Russie l'image d'un monstre tout-puissant qui dévore ceux qui revendiquent leur liberté et leurs droits. Avec un tel topo, on peut s'étonner que le film ait été en partie financé par le ministère de la Culture russe... En tout cas, voilà qui fait la richesse d'un scénario récompensé au festival de Cannes 2014. Un scénario riche, assurément, et ambitieux dans sa hauteur de vue, mais que l'on aurait aimé plus percutant, à la manière du scénario d'Un Nouveau Russe, de Pavel Lounguine, pour rester dans une thématique proche. Mais l'histoire de ce Leviathan se délite un peu après les mésaventures de l'avocat, quand la critique sociale laisse place au drame amoureux et familial, avant de rebondir à la fin. Il y a malheureusement quelques longueurs à l'écran, quelques pesanteurs, aussi, qui naissent de la posture du cinéaste, peut-être trop conscient de son intelligence et de l'idée qu'il se fait d'un grand cinéma (comme son confrère turc Nuri Bilge Ceylan). Le talent de Zviaguintsev en matière de réalisation est indéniable (le Prix de la mise en scène, à Cannes, lui aurait mieux convenu que le Prix du scénario) : on admire la classe de son orchestration générale, la dimension tragique qu'il donne au récit, la beauté sombre des images, parfaitement accompagnées par la musique de Philip Glass (notamment). Mais son film aurait gagné en qualité en étant plus condensé ou en misant davantage sur l'ironie et le sarcasme (comme dans la scène du pique-nique) pour paraître moins raide au final. On attend donc toujours que le cinéaste retrouve l'inspiration tranchante de son excellent premier film, Le Retour.
    vincentasc
    vincentasc

    33 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 octobre 2014
    Ne pas s'arrêter aux ridicules préjugés (film russe, 2h20...) qui pourraient vous pousser à passer à coté d'une œuvre originale. C'est un film puissant, sans concession. Un scénario qui va jusqu'au bout de sa logique. Un film sombre, envoûtant, porté par des comédiens habités, à ne rater sous aucun prétexte.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 7 octobre 2014
    Que dire d'un film financé par le Ministère de la Culture Russe, qui baigne constamment dans la caricature, le convenu, la démonstration et, surtout, dans une totale ambiguïté ?
    Scénario décousu, improbable, images entendues, glacées, surabondance de clichés (femmes juges, matrones ou faussement libérées, ado rebelle, vodka à gogo, dénonciation de la police, de l'église..... la Russie mérite décidément mieux qu'un pamphlet du superficiel mis en scène de façon à brouiller les pistes.
    Il n'y a que le jeu des acteurs pour sauver cette épopée où Job ne connait aucune rédemption (donc réduit à un personnage tronqué) et où le léviathan reste, comme l'écume sur les vagues, ou un petit bidon rouge balotté, à la surface des choses.
    Reste à espérer que le peuple russe soit à des années lumière de l'image qu'on nous en propose, sauf à comprendre que Poutine ait laisser passer un tel film pour nous en donner une image si négative qu'elle justifie la façon dont il le traite...
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top